Merci pour tous vos voeux pour mes 50 étés !
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Entre séminaire de l’ADMD, soirée des 50 étés au Banana Café, mairie de Vigneux, conférence à Porto, réunion sida et Gay Pride à Marseille, je n’ai pas vraiment eu le temps de souffler ! Même si j’ai pu avoir un dimanche chez moi, ce fut pour continuer à écrire mon prochain livre. Voici quelques photos de cette semaine hyperactive !
Après mon site Internet, mon blog, ma page sur MySpace, mes pages sur Dailymotion, You tube ou Wat, mon profil et ma page sur Facebook, une nouvelle aventure sur le net avec Twitter. Il paraît que tout le monde politique, associatif est sur Twitter, alors why not !
Le problème avec tous ces nouveaux réseaux c’est que cela est très chronophage ! En attendant bienvenue sur mon nouveau profil sur Twitter en cliquant ici.
Lire aussi l'Express (ici).
Comme tous les ans, je participerai à la Marche des Fiertés LGBT de Marseille que soutient ELCS. A 15h30, je déposerai une gerbe en mémoire des déportés homosexuels, puis j’assisterai à la marche qui débutera à 16h00 sur le vieux Port. Retour à Paris en fin de journée… pour un peu de repos !
Le député UMP Christian Vanneste, qui m’avait poursuivi pour un message déposé sur mon blog par un jeune mineur, a été débouté de son recours contre moi par la cour d’appel de Paris ce jeudi 2 juillet 2009. J’ai appris la bonne nouvelle à Porto où j’intervenais à la conférence internationale sur la RDR. Après avoir déjà été débouté en première instance, M. Vanneste l’est donc en appel.
Alors que M. Vanneste estime que dire que l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité fait partie de la liberté d’expression, ce monsieur est moins tolérant dès qu’il est lui-même mis en cause. La liberté d’expression l’intéresse quand cela l’arrange. M. Vanneste vient aussi d’être débouté dans le procès qui l’opposait à Bertrand Delanoë. Amusant de constater que M. Vanneste a en peu de temps poursuivi deux élus gays et a aujourd’hui dans le collimateur des associations LGBT comme SOS Homophobie et Act Up… Mais jeudi, pas de chance pour lui, la justice est allée dans le sens d’élus… inférieurs car gays !
Lire aussi Yagg (ici), Têtu (ici), Illico (ici), 20 Minutes (ici).
A peine rentré de Porto, je reprends immédiatement la route pour Marseille. J’animerai ce vendredi à 16h30 une réunion d’ELCS dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville. L’occasion de faire le point annuel dans la cité phocéenne sur la situation du VIH dans cette région qui est après la région Ile-de-France la plus touchée par le sida.
En début de soirée, je rencontrerai aussi les responsables locaux de l’ADMD.
Passer le cap des 50 ans n’est pas aussi simple que cela surtout pour le survic=vant que je suis. Comment pouvais-je imaginer que je serais encore là après 24 années de séropositivité. La soirée que m’ont offerte Michel et Stéphane du Banana Café mais aussi Christophe avait donc un caractère très particulier et symbolique. Ce fut la soirée du bonheur. Merci à tous mes amis, notamment mes amis d’enfance venus de loin, Juliette, Dorothée et Jean-Paul. Ma maman bien sûr et tant d’autres amis comme Bertrand Delanoë, Sheila, Tony Gomez, Michel Blanc, Thierry Dagiral, Armande Altaï, Charlotte et Bernard Cassez, Paul Wermus, Noëlle Chatelet, Magloire, Nadine Montfils, Marie Humbert, Florent Massot, Fabienne Thibault, Jean-Paul Huchon, Joëlle Ceccaldi-Raynault, Alain Fouché, Brigitte Lahaie,.. et bien des noms connus ou inconnus du grand public mais si chers à mon cœur comme Philippe, Fred, … Etant à l’étranger je n’ai reçu que quelques photos. Les voici !
« Droits de l’homme et réduction des risques»
CLAT 5
Discours de Jean-Luc Romero
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
1er juillet 2009 – Porto (Portugal)
Introduction
Mesdames,
Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, avant d’entrer dans le cœur du sujet qui est le nôtre aujourd’hui : « Droits de l’homme et réduction des risques» de vous donner quelques chiffres, plutôt de vous les rappeler, car vous les connaissez déjà : le nombre estimé de personnes qui s’injectent des drogues dans le monde est de plus de 16 millions. 8% ont accès à un service de prévention VIH quel qu’il soit. Globalement, 10% de toutes les nouvelles infections à VIH à travers le monde sont attribuables à la consommation de drogues injectables. Si on exclut l’Afrique, ce chiffre monte carrément à 30%...
Face à cette situation, que faire ? Face à la pandémie de sida, aux hépatites, à la stigmatisation, comment agir pour aider les usagers de drogues ? Certains pays ont choisi la voie répressive. Ainsi, 50 pays dans le monde prévoient la peine de mort pour les usagers de drogue en violation flagrante des Pactes onusiens de 1966 qui réservent le champ d’application de la peine capitale aux crimes les plus graves. A mes yeux, rien ne justifie la peine de mort ! Juste une remarque : 9 pays condamnent aussi les homosexuels à la peine de mort. Cette approche qui promeut le « zéro drogue », la guerre aux drogués est inefficace et dangereuse. Un exemple : les 2.500 exécutions extrajudiciaires en Thaïlande, terrible conséquence d’une guerre à la drogue sans limite… La vision d’une société sans drogues où seule la répression peut régler les choses n’est pas réaliste. La preuve : en 2009, jamais la production de drogues n’a été aussi importante et les problèmes de santé publique ne sont pas réglés pour autant.
Une autre approche s’est développée en même temps que l’apparition de l’épidémie de sida : la réduction des risques. On peut définir cette notion comme l’ensemble des mesures visant à réduire les problèmes socio-sanitaires de consommation de drogues : espaces d’accueil, programmes d’échanges de seringues et toute mesure permettant aux usagers de drogues de rester en vie. [Lire la suite du discours...]
C’est la semaine dernière que s’est déroulée la sortie des actes des 13èmes états généraux d’ELCS à la mairie de Puteaux. Quelques photos de cette manifestation précédée d’une réunion de bureau.
J’interviendrai lors de la 1ère séance plénière de la CLAT-5, conférence latine consacrée à la réduction des risques chez les usagers de drogues. J’interviendrai à 17h30 lors de cette conférence qui se déroule cette année à Porto au Portugal.
Je suis passé de mes 49 à 50 ans hier entouré de mes amis au Banana Café qui m’avait organisé une bien belle fête… Merci Michel, Stéphane et à toute l’équipe du Banana. 50 ans déjà… Je n’aurai jamais imaginé arriver si loin avec ce virus qui me ronge. Une joie donc d’avoir atteint ce cap. Mais aussi un peu d’appréhension : 50 ans, ça commence à faire beaucoup !
Merci pour tous les témoignages que j’ai déjà reçus et qui me touchent !
Dur samedi de marche… Marche des Fiertés LGBT, Solidays puis serveur au Banana Café sans compter une heure de marche pour rentrer chez moi faute de trouver un taxi…
Mais ce 27 juin fut une belle journée avec une grande mobilisation à la Marche des fiertés LGBT et une très belle soirée.
Une mention spéciale aux Jeunes de l’ADMD qui ont tenu 3 jours durant un stand aux Solidays et ont fait signer des centaines de pétitions aux jeunes festivaliers. Bravo à Christophe Michel qui a coordonné tout cela. Quelques photos !
Le numéro 111 du journal de l’ADMD et son supplément consacré à la vie des délégations vient de sortir et a été envoyé au 47.5000 adhérents de notre association. Ce numéro est important car il retrace le travail extraordinaire fait par la majorité des 120 délégués. Juste amusant de voir que ceux qui critiquent le plus sont les rares qui n’ont participé à aucune réunion régionale que j’ai organisée ces deux dernières années, ni aux journées des délégués et n’ont bien sûr fait aucun marché… Comme ce numéro et aussi celui qui présente les candidats qui se présentent au CA, tout ces arrières pensées s’expliquent. Dans ce numéro, j’y fais le bilan de l’année écoulé et j’y présente aussi ma candidature. Pour continuer ce travail que j’espère nos militants apprécient… C’est en tous cas ce qu’ils me disent sur le terrain. Ils ont maintenant la parole dans les urnes…
Forum Santé 2009 de Vigneux-sur-Seine
Table ronde « Santé sexuelle »
Intervention de Jean-Luc Romero,
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
Jeudi 25 juin 2009 – Vigneux-sur-Seine
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Avant de définir cette notion assez floue de « santé sexuelle », je vais vous donner quelques chiffres, liste un peu fastidieuse certes mais essentielle à donner.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque année, 80 millions de grossesses non-désirées ont lieu. Sur ces 80, 45 millions sont interrompues.
19 millions d’avortements non-médicalisés sont pratiqués chaque année lesquels se soldent par 68.000 décès et des millions d’atteintes à la santé et d’incapacités permanentes. Plus de 500.000 femmes meurent chaque année des suites de complications de la grossesse et d’accouchement.
120 millions de couples ne peuvent utiliser des moyens de contraception alors qu’ils le voudraient.
33 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde - 150.000 en France - et 2 millions en meurent chaque année.
Ces chiffres sont dramatiques. Peut-être vous posez vous le lien entre ces différents chiffres ? Quel peut être le lien entre grossesse, contraception, VIH/sida ? Le lien, c’est l’objet de notre table ronde : la notion de santé sexuelle. [lire l'intervention intégrale...]
Comme tous les ans, je défilerai cet après-midi à ce qui est devenue la plus grande manifestation se déroulant à Paris, la marche des Fiertés LGBT. Tant que l’égalité ne sera pas assurée entre gays et hétérosexuels, cette marche aura un sens. Car ne nous y trompons pas : au-delà du côté festif d’un tel événement, c’est une manifestation clairement politique. Alors que plusieurs centaines de milliers de personnes y participent, cela prouve que les revendications de la marche dépassent largement la communauté LGBT. Je rejoindrai ensuite les Solidays et j'y retrouverai les Jeunes de l'ADMD qui y tiennent un stand.
Pour finir la journée, comme tous les ans, et pour remercier cet établissement pour son engagement sans failles contre le sida, je serai dès minuit avec d'autres personnalités serveur d’un soir au Banana Café !
Florence Cassez a été transférée dans une autre prison où elle avait séjournée au départ et dont la dureté est bien connue au Mexique. Elle ne peut plus communiquer avec les medias. Ce transfert s’est fait après que Florence ait donné sa version à un media mexicain, ce qui a pour la première fois ébranlé certains éditorialistes dont l’un des plus célèbres a écrit : « Et si Florence disait la vérité ? »
Désormais, elle ne pourra plus dire sa vérité. Elle est emmurée dans une prison et l’on peut craindre le pire.
J’ai ces jours-ci reçu des mails insultants au prétexte que je soutiendrai une criminelle. Comment tous ces gens qui n’ont jamais lu le dossier de Florence, ne se sont jamais rendu sur place, peuvent prétendre être sûrs de sa culpabilité ? Si je n’étais pas convaincu de son innocence, je ne le défendrai pas depuis tant de temps. Quel intérêt y ai-je ? Je ne suis ni ses parents, ni son avocat ! Je ne peux simplement pas accepter qu’une jeune femme innocente soit condamnée à mourir en prison pour des faits qu’lle n’a pas commis.
Et aux mêmes qui savent tout, trouvent-ils normal que la Mexique ne respecte pas les accords internationaux et refuse de la transférer ?
Florence Rey, coupable pour le meurtre de 3 policiers et d’un chauffeur de taxi sort après 15 ans de prison. Elle a payé sa peine et est libre. Florence qui n’a tué personne, elle, ne sortira jamais vivante d’une prison. Et il faudrait ne rien dire ?
PS : l’histoire de Florence sera de nouveau évoquée ce samedi soir vers 19h00 sur TF1 dans 50 minutes Inside. Comme ses parents et son avocat, je témoigne aussi dans ce reportage pour la soutenir.