Homosexualité et homophobie - Page 32
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Débat à 10h15 sur LCI sur le don du sang et les gays
A 10h15, je débattrai sur LCI de la nouvelle réglementation du son du sang qui est désormais ouvert aux gays, à condition qu'ils aient été abstinents pendant ... un an !
Cette condition est scandaleuse quand on sait qu'un hétérosexuel qui a des comportements sexuels à risques est seulement interdit pendant quatre mois. Interdire à toute une population est discriminatoire.
L'interdiction doit être basée exclusivement sur les comportements... -
Toutes et tous solidaires des victimes d'Orlando à la Marche LGBTI de Paris
Comme tous les ans, j'accompagnerai Anne Hidalgo, la maire de Paris, à la Marche des Fiertés LGBTI de Paris qui se déroule cet après-midi dans les rues de Paris et s'achève dans mon cher 12ème arrondissement, place de la Bastille.
La Marche 2016 a lieu dans un contexte de grande tristesse avec la tuerie d'Orlando où 49 hommes et femmes ont été tués dans la grande boîte gay de Floride le Pulse.
Nous penserons toutes et tous forcément et intensément à ces victimes en défilant contre les LGBTphobies et pour l'égalité. -
Invité de France Inter ce samedi à 8h20
Demain, à l'occasion de la Marche des Fiertés LGBTI de Paris, je serai l'invité de 8h20 de France Inter.
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Marche des Fiertés LGBTI: Monsieur le Président, encore un an ! (tribune LePlusObs)
Marche des Fiertés LGBTI de Paris :
Monsieur le Président, encore un an !
Par Jean-Luc Romero-Michel
La Marche des Fiertés LGBTI de Paris est une marche militante et politique. Nul ne peut le nier et le fait que l’Inter-LGBT ait décidé cette année que le carré de tête soit constitué uniquement de militants défendant les droits des personnes trans est un signe fort de cette volonté de faire de cette immense manifestation un porte-voix central des revendications LGBT. Et elle l’est.
Thème de cette année : « Les droits des personnes trans sont une urgence. Stérilisations forcées, Agressions, Précarité : Stop ! ». Ce focus est on ne peut plus légitime tant les personnes trans sont une population oubliée, mise à l’écart par nos politiques publiques. Pourtant l’urgence est là : selon une enquête de l’IDAHO, ce sont plus de 85% des trans qui déclarent avoir déjà subi un acte transphobe ! Et je n’ai vraiment pas l’impression que les parlementaires aient pris pleinement conscience de la vie d’une personne transsexuelle en France et des difficultés qui leur sont imposées. Alors espérons que, si les associations n’ont que peu été écoutées sur le sujet, Jacques Toubon le sera. Très récemment en effet, le Défenseur des droits faisait part de ses recommandations quant à la procédure de changement d'état civil pour les personnes trans. Il juge cette procédure «incertaine, longue et inégalitaire» et affirme également qu'elle porte atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Ce faisant, il « recommande une procédure déclarative pour la modification de l’état civil des personnes transgenres ». Un avis qui ne pourrait constituer qu’une saine lecture pour les parlementaires…
Je veux aussi élargir mon propos, dépassant ainsi la thématique prioritaire de la Marche des Fiertés, en évoquant le domaine de l’éducation, axe prioritaire d’action pour lutter efficacement contre l’homophobie et la transphobie. « Refondation de l’École », « ABCD de l’égalité », « Grande mobilisation pour les valeurs de la République » … depuis quelques années, on ne compte plus ces grands projets qui visent à construire une école plus juste et plus égalitaire. Une école qui porterait haut et fort les valeurs de respect et de compréhension des différences. Et c’est assurément une priorité : en juin 2013, Michel Teychenné, auteur du rapport sur les LGBTphobes à l’école, estimait à plus de 700.000 le nombre de jeunes susceptibles d’être confrontés au cours de leur scolarité à l’homophobie. 700.000 ! Certes, si nous ne pouvons que nous féliciter que les programmes du nouvel enseignement moral et civique intègre expressément la lutte contre l’homophobie dans les programmes scolaires de l’école élémentaire et du collège, les défis demeurent immenses. En cela travailler sur les LGBTphobies à l’école m’apparaît essentiel et c’est sûrement la voie la plus efficace pour permettre une évolution en profondeur des mentalités. Assurément, le rapport de Michel Teychenné pourrait constituer une seconde saine lecture pour les parlementaires…
Après ces conseils de lecture en direction des parlementaires, je vais me permettre de parler au président de la République. Dans la vie, il me semble qu’il faut savoir tenir ses promesses. Alors bien sûr, si les promesses n’engagent que celles et ceux qui y ont cru, il est de la responsabilité de nos élus de respecter notre système démocratique en les tenant. Sinon, c’est tout l’édifice démocratique qui tremble et s’effondre. Le Président a tenu l’engagement d’autoriser le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Je lui en suis très reconnaissant ! Mais quand le candidat Hollande se dit aussi favorable à la PMA pour les couples de lesbiennes et bien cela mérite concrétisation quand il est élu. Sinon cela s’appelle un déni de démocratie. Un mensonge en somme…
Tout comme les députés, le président de la République a encore un an pour agir. Espérons qu’il utilise les mois qui lui restent avant la fin de son mandat pour que l’Egalité réelle, qu’il promeut en ayant créé un ministère idoine, devienne une réalité avant la fin de son quinquennat pour les LGBTI. Encore un an !
Je ne peux terminer cette tribune sans rendre un hommage appuyé aux victimes de la tuerie d’Orlando, à celles et ceux qui, aujourd’hui, les pleurent. Certes, il y a eu d’autres attentats dans le monde depuis – je pense notamment à la Turquie et aux pays qui n’intéressent que peu les médias. Mais ce massacre, visant une communauté minoritaire dans un pays dans lequel les libertés individuelles sont fréquemment remises en cause par des groupuscules extrémistes, m’a touché particulièrement. Egoïstement, sans doute aussi, peut-être. C’est ainsi…
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Serveur d'un soir pour "Un pot, une capote" au Banana Café !
Comme tous les ans, le jour de la marche des Fiertés LGBTI, je serai serveur d'un soir au Banana Café chez mes amis Michel et Rudy.
Cette opération de sensibilisation "Un pot, une capote" est importante en ce jour de grande célébration dans la communauté gay.
Peut-être donc à samedi soir, à partie de 00h30, au Banana où j'aurai le plaisir de vous servir votre cocktail préféré ! -
Notre Lettre ouverte avec Jérôme Beaugé à Damien Viel, DG de Twitter France #twitterishomophobic
Monsieur le directeur général,
Cette lettre, nous vous l’écrivons à titre personnel. Elle n’engage bien sûr pas les structures que nous représentons.
L’homophobie tue. Alors que l’émotion et la colère suscitées par le massacre d’Orlando sont immenses, jamais cette phrase n’aura eu un sens aussi fort et dramatique.
Les LGBTphobies sont une réalité vécue au quotidien. La lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie tuent tous les jours : devons-nous vous rappeler que les jeunes homosexuel-le-s ont au minima trois fois plus de risques de commettre une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel-le-s ? A cela, Monsieur le directeur général, vous y contribuez par votre inaction.
Ces actes infâmes nous rappellent que, de la parole aux actes, il n’y a qu’un pas.
Combien de fois nous vous avons alerté sur la réalité des LGBTphobies, que vous pouvez vous-même constater, sur Twitter ? Combien de fois nous vous avons transmis des injures et autres menaces de mort dont nous sommes victimes comme des milliers d’autres ? Combien de fois nous vous avons informé des conséquences dramatiques de cette homophobie, de cette lesbophobie, de cette biphobie, de cette transphobie ?
Face à cela, votre réponse fut en tout point fort construite et explicite : le silence et le mutisme. Sans doute pensez-vous que le silence est d’or. De notre côté, militants de la lutte pour la promotion des droits humains, nous pensons que le silence est méprisant. Le vôtre l’est. Pire, il est dangereux.Comment comprendre que vous laissiez agir un compte dont le nom est « antigayPD » ?Peut-être considérez-vous les associations de lutte pour les droits LGBT comme des paillassons ? Les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles ou trans comme des sous-citoyen-ne-s, seules bonnes à freiner l’utilisation toujours plus large de Twitter ? Est-ce là votre opinion ou celle de professionnels de quelques agences de communication peu soucieuses des ravages sociétaux que l’homophobie provoque ? Croyez bien que tout cela n’est en rien une formule de pure communication, nous nous posons réellement la question. Et pour dire vrai, votre attitude nous laisse peu de doute sur la réalité de la réponse.
Twitter est un formidable outil de communication, de transmission, d’information. Cela ne l’est plus à partir du moment où vous le laissez polluer, sans réagir, alors que vous connaissez la réalité des choses.
Oui, Monsieur le directeur général, vous laissez perdurer sans réagir une parole LGBTphobe d’ampleur sur Twitter. Est-ce un procès d’intention ? Non. Au-delà des formules et de la protection des actionnaires, votre bon sens ne peut que vous amener à voir la réalité comme elle est.
Dans quelques jours aura lieu la Marche des Fiertés LGBT de Paris. Vous le savez puisque, fort hypocritement, vous vous fendrez sûrement d’un tweet de soutien. Au-delà de la posture, nous imaginons déjà le déferlement de violence qui se constatera sur votre réseau et votre absence - fort prévisible - de réaction.
Alors peut-être que le lancement d’un hashtag #twitterishomophobic serait intéressant. Nous y réfléchissons, aussi bien sur le plan français qu’international. Par politesse et courtoisie, nous préférons vous en informer. N’allez pas nous dire que vous pourriez le censurer ? Twitter n’est il pas un vaste Far West sans loi ? Les militant-e-s des droits humains seraient censuré-e-s et pas celles et ceux qui appellent au meurtre ? Nous n’osons y croire…
Nous sommes en colère, Monsieur le directeur général …
Croyez bien, Monsieur le directeur général, en l’assurance de notre détermination.Jean-Luc Romero-Michel est
Conseiller régional d'Ile-de-France, Maire-adjoint de Paris 12
et Président d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)Jérôme Beaugé est co-président de l’Inter-LGBT
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Commission permanente de la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de al région Ile-de-France sous la présidence de Valérie Pécresse.
Je suivrai particulièrement deux dossiers.
D'une part, la subvention pour la Marche des Fiertés LGBTI de Paris et l'implication de la région dans cette manifestation pour l'égalité.
D'autre part, la subvention pour l'établissement culture, le 100 Charenton, qui est situé dans le 12ème arrondissement. -
Notre fierté face à leur haine (ma tribune dans le Huffington Post)
Le 12 juin 2016, un dimanche soir, j’étais comme de nombreux parisiens sur la place Igor Stravinsky, à Paris, à l’appel de l’Inter-LGBT et du Centre LGBT Paris Île-de-France pour exprimer ma solidarité aux victimes de la tuerie d’Orlando. L’ambiance mêlait tant une profonde tristesse qu’une colère forte face à l’horreur : oui, nous avions envie de crier que nos amours seront toujours plus forts que leur haine ! Encore aujourd’hui, l’émotion est toujours immense face à un tel acte de barbarie.
L’homophobie tue. Jamais, sans doute, cette phrase n’aura eu un tel sens. Pour autant, l’homophobie et ses conséquences dramatiques ne sauraient se réduire à des meurtres, des passages à tabac, du sang… L’homophobie, ce sont des insultes, des remarques, des regards en coin et ce, au quotidien, c’est également le harcèlement vécu par de nombreux homosexuels sur les réseaux sociaux. Cette homophobie tue aussi.
L’homophobie, c’est vouloir dénigrer l’autre, le détruire, provoquer son isolement.
L’homophobie, c’est un jeune homosexuel qui a de trois à sept fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel
Je veux le dire : la lutte contre l’homophobie est une urgence et dans cette lutte pour l’égalité, dans ce combat pour l’humain face à la haine, la mobilisation de tous les moyens étatiques me semble nécessaire : la répression bien sûr, mais aussi l’éducation et l’égalité des droits. Ces trois axes sont tout autant complémentaires qu’indissociables
Cette haine, c’est aussi celle de la Manif pour tous, ce groupuscule extrémiste qui, scandaleusement, a twitté « Nausée face à la haine et la violence » alors que pendant des mois, c’est la haine des homosexuels qu’ils ont prôné, c’est la « normalisation » de l’homophobie qu’ils sont affirmée, attisant ainsi une violence aveugle à l’encontre des LGBT. C’est aussi celle de Christine Boutin qui affirme sa compassion pour les victimes et dénonce la barbarie de ce monde alors qu’elle affirmait très récemment que « l’homophobie est une abomination ».
Je veux le redire : il n’existe pas d’homophobie ordinaire. Il n’existe pas d’homophobie banale. Il n’y a en fait qu’une forme d’homophobie : celle qui doit nous être insupportable et intolérable, celle que l’on doit combattre par tous les moyens.
Alors, si nous avions toutes et tous des raisons de défiler lors des Marches des Fiertés organisées en France tout au long de ce mois, en voici une supplémentaire, une qui, assurément, nous réunira toutes et tous : la mémoire des victimes d’Orlando.
Marchons. Montrons notre Fierté. Elle sera notre réponse face à leur haine. -
Invité de "Il n'y en a pas deux comme elle" sur Europe1 à 15h00
Je serai l'un des invités de "Il n'y en a pas deux comme elle" sur Europe 1 de 15h00 à 16h00 ce mardi. L'émission sera consacrée à l'homophobie après cette terrible tuerie d'Orlando où 49 victimes ont trouvé la mort.
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#LeTalkDuLundi sur Périscoope et Twitter à 12h
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter à 12h00. Vu les circonstances, je parlerai bien sûr de l'attentat d'Orlando et redirai ma compassion pour les victimes ainsi que ma solidarité avec la communauté LGBT américaine et les Américains.
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Compassion pour les victimes d'Orlando et soutien à la communauté gay américaine et les Américains
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Parrain de la Pride de Lille !
Ce n'est pas sans émotion que je retourne ce samedi 4 juin à Lille.
En effet, le président de la LGP Lille, mon ami Franck Danver, m'a proposé d'être le parrain de l'édition 2016 de la Pride de Lille. C'est avec plaisir que j'ai accepté car cette région est ma région de naissance. J'ai commencé mes études universitaires à Lille et j'ai toujours aimé cette ville. Avec Béthune, ma ville de coeur ! A tout à l'heure et bonne Pride ! -
Invité de France Bleu Nord jeudi 2 juin à 7h49
A l'occasion de la Pride de Lille, dont je serai, cette année le parrain, je suis ce jeudi l'invité de la rédaction de France Bleu Nord à 7h49.
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Débat "Homophobie, une haine ordinaire ?" à 20H à Fontenay-sous-Bois
Ce lundi, à 20H, je participerai au visionnage du film Homopoliticus qui sera suivi d'un débat sur le thème "Homophobie, une haine ordinaire ?" Le débat se déroule à la médiathèque de Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne.
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Fête Arc-en-Ciel à la Foire du Trône à Paris 12
Je participerai au lancement de la 1ère fête Arc-en-Ciel qui se déroulera toute la journée et ce soir à la Foire du Trône dans le 12ème arrondissement.
C'est la 1ère fois, que les forains mettent à l'honneur les LGBTI et je suis heureux que cela se déroule dans notre arrondissement. De nombreuses personnalités y participeront.
Venez nombreuses et nombreux ! -
Lancement de la mobilisation contre l'homophobie de Aides à Beaubourg
A l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, AIDES organise un grand village associatif à partir de 14h sur le parvis de Beaubourg. Je serai heureux d'un être des orateurs en ouverture de cette manifestation. -
NoHomophobes.fr : rendre visible l'homophobie sur Twitter (notre tribune avec Sylvain Girault, président de Mousse)
NoHomophobes.fr : rendre visible l’homophobie sur Twitter !
Signataires :
- Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le Sida
- Sylvain Girault, président de Mousse
Des coups, du sang, des passages à tabac et des visages tuméfiés : les agressions physiques à caractère homophobe alertent ponctuellement l’opinion sur le problème de l’homophobie. Mais cette violence ne représente qu’une faible partie des manifestations de la haine homophobe.
Selon le rapport annuel 2016 de SOS homophobie, 48% des actes homophobes se manifesteraient au moyen d’insultes. Les propos homophobes constitueraient la forme de discours de haine la plus couramment proférée sur internet, d’après une étude du Conseil de l’Europe. 80% des jeunes homosexuels et bisexuels rapporteraient en avoir déjà été la cible.
Afin de rendre perceptible cette violence invisible, l’association Mousse, en partenariat avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) et le Centre de recherche sur l’homophobie de Montréal, et avec le soutien de Deshoulières Avocats, a décidé de lancer le site NoHomophobes.fr à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie. Ce site web permet d’afficher en temps réel les insultes homophobes publiées sur Twitter.
Conçu comme un miroir social, le site www.nohomophobes.fr met en évidence la fréquence de l’emploi de propos homophobes dans le langage courant. Des termes et des expressions comme « pédé », « gouine », « je suis pas une tapette » ou « c’est pas un truc de tarlouze », sont traqués sur Twitter en temps réel, puis affichés sous forme de fils d’actualité.
Durablement ancrée dans le langage, l’insulte homophobe est citée. Elle est reprise de conventions linguistiques passées pour être réexploitée dans une situation contemporaine. Au moment de son énonciation, l’homonégativité historique est invoquée. L’insulte agit ainsi comme un argument d’autorité. Elle manifeste du même coup la persistance des schèmes produits par la domination masculine, fonctionnant comme des matrices de perception et de représentation du monde social.
L’injure homophobe révèle ainsi un système de dispositions dévalorisant la féminité et interdisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Cette ségrégation verbale déploie ses effets bien au-delà du langage. Les victimes de propos homophobes souffrent de symptômes physiologiques et de troubles émotionnels tels que honte, cauchemars, difficultés respiratoires, hypertension, psychose et, enfin, suicide. Pour échapper à cette violence, les victimes quittent leur travail, s’éloignent de leur famille, évitent certains lieux publics, dissimulent leur souffrance à leurs proches. Plus qu’une simple blessure passagère, le mépris homophobe induit une restriction de la liberté individuelle, une atteinte à la dignité et une menace pour la sécurité physique et mentale.
Ce qui est finalement en jeu dans le débat sur les propos homophobes est une certaine vision de la société. Il ne s’agit pas seulement de mettre en balance la liberté d’expression et le droit de ne pas être injurié. Il s’agit d’un débat bien plus profond sur ce que nous comprenons du concept d’égalité.Lien permanent Catégories : Coup de gueule, Homosexualité et homophobie, Medias, Twitter 0 commentaire -
Journée mondiale contre l'homophobie
Ce mardi 17 mai, se déroule la journée mondiale contre l'homophobie.
Une journée pour prévenir mais aussi pour rappeler que l'homophobie reste un terrible fléau dans notre société. Même dans le pays, où les homosexuels peuvent se marier...
Les manifestations sont nombreuses à Paris et en France.
En ce qui me concerne, j'irai à la remise des prix pour les initiatives contre l'homophobie organisée par Le refuge à la mairie du 12ème arrondissement de Paris. Ensuite, je rejoindrai la cérémonie des Oubliés de la mémoire dans le 2ème arrondissement pour terminer par la présentation du 20ème rapport annuel de SOS Homophobie au Sénat. -
Projection-débat de La sociologue et l'Ourson à Paris 12
Avec ma collègue, Emmanuelle Pierre-Marie, nous vous attendons nombreuses et nombreux dans le 12ème arrondissement pour la projection-débat de "La sociologue et l'ourson", le film sur le mariage pour tous, censuré par la mairie Les Républicains d'Argenteuil.
La projection aura lieu dès 20h au MK2 Nation.
On vous attend nombreuses et nombreux !