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manuel valls

  • "Accrochée à la vie" de Giovanna Valls, ou le courage d'une femme !

    J'ai récemment terminé la lecture du livre de Giovanna Valls "Accrochée à la vie" paru aux éditions Lattes en 2015.
    Ce livre m'a totalement bouleversé. On ne sort vraiment pas indemne de sa lecture. Mais on en sort surtout enrichi... Incontestablement !
    Avec franchise, sans faux-semblant, L'auteure nous dévoile le journal de son retour à la vie et sa magnifique correspondance avec ses proches - notamment l'échange épistolaire plein d'amour entre Giovanna et sa maman Luisa.
    Force est de constater que Giovanna Valls aime écrire et qu'elle le fait très bien. Sa correspondance est un livre à elle seule. Son style est accrocheur.
    Ce journal, c'est celui d'une jeune femme qui veut se sortir de la drogue mais aussi une étape décisive dans l'acceptation des dommages que son addiction a eu pour elle bien sûr mais aussi pour ses proches.
    Avec ce livre, elle grave les affres qu'elle ne veut plus connaître, n'hésitant pas à décrire précisément ce qui lui en a coûté pour sa santé : l'hépatite et le VIH. On vit d'ailleurs et intensément dans ce livre la joie qui traverse Giovanna quand ses résultats biologiques sur le sida s'améliorent et notamment le jour où elle apprend, en pleine jungle brésilienne, que sa charge virale au VIH est devenue enfin indétectable.
    Cette histoire est à lire car elle démontre que l'instinct de survie peut être bien plus fort que l'addiction, que le soutien des proches est aussi déterminant pour s'en sortir. Elle est aussi à lire car ce livre est une bouffée d'amour. Et, on en a bien besoin en cette période troublée...
    La relation entre Giovanna et sa mère est exceptionnelle : pleine d'amour, de confiance. Globalement, L'auteure déborde d'amour pour les autres et cet amour est communicant.
    Son destin voulait sûrement qu'elle passe par l'enfer de la drogue pour découvrir son rôle sur cette terre : donner de l'amour aux autres. Elle a aujourd'hui pleinement réussi !
    Je ne peux que vous inciter à lire ce livre d'amour.
    En ce début d'hiver, il ne pourra que réchauffer votre cœur et vous convaincre que sortir de l'enfer est possible.
    Merci Giovanna !

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  • Rassemblement pour une Ile-de-France Humaine avec Claude Bartolone à 18h30

    Ce jeudi 3 décembre, Claude Bartolone organise un grand rassemblement à la Halle Carpentier dans le 13ème arrondissement de Paris à 18h30.
    A cette occasion, Anne Hidalgo, Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis interviendront.
    On vous attentd très nombreux et nombreux !

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  • Ma lettre à Manuel Valls sur la fin de vie cosignée par des personnalités

    Monsieur le Premier Ministre,

     

                    En novembre 2009, rapporteur de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale pour la proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité, vous avez défendu avec des mots très forts « le droit de mourir dans la dignité [qui] s’intègre pleinement dans nos valeurs. »

     

                    Durant la campagne des élections présidentielles de 2012, puis législatives, le président Hollande – ce fut sa proposition n°21 – s’engageait en faveur d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dans la dignité. Cette promesse faite aux Français, il l’a renouvelée lors de ses vœux à la presse le 14 janvier dernier, un mois après que le Jury citoyen se soit prononcé en faveur du suicide assisté et de l’euthanasie.

     

    Monsieur le Premier Ministre, vous disiez alors : « Encadré de la sorte, le droit à mourir dans la dignité s’intègre pleinement dans nos valeurs. Il est, d’abord, conforme à la liberté, car il met chaque individu en mesure de choisir la fin qu’il souhaite. Il est utile, en outre, à l’égalité de nos concitoyens, car il n’est pas acceptable que le bénéfice d’une aide active à mourir dépende – comme c’est le cas aujourd’hui, et là est la véritable inégalité –, de la chance ou des moyens du malade. Il est conforme, enfin, à la fraternité, car il permet de rassembler, au moment ultime, celui qui part et ceux qui restent. »

     

    Vous concluiez par ces mots : « Il est temps que le législateur consacre enfin ce nouveau droit de l’Homme du 21e siècle. »

     

                    Monsieur le Premier Ministre, vous avez la volonté. Vous avez aujourd’hui le pouvoir.

     

    Les Français, favorables à plus de 90% à cette loi de liberté (Ifop pour Pèlerin Magazine), les médecins, favorables à 60% à cette loi de liberté (Ipsos pour le Conseil national de l’Ordre des médecins), attendent d’avoir enfin le droit, comme l’ont nos amis Néerlandais depuis 2001, Belges depuis 2002 et Luxembourgeois depuis 2009, en conscience et librement, de choisir les conditions de leur propre fin de vie.

     

    Monsieur le Premier Ministre, avec Noëlle Châtelet, présidente du Comité d’honneur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, avec l’ensemble des membres du Comité d’honneur, signataires de cette lettre ouverte, je vous demande la mise en œuvre de l’engagement de campagne du Président de la République, la proposition n°21 :

     

    « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »

     

    Je vous prie de croire, monsieur le Premier Ministre, à l’expression de ma très respectueuse considération.

     

     

     

     

     

     

    Jean-Luc Romero-Michel

     

     

    Liste des co-signataires :

     

    Mario d’Alba, chanteur / Jean Baubérot, fondateur de la sociologie de la laïcité / Nathalie Baye, comédienne / Guy Bedos, humoriste / Louis Bériot, journaliste / Pierre Bourguignon, membre honoraire du Parlement, ancien maire de Sotteville-lès-Rouen / André Brincourt, écrivain / Noëlle Châtelet, écrivaine / Hélène Cixous, écrivaine / François de Closets, écrivain / Boris Cyrulnik, philosophe / Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris / Danièle Delorme, comédienne / Marc-Alain Descamps, professeur de psychologie / Muguette Dini, sénatrice du Rhône / Mireille Dumas, journaliste / Dominique Fernandez, écrivain, membre de l’Académie française / Irène Frain, écrivaine / Bruno Gaccio, humoriste / Jean-Pierre Godefroy, sénateur de la Manche / Roger Hanin, comédien / Nelly Kaplan, cinéaste / Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République / Philippe Lazar, ancien directeur général de l’Inserm / Charles Libman, avocat / Noël Mamère, député de la Gironde / Henriette Martinez, députée honoraire, maire de Laragne / Véronique Massonneau, députée de la Vienne / Bruno Masure, journaliste / Véronique Neiertz, ancienne ministre / Geneviève Page, comédienne / Gilles Perrault, écrivain / Piem, dessinateur / Christian Rauth, acteur / Hubert Reeves, astrophysicien / Michel Rocard, ancien premier ministre / Claude Sarraute, journaliste / Stone, chanteuse / George Tarer-Tacite, personnalité éminente guadeloupéenne / Françoise Xenakis, journaliste

  • Un 1er mai d’espoir ?

    Le 1er mai, pour beaucoup, cela reste synonyme de jour férié et parfois, comme cette année, de pont. Rien d’autre que des plaisirs familiaux ou amicaux ou encore des loisirs.
    Mais le 1er mai, c’est d’abord la fête du travail. Une journée symbole des luttes ouvrières pour une bien meilleure vie. C’est la journée où l’on fête les avancées sociales et où l’on revendique les prochaines.
    Ce 1er mai 2014 a un goût amer car il se déroule pendant une crise économique qui ne cesse de toucher les plus vulnérables d’entre nous. Et l’horizon qui nous est offert n’est pas des meilleurs…
    Mais, comme beaucoup, je veux espérer. La crise ne peut être un prétexte pour s’attaquer toujours aux mêmes. L’effort doit être équitablement réparti. J’ai confiance dans le gouvernement de Manuel Valls, mais il doit vraiment s’attacher à promouvoir  la justice sociale. Car si rigueur, il doit y avoir ; elle ne peut être la même pour tous. Du moins, je l’espère encore et toujours…
    Bon 1er mai malgré tout !

  • Discours pour les 30 ans de l'ADMD

    Madame la Première Adjointe au Maire de Paris, ma très chère Anne,

    Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Chères Danièle, Henriette et Sandrine, chers Alain, Jean-Louis et Manuel,

    Monsieur le président du Conseil régional, mon cher Jean-PaulPublic30ans.JPG

    Monsieur le maire du Xème arrondissement, mon cher Rémi,

    Mesdames et messieurs les élus,

    Chers amis de l’ADMD,

    Mesdames et Messieurs,

     

     

    Tout d’abord, je me dois de remercier en votre nom à tous notre hôte de ce jour, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, représenté par sa première adjointe, mon amie Anne Hidalgo, dont les mots sont empreints d’humanisme, de Liberté et – ce qui nous importe le plus – de l’incertitude de ce que sera la fin de vie lorsque, comme le chante si joliment Jacques Brel, la pendule d’argent qui ronronne au salon nous attendra.

     

    Cela fait 30 ans que notre association a été créée. 30 ans que, dans une tribune publiée par le journal Le Monde, le 19 novembre 1979, Michel Landa réclamait ce droit de tirer sa révérence sobrement et dignement lorsque, au bout du chemin, la vie n’est plus que de la survie. Hasard du calendrier, c’est également un 19 novembre, en 2009, que les députés du groupe socialiste, républicain, citoyen et divers gauche de l’Assemblée Nationale, sous la conduite de Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius et Manuel Valls, Danièle Hoffman-Rispa, Sandrine Mazetier présents parmi nous cet après-midi, ont initié le premier débat parlementaire de notre histoire sur la légalisation de l’euthanasie. Ce texte n’a pas emporté la majorité des voix des députés, certes, mais 203 d’entre eux, principalement de gauche mais aussi de droite, ont clairement indiqué qu’ils soutenaient cette revendication portée par les plus de 103 000 adhérents qui ont rejoint notre association au fil de ces 3 décennies – près de 13.000 ces  2 dernières années -, cette revendication légalisée aux Pays-Bas et en Belgique depuis 10 ans maintenant, cette revendication légalisée au Luxembourg depuis plus d’une année, cette revendication demandée également en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne, cette revendication légalisée dans plusieurs états des Etats-Unis d’Amérique, cette revendication portée sur tous les continents du Globe, bref, cette revendication universelle qui permet à chacune et à chacun, pour lui-même et en pleine conscience, de choisir les conditions de sa propre fin de vie, qu’il s’agisse d’une aide active à mourir, mais également d’un recours universel aux soins palliatifs ou d’une simple gestion de sa souffrance.

     

    Tout au long des très nombreuses réunions de l’ADMD auxquelles j’ai participées ces dernières années, j’ai défendu cette Ultime Liberté sous laquelle j’ai placé ma présidence depuis juin 2007. Cette Ultime Liberté, comme une réponse en 4 points aux Voleurs de Liberté et à nos éternels détracteurs présents régulièrement, en tout petit nombre, à chacune de nos manifestations :

    -          La vie nous a été donnée par nos parents et n’appartient qu’à nous seul,

    -          Toutes les fins de vie ne doivent pas être obligatoirement vécues,

    -          La souffrance et la douleur ne nous apprennent pas forcément quelque chose sur nous-mêmes, et loin de là !

    -          Notre corps nous appartient, comme le disaient aussi si justement et si bien les femmes qui revendiquaient l’avortement. Droit acquis mais qui lui aussi est mis en péril notamment en Ile-de-France où des services IVG vont être fermés dans l’AP-HP !

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  • Les 30 ans de l’ADMD à l’Hôtel de ville : le combat pour l’Ultime Liberté

    A l’invitation du maire de Paris, Bertrand Delanoë, nous fêterons les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ce samedi 30 janvier à 14h30 dans les salons de l’Hôtel de ville. De très nombreuses personnalités sont attendues comme Mireille Dumas, Jean-Paul Huchon, Noëlle Chatelet, Benoite Groult, Manuel Valls, le professeur Jean-Louis Touraine, Alain Fouché, Piem et bien d’autres…

    Je vous attends nombreux pour revendiquer notre Ultime Liberté aujourd’hui confisquée par « Les voleurs de liberté. »

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  • Audition devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée

    A l’occasion de la prochaine discussion au Palais Bourbon et en séance publique de la proposition socialiste « pour le droit de finir sa vie dans la dignité », je serais auditionné par le rapporteur de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale pour ce texte, le député de l’Essonne, Manuel Valls.
    J’aurai ainsi l’occasion de dire que l’ADMD se félicite qu’enfin un texte proposant de légaliser l’euthanasie soit discuté par l’Assemblée nationale, ce qui constitue une première. Même si ce texte a très peu de chance d’être voté, tant les voleurs de liberté que je dénonce dans mon dernier livre sont puissants, je dirai au rapporteur que ce texte a aussi besoin d’être amélioré, notamment quant au nombre de médecins afin de se rapprocher des législations existantes en Belgique, aux Pays-Bas ou encore au Luxembourg.

  • Dépasser les clivages pour une loi de Liberté

    La réunion des parlementaires, organisée mercredi par l’ADMD, a été un succès puisqu’une vingtaine de députés et sénateurs ont répondu à notre invitation lancée en quelques jours pour réagir au rapport Léonetti. Quand on sait le nombre de parlementaires qui siègent effectivement dans les réunions des groupes d’études - parfois 2 ou 3 -, cela démontre que des élus sont vraiment mobilisés pour obtenir une loi de liberté sur notre fin de vie.Conf presse martinez valls.JPG
    Au cours de cette réunion, où des élus UMP, PS, PC et Verts étaient présents, Laurent Fabius a renouvelé sa proposition de mettre une proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée. Il a été soutenu par Manuel Valls, président du groupe d’études socialistes sur la fin de vie. L’ancien premier ministre a tendu la main à Henriette Martinez et Alain Fouché de l’UMP pour un travail en commun. L’idée étant d’avoir un texte commun à l’Assemblée nationale et au Sénat soutenu par des élus de toutes tendances. Reste maintenant au groupe PS à l’Assemblée à valider, mi janvier, cette stratégie exceptionnelle. Mais cette question vaut bien qu’on dépasse les clivages et je me réjouis, en tant que président de l’ADMD, d’avoir initié ce rapprochement lors de notre congrès mondial et de l’avoir concrétisé cette semaine.
    Lire la dépêche AFP (ici) et Romandie News (ici).