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Homosexualité et homophobie - Page 29

  • Hommage à Pierre Bergé, un combattant de toutes les libertés !

    Les mots sont inutiles.
    Pierre Bergé nous manque: il fut de tous les combats pour les libertés, l'égalité, les discriminations et le droit de mourir dans la dignité. Pensées pour ses proches et pour Line Renaud avec laquelle il a tant fait contre le sida !

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  • Arrivée de la "Marche des donneurs" à Paris

    Pour interpeller sur l'obligation d'abstinence des gays qui souhaitent donner leur sans, Frédéric Pecharman, président du collectif Homodonneur a entrepris"La Marche des donneurs" depuis Toulouse.
    Il arrivera ce jeudi vers 19h au ministère de la santé où il avait demandé un rdv à la ministre, qui, à priori, a autre chose à faire ce jeudi et ne le recevra pas...
    Comme d'autres, j'irai bien sûr accueillir et soutenir Frédéric face au ministère.

  • "Arrête avec tes mensonges" de Philippe Besson : "un livre tout en émotion !

    En lisant le dernier Besson, j'ai été renvoyé brutalement à ma jeunesse. Sans m'y être préparé... Ma jeunesse au placard dans le Pas-De-Calais, à Béthune, où dans les années 80, il était - est toujours ? - si difficile d'assumer sa différence.
    Certes, la jeunesse de Philippe Besson est plus récente et il ne l'a pas vécu dans les Hauts-de-France, mais en Charente. À Barbezieux plus exactement, cette ville que j'ai bien connue lors de mon 1er job auprès d'un député de la Charente qui comprenait dans sa circonscription cette fameuse ville de Barbezieux.
    Béthune, Barbezieux ont ceci en commun qu'il y reste toujours difficile d'assumer, ado, sa différence. En tous cas, c'était le cas pour Besson jeune comme pour moi. 
    Ce roman - mais est-ce vraiment une fiction ? - est déchirant. Son écriture est efficace et sert cette histoire à la fois bouleversante et tragique.
    Elle nous rappelle la difficulté de vivre et assumer son homosexualité et que cette différence peut parfois conduire à la mort.
    Un livre que je vous conseille. 
    Un livre tout en émotion !

  • Dejeuner avec la consule générale de France à Montréal

    Ce midi, j'aurai un déjeuner de travail avec la consule générale de France à Montréal, Catherine Feuillet.
    Nous pourrons évoquer notamment la coopération de l'Ile-de-France avec Montréal et le Québec, la conférence sur les droits LGBTQI, à laquelle je suis intervenu à Montréal, la semaine dernière, et, bien sûr, la francophonie.

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  • Souvenir de la Fierté Montréal de... 2012 sur Radio Canada

  • Mon intervention à Montréal à la Conférence Egalité et Légalité

    Mesdames, Messieurs,

    Avant tout je voudrais me présenter à vous : élu de Paris et de la région Île-de-France, ambassadeur d'une Île-de-France sans sida, gay, séropositif, activiste, marié et heureux de l’être ! Voilà en quelques mots comment je peux me définir.
    Depuis plus de 20 ans, j’ai créé et préside Élus Locaux Contre le Sida, une association qui regroupe plus de 17.000 élus en France et dont le but est d’informer et mobiliser ce public dans la lutte contre le VIH/sida, les hépatites et, bien sûr, la lutte contre les discriminations. C’est un modèle original d’association, unique en son genre en France. J’ai également été membre du Conseil national du sida, organisme français chargé de donner des avis sur les réformes à mener sur la politique de lutte contre le sida en France et président du collectif inter-associatif chargé de l’opération nationale « Sida : grande cause nationale », en 2005.
    Dans ma vie, j’ai choisi de faire du combat individuel que je mène depuis exactement 30 ans contre le VIH/sida, un combat collectif, persuadé, en pensant au proverbe ivoirien, que « Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finira toujours par briller. »
    Ce combat passait notamment par dire publiquement mon statut sérologique, ce qui n'était jamais arrivé pour un élu dans mon pays. Je reste encore le seul élu français à avoir révélé sa séropositivité bien plus de trois décennies après les débuts de la pandémie. Cette visibilité, même si elle a pu constituer un obstacle sur le plan professionnel et surtout politique, je l’ai souhaité, d’abord pour moi, car cela me donnait la certitude d’être honnête avec moi-même, mais aussi pour aider mes concitoyens, pour leur donner un peu de courage en somme.
    Tout au long de ces années d’activisme, ma conviction n’a pas changé : la lutte pour les droits LGBTQI et la lutte contre le sida sont liées. C’est évident mais je préfère le dire : il ne s’agit pas là de lier homosexualité et sida car la majorité des personnes infectées dans le monde sont bien sûr hétérosexuelles.
    D'ailleurs, je veux ici rappeler l’attitude exemplaire de la communauté LGBTQI dans le monde qui a bien souvent pallié à l’absence criminelle de réactions des gouvernements au début de l’épidémie et c’est encore le cas dans de nombreux pays, notamment avec un silence criminel vis-à-vis des populations clés. Bien trop souvent le cas dans beaucoup de pays africains, asiatiques ou d'Europe de l'Est.
    Dans ces combats, l’union fait la force au sens propre du terme, l’union non pas seulement des associations mais aussi des acteurs LGBTQI dans leur diversité.
    Permettez-moi un rapide point sur la situation épidémiologique concernant le VIH et sur la situation des droits LGBTQI en France. Ensuite, j'essaierai de donner quelques pistes pour changer les choses.

    I – Situation épidémiologique du VIH en France et situation des droits LGBTQI

    * Les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes représentent en France près de la moitié des infections au VIH avec 43 % des nouvelles découvertes de séropositivité en 2015 (2600 découvertes sur les 5925). Ce taux n’a pas beaucoup varié depuis des années, il a même tendance à augmenter alors que les infections chez les hétérosexuels et chez les migrants originaires d’Afrique sud-saharienne, autre population clé en France avec les HSH, diminuent.
    Face à ce constat, de nouvelles méthodes de prévention ont été inventées dans le cadre d’une politique qui a dépassé la norme du tout-préservatif pour une prévention diversifiée, une prévention qui s’adapte aux choix, aux envies, et surtout aux possibilités de vie des personnes. En somme, une prévention individualisée grâce à un panel d’outils, avec notamment la consécration du traitement comme outil de prévention dans le cadre du « TASP » test and treat et de la PREP (pre-exposure prophylaxis), qui est autorisée en France, depuis novembre 2015, et, gratuite depuis le 1er janvier 2016. Nous sommes ainsi le premier pays au monde où la PrEP a été remboursée par un système national de santé.

    * Dressons maintenant un rapide constat sur les droits LGBTQI. Sur ce point, la France est paradoxale.
    Elle a beaucoup évolué et ce dans le bons sens : pénalisation des propos homophobes, ouverture du mariage aux couples de mêmes sexe, adoption, et peut-être bientôt la PMA ouverte à toutes les femmes, l'introduction de modules de lutte contre l’homophobie à l’école … autant de mesures fortes qui ont conduit à une vraie amélioration des droits LGBTQI, notamment quant à la reconnaissance d’un statut de citoyen à part entière, et non de sous-citoyen comme on pouvait le ressentir et le constater auparavant. Cela a amené à une évolution globalement positive des choses, je pense notamment aux enquêtes d'opinion où la très large majorité des Français ne veulent absolument pas revenir sur le mariage gay contrairement, encore aujourd'hui, à certains responsables politiques. Célébrant souvent des mariages de couples LGBTQI à Paris, je constate aussi une très nette évolution des mentalités lors de ces cérémonies toujours très émouvantes et réunissant quasiment à chaque fois des anciens opposants au mariage pour tous, heureux de participer désormais au mariage d'un ou d'une de leur proche. Ils ont enfin compris que donner des droits à une minorité permet en fait à la société entière de s'élever !
    Voyons l’autre côté des choses : les débats sur l’ouverture du mariage pour toutes et pour tous ont libéré une parole homophobe et transphobe de manière extrêmement violente. Je peux vous assurer que je savais que ce débat allait être dur et que je suis habitué depuis tant d’années, en tant que personnage public, à être insulté, principalement sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter où je suis très présent et suivi, mais à ce point... C’était incroyable et malheureusement cette libération de la parole homophobe, lesbophobe et transphobe est toujours d’actualité et le groupuscule extrémiste « La Manif pour tous » - organisation largement soutenue par l’Église catholique - qui a mené ce mouvement, existe toujours et a même désormais des élus dans les assemblées locales et régionales. Je le répète, vous ne pouvez pas imaginer le climat de haine et de violence pendant tous ces mois, dans ce que beaucoup d'entre vous considèrent encore comme le pays des Droits de l'Homme. Quand on sait qu’un jeune homosexuel, en France, a quatre fois plus de risques de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel, je vous laisse imaginer les drames que cette haine a pu provoquer. Mais bien évidemment, ces professionnels de la haine n’y font pas attention ! Ils s’en fichent !
    Autre volet dramatique que je veux évoquer : les personnes trans. Les réformes nécessaires les plus élémentaires n’ont pas abouti à des avancées suffisamment probantes, même sur des sujets très simples comme le changement d’état civil. Il nous reste tant à faire, je le répète, simplement pour le respect des droits les plus élémentaires des personnes transgenres.
    Il n'est donc pas étonnant qu'en France, la pandémie ne diminue pas chez les HSH et les trans. Quand ces populations continuent à être stigmatisées, il ne faut pas s'étonner que certains LGBTQI refusent d'être des acteurs de prévention et en arrivent parfois à ne plus avoir d'estime personnelle.

    II - Après avoir décrit la situation française, la question principale c’est comment fait-on changer les choses dans un pays qui s'approche pourtant de l'égalité réelle et qui a dépénalisé l'homosexualité depuis 1982 ?

    Je vous le disais en introduction : selon moi, la lutte contre le sida et la lutte pour les droits LGBTQI vont obligatoirement de pair. Et je pense que le trait d’union est cette notion de « santé sexuelle ». Quand je dis le mot « santé », je ne parle pas du sens restrictif que l’on peut donner quelques fois à la santé ; je pense à la santé comme l’Organisation mondiale de la santé la définit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
    Dans cette conception complète et légitime de la santé, clairement le fait de se sentir bien, non-jugé et non exclu du fait de son orientation sexuelle ou de son identité de genre est primordial et central.
    Et je rappelle aussi que la santé est un droit et ce droit à la santé ne doit être entravé par aucun jugement moral ou autre.
    Dans cette conception des choses, plusieurs acteurs entrent en jeu : la société dans son ensemble, les politiques et la communauté LGBTQI elle-même.

    * Premier acteur : la société.
    La société, dans son ensemble, doit pouvoir s’interroger sur le regard qu’elle porte sur les LGBTQI. Si l’on parle de la partie prévention en milieu gay, cela ne peut être véritablement efficace que si la personne voit son identité reconnue et acceptée par la société. Or, aujourd’hui, il est toujours très difficile de dire et de vivre son homosexualité ou d'être transgenre : rejet parental, injures, homophobie, transphobie latentes … On peut considérer en partie que la banalisation des comportements à risque et donc la hausse des infections au VIH - principalement chez les gays et les trans - est aussi une des conséquences de ce mal-être et de cette non estime de soi causées par le regard qu’une partie de la société porte sur eux. Porte sur nous. Cette évolution des mentalités doit être portée par un volet essentiel : l’éducation. Et il ne s’agit pas là que d’une déclaration d’intention, des moyens doivent être mis en œuvre pour que cette politique éducative centrée sur l’acceptation de l’autre soit une réalité promue et non pas seulement affirmée dans de beaux discours sans lendemain ! C'est ce que nous essayons de faire, avec la société civile, en région Île-de-France notamment avec le CRIPS dont j'étais le président jusque janvier 2016, mais qui poursuit son action désormais avec mon collègue Jean Spiri.

    * Deuxième acteur : les responsables politiques.
    Avec ma double casquette d’activiste et d’élu, j’aurai beaucoup de choses à dire sur le milieu politique, un milieu aussi bien formidable tant il peut changer le monde que, parfois, terriblement lâche et réactionnaire. Je crois profondément que, quand on est élu par le peuple, on doit parler à tous ses concitoyens, car lorsque nous sommes élus, nous les représentons tous. Même ceux qui n'ont pas voté pour nous ! Et quand certains élus en France, et pas les moins importants, prennent position de manière violente et profondément humiliante pour qu’une partie de leurs concitoyens n’aient pas les mêmes droits que les autres concitoyens, il ne s’agit pas là d’une erreur politique mais d’un contre-sens complet sur le rôle même de l’élu, sur la définition même de ce qu’est un élu. La société est quelques fois, voire souvent en avance par rapport à ses responsables politiques. C’est pourquoi toute cette activité de lobbying de la société civile est primordiale, tant pour obtenir des droits civils que pour obtenir le droit à la santé. Ce droit à la santé, il comprend le droit à pouvoir profiter des innovations en terme de santé, je pense notamment à la PrEP et ce forcément sans moralisme.
    Cela veut dire aussi que les dirigeants des pays qui ont atteint l'égalité ont la responsabilité de soutenir les militants qui vivent dans les pays où l'homosexualité est toujours pénalisée – encore plus de 70 pays en 2017 ! - et doivent s'engager clairement pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité.

    * Troisième et dernier acteur : la communauté LGBTQI elle-même.
    Et quand je dis communauté LGBTQI, je pense à toutes ses composantes : les personnes bien sûr, les associations, les acteurs économiques, les acteurs culturels, etc...
    Je crois que l’on doit avoir une réflexion à avoir sur nous-mêmes. Je vous donne un exemple : comment se fait-il qu’il existe encore un phénomène de choix fièrement assumé de ses partenaires en fonction de son statut sérologique alors que l’on sait pertinemment qu’il n’est pas du tout risqué d’avoir une relation sexuelle protégée, voire non, avec une personne séropositive, sans IST et avec une charge indétectable depuis plus de six mois.
    Ce message, il doit être porté par l’ensemble de la communauté LGBTQI pas seulement les acteurs de la lutte contre le VIH. Après tout, c’est notre santé qui est en jeu. Il nous appartient de porter des messages cohérents et non discriminants. C’est essentiel et c'est une partie de la réponse à la fin du sida que nous souhaitons tous dès 2030… Si nous discriminons au sein même de nos propres communautés dans nos pays riches, comment voulez-vous que des gouvernement homophobes et transphobes dans les gouvernements du Sud nous considèrent comme des acteurs à part entière ?

    En conclusion, n'oublions pas le grand Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
    Nous avons un défi collectif : mener de pair les combats collectifs contre le VIH/sida et pour la reconnaissance des droits des LGBTQI.
    Pas l'un ou l'autre !
    Mais l'un et l'autre !
    Et soyons-en certains : sans reconnaissance des populations clés par les gouvernements comme acteurs à part entière, et si on continue de pénaliser homosexuels, usagers de drogues et travailleuses - eurs du sexe, on ne pourra aboutir, en 2030, à un monde où pourraient naître enfin – quel rêve merveilleux ! - des générations sans VIH/sida.

    Je vous remercie.

     

     

  • Intervention à la conférence Egalité et Légalité dans la Francophonie à Montréal

    Ce 20 août, à Montréal, à l'invitation des dirigeants de la Fierté Montréal, dont j'étais, en 2012, le co-président d'honneur, j'interviendrais à la conférence Egalité et Légalité dans la Francophonie.
    Evoquant le combat contre le VIH/sida, je rappelerai qu'il ne peut être mené qu'en reconnaissant les droits des populations clés, notamment les LGBTQI. 

  • Demain, retour à Montréal !

    Il y a quatre ans, j'étais le co-président d'honneur de la Fierté Montréal. Ce fut un merveilleux moment gravé à jamais dans ma mémoire et dans celle de mon conjoint.
    Demain, à l'invitation des organisterus de la Fierté, je retournerai - enfin ! - à Montréal pour intervenir à la conférence francophone sur les droits LGBTQI et bien sûr pour assister à la grande marche de la Fierté.
    C'est une grande joie de participer de nouveau à ce moment fort de la visibilité LGBTQI, l'un des plus forts dans le monde entier.
    Montréal est inconstestablement dans le Top 3 des plus grandes Marche des Fiertés LGBTQI. Celles et ceux qui militent pour l'égalité des droits, notamment les Francophones, doivent y aller au moins une fois dans leur vie.
    Vivement demain !

  • A voir absoulument : «In a Heartbeat»

    " Deux étudiants américains sont en train de faire chavirer le cœur de tous les internautes avec leur court-métrage sur une histoire d'amour homosexuelle, entre deux adolescents. Un sujet parfois tabou, surtout dans les dessins animés destinés aux enfants, et pourtant, il fait un véritable carton sur les réseaux sociaux." 

  • Mon intervention sur le soutien au LGBTQI tunisiens à la région Ile-de-France

    Intervention sur la délibération CP 2017-346

    Mercredi 5 juillet 2017

     

    Madame la présidente,

    Monsieur le vice-président,

     

    Nous avons eu l’occasion d’évoquer la situation des droits des personnes LGBTI en Tunisie en commission internationale comme en séance lors du vote de l’accord de coopération avec Tunis.

    Depuis un an, avec le groupe RCDEC, nous demandons qu’on soutienne l’association Shams, qui au risque de la vie de ses membres, défend les droits des gays en Tunisie et se bat contre cette torture moyenâgeuse qu’est le test anal qui est pratiqué de plus en plus dans ce pays sur toute personne simplement suspectée d’homosexualité. La Tunisie est un des 8 pays à encore pratiquer cette torture.

    L’an passé, j’avais fait une question écrite suggérant qu’on invite Shams et qu’on les soutienne.

    La semaine dernière, j’ai donc demandé au vice président où en était ce dossier à l’occasion de la discussion de cette première individualisation de notre coopération avec Tunis. Vous m’avez répondu, monsieur le vice président, que Shams a bien été reçue mais qu’aucun dossier n’a été déposé par cette association.

    Comme vous l’imaginez, j’ai immédiatement demandé au Président de Shams Tunisie pourquoi il n’avait pas déposer de demande. Voilà ce qu’il m’a répondu et qui ne correspond pas avec ce que vous avez dit jeudi dernier en commission.

    Je le cite et je vous donnerai bien sûr ce mail : « J’ai déjà envoyé une demande de subvention pour la production du film sur la cause LGBT en Tunisie à la région Ile-de-France. J’ai reçu un appel téléphonique de la part de Monsieur F…, chargé de l’international à la région, qui m’a dit qu’il était trop tôt pour accorder une subvention à Shams car la région venait de signer un accord avec les 4 gouverneurs du Grand Tunis et qu’il serait mal vu de commencer la collaboration sur le sujet LGBT. Nous avons énormément besoin de subventions pour héberger des LGBTI SDF. Je compte sur toi pour nous dire ce qu’il faut faire pour obtenir un soutien de l’Ile-de-France…signé Mounir Baatour »

    J’espère donc que vous allez enfin soutenir cette association que la mairie de Paris a récemment honorée en lui attribuant la principale décoration de la ville, la médaille Vermeil de Paris.

    Il ne s’agit évidemment pas de provoquer qui que ce soit, mais on ne peut oublier nos valeurs humanistes et laisser tomber les rares militants qui osent, à visages découverts, défendre la dignité humaine. C’est d’ailleurs ce que faisait le précédent exécutif en soutenant notamment les LGBT du Sénégal, via notamment, le CRIPS alors que nous avions un accord avec la feu région de Dakar et avec des élus totalement opposés à la dépénalisation de l’homosexualité.

    Je souhaiterai donc savoir si nous allons enfin soutenir symboliquement d’abord, puis financièrement cette association qui entre dans notre politique de soutien aux populations persécutées. C’est bien d faire de belles déclarations. Il est temps d’agir !

  • La Marche des Fiertés de Paris sur France 3

  • JT de M6 sur la Marche des Fiertés

  • Toutes et tous à la Marche des Fiertés LGBTI 2017 à Paris !

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    gay pride,jean-luc romero

    gay pride,jean-luc romero

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  • Intervention a l'afterwork de Hornet

    A l'invitation de Christophe Martet, j'interviendrai à 20h00 à l'afterwork de Hornet pour évoquer les 52 recommandations que j'ai faites à la maire de Paris pour rendre Paris plus inclusive et la capitale des droits LGBTQI.

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  • Entretien avec le nouveau secrétaire d'Etat chargé du Numérique

    A sa demande, je rencontrerai le nouveau secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi ce mardi 20 juin.
    J'aurai ainsi l'occasion de lui parler des problèmes d'insultes et des menaces sur les réseaux sociaux, dossier que je porte depuis longtemps.

  • Le compte-rendu de la remise du rapport sur Paris, ville phare de l'inclusion

    La remise du rapport de la mission (lire ici), que m'avait confiée Anne Hidalgo, sur l'attractivité de Paris pour les LGBTIQ a fait l'objet d'un certain nombre d'articles de presse.
    En voici certains liens :
    Libération (ici)
    France Soir (ici)
    Têtu (ici)
    L'Obs (ici)
    BFM-Paris (ici)
    Yagg (ici)
    Le Bonbon (ici)
    CNewsMatin (ici)
    L'Express (ici)
    Le Parisien (ici)

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  • Itw sur la TV Alsace 20

  • Mon discours pour la remise de mes 52 recommandations pour un Paris inclusif pour les LGBTQI

    Remise à la maire de Paris
    des 52 recommandations de Jean-Luc Romero-Michel
    pour faire de Paris
    une ville phare de l'inclusion et de la diversité.
    Mardi, 13 juin 2017
    Hôtel de ville de Paris

     

     

     

    Madame la Maire de Paris, chère Anne,
    Monsieur le Premier adjoint à la Maire de Paris, cher Bruno,
    Mesdames et Messieurs les adjoints à la Maire de Paris, chère Hélène, cher Jean-François, cher Frédéric,
    Monsieur le président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, cher Pierre,
    Chers amis,

    Je voudrais d’abord remercier chaleureusement et affectueusement la Maire de Paris – chère Anne – pour avoir pris la décision d’organiser une mission spécifique sur l’attractivité de Paris pour les LGBTQI.
    Depuis longtemps, la Maire de Paris porte un combat fort en faveur de la lutte contre les discriminations – ça fait partie de ses gênes, je crois – et, pour avoir travaillé avec elle sur ces questions lorsqu’elle était encore la présidente du CRIPS Ile-de-France, j’ai pu mesurer sa grande connaissance de ces dossiers et son intérêt profond pour les questions LGBTQI. Son engagement pour l’égalité est exemplaire, que ce soit le mariage pour tous, la PMA pour toutes ou encore la nécessité d’avancer enfin sur les droits des trans. Sans oublier bien sûr sa lutte contre les LGBTQIphobies
    En me confiant cette mission, la Maire de Paris – mais je salue aussi l’engagement particulier de son premier adjoint Bruno Julliard ou encore celui d’Hélène Bidard – a souhaité que notre capitale soit une ville exemplaire dans l’inclusion. C’est une décision forte, très honorable ; mais c’est aussi un défi…Vous me permettrez, avant de rentrer dans le vif du sujet et après tant d’heures d’auditions et de réunions, de remercier particulièrement Gilles Scrédic et Inés Amrani.

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    Gilles, conseiller au cabinet de Bruno, n’a pas ménagé sa peine pour nous aider dans cette mission, participant notamment à une grand partie des auditions et relayant régulièrement nos attentes après de Bruno Julliard, qui s’est révélé un allier très important et toujours à l’écoute dans le cadre de cette mission. Un grand merci, cher Gilles ! Et merci encore à Bruno et aussi à Hélène.
    Gilles partage avec moi le sentiment que cette mission n’aurait pu être menée à son terme sans l’implication d’Inès qui s’est littéralement passionnée pour le sujet et s’est investie à 100%. Qu’elle en soit vraiment remerciée. Nous lui devons vraiment beaucoup. Merci Inès !
    Enfin, merci à toutes celles et à tous ceux qui ont accepté de nous rencontrer et d’être auditionnés dans le cadre de ce travail.
    Chère madame la Maire, cher Bruno, cette mission nous a plutôt réservé de belles surprises. Paris n’est pas la belle endormie sur les questions LGBTQI qu’on nous présente trop souvent. Et donc à tort... Mais dans le même temps, on sent bien qu’elle n’est pas toujours au diapason des autres capitales, parfois plus audacieuses. D’où la volonté assumée d’Anne Hidalgo de réagir, tout en conservant une harmonie entre une ville festive et bouillonnante et une ville résidentielle.
    Nous n’avons malheureusement pas eu le temps ni les moyens de mener une enquête approfondie sur le tourisme LGBTQI à Paris et sur les attentes de nos visiteurs. Il appartiendra donc à l’Office du tourisme de mener une telle enquête ; c’est d’ailleurs l’une de nos recommandations. Pour avancer dans la bonne direction, pour développer une offre adéquate, il sera essentiel de bien connaître les demandes de nos visiteurs, mais aussi celle des Parisiens qui profiteront aussi de ces changements au quotidien.
    D’ores et déjà, nous devons reconnaître que notre Marche des Fiertés est l’une des plus originales et militantes qui existe dans le monde. L’originalité de la nôtre, c’est qu’elle est portée exclusivement par des bénévoles – je salue ici leur présidente, Aurore – et qu’elle est la plus grande manifestation récurrente à Paris et même de tout notre pays en terme de participants. Et sans aucun débordements : c’est très important de souligner cela !
    Ensuite, nous devons constater, cher Frédéric – toi qui t’investis tant dans ce domaine – que la Nuit, à Paris a profondément changé. Elle a changé, mais elle correspond incontestablement à des aspirations actuelles. Ceux qui, comme moi, ont connu la rue Sainte-Anne, peuvent le regretter comme ils regrettent leur jeunesse passée. Mais tant pis. Il faut vivre avec son temps ! Notre ville a moins de lieux incontournables identifiés, moins de boîtes mythiques, mais il existe une diversité de soirées, parfois itinérantes, qui ont une très forte attractivité parmi les noctambules et les fans d’after. Les soirées lesbiennes ou leather de Paris sont parmi le plus courues en Europe ; les Battle de Vogging font venir des danseurs du monde entier, nous plaçant juste derrière les États-Unis pour ces concours et ces soirées organisées à destination du public LGBTQI et de tous les autres… Afin de continuer à favoriser cette effervescence, la mise à disposition de lieux sécurisés et originaux, dans le respect des riverains, doit être soutenue.
    Et puis, soulignons que, dans l’imaginaire collectif – et on s’en est aperçu en auditionnant des personnalités étrangères comme le président de la Fierté Montréal, ou le CEO américain de Hornet – que Paris reste pour tous, et notamment donc pour les LGBTQI, la ville de l’amour et de l’acceptation !
    Ces trois points forts ne peuvent cacher des handicaps qui génèrent des ressentiments forts et fortement exprimés par les LGBTQI.

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    Par exemple, et alors que la Marche des Fiertés est un exemple militant singulier et formidable, l’attractivité des activités qui précédent ou suivent la Marche ne sont pas à la hauteur des autres capitales LGBTQI friendly que sont Madrid, Montréal, Tel Aviv, Sidney, San Francisco et bien d’autres. Il ne s’agit pas, bien sûr, de faire un quelconque reproche à l’Inter-LGBT, dont les bénévoles se dépensent sans compter avec des moyens restreints (un budget de 100 000€ est très loin des budgets des autres Pride qui sont, elles, organisées par des sociétés). Mais indiscutablement, il manque une offre festive et culturelle de haut niveau durant cette période.
    En ce qui concerne le Marais, Paris n’échappe pas à l’évolution qu’ont connue les autres grandes villes. En effet, dans le monde entier, les quartiers gays perdent leur identité et donc leur attractivité. La gentrification s’empare de quartiers auparavant délaissés puis investis par les LGBTQI ; les bars ferment et les boutiques de luxe reprennent les baux commerciaux. Les chiffres d’affaires du commerce LGBTQI déclinent… Cette spirale fait disparaître ces lieux de fêtes et de revendication. Tout cela est souvent aussi le fait d’une meilleure acceptabilité de l’homosexualité qui fait que les jeunes fuient parfois ce qui pourrait paraître à leurs yeux comme des lieux pas assez inclusifs pour retrouver la fête dans des établissements friendly, à la clientèle très mélangée.
    Notre commission a aussi pointé du doigt, comme un véritable point noir, les difficultés à collaborer de tous les partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou commerciaux. Trop souvent, il reste une défiance entre tous qui, si elle autorise le dialogue, ne permet malheureusement pas encore la collaboration et le partage.
    Enfin, il manque une coordination et une meilleure diffusion de l’information, car si la vie culturelle, militante et festive LGBTQI à Paris est immense, l’accès à l’information y pêche trop souvent.
    Pour pallier ces handicaps qu’il ne faut cependant ni surestimer ni non plus sous-estimer, Paris a cet atout formidable qui est d’être et de demeurer dans l’imaginaire universel des étrangers – et sans doute dans la réalité – la capitale des Droits Humains ! C’est cet atout, qu’il nous a semblé urgent de valoriser, pour ensuite attirer plus facilement les touristes LGBTQI du monde entier.
    C’est ainsi que notre première recommandation est de faire que Paris devienne, le temps de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, la Capitale des droits des LGBTQI dans le monde et qu’elle honore celles et ceux qui, souvent au péril de leur vie, se battent pour les droits.
    Je propose donc que dès 2018, profitant de la merveilleuse opportunité que seront les Gay Games, Paris crée un prix ou remette des médailles à ces combattants et à ces associations qui œuvrent pour le respect des LGBTQI et pour leurs droits. Je suis d’ailleurs heureux que, dès aujourd’hui, un hommage leur soit symboliquement rendu par la Maire de Paris après la présentation de ce rapport. Paris lance et lancera – si cette proposition est retenue – un message fort d’inclusion au monde entier. Aujourd’hui, ce message porte de manière très ferme la volonté d’inclusion de notre capitale et de la France devant les persécutions que vivent tragiquement notamment nos amis Tchétchènes, Syriens, Irakiens ou encore Tunisiens – je salue les membres de Shams ici présents – mais aussi partout dans le monde où, pénalisation de l’homosexualité ou pas, un gay ou une personne transgenre fait l’objet d’une menace à son intégrité corporelle et/ou psychique ou se voit refuser la reconnaissance d’un amour légitime. Je pense aussi à celles et ceux qui – le Moyen Âge n’est pas loin – pensent encore qu’il est possible de soigner une personne homosexuelle ou trans.
    Paris est aussi très attachée l’érection d’un monument pour honorer les victimes des LGBTQIphobies ; j’espère que l’Etat entendra rapidement les propositions qui lui seront faites par la Maire de Paris sur la localisation de ce monument. Egalement, Paris doit achever le travail fait sur les archives.
    Avec ce message fort délivré chaque 17 mai, mais aussi celui en faveur de la mémoire, Paris sera à même d’être mieux reconnue par les LGBTQI du monde entier. Elle a aussi la volonté d’assurer la sécurité de tous les LGBTI et c’est d’ailleurs le sens de plusieurs de nos propositions, dont certaines reprennent celles formulées par l’association FLAG.
    Paris devra aussi s’assurer qu’elle reste abordable à tous en favorisant aussi les modes plus économiques de logement sur lesquels je sais le groupe communiste de l’hôtel de ville, à juste titre, très attaché.
    Enfin, pour être un spot en vue pour les LGBTQI, il faudra aller plus loin et notamment faire mieux travailler ensemble tous les acteurs et mobiliser d’autres partenaires. C’est l’objet de nos 52 recommandations dont vous pourrez prendre connaissance dans mon rapport.
    Je vous en donne encore quelques unes…
    Notre mission propose qu’une association type « Vers Paris sans sida » soit créée avec tous les acteurs institutionnels, l’Inter LGBT, le Centre LGBT de Paris et d’Île-de-France, les commerçants, les entreprises et, bien sûr, l’Etat. Tous les partenaires doivent enfin travailler ensemble. C’est une condition sine qua non.
    Cette association pourrait conseiller la ville sur la mise en œuvre de mesures, gérer le jury pour le 17 mai, soutenir, dans le cadre d’un appel à projets, des activités festives et ludiques comme la renaissance d’un bal du 14 juillet LGBTQI, comme il était organisé autrefois sur le quai de la Tournelle, mais aussi démarcher les grandes entreprises pour qu’elles s’investissent enfin auprès des grands événements, comme la Marche des Fiertés ou les Gay Games. A cet égard, nous avons rencontré les responsables d’entreprises comme la RATP, le BHV, le groupe Accor et d’autres. Je regrette à cet égard que, malgré de nombreuses relances, Air France n’ait trouvé aucun intérêt à cette mission et à la volonté fortement exprimée par la Maire de Paris de faire de notre capitale une ville à forte identité LGBTQI.
    L’année 2018 doit être l’année d’un très fort engagement de Paris, autour notamment de l’organisation de cet événement inclusif que sont les Gay Games. Je salue ici la présence de Manuel. 2018 sera également l’année du congrès européen de policiers et gendarmes – organisé par le FLAG – et celle de l’élection de Mister Leather Europe qui est un événement très important pour celles et ceux qui adhérent à cette communauté.
    Paris doit être au rendez-vous de 2018, comme tous les partenaires.
    Paris, et cette association que nous proposons, devra être plus que jamais aux côtés des organisateurs de la Marche des Fiertés ; nous devons aller plus loin dans les financements, l’accompagnement, la communication…
    Bien sûr, et il est important de la rappeler, la date du dernier samedi de juin pour l'organisation de la Marche des Fiertés doit être sanctuarisée. C’est l’une des recommandations de notre rapport et la Maire de Paris s’y est engagée de manière déterminée, refusant le report que souhaitait lui imposer cette année encore la Préfecture.
    L’obligation de plus et mieux accompagner les organisateurs est une évidence, d’autant qu’ils sont, je le rappelle, des bénévoles qui organisent la plus grande manifestation récurrente à Paris ! La visibilité doit être importante et personne ne doit ignorer la date de la Marche des Fiertés, tout comme personne n’ignore la tenue du tournoi de Roland-Garros ou des Fashion weeks.
    Paris devra aussi user de son influence pour que des partenaires comme le Stif, les Aéroports de Paris, la SNCF et d’autres grandes entreprises participent à cette visibilité. Comme il faudra demander au Stif que, le jour de la Marche, le dispositif Grande nuit, avec circulation des métros toute la nuit, soit accordé comme pour la Fête de la musique. Les salons de l’Hôtel de Ville ou encore la place de l’Hôtel de Ville pourront être investis pour une grande soirée et un village associatif, ce qui permettra une visibilité maximum, chaque année, à la fin du mois de juin.
    L’office du tourisme et des congrès de Paris a un rôle primordial à jouer dans notre attractivité. Je sais que Pierre Schapira y est favorable. Ces jours-ci, l’office a publié sur son site Internet de nouvelles pages à destination des touristes LGBTQI et une campagne de pub est en cours. C’est un bon début.
    Mais comparé aux autres offices du tourisme, on le voit – et cela nous a souvent été dit pendant notre mission, il faut aller beaucoup plus loin : adhésion à des réseaux touristiques LGBTQI avec l’IGLTA et le GETA, voyages de presse, présence sur certaines Prides comme celle de Montréal, large diffusion des événements parisiens LGBTQI, création de forfaits notamment pour les marches et même attribution d’un label Friendly aux commerces et hôtels parisiens.
    Il ne faudra pas non plus négliger la diversité des LGBTQI. Les trans ne doivent pas être oubliés. La création d’un prix type Miss Queen international, comme cela existe déjà en Thaïlande, doit être envisagée comme il faudra valoriser l’Existrans et leur marche annuelle. Il ne faudra pas oublier non plus la Black Pride ou encore la Bi Pride qui n’ont pas, de la part des institutions, la visibilité que ces événements méritent.
    Enfin, il faut bien sûr re-valoriser le quartier du Marais. Il n’aura plus jamais le même rôle que dans les années 80/90 grâce au recul de l’homophobie et aux aspirations nouvelles des LGBTQI notamment des plus jeunes. Mais sa mémoire doit être entretenue et développée : panneau ou porte(s) indiquant son existence, signalétique arc-en-ciel des noms de rue, circuits touristiques notamment avec Gay Village, et même réalisation d’un mur de street art qui permettrait à de grands artistes de venir s’y exprimer régulièrement et de montrer ainsi la singularité de ce quartier qui est un symbole des luttes LGBTQI, comme le sont le Castro de San Francisco ou le Village de New York et de Montréal.
    J’ai été trop long, je le sais. Pardonnez-moi. Vous trouverez toutes nos 52 propositions dans ce rapport.
    Merci encore à Anne Hidalgo de vouloir faire de Paris une ville phare de l’inclusion et de la diversité !
    Je vous remercie.
    Lire le rapport : (ici)