Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Homosexualité et homophobie - Page 35

  • Flask back sur le 1er semestre 2015 : la photo du jour, la Gay Pride de Montpellier

    Je continue la publication des photos qui ont marqué mon 1er semestre.
    Ces photos ont été prises à Montpellier début juillet.
    A la demande de Vincent Autun, j’étais l’un des deux parrains de cette nouvelle édition de la Lesbian and Gay Pride.
    Ce fut un véritable honneur de parler devant les 20 000 participants réunis place de la comédie.
    La bataille pour l’égalité continue !

    GayPrideMontpellier.JPG

    GayPrideMontpellierPublic.JPG

  • Faites que la France et l’Europe se mobilisent pour qu’aimer ne soit pas un crime ! (Tribuen dans The Huffington Post)

    « Quand aimer devient un crime », Cette expression que je reprends à mon compte pour cette tribune est en fait le titre du rapport d’Amnesty International de 2013 sur la criminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe en Afrique sub-saharienne. C’est une phrase qui, je crois, prend tout son sens quand on se rappelle que dans près de 40 pays en Afrique, l’homosexualité est un délit. Alors bien sûr, certains auront à cœur de répondre que dans le droit français aussi, il est possible de trouver quelques vieilles dispositions oubliées, non-appliquées et qui n’ont pas été abolies…Ce serait là une réponse terriblement médiocre et éminemment inhumaine : on parle de prison, voire même de peine de mort, pour des personnes dont le seul crime est d’aimer une personne du même sexe qu’elle ! Regardez les actualités sur une période de un ou deux ans, on ne compte plus le nombre de condamnations, le nombre de lynchages, le nombre d’appel à la chasse aux homosexuels de la part d’officiels africains au pouvoir ou de représentants religieux.
    Face à cette situation absolument dramatique, doit-on attendre une réaction de l’Union Africaine : je pense que clairement la réponse est non ! Pourquoi ? Tout simplement, parce que son président est Robert Mugabe, un dictateur chez qui l’on constate une haine viscérale à l’encontre des LGBTI depuis bien des années. Un exemple de ces diatribes ? « Cela dégrade la dignité humaine. C'est contre nature, et il n'est pas du tout question de permettre à ces personnes de se comporter pire que des chiens et des porcs. Si les chiens et les porcs ne le font pas, pourquoi les êtres humains le doivent-ils ? ». J’aurais pu aussi choisir des extraits de ces interventions où il appelle au meurtre des homosexuels… Avec Mugabe, sur cette question, on a dramatiquement le choix …
    Mais si la réaction ne vient pas de cette institution, l’espoir existe bel et bien.
    D’une part parce que le focus est mis sur cette question par Barack Obama, actuellement en déplacement en Afrique et que l’on aime ou pas, on connaît la puissance diplomatique des Etats-Unis et leur capacité à impulser le changement. Au Kenya, ce samedi, il a été très clair en affirmant : « J'ai été constant à travers toute l'Afrique là-dessus. Je crois au principe selon lequel chacun doit être traité de manière égale devant la loi (...) et que l'Etat ne devrait discriminer personne sur la base de son orientation sexuelle ». Il a rajouté : « En tant qu'afro-américain aux Etats-Unis, je suis douloureusement conscient des conséquences de la discrimination ».
    D’autre part, et c’est là un élément sur lequel il faudra savoir s’appuyer, certains pays en Afrique font preuve de progressisme sur cette question des droits des LGBTI, cassant ainsi l’image qu’on pourrait avoir de l’Afrique comme continent unanimement homophobe. Prenons le cas le plus évident avec l'Afrique du Sud, pays qui a autorisé l'adoption par des couples de même sexe en 2002 et légalisé le mariage entre personnes de même sexe en 2006. Certains disent que ce pays est un peu à part, moi je pense plutôt, pour bien connaître ce pays qu’il peut faire cas d’école et que cela peut être un modèle à suivre !
    Je le disais : l’espoir est de mise mais la question que je me pose, c’est que faisons nous, nous, pour le créer et l’entretenir ? Pas grand-chose …
    Et surtout qu’allons nous faire alors que 7 sénégalais risquent la prison pour relations homosexuelles.  Oui, au Sénégal, pays où beaucoup aiment à passer leurs vacances ! On y jette en prison les homosexuels ! Je reviens de Dakar, j’y ai rencontré les rares activistes qui résistent courageusement, et 7 personnes ont donc été arrêtés pour je cite des actes contre-nature. Ils vont être jugés aujourd’hui. Cela devrait nous révolter, nous mettre en colère, cela devrait faire l’objet d’une réaction de la diplomatie française et européenne. Cela devrait et cela ne fait rien. Tout le monde s’en fiche. Ce sont les vacances, on lit les magazines people. Alors mesdames et messieurs du Quai d’Orsay, mesdames et messieurs de l’Union européenne, faites-moi mentir ! Faites que la France et l’Europe se mobilisent pour qu’aimer ne soit pas un crime !
    A lire sur The Huffington Post (ici).

  • "Pride", défendre les droits des gays, c'est aussi défendre les droits des autres !

    Les missions à l'étranger ont ceci de bon qu'elles permettent souvent de visionner des films que je n'ai pas le temps de voir en salle.
    Il y a des mois que je voulais voir Pride. Mon déplacement à Dakar m'a enfin permis d'y remédier. Il était temps de voir ce magnifique film de Matthew Warchus !
    Ce film relate la mobilisation singulière de lesbiennes et gays Londoniens pour soutenir les mineurs lors de cette terrible grève de 1984 qui dura un an. Face à l'inflexibilité et la dureté d'une Margaret Thatcher, une poignée de militants ont voulu se mobiliser pour des mineurs qui subissaient les mêmes violences policières que les homosexuels. Durant l'été 1984, ces militants proclament :
    "Pas logique de défendre les droits des gays et pas ceux des autres" et créent "les Lesbiennes et gays en soutien des mineurs".
    Pas facile de soutenir des mineurs dont certains - on est dans les années 80 ! - ont de sacrés préjugés et vont un temps refuser l'aide de ces "pervers"!
    L'ironie fera que l'aide de ce groupe d'activistes gays se révélera l'une des plus efficace et finira par rallier les plus récalcitrants !
    A tel point que lors de la Gay Pride de Londres le 29 juin 1985, après avoir dû mettre fin à leur grève, les mineurs vinrent en nombre soutenir les homosexuels.
    Ce film qui mélange deux luttes démontre l'efficacité de la solidarité.
    Il aborde tous les thèmes souvent avec humour, de l'homophobie au sida qui commençait ses terribles ravages.
    Un film à voir pour le combat. Pour l'œuvre !
    Et comme le dit une des interprètes du film à un mineur inquiet d'héberger un activiste gay : "Pas besoin d'imiter Barry White, il sait que tu es hétérosexuel !"

    pride,jean-luc romero,dakar

     

  • La France, l’Europe, Amnesty International doivent soutenir les gays emprisonnés au Sénégal !

    Alors que j’étais jeudi et vendredi, à Dakar, en mission pour la région Ile-de-France pour notre coopération décentralisée VIH/sida/santé, Djamil Bangoura, président de Prudence, un des rares activistes gays à oser parler ouvertement au Sénégal - l’homosexualité y est toujours criminalisée ! - est venu me parler des 7 gays qui venaient d’être arrêtés et qui ont fait l’objet, jeudi dernier, d’un véritable lynchage médiatique.

    La lecture de la Une du quotidien Grand Place est édifiante :
    « Retour sur l’arrestation d’homosexuels à Golf
    Comment la police a démantelé le réseau
    Les 7 déviants sont des tailleurs
    Surpris nus sous la douche. »

    Quant à la couverture médiatique de cette affaire, elle sera édifiante dans les journaux télévisés du soir où la parole ne sera donnée qu’à des représentants religieux qui expliqueront les terribles dangers de l’homosexualité pour la société sénégalaise et la nécessité de punir très sévérement les « déviants » !
    Evidemment, comme toutes les affaires d’arrestation de gays qui se multiplient au Sénégal, on noie cela au milieu d’autres accusations. Ici, l’un aurait volé de l’argent à sa mère, d’autres auraient fumé du cannabis, d’autres enfin étaient nus sous la … douche !!!
    Djamil a essayé de nous obtenir une autorisation pour aller voir ces jeunes gens en prison mais n’y est pas parvenu vendredi.
    Les nouvelles dont il dispose sont cependant inquiétantes : les 7 hommes devraient être jugés mardi. On ne connait pas encore la totalité des charges. Mais, tout semble fait pour accélérer la procédure judiciaire et empêcher quiconque de réagir en cette période estivale pour bien des diplomates !
    Nous ne pouvons évidemment laisse tomber nos amis homosexuels au Sénégal.
    Alors que Barak Obama, samedi, a osé rappeler, en Afrique, la nécessité de donner des droits aux homosexuels, les diplomaties française et européenne ne peuvent être aux abonnés absents. J’en appelle donc à elle mais aussi à des ONG comme Amnesty International qui est implantée et très respectée au Sénégal.
    Nous ne pouvons fermer les yeux et laisser, une fois de plus, un pays ami avec qui nous partageons tant de combats, bafouer ainsi les droits humains. Il en va de la défense de nos valeurs mais aussi de la défense universelle des droits humains !

    sénégal,jean-luc romero,dakar,homophobie

  • Parrain de la Lesbian and Gay Pride de Montpellier

    Je suis très honoré d’être, avec l’Australien Brett Hayhoe (photo), le parrain de la 21ème édition de la Lesbian and Gay Pride de Montpellier qui se déroule ce samedi dès 18h00.
    J’en suis d’autant plus honoré que son président est mon ami Vincent Autun, 1er marié gay en France avec Bruno. Je serai donc heureux de défiler dans cette belle ville qui a toujours porté haut et fort la question de l’égalité !
    A ce soir !!!

    Melbournegay.JPG

    montpellier,jean-luc romero,vincent autun,lesbian and gay pride

     

     

  • Mon message à la Lesbian and Gay Pride de Montpellier

  • Avec l’arrêt de la Cour Suprême des USA, le mariage pour tous, bientôt ailleurs ?

    En décidant par 5 voix contre 4, que le mariage pour tous devait être étendu aux 50 Etats, la Cour Suprême des Etats-Unis a fait des USA le 21ème pays consacrant l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels. Une énorme avancée pour les droits civiques.
    Barack Obama a immédiatement réagi « la décision d’aujourd’hui nous donne l’espoir qu’un vrai changement est possible ! »
    Cette décision est bien sûr importante pour les Etats-Unis car elle supprime une inégalité entre Etats car seuls 36 Etats sur 50 donnaient jusqu’alors les mêmes droits aux couples gays.
    Au-delà des USA, cette décision aura aussi un impact international.
    Les Etats-Unis sont la plus grande puissance mondiale. Que ce pays dise que l’égalité devant le mariage ne souffre pas d’exceptions est un signal fort. Très fort !
    Un signal fort aux pays qui continuent à pénaliser l’homosexualité - bravo au Mozambique qui vient de dépénaliser l’homosexualité ! – voire condamnent à mort pour homosexualité !
    Un signal fort aux pays démocratiques qui continuent à discriminer les LGBT. L’évolution de l’Allemagne sera d’ailleurs intéressante à suivre !
    Il est en effet possible que cette décision fasse boule de neige et entraine de nouveaux pays dans la voie de l’égalité.
    Cette décision doit, en tous cas, être l’occasion de relancer le débat sur la dépénalisation universelle de l’homosexualité qui avance beuin trop longuement à l’ONU…

     

  • Trans … ou le syndrôme de l’invisiblité : ça suffit ! (Tribune dans L'Humanité)

    Samedi : la Marche des Fiertés de Paris. Cette Marche, c’est tout simplement la manifestation annuelle qui regroupe le plus de personnes en France. Concrètement, des centaines de milliers de personnes vont marcher pour plus de respect, plus d’égalité, plus de solidarité. Au-delà de l’objectif de visibilité, cette marche a une portée sociétale extrêmement forte et constitue un beau moment d’engagement en faveur des LGBTI et, plus largement, d’un modèle de société républicaine. Réellement républicaine.
    Alors bien sûr, le débat sur le mariage pour tous aura, pendant quelques temps, « éclipsé» les autres thématiques, tant cette question était légitimement centrale. Mais sachons ne pas oublier que « LGBTI », cela signifie lesbienne, gay, bi, trans, intersexe. Assurément, tous les mots sont importants et devraient être égalitairement importants. Assurément, le mot « trans » souvent mis de côté. Ecarté. Oublié. Rendu invisible.  Limite déshumanise.
    Et pourtant les besoins sont immenses, notamment en termes de santé : oui, les personnes trans sont dans une situation sanitaire que beaucoup, et j’en fais partie, considère comme dramatique. Devrais-je ici rappeler la définition du terme santé donnée par l’OMS ? « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Comment être en bonne santé quand, selon une enquête de l’IDAHO en 2014, 85% des trans déclarent avoir déjà subi un acte transphobe au quotidien et 64% avoir été rejetés du système de sante à cause de leur transidentité? Alors que cette même enquête indique que les personnes interrogées ont perdu un contact avec un ou des amis dans 69% des cas, un contact avec un ou des membres de la famille dans 42% des cas, un travail dans 28 % des cas, comment imaginer être en bonne santé quand l’expression de son propre genre est facteur d’exclusion et de rejet ? Comment se sentir dans « un état de complet bien-être physique, mental et social » quand le ressenti le plus profond de son identité de genre est continuellement facteurs de moqueries et d’humiliations ? Pour rappel, alors que le niveau de discriminations est très élevé, 3% des personnes trans vont porter plainte. Seulement 3% … Cela veut tout dire …normalisation et intériorisation des discriminations…
    En fait, les spécificités de la sante des personnes trans, c’est un sujet très délicat. Délicat car, finalement, on ne sait pas exactement de quoi l’on parle. Imaginez quand même que, jusqu’en 2007 et l’enquête menée conjointement par Act Up-Paris et le Crips Île-de-France, il n’y avait pas de données sur le sujet des trans et du VIH. Depuis peu, les pouvoirs publics se sont intéressés très légitimement au sujet. Outre le rapport de la Haute autorité de santé de 2010 et celui de l’IGAS de 2011, c’est bien l’enquête INVS « Trans et santé sexuelle » de 2011 qui doit retenir notre attention et nous apporte des informations importantes, notamment, sur la prévalence au VIH/sida : ainsi, l’enquête indique que 10,9% des MtF (personnes transgenres effectuant ou ayant effectué leur transition du genre masculin vers le genre féminin) interrogés nées à l’étranger sont séropositives. 17,2 % des MtF ayant déjà été en situation de prostitution sont séropositives, sachant que 20,6 % des MtF ayant répondu au questionnaire indiquent avoir été en situation de prostitution au moins une fois dans leur vie.
    Soyons francs, évoquer le problème du VIH au sein de la population trans, c’est constater une prévalence élevée, c’est un peu, excusez cette familiarité, regarder le problème par le « petit bout de la lorgnette ». Bien sûr si des facteurs individuels peuvent contribuer à expliquer cette vulnérabilité spécifique au VIH, ce sont bien les politiques publiques qui sont un frein à la prévention et donc favorisent cette même vulnérabilité : obstacles à l’accès aux soins et à la prise en charge, difficultés juridiques liées au changement d’état civil, à l’accès à l’emploi et au logement … je pourrai continuer longtemps cette liste à la Prévert tant les difficultés sont grandes. Je vous renvoie à la lecture du rapport IGAS pour en avoir un aperçu exhaustif.
    La santé des personnes transgenres doit être vue et travaillée sous un angle global : épidémiologique, sanitaire, médical, social, juridique, éducationnel, sociétal. Les revendications des associations, nous les connaissons, elles sont portées depuis longtemps, elles sont légitimes : meilleure prise en charge médicale des transitions, simplification de la procédure de changement, développement de recherches sur les traitements médicaux et les effets de l’hormonothérapie, formation et sensibilisation pour les personnels médicaux, campagnes de lutte contre la transphobie …
    Alors qu’attendent les pouvoirs publics? Qu’attendre des pouvoirs publics ? Comme souvent, il est fort possible que la solution se trouve du côté européen. Le 22 avril 2015, le Conseil de l’Europe votait la résolution 2048 qu’on peut vraiment qualifier d’historique sur les droits des personnes trans. Toutes les thématiques sont abordées : législation contre la transphobie, traitements de conversion sexuelle, soins de santé et bonnes pratiques, reconnaissance juridique explicite faisant référence à l’identité de genre  du genre, sensibilisation du grand public formation des professionnels de santé.
    Le Conseil de l’Europe a tracé une feuille de route, une feuille de route, que certains peuvent qualifiés d’ambitieux. En ce qui me concerne, je la considère extrêmement urgente. A l’Etat français de savoir désormais quelle direction prendre : celle de la République, du respect des droits, de l’intérêt général ou celle de l’ostracisme et de l’exclusion.
    En marchant, ce samedi de juin, j’aurai une pensée toute particulière pour les personnes trans et le nécessaire respect de leurs droits. Car, pour elles, pour eux, l’invisibilité, ça suffit !

     

  • Serveur d’un soir pour « Un pot, une capote » au Banana Café !

    Malgré une journée bien chargée entre la marche LGBT et les Solidays, je serai, comme tous les ans, serveur d’un soir au Banana Café à partir de minuit pour l’opération « Un pot, une capote. »
    Comme tous les ans, cette opération faite le jour de la marche des Fiertés LGBT me ramène à ma jeunesse où je servais parfois dans le petit café de Béthune de ma mère…
    Peut-être ce soir vous servirai-je au Banana ? Soyez indulgents…

    banana café,jean-luc romero,gay pride,sida,aids,elcs

    banana café,jean-luc romero,gay pride,sida,aids,elcs

     

  • Marche des Fiertés LGBTI à Paris

    Le dernier samedi de juin est bien sûr une date sanctuarisée pour les militants franciliens LGBT. En effet, comme tous les ans, je serai présent à la Marche des Fiertés LGBTI de Paris pour défendre l’égalité et la lutte contre l’homophobie.
    Comme les autres années, la ville de Paris, la région Ile-de-France et bien sûr le CRIPS, que je préside, y seront représentés par un char, sans compter les nombreux élus parisiens et franciliens qui marcheront...

    lgbt,jean-luc romero,paris,gay pride,homophobie

    lgbt,jean-luc romero,paris,gay pride,homophobie

    lgbt,jean-luc romero,paris,gay pride,homophobie

    lgbt,jean-luc romero,paris,gay pride,homophobie

     

  • Conférence LGBT à l’ambassade des Pays-Bas

    A la veille de la marche des Fiertés, l’Inter-LGBT, présidée par Jérôme Beaugé, et l’Ambassade des Pays-Bas organisent une conférence sur a question LGBT.
    J’y interviendrai à 19h15 sur l’évolution des droits LGBT en France.

    inter lgbt,jean-luc romero,pays-bas,gay

     

  • Mon edito au Crips-Info de juin

    Ouverture du mariage à tous les couples de même sexe, baisse des signalements à SOS Homophobie : autant d’éléments qui suffiraient à laisser penser que le constat à dresser, à quelques jours de la Marche des Fiertés LGBT de Paris, est particulièrement rose lorsque l’on est homosexuel en France ?
    Assurément, ce serait là un constat bien trop rapide et tout simplement faux. Au-delà du déferlement homophobe constaté lors des débats sur le mariage pour toutes et tous, ce serait oublier que, encore aujourd’hui, plus de 80% des LGBT évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne. Concrètement, trop souvent, les jeunes homosexuels ne peuvent vivre leur homosexualité sans se cacher, en élaborant donc des stratégies pour ne pas être « découvert ». Les conséquences de cette impossibilité de vivre normalement leur sexualité, elles sont aussi dramatiques que largement documentées : mal-être, honte, isolement, prises de risques pour leur santé, tentatives de suicide à un niveau extrêmement haut… C’est pourquoi, afin de soutenir les jeunes gays, de les aider, de les orienter, le Crips Île-de-France a lancé l’application « Tony, jeune gay ». En somme une sorte de grand frère qui conseille, informe et aide ! Assurément un dispositif impactant qui vise à améliorer la santé des jeunes homosexuels, santé pris dans le sens légitime donné par l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
    Une définition retenue également par la projet de loi de santé qui inclut, pour le moment et avant les débats devant le Sénat, des avancées fort intéressantes portées par des objectifs ambitieux, notamment quant à un renforcement fort de la prévention tout au long de la vie et de l’éducation pour la santé. Mesures sur le tabagisme, l’alcool, le tiers-payant, les salles de consommation à moindre risque, les TROD, les auto-tests, autant de mesures qui auront à n’en pas douter un réel impact sur la santé publique. Evidemment au Crips, on souscrit totalement à cette approche, nous qui, au quotidien tentons d’apporter aux jeunes, quelle que soit leur situation, les moyens et les outils pour faire des choix éclairés quant à leur santé. « Contentons-nous de faire réfléchir. N’essayons pas de convaincre »…

    crips,jean-luc romero,sida,gay,homophobie

  • L’Irlande dit massivement OUI à l’égalité et à l’Amour !

    irlande,jean-luc romero,homosexualité,gay

    Pour la première fois dans le monde, un pays entier est consulté sur l’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe. L’Irlande est ce pays !
    Dans ce pays européen réputé conservateur et très catholique, les Irlandais nous ont donné une très grande leçon de démocratie.
    Avec une très forte participation et plus de 62 % des voix, la constitution Irlandaise peut donc être réformée pour autoriser enfin le mariage pour tous.
    L’Irlande devient ainsi le 13ème Etat Européen à légaliser le mariage des couples homosexuels.
    Beau symbole : alors que les résultats définitifs du référendum tombaient, les Européens pouvaient assister au concours de l’Eurovision présenté par la grande militante de l’égalité… Conchita Wurst.
    Ce 24 mai, l’Irlande dit massivement OUI à l’égalité et à l’Amour !
    Great day…

    irlande,jean-luc romero,homosexualité,gay

  • Oui, l’homophobie - numérique - tue ! (Tribune publiée dans Le Plus - Obs)

    « @JeanLucRomero on peut aussi rêver d’une lapidation de l’immonde Romero en place publique en Iran… » / « un grand homme ce @JeanLucRomero ? Non, une sangsue, un parasite ! Une grosse merdre ! Une pourriture qui mériterait d’être pendue » / « 10% des Français vont mourir, mais un seul veut les tuer. Heil @JeanLucRomero » / « @JeanLucRomero Et les « cathos friendly » te pissent dessus. Pour ma part j’aimerais t’euthanasier au 9 mm » … Voilà quelques-uns des tweets homophobes que je reçois au quotidien. Alors, bien évidemment, les comptes sont supprimés quelques heures ou jours après et les messages homophobes, injures et appels aux meurtres se retrouvent quelques instants après sur d’autres comptes qui seront eux-mêmes supprimés quelques temps après … Même s’il peut être considéré que la meilleure des réponses à l’insulte est l’indifférence méprisante, j’ai souhaité saisir le procureur de la République et porter plainte contre les auteurs de quelques-unes de ces diatribes homophobes.
    Et j’irai jusqu’au bout ! Un premier procès est d’ailleurs prévu en octobre prochain contre une de ces twittos qui appelle à ma mort. En effet, pour ce qui me concerne, je pense avoir la peau dure, je suis un militant depuis de nombreuses années et je sais que ce combat pour l’égalité provoque l’ire des professionnels de la haine et des frustrés tellement heureux de penser qu’internet est un havre de paix propre à déverser leur haine et, soyons francs, leur mal-être. Mais qu’en est-il de toutes ces autres personnes qui sont discriminées et harcelées par les homophobes et les transphobes? Je souhaite rappeler que, selon une étude de 2013 de Sida info service, 81% des personnes homosexuelles interrogées évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques). Plus de 80 % des participants à l’étude vivent avec l’appréhension d’être discriminées. A la clé, mal-être, solitude, prises de risques mais bien sûr les harceleurs homophobes n’ont en cure et ça, cela ne peut être accepté dans notre démocratie ! D’où ma plainte que je qualifie presque de collective.
    De manière plus globale, je plaide pour que les réseaux sociaux soient beaucoup plus attentifs face à ce déferlement homophobe et transphobe. Le dernier rapport de SOS Homophobie, rendu public il y a quelques jours, constate qu’Internet est le principal vecteur d’homophobie avec près de 40% des signalements faits à l’association en 2014. Jusqu’à maintenant les réseaux sociaux, principalement Twitter, ne sont pas assez réactifs face à ce phénomène malgré les promesses et les tables rondes organisées avec les ministères concernés. Comme le note le SOS Homophobie, les sociétés américaines sont beaucoup plus promptes à réagir dès qu’il s’agit de droits d’auteur ou de pudibonderie…
    Concernant l’homophobie, on a plutôt l’impression objective et constatée d’un laisser-faire ! Cela ne peut durer.
    Bien évidemment, certains auront à cœur de se draper dans le sacro-saint principe de la liberté d’expression dans sa version la plus large, sans limite, dénonçant toute intervention sur ce sujet forcément, assurément et définitivement liberticide. Sur ce point, j’avoue mon ignorance, je pensais naïvement qu’un appel au meurtre était quelque chose susceptible de heurter légitimement un tant soit peu la loi française et surtout les Français ...
    D’autres diront que, entre les paroles et les actes, il y a un fossé très majoritairement infranchissable et qu’il faut plutôt prendre ça pour de l’humour, en tout cas avec de l’humour. Première réaction : sincèrement désolé, ça me fait pas rire, ni rire jaune, ni ricaner. J’essaierai de dire à mon voisin dans le RER que j’ai envie de le tuer pour voir sa réaction. Je ne suis pas persuadé qu’il rigole aux éclats… Deuxième réaction : oui, il n’y a pas forcément de passage à l’acte entre les paroles et les actes - encore heureux ! Que dois-je en conclure ? Que j’ai le droit d’avoir des paroles racistes, antisémites et homophobes parce que les paroles, finalement, ce n’est pas si pas grave que ça ? Allez dire ça aux familles des jeunes gays qui se suicident après un harcèlement homophobe subi au quotidien sur Facebook ou Twitter… Les dernières études montrent qu’un jeune homosexuel a au minima trois fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Mais bien sûr, ce n’est la faute de personne…
    Alors, oui, l’homophobie numérique tue : il faut totalement en prendre conscience et la combattre à la hauteur des drames humains qu’elle provoque. A Facebook et Twitter d’agir en conséquence. A défaut, la justice devra leur rappeler le droit à l’intégrité et au respect de chaque citoyen de notre pays. Qu’il soit homo, hétéro ou trans …

  • Journée internationale de lutte contre l’homophobie : Homos, le silence ou la prison ? (Tribune diffusée dans The HuffPost)

    Un homme aime un homme. Une femme aime une femme. Une situation simple. Un amour beau, touchant. Un amour éphémère ou éternel, qui peut le savoir ?
    La seule chose que je sais est que cet amour est un crime dans plus de 70 pays à travers le monde. Oui, vous avez bien lu, dans plus de 70 pays l’homosexualité est un délit, un crime, pour lequel on enferme les personnes, on les lapide, on les tue. En 2015, c’est la réalité, une réalité incroyablement dramatique.
    Depuis longtemps, l’ensemble des associations de défense des droits humains exige la dépénalisation universelle de l’homosexualité : une revendication aussi simplement exprimée qu’extrêmement compliquée à faire voter. C’est pour cela que la date du 15 juin 2011 a été considérée comme historique : à cette date, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies adoptait une résolution relative à la dénonciation des violations des droits humains fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cette résolution est la première à soutenir les droits LGBT et surtout à condamner les actes homophobes, donc, de ce fait, l’ensemble des législations pénalisation l’homosexualité.
    Cette résolution, qui a fait naître un espoir immense, était une étape ou en tout cas devait l’être : a-t-elle été suivie d’effets ?
    Non, quand on regarde la situation dramatique en Afrique où plus des trois quarts des pays criminalisent l’homosexualité (donc passible d’emprisonnement jusqu’à la perpétuité), où la peine de mort est appliquée à l’encontre des homosexuels dans trois pays, où une véritable chasse à l’homme est organisée, une traque des homosexuels, au Nigeria, en Ouganda, en Egypte, au Cameroun et dans bien d’autres pays ... Rappelons-ici les propos du vice-président du Kenya tenus il y a à peine quelques jours: « Il n’y a pas de place pour l’homosexualité [au Kenya]. Nous ne la tolérons pas […] car cela viole nos croyances religieuses et culturelles. »
    Non, quand on voit qu’en Inde, la Cour suprême a rétabli la pénalisation de l’homosexualité. Dans la plus grande démocratie du monde …
    Non, quand on ne peut que constater l’instauration par Poutine d’une véritable homophobie d’Etat en Russie via une loi de 2013 qui sanctionne la «propagande homosexuelle ». Une loi qui est malheureusement en résonnance avec une population où les discriminations à l’encontre des LGBT sont légitimées. D’après les dernières enquêtes d’opinion, 34% des personnes interrogées croient que l’homosexualité est une maladie, 49% préféreraient que l'on soigne les homosexuels soit psychologiquement, soit physiquement. 16% pensent qu’il faudrait les isoler, et 5% estiment que la solution serait de les « liquider » physiquement. Sans commentaire. J’étais à la première Gay pride en Russie en 2006, je peux témoigner de la violence et de l’incompréhension de très nombreux Russes à l’égard de l’homosexualité.
    Clairement, la diplomatie française n’a pas le droit de rester les bras croisés devant cette situation dramatique et qui s’aggrave de jour en jour. La France se doit d’être leader dans ce combat car oui, les droits humains doivent quelques fois et heureusement dépasser les seuls intérêts économiques et financiers !
    Et la France dans tout cela ? Après tout, nous sommes le pays des droits de l’homme, un pays où l’homosexualité a été dépénalisée il y a plus de 30 ans - seulement 30 ans devrais-je dire ! - un pays où les couples de même sexe peuvent se marier. Donc tout va bien, tout irait bien ?
    Oui, si on n’évoque le fait pas que les actes homophobes ont augmenté de 78% en 2013, selon SOS Homophobie avec une agression physique tous les deux jours …
    Oui, si l’on oublie le terrible déferlement homophobe qui a accompagné l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
    Oui, si on ne rappelle pas que 81% des LGBT (enquête de Sida info service) évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne (moqueries, dénigrements, injures, harcèlements, outing, agressions physiques).
    Oui, si on ne dit pas que le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est trois fois plus élevé que chez les jeunes hétérosexuels…
    Oui, si l’on ne parle pas du déferlement homophobe constaté sur les réseaux sociaux. Dénigrements, insultes, appels aux meurtres, à la pendaison, à la lapidation, j’en suis victime comme tant d’autres. En tant que militant, cela m’atteint mais bien moins que beaucoup de jeunes …
    J’affirme que l’homophobie véhiculée sur les réseaux sociaux doit être condamnée tout comme le racisme, l’antisémitisme et le sexisme doivent l’être fermement. A la même hauteur et avec la même sévérité.
    Voilà la réalité en France aujourd’hui, dans une société qui se veut plus tolérante et plus ouverte.
    Comprenons-nous bien : par mes propos, je ne souhaite pas dresser un parallèle entre la France et un pays criminalisant l’homosexualité. Je veux seulement dire que le combat pour les droits LGBT est un combat universel, un combat qui doit mêler répression étatique de l’homophobie, l’octroi d’un vrai statut de citoyen (comment accepter l’autre alors que l’Etat ne lui accorde pas le statut de citoyen à part entière ?) et une politique ambitieuse d’éducation à la tolérance.
    Un combat nécessaire à porter. Espérons alors que des annonces seront faites pour cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie. Des annonces à la hauteur du défi !

  • Remise du Prix du Refuge contre l’homophobie et la transphobie

    Ce vendredi, en fin d’après-midi, seront remis les prix du Refuge sur les initiatives contre l’homophobie et la transphobie à la mairie du 12ème arrondissement. Le Refuge Ile-de-France a en effet son siège dans notre arrondissement.
    Ce jury dont je fais partie est présidé par la courageuse Christiane Taubira.

     

  • Mon Edito de mai dans la newsletter du CRIPS

    Bien sûr que lors de la Journée mondiale contre l’homophobie, une part importante des débats se concentrera sur de grandes questions, qu’elles soient internationales comme la dépénalisation universelle de l’homosexualité ou nationales comme le mariage pour toutes et tous et les suites à lui donner en termes de droits LGBT. Cette attention, ce focus sera bien sûr légitime tant les enjeux sont grands mais parler de l’homosexualité et de l’homophobie, c’est aussi s’intéresser à la question du quotidien. A la vie au quotidien quand on est une personne homosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou transsexuelle.
    Plus de 30 ans que l’homosexualité a été dépénalisée en France, plus de 20 ans que l’OMS ne la considère plus comme une pathologie mentale : est-ce à dire que la société actuelle qui se veut ouverte et tolérante le serait réellement et concrètement ? Alors, cette vie est-elle si rose que cela ?
    Non si l’on se souvient du terrible déferlement homophobe qui accompagné l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, déferlement qui aura laissé autant de fractures que de cicatrices. Non si l’on regarde les chiffres. Evidemment ne tombons pas dans une vision manichéenne des choses mais les faits sont là …
    Prenons cette étude de Sida info service de 2013 : la moitié des participant(e)s ont un sentiment de discrimination liée à l’orientation sexuelle et 81% évoquent au moins une situation discriminante vécue dans un des domaines de la vie quotidienne… Des chiffres qui font froid dans le dos tant les conséquences directes de ce phénomène discriminatoire sont au moins aussi importantes que la crainte d’être discriminé et l’auto-discrimination qui peut en découler. Tout cela a et aura bien sûr un impact terrible sur la santé des personnes. On ne le sait que trop bien, et ce sont des faits très largement documentés, les comportements à risque chez les HSH peuvent être et sont la conséquence du mal-être psychologique, de l’isolement, d’une mauvaise estime de soi qui peut aller jusqu’à la tentative de suicide (trois fois supérieure chez un jeune homosexuel que chez un jeune hétérosexuel).
    Alors que faire ? Eduquer, favoriser la dicibilité de l’orientation sexuelle via un dialogue renforcé avec les professionnels et les parents, casser le carcan de l’isolement. Nul doute que, dans ce cadre, le Crips Île-de-France prend toute sa place via un programme engagé d’actions auprès des jeunes, un programme qui sera bientôt renforcé par une application dédiée à cette question, une application prénommée « Tony ». A découvrir très vite !

  • Les 30 ans du MAG Jeunes LGBT à la mairie du 11ème ardt

    Ce jeudi 30 avril, à 18h, je représenterai le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, aux 30 ans du MAG Jeunes LGBT qui se déroulent à la mairie du 11ème arrondissement de Paris.
    Je serai heureux d’y féliciter les responsables de  cette association qui s’est imposée comme une des grandes associations LGBT de notre capitale.

     

     

     

  • 2 ans de mariages pour tous : Pas la fin du monde qu'on prédisait ! Juste de l'Amour... (Tribune au Huffington Post)

    2 ans de mariages pour tous :

    Pas la fin du monde qu’on prédisait !

    Juste de l’Amour…

     

    Apocalypse ? Non.

    Sauterelles ? Non.

    Bon, les grenouilles au moins ? Non plus.

    Flûte … peu d’indices qui laisseraient à penser que ce serait la fin du monde et que les autorités divines nous auraient punis de tant d’audace républicaine. Pourtant cela devrait l’être : imaginez-vous qu’aujourd’hui, ce 23 avril, nous fêtons les deux ans de l’ouverture du mariage civil à tous les couples !

     

    Il y a deux ans, jour pour jour, la France, l’Etat français, respectant l’engagement de campagne de François Hollande, affirmait que l’amour entre deux personnes de même sexe était égal à l’amour entre deux personnes de sexe différent. A cela, à cette affirmation républicaine et cette reconnaissance qui va dans le sens de l’histoire de la Nation française, une certaine frange de la population, très largement minoritaire, s’était opposée de manière violente : la Manif pour « tous » - notez bien les guillemets ! - en somme un mouvement réactionnaire qui visait à empêcher l’Autre d’avoir des droits, d’avoir les mêmes droits qu’eux.

     

    Aujourd’hui, ce sont plus de 17 500 mariages entre couples de même sexe qui ont été célébrés depuis deux ans - 35 000 personnes mariées ! - et la Manif pour « tous » est désavouée, elle qui assurait, avec tant de députés UMP,  que les homosexuels ne souhaitaient pas se marier. J’avoue d’ailleurs que, au-delà de mon militantisme pour le respect et pour l’égalité des droits, je n’ai jamais bien compris leur position : ils font la promotion du mariage et quand une loi permet de l’ouvrir  - et en fait donc en quelque sorte la promotion -,ils vocifèrent. C’est à n’y rien comprendre !

     

    C’est toujours un plaisir que de fêter un anniversaire de mariage, alors imaginez quel bonheur c’est de fêter les deux ans d’une loi qui ouvrait enfin le mariage à toutes et tous ! Les Noces de cuir… Sûr que la référence au cuir va déchaîner bien des esprits faibles !

     

    Ce beau soleil printanier que je constate depuis ma fenêtre de bureau me donne envie de me projeter. En 2017, au hasard !

    En 2017, ce sera les Noces de cire … un anniversaire qui sera fêté, espérons-le, par toutes et tous, notamment par tous les élus quel que soit leur appartenance politique : certains politiciens avaient prévenu et prévu la fin de notre civilisation avec l’ouverture du mariage à toutes et tous. Utopie bien négative que celle-ci !

    Optimiste invétéré, je prédis que les haineux d’hier ouvriront toutes et tous les yeux et prendront conscience, totalement conscience, que cette réforme républicaine honore notre pays. Elle ne leur a rien enlevé. Au contraire, elle apporté plus d’amour dans notre société.

     

    C’est tout aussi utopique de penser cela mais beaucoup plus sympathique et constructif, non ?

    Et puis on ne sait jamais : l’amour et  le bonheur c’est contagieux, non ?

  • Invité de Fréquence ESJ de 20h à 21h00

    Ce mardi, de 20h à 21h, je serai l’invité politique de Fréquence ESJ.
    Je répondrai aux questions des étudiants de l’Ecole supérieure de journalisme sur l’actualité mais aussi sur mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
    Cette itw sera en direct sur la fréquence ESJ et visible le lendemain sur Dailymotion.
    Vous pourrez voir les coulisses sur l’application Periscope.

    esj,jean-luc romero,dailymotion,michalon

    esj,jean-luc romero,dailymotion,michalon