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Mes lectures - Page 6

  • « Un été sans alcool » de Bernard Thomasson, à lire sans modération !

    Je n’ai pas beaucoup de temps de lire en ce moment mais j’essaie, chaque soir, de parcourir quelques pages. Un moment privilégié après une journée souvent bien lourde.
    J’ai eu beaucoup de chance avec le livre que j’achève car il m’a passionné. Ecrit par le célèbre journaliste de France Info, Bernard Thomasson, « Un été sans alcool » [Le Seuil] est un des romans à lire cet automne.
    J’avais énormément aimé « Ma petite Française », le premier roman de Thomasson, j’étais donc curieux de lire son nouvel ouvrage.
    Un récit qui tient le lecteur en haleine.
    Une histoire qui nous apprend aussi beaucoup sur la résistance en Corrèze. Car, même s’il s’agit d’un roman, c’est un peu un livre d’histoire contemporaine.
    L’histoire ne manquera pas de vous surprendre et fera tomber bien de vos certitudes. Etre résistant ou collabo, ce n’est pas aussi simple qu’on le croie.
    Lisez Thomasson pour vous en persuader.
    « Un été sans alcool », à lire sans modération !

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  • La Part de l'autre, de Eric-Emmanuel Schmitt, à lire !

    Je viens d'achever la lecture de "La Part de l'autre", de Eric-Emmanuel Schmitt et m'étonne encore d'avoir lu ce long roman - 503 pages - d'une traite !
    J'avais hésité à en entreprendre la lecture : une couverture avec une photo d'Hitler, ce n'est pas très tentant. Alors que j'ai terminé la lecture de ce livre, je suis heureux d'avoir dépassé mes réticences. Ce livre mérite vraiment d'être lu !
    L'auteur part d'un postulat original : Hitler rate son entrée à l'école des Beaux-Arts. Que se serait-il passé s'il avait réussi cet examen ?
    Dans un récit passionnant et très rythmé, Eric-Emmanuel Schmitt narre la vie du sanguinaire dictateur et en parallèle imagine l'homme qu'il aurait pu être s'il ne s'était pas senti humilié en étant recalé à ce concours, lui, qui s'imaginait en grand artiste peintre.
    Ce pari risqué de l'auteur, qui choisit un sujet vraiment casse-gueule, est vraiment réussi. Tout en montrant à quel point Hitler fut un monstre, il démontre aussi qu'un événement à priori banal peut déclencher une haine et conduire aux pires sentiments dont peut être capable un être humain. Il montre que dans d'autres conditions, Hitler aurait pu avoir un tout autre destin, ce qui aurait - qui sait ? - évité le carnage dont Hitler fut à l'origine.
    Ce livre fait réfléchir et rappelle la complexité de la nature humaine. A lire, pour réfléchir ...

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  • #CroisonsLes de Guillaume Titus-Carmel chez Flammarion

    Hier sortait #CroisonsLes de Guillaume Titus-Carmel aux éditions Beaux Livres Flammarion.
    Au départ, Guillaume s’est amusé à croiser sur les réseaux sociaux des personnalités qui font la Une au même moment. Des élus, des animateurs télés, des artistes, des footballeurs, etc… ont ainsi été croisés depuis un an et demi.
    Ces personnages sont si réussis qu’il pourrait s’agir de raies personnalités ! Ça donne aussi parfois des croisements désopilants ou même révélateurs.
    Je vous conseille donc ce livre qui est aussi un cadeau sympa et drôle à faire pour surprendre vos proches…

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  • "Chambres étroites" de James Purdy, un livre à ne pas mettre entre toutes les mains...

    J'ai toujours été fasciné par l'univers singulier dans lequel évoluent les nombreuses œuvres de l'écrivain américain très controversé James Purdy, décédé il y a quelques années... presque centenaire.
    J'ai profité de cet été pour relire le roman "Chambres étroites" traduit en France en 1995 par les éditions Le serpent à plumes.
    Ce roman fiévreux évoque l'adolescence tourmentée et passionnelle de jeunes gays qui les conduira à la démence et à la folie destructrice. Ce livre  dépasse tous les tabous, à l'image de son auteur qui en était fort peu dépourvu, ce qui lui valut bien des problèmes dans l'Amérique pudibonde des années 60.
    Si vous avez envie de lire où des passions folles peuvent mener, ce roman est pour vous ! A éviter pour les moralistes de tous bords. Bref, un livre à ne pas mettre en toutes les mains...

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  • Bloody Miami, de Tom Wolfe, une agréable lecture de plage...

    Comme beaucoup d'entre-vous, j'ai, il y a longtemps, dévoré le passionnant best-seller de Tom Wolfe, Le bûcher des vanités.
    Son dernier roman Bloody Miami avait été souvent comparé par les critiques à son chef d'œuvre. Cela m'a donné envie de le lire cet été.
    Bien sûr, j'ai apprécié de retrouver la narration très particulière de Tom Wolfe dans ce roman de plus de 800 pages que j'ai évidemment dévoré.
    Le Miami cosmopolite y est très bien décrit. Cette ville, que je connais bien, méritait d'être le lieu du roman de Wolfe. Une certaine forme de superficialité de cette ville associée au soleil et au plaisir y est bien décrite. Mais Miami, ce n'est pas que cela.
    Ce roman fait souvent dans la facilité et dans les clichés. Pour cela, il ne peut être comparé avec Le bûcher des vanités.
    Mais, ne croyez pas que je veuille vous décourager à lire ce pavé. Bien au contraire. C'est une agréable lecture de plage qui vous tient en haleine. Mais, n'en attendez rien d'autre...

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  • La voleuse de livres, à lire et à voir !

    Les longs voyages en avion ont ceci de bon qu’on peut y visionner des films qu’on n’a pas eu le temps de voir dans l’année.
    En revenant d’Australie, j’ai ainsi pu voir le magnifique film américano-allemand de Brian Percival « La voleuse de livres »,  adaptation du roman de l’Australien Markus Zusak paru en 2005.
    J’ai eu l’occasion de vous parler du choc que m’a fait la lecture de Wave qui sort en septembre en librairie. Ce film m’a causé le même style de sensation : émotion intense mais aussi espoir.
    L’histoire d’une fillette  placée en famille d’accueil près de Munich sous l’Allemagne nazie peut paraître terriblement triste. En fait ce film est une bouffée d’oxygène qui remet bien des idées en place. C’est certes l’adaption d’un roman mais en ces temps troublés, il permet la réflexion et nous rappelle aussi le pouvoir de libération que peut avoir la littérature !

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  • Wave, un livre qui aide à vivre et fait aimer la vie !

    Nous sommes à peine au début de l’été et vous vous étonnerez sûrement que je vous parle déjà de ce que je considère comme le livre de la rentrée…
    J’ai eu la chance de recevoir de mon ami Philippe Robinet, patron des éditions Kero le livre qu’il sort le 1er septembre : Wave de Sonali Deraniyagala.
    J’ai été bouleversé par ce livre et je ne pouvais pas attendre la rentrée pour l’évoquer sur mon blog.
    Il est rare qu’un livre vous bouleverse ainsi et en même temps vous touche à ce point.
    L’auteure fait le récit de sa vie depuis le terrible tsunami de décembre 2004 qui a bouleversé la vie de tant d’hommes et de femmes. Elle y a tout perdu : ses fils, son mari, ses parents.
    Vous pourriez penser que ce livre est insupportable à lire tant la douleur de l’auteure est violente. Et pourtant, si ce livre parle bien sûr de la souffrance d’une femme qui a tout perdu, il donne une force incroyable. Une force inattendue même pour celle et celui qui n’a pas vécu un drame aussi injuste qu’insupportable.
    A la fin de ce livre, vous vous sentez plus fort : il relativise nos petits soucis quotidiens.
    Ce livre aide à vivre et fait même aimer la vie et je ne peux que vous conseiller de le lire dès sa sortie. Votre rentrée paraitra bien plus facile… Croyez-moi !

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  • « Pour en finir avec Eddy Bellegueule » à lire pour comprendre !

    A 21 ans, Edouard Louis montre une vraie maturité littéraire et personnelle avec son roman en partie autobiographique « Pour en finir avec Eddy Bellegueule » paru aux éditions du Seuil.
    Dans un premier temps, je me méfie toujours des livres archi médiatisés. C’est la raison pour laquelle je viens seulement de lire ce livre après qu’il m’ait été chaudement recommandé par Sandrine Charnoz, une de mes collègues élue de Paris. Elle m’a vraiment convaincu de le lire et je ne le regrette vraiment pas.
    Eddy Bellegueule, jeune gay moqué et martyrisé par ses copains d’école, m’a beaucoup fait pensé à l’enfance que, nous les gays les plus âgés, vivions dans les années 70/80. Le fait que ce roman se déroule en Picardie, a aidé à m’identifier à ce héros alors que je suis originaire du Nord de la France.
    Cette histoire est touchante et le roman bien rythmé. Il mérite sa médiatisation. Edouard Louis est un écrivain prometteur qu’il faut suivre. Son prochain roman nous dira si on a affaire à un de nos futurs grands écrivains…
    En tous cas, un livre à lire par plaisir et pour comprendre !
    Lire aussi mon itw sur France Info sur mes lectures et sur Eddy Bellegueule (ici).

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  • Podcast de mon itw dans "Dernières pages avant la nuit" sur France Info

    Pour celles et ceux qui n’ont pas écouté « Dernière pages avant la nuit »  sur France Info, ce mardi, et qui souhaitent connaître mes goûts en termes de lectures, vous pouvez écouter, ou réécouter le podcast de l’interview sur le site de France Info en cliquant (ici).

  • L’insoutenable légèreté de l’être de Kundera, à lire ou relire…

    Je viens de terminer la lecture du best seller de Milan Kundera « l’insoutenable légèreté de l’être. »
    Je n’avais jamais lu ce « classique ».
    Si j’ai eu du mal à entrer dans l’univers de Kundera et ces allers-retours incessants entre narrateur et acteurs du roman, j’ai fini par me laisser emporter par ce roman iconoclaste et complexe.
    L’intrigue qui se déroule à Prague durant le fameux printemps 1968 fascine rapidement. Entre idées et légèreté, ce roman ne manque pas de rythme. Si je me suis un peu perdu dans la définition du kitsch, j’ai trouvé bien des passages fulgurants.
    Celui de la mort du chien Karénine est aussi un beau plaidoyer en faveur de l’euthanasie libératrice des douleurs. Ce passage, vous l’imaginez, m’a bouleversé.
    Que dire d'autre sur le livre à part le conseiller à ceux qui, comme moi, ne l’ont jamais lu et à relire pour ceux qui en ont oublié la fulgurance…

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  • « Mes vies » de Edmund White, à lire absolument sauf âmes sensibles !

    Ce n’est certes pas un livre à mettre entre les mains de Christine Boutin, Laurent Wauquiez, Henri Guaino ou autres militant anti choix. Ils trouveraient dans les mémoires du génial auteur américain Edmund White bien des passages qu’ils utiliseraient pour démontrer que les gays ne sont que des obsédés sexuels prêts à tout pour un moment de plaisir ou assouvir leur libido.
    Ce livre totalement impudique et vrai est bien sûr toute autre chose que la seule vie sexuelle de l’auteur de tant de best sellers dont son dernier et magnifique roman « Jack Holmes et son ami. » Mais, c’est à l’honneur de cet auteur, mythique pour bien des gays de ma génération, que de ne rien cacher même sa face la plus obscure. Celle que nous avons tous mais que nous cachons.
    Ne l’oublions pas, Edmund White fut un des premiers auteurs connus à oser dire non seulement son homosexualité mais aussi, ce qui est rare, sa séropositivité. Il fut d’ailleurs l’un des créateurs du GMHC (Gay Men’s HealthCrisi), le 1er organisme de lutte contre le sida aux Etats-Unis, bien avant la création d’AIDES en France.
    Dans ses mémoires, Edmund White nous donne toutes les clés de sa vie et surtout de l’inspiration de son œuvre romanesque. De ses psys, à sa mère, en passant par ses tapins ou encore Genet, auquel il consacra une biographie très remarquée, rien n’est oublié.
    Le titre « Mes vies » s’applique à merveille à cet auteur iconoclaste et néanmoins à succès qui revendique son identitité sans en faire un étendard. Ceux qui aiment son œuvre adoreront ses mémoires même si l’impudeur de certaines scènes pourront gêner les âmes les plus sensibles. Mais nos vies ne sont-elles faites que de beau et de pudique ? Assumons, comme White, notre face obscure. Un livre à lire absolument ! Vraiment. Absolument…

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  • « Jack Holmes et son ami » de Edmund White, ou l’Amitié vraie…

    La critique du Monde sur le dernier Edmund White m’a donné envie de lire « Jack Holmes et son ami » récemment paru aux éditions Plon. Je n’ai pas regretté d’avoir suivi l’avis du quotidien du soir…
    Ce roman – un pavé de 383 pages – se lit d’un trait.
    Il retrace l’histoire d’amitié entre Jack Holmes, homosexuel mondain, et Will Wright, hétérosexuel un peu coincé. L’histoire d’amitié de ces deux hommes, que tant de choses séparent, est singulière. De ces histoires d’amitié qui ressemblent à de belles histoires d’amour, la sexualité en moins. Au fil d’une vie faite de  nombreuses séparations et retrouvailles, les deux amis parviennent à une connivence rare au point de former un couple fusionnel bien que leur histoire ne connaisse aucune dérive sexuelle.
    Edmund White a un art unique pour dessiner les personnalités complexes, les rapports ambigüs, les sentiments amicaux et amoureux. Dans ce livre, ce qu’est l’amitié, une amitié vraie.

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  • « Moi, homophobe ! » de Anne Ghione, à lire absolument

    Anne Ghione a eu la délicatesse de m’adresser dédicacé son livre coup de poing « Moi, homophobe ! » paru aux éditions Michalon.
    J’avoue avoir hésité à lire ce livre : peur d’un livre misérabiliste sur une mère découvrant l’homosexualité de son enfant. J’avais tort d’attendre et j’aurai dû lire ce livre bien plus tôt pour vous le recommander !
    Ecrit avec franchise et sensibilité , il décrit sans fard le long cheminement qu’a fait une mère pour accepter son fils et donc pour s’accepter aussi…
    Ce livre démontre que le coming out est un long chemin pour l’homosexuel mais aussi pour ses proches, ce dont on parle vraiment trop peu.
    Anne Ghionne n’hésite pas à nous raconter le choc que fut la découverte « incontestable »  de l’homosexualité de son gamin. Elle avait, comme toutes les mamans attentionnées, comprit depuis bien longtemps la différence de son enfant mais avait refoulé cette découverte.
    Dans son livre, dédié à son fils Alexandre, elle ne se donne jamais le beau rôle, elle ne donne aucune excuse à son comportement de rejet. Elle finit même par s’excuser alors que son acceptation est désormais ancienne et qu’elle a depuis bien aidé d’autres familles confrontées au même coming out d’un de leurs proches. Qu’elle est, disons-le comme son fils lui a dit, une mère exemplaire !
    Ce livre est à mettre en toutes les mains et notamment dans celles de ceux qui jugent si facilement… sans savoir !
    « Moi, homophobe ! », à lire absolument ! Vraiment...

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  • « Danse avec ta vie » de Sheila, pour se remémorer nos jeunes années !

    Je viens de finir le beau livre « Danse avec ta vie » que Sheila a eu la gentillesse de m’envoyer avec une affectueuse dédicace. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, Sheila est présidente d’honneur d’Elus Locaux Contre le Sida depuis la création de notre association. Elle m’a beaucoup aidé au lancement d’ELCS et ce n’est pas un secret que nous sommes aussi amis depuis longtemps.
    J’ai lu son dernier livre avec plaisir et souvent nostalgie.
    En racontant à travers différentes danses sa carrière mais aussi sa vie de femme, Sheila narre aussi un peu de notre histoire collective durant ces 50 dernières années.
    En parlant d’elle, elle parle de nous.
    Ce livre est un beau voyage des années yéyé aux années disco sans oublier les « années variété » qui ne se démodent jamais…
    Un livre à lire et à… offrir en cette période de fête !

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  • « Mary Ann en automne » de Armistead Maupin… un must !

    Je n’ai pas eu vraiment beaucoup de temps à consacrer à la lecture depuis cet été mais après avoir relu l’épisode 7 des chroniques de San Francisco, je n’ai pu résister à lire aussi le dernier opus du génial Armistead Maupin « Mary Ann en automne. »
    Je l’ai déjà écrit sur mon blog : Armistead Maupin, par ses chroniques, m’a beaucoup aidé dans ma construction personnelle. Tout au long de ma vie, je me suis souvent identifié à son héros Michael Tolliver, gay et séropositif comme moi.
    Ses chroniques ont marqué bien des générations dont la mienne. Ce dernier opus – j’espère qu’il y en aura d’autres ! – est aussi passionnant et rythmé que les autres. Il s’y dégage, avec le retour de Mary Ann à San Francisco, une nostalgie mais surtout beaucoup d’émotion. A celles et à ceux qui n’ont pas lu ce huitième épisode et, qui ont adoré les chroniques de San Francisco, je peux les assurer que ce livreest un must. A lire surtout sans modération !

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  • « Michael Tolliver est vivant » de Armistead Maupin, à relire absolument !

    J’ai profité de cette rentrée pour me replonger dans la fin des chroniques de San Francisco qui contiennent aujourd’hui huit épisodes.
    Armistead Maupin a marqué ma vie et celle de plusieurs générations. En racontant avec causticité l’histoire d’une vraie tribu à San Francisco, Maupin peint les mœurs d’une société en plein révolution.
    Emouvant pour moi de suivre la vie de Michael, homosexuel affirmé et séropositif depuis plus de 20 ans… Pas compliqué donc de m’identifier à ce héros qui a subi le sida comme je l’ai vécu.
    Ces chroniques ne se résument pas à cela : elles sont le reflet de nos sociétés et de ses doutes.
    Ce 7ème épisode sonne comme une résurrection. Michael qui aurait dû mourir est vivant. 20 ans qu’il dompte ce salop de virus !
    A lire ou relire absolument !

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  • Lire « Madame George » de Noëlle Chatelet pour bousculer nos certitudes !

    Nous sommes encore en août et je poursuis avec les lectures de l’été qui m’ont marquées.
    En avril dernier, mon amie Noëlle Chatelet, qui milite comme moi pour le droit de mourir dans la dignité, m’a gentiment envoyé son dernier ouvrage « Madame George » paru au Seuil.
    Vous le savez, j’aime beaucoup la femme et l’auteure. « La dernière leçon » m’avait bouleversé et tous les livres de Noëlle m’ont touché.
    Avec son dernier livre « Madame George », Noëlle Chatelet nous emmène dans le monde des esprits. Elle oublie la raison pour nous entrainer dans une interprétation romanesque des présences d’êtres disparus que nous avons tous cru ressentir un jour.
    Elle bouscule la rationalité et nous oblige avec ce roman à nous poser bien des questions. Mais, ce roman c’est surtout la belle histoire d’un homme qui se veut rationnel et qui découvre que tout n’est pas forcément aussi logique que ce que l’on croit tous. Et que le doute fait partie de la vie.
    Plongez-vous dans « Madame George », un must !

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  • Brève plongée historique avec l’ « Histoire de France illustrée » de Lucien Bély

    Si comme beaucoup d’entre vous, j’ai repris la plupart de mes activités, il n’en reste pas moins que nous sommes encore en période estivale. L’occasion de poursuivre sur un rythme moins effréné qui permet de consacrer encore un peu de temps à la lecture…
    Comme je l’ai déjà fait à plusieurs reprises, je me permets donc de vous recommander une de mes autres lectures d’été.
    On a parfois besoin de se faire des piqures de rappel sur nos connaissances historiques. En vacances, pas forcément très envie de lire de longs et savants ouvrages. Pour se plonger dans notre histoire sans se prendre la tête, rien de tel que le livre du professeur Lucien Bély « Histoire de France illustrée » parue chez Jean-Paul Gisserot.
    En 319 pages, vous parcourez la grande et la petite histoire de notre pays des origines au quinquennat de Nicolas Sarkozy. De très belles illustrations vous accompagnent au cours de cette lecture.
    Et même si vous êtes censé connaître cette histoire, rien ne vaut une piqûre de rappel !

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  • « A l’encre russe » de Tatiana de Rosnay, à vous faire passer une nuit blanche !

    En avril dernier, j’avais le plaisir de recevoir avec une belle dédicace de l’auteur « A l’encre russe » le dernier livre de Tatiana de Rosnay.
    Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire un livre de cette auteure qui est la française la plus lue en Europe et aux Etats-Unis. Je n’ai donc pas lu son best seller « Elle s’appelait Sarah » mais après avoir lu, plutôt dévoré, son dernier roman, je vais vite rattraper le temps et me plonger dans l’œuvre de Tatiana de Rosnay.
    Après avoir adoré un excellent Maupin, je ne pouvais pas tomber mieux.
    Ce roman, on n’arrive plus à s’arrêter de le lire. Quel meilleur signe ! La présentation nous dit que c’est une réflexion sur l’identité mais aussi sur l’écriture. C’est vrai. Mais c’est surtout un roman. Un roman qui se lit d’une traite, un roman qui vous fait oublier la nuit. Qui vous fait passer une nuit blanche de plaisir.
    A lire absoulument, le roman de l’été!

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  • « Maybe the Moon » d’Armistead Maupin : à lire ou relire !

    Hier, en cette période estivale, pour être plus léger, je vous parlai de mon dernier livre. Aujourd’hui, je voudrai revenir sur une de mes lectures d’été : le roman d’Armistead Maupin, « Maybe the moon ».
    J’ai souvent eu l’occasion de vous parler d’Armistead Maupin, cet écrivain qui a apporté beaucoup à toute une génération de gays dont je fais partie. Les chroniques de San Francisco et ses sept tomes évoquaient la libération homosexuelle et le drame que fut le sida dont le héro des chroniques était d’ailleurs atteint.
    Avec ce roman, Maupin qui vit toujours à San Francisco, nous raconte une histoire humaine émouvante : celle d’une personne de petite taille qui a décidé de devenir une star à Hollywood. Ce roman bien mené est bien sûr l’occasion pour l’auteur de revenir sur le regard que la société porte sur ceux qui sont différents et la difficulté à mener une existence « ordinaire » quand on est « extraordinaire ».
    Ce roman, qui se lit d’une traite, est une ode à la différence et au respect de l’autre.
    A lire ou à relire absolument cet été !

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