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Mon itw dans Le Monde du 21 mai 2011
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Extrait d’Homopoliticus : L’homosexualité oubliée par l’Education nationale
Voilà, un court extrait de mon livre « Homopoliticus, comme ils disent… », consacré au traitement de l’homosexualité à l’école :
« En effet, quel élève, quel collégien ou quel lycéen - à part peut-être en Ile-de-France ? - apprend en cours d’histoire, à l’école, qu’Alexandre le Grand, Caligula, Néron, l’empereur Hadrien, Vercingétorix, Clovis, Richard cœur de Lion, Edouard II d’Angleterre, Jean II le Bon, Christine, reine de Suède, Henri III, Jacques Ier d’Angleterre, Philippe d’Orléans, Pierre le Grand, tsar de Russie, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, Louis XVIII, Alexandre 1er de Russie, Louis II de Bavière, Mac Carthy, la First Lady Eleanor Roosevelt, Gaston Doumergue et tant d’autres furent homosexuels ou eurent, à un moment de leur vie, une sexualité déviante pour la société bien pensante ? Et même le grand Abraham Lincoln qui connut une fulgurante histoire d’amour avec un homme avant de retrouver le chemin convenu du mariage ! Sans oublier l’absence de toute référence à l’homosexualité dans les cours de biologie, de philosophie, de littérature, etc… Ou encore, l’inexistence de livres, de DVD, de CD audio sur l’homosexualité dans les bibliothèques scolaires ! » -
1ère dédicace de « Homopoliticus, comme ils disent… », aux Mots à la bouche à 19h00
Pour la première depuis la sortie de "Homopoliticus, comme ils disent...", je le dédicacerai dans une librairie. Il s’agit de la mythique librairie « Les mots à la bouche » - 6, rue Sainte Croix-de-la-Bretonnerie dans le 4èmeardt de Paris. Outre ce nouveau livre, mon précédent ouvrage - qui continue à fonctionner depuis presque deux ans ! - « Les voleurs de liberté » sera aussi disponible. Un pot conclura cette dédicace.
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AFP : Homosexualité: Romero demande aux politiques encore un effort pour une égalité réelle
AFP : Homosexualité: Romero demande aux politiques encore un effort pour une égalité réelle
PARIS - Conseiller régional PS, transfuge de l'UMP, Jean-Luc Romero demande aux élus de tous bords - à commencer par ceux de son ancienne famille politique - encore un effort pour atteindre l'égalité réelle entre homo et hétérosexuels dans un livre à paraître mardi.
Intitulé Homo politicus - Comme ils disent, le livre retrace l'histoire de l'homosexualité, des années 60, où elle est considérée comme un fléau social et une maladie mentale, aux luttes pour le mariage homosexuel et l'homoparentalité de nos jours.
En 1982, la gauche dépénalise l'homosexualité - promesse de campagne de François Mitterrand -, mais c'est Michèle Barzach, ministre de la Santé de Jacques Chirac, qui lance en 1987 la première campagne de prévention contre le VIH (Le sida, il ne passera pas par moi).
En 1991, un jeune sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon, dépose une proposition de loi pour un contrat de partenariat civil qui connaîtra bien des avatars (CUC...) avant d'aboutir sous la forme du Pacte civil de solidarité (PACS), au terme d'un débat houleux.
A l'époque au RPR, Jean-Luc Romero assure avoir voté Bertrand Delanoë (PS) en 2001, révélant l'existence d'un vote communautaire LGBT qui va sanctionner très sévèrement la droite aux élections municipales de Paris.
Est-ce à dire que la fin de l'histoire a sonné pour les héritiers actuel du Front homosexuel d'action révolutionnaire des années 70 ?
Pas du tout, répond Jean-Luc Romero, qui souhaite que l'égalité entre homosexuels et hétérosexuels fasse partie du débat de la campagne présidentielle de 2012.
Premier élu politique à avoir révélé sa séropositivité, le conseiller régional d'Ile-de-France s'inquiète de la tolérance de l'UMP envers certains de ses membres qu'il accuse d'homophobie (Jacques Myard, Christian Vanneste, blanchi en novembre 2008 par la Cour de cassation dans une affaire d'injures homophobes).
Ces derniers mois, même Marine Le Pen a parlé de lutte contre l'homophobie, remarque M. Romero, qui a envoyé un questionnaire à tous les partis politiques. Tous ont répondu sauf un, selon l'auteur: l'UMP.
(Homopoliticus - Comme ils disent, politique et homosexualité de 1960 à nos jours, d'un tabou à un sujet électoraliste, 281 pages, 19,90 euros). -
Itw dans C à vous sur France 5 vers 19h00
Si l'actu ne fait pas encore disparaître mon intervention - ça n'arrête pas depuis deux jours ! -, je devrais être interviewé dans la partie actu de l'émission d'Alexandra Sublet "C à vous" sur France 5vers 19h00. Je reviendrai bien sûr sur la journée mondiale contre l'homophobie et la sortie aujourd'hui d'"Homopoliticus, comme ils disent".
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Invité de Brigitte Lahaie sur RMC à 15h00
A l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie et la sortie de mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent… », je serai l’invité de Brigitte Lahaie sur RMC de 15 à 15h30. Pour plus d’infos sur Homopoliticus, cliquez (ici).
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Invité du JT de LCP AN à 13h00 [annulé pour spéciale DSK]
Je continue ma torunée des médias entamée vendredi pour la journée mondiale contre l’homophobie et pour mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent… » Je serai l’invité ce mardi du JT de LCP AN à 13h00.
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Invité de la Matinale d’I-Télé à 8h30 [Annulé pour spéciale DSK]
A 8h30, je serai l’invité de la Matinale d’I-Télé pour évoquer la journée mondiale contre l’homophobie et mon livre « Homopoliticus, comme ils disent » qui paraît aujourd’hui chez Florent Massot, le même éditeur chez qui j’ai publié « Les voleurs de liberté. »
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"Homopoliticus, comme ils disent" dans Le Parisien
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Soirée de lancement d’« Homopoliticus, comme ils disent… » au Banana Café
C’est chez mes amis Michel Michel, Mario, Stéphane, et Jean-Phi, au Banana Café, que je lancerai ce soir mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent… » qui sortira officiellement demain en librairie à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie.
Symboliquement, je ne pouvais pas aller ailleurs que dans ce haut lieu gay friendly où j’ai tant de souvenirs, récemment encore la fête pour mes 50 étés (photo ci-dessous)… Le Banana Café, c’est ma deuxième famille et je voulais encore les remercier, particulièrement Michel, de m’accompagner dans tant de mes projets. Et surtout d’être toujours là ! -
Invité de « 5 minutes avec… » sur France Inter à 7h50 [Annulé pour spécial DSK]
Ce lundi 16 mai, à 7h50, je serai l’invité de Pascale Clark sur France Inter pour « 5 minutes avec… » à l’occasion de la sortie d’Homopoliticus, comme ils disent…Evidemment, si une actualité brulante survient, ce rdv peut être annulé.
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Invité de « La semaine à l’envers » sur Europe 1 à 19h15 (Annulé pour Spéciale DSK)
A deux jours de la sortie le mardi 17 mai, journée mondiale contre l’homophobie, de mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent… », je serai l’invité de David Abiker pour son émission « La semaine à l’envers » sur Europe 1ce dimanche 15 mai de 19h15 à 20h. Bon dimanche et peut-être à ce soir ?
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Invité de « Revu et corrigé » sur France 5
A l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie et de la sortie de mon nouveau livre « Homopoliticus, comme ils disent… », je serai invité dans l’émission de Paul Amar « Revu et corrigé » sur France 5 ce samedi à partir de 19h00. A peine arrivé de Gap, il me faudra tracer jusqu’aux studios dans le 15èmeardt car l’émission est en direct – une des rares à l’être encore !
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« Drôle de rencontre » sur Canal Plus vers 13h15
Thierry Dagiral m’a invité pour sa chronique « Drôle d’endroit pour une rencontre » qui passera ce vendredi 13 mai vers 13h15 sur Canal Plus. Cette interview revient sur un moment fort de ma vie dans un endroit lié à ce moment. Je ne vous en dis pas plus : vous pourrez découvrir ce reportage réalisé près de Bastille ce midi… Et nous parlerosn bien sûr de mon livre à sortir mardi prochain: "Homopoliticus, comme ils disent..."
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Homopoliticus, le web-reportage : signature du livre à la presse (Partie 6)
Homopoliticus, le web-reportage : signature du... par jeanlucromero -
Mon discours à la remise de décoration à Rudoph Brazda* (*dernier survivant de la déportation homosexuelle)
Madame le député, chère Joëlle,
Madame la présidente,
Chère Marie-José Chombart de Lauwe,
CherRaymond Aubrac,
Cher Rudolf Brazda, Cher Jean-LucC’est seulement quelques jours après le 66e anniversaire de la libération des camps nazis, après la Journée nationale du souvenir de la déportation, que vous avez choisi, madame le député, de distinguer Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac et Rudolf Brazda, ici présents, dans l’éclatant triomphe de la vie sur la barbarie, sur la nuit et sur le brouillard.
Avant de parler de Marie-José, de Raymond et de Rudolf, quelques mots très simples, madame le député, très affectueux, pour vous dire combien je suis sensible à votre détermination exemplaire et admirable afin que la Nation française distingue aujourd’hui les survivants d’une époque effroyable, ceux dont la vie a été soumise à l’arbitraire et la sauvagerie. A vous madame le député, chère Joëlle, au-delà de l’amitié sincère et fidèle que je vous porte, je veux dire mes remerciements.
Je me tourne vers vous trois, Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac, Rudolf Brazda. Comment ne pas être ému devant vous ?A côté de vous trois – et comment ne pas penser à Lucie Aubrac également – nous voyons s’élever les belles mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier, de France Bloch-Sérazin, d’Henry Frénay, d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie, d’Yvon Morandat, de Raymond-Losserand, de Charles Delestraint. Nous voyons aussi se refermer les portes de la Santé, de Ravensbrück, de Mauthausen, de Buchenwald.
Regardez bien, jeunes gens. L’histoire se projette aujourd’hui devant vous. Ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont souffert constitue votre héritage. Le plus ignoble des héritages, mais aussi le plus beau.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des hommes, parce qu’ils étaient juifs, homosexuels, tziganes, différents ont franchi le styx vers un enfer insondable d’où ils ne devaient pas revenir.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes se sont dressés au risque de leur vie – mais leur vie leur semblait si peu de chose au regard des valeurs qu’ils défendaient – pour résister à l’envahisseur casqué et botté.
Il n’y a pas si longtemps de cela, des hommes ont pleuré. Le frère que l’on séparait de sa sœur. La mère, de ses enfants. L’homme, de son amant.
Cet héritage, jeunes gens, il vous appartient de le défendre. Chaque renoncement est un pas vers la barbarie. Vous ne devez accepter aucune compromission. L’intolérance, la bêtise, le rejet conduisent forcément à l’abject, à l’ignoble, à l’irréparable.
Malgré mon émotion, je pourrais parler des heures durant de vos vies, de vos combats, de votre humanisme. Malgré mon angoisse à l’évocation de ces moments si sombres, je pourrais également parler des heures durant de la honte qu’en tant qu’homme j’éprouve au souvenir de ce que d’autres hommes ont commis.
Permettez-moi d’avoir un mot plus personnel pour Rudolf Brazda à qui la République française, si justement mais si tardivement, a décidé de remettre les insignes de chevalier de la légion d’honneur. Un mot auquel s’associe notre éditeur Florent Massot retenu à l'étranger cet apres-midi. -
Remise de la Légion d’Honneur à Rudolf Brazda
C’est aujourd’hui que sera remis la Légiond’Honneur à celui qui est probablement le dernier survivant des déportés pour cause d’homosexualité, Rudolf Brazda, actuellement âgé de 97 ans. Il y a un an, alors qu’il sortait son livre, notre éditeur commun, Florent Massot nous avait invités à un déjeuner. En rencontrant Rudolf Brazda dont le récit de son calvaire m’a bouleversé, j’étais persuadé qu’il avait forcément reçu la Légiond’honneur. C’était bien la moindre des choses ! Et bien non, la Républiquene l’avait pas encore honoré !
En coordination avec « les Oubliés de la Mémoire », je suis donc intervenu auprès du président de la République. Après bien des contacts avec l’Elysée, dans un courrier du 21 avril, le président Sarkozy me confirmait la bonne nouvelle en ces termes : « Vous avez exprimé le souhait de voir Monsieur Rudolf Brazda nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. J’ai le plaisir de vous informer que j’ai retenu cette candidature. J’ai en effet décidé d’attribuer, sur la réserve présidentielle, cette distinction à l’intéressé eu égard à son engagement au service de la France […] »
Cette remise se déroule à Puteaux en présence de la députée-maire qui est aussi intervenue récemment en faveur de cette demande. Un moment émouvant en perspective. -
La couverture provisoire d'"Homopoliticus, comme ils disent..."
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Jean Leonetti, toujours défenseur des revendications des lobbys ultra religieux
Le député et médecin Jean leonetti assure toujours être un grand élu laïc. Pourtant, à regarder de près ses positions sur la famille, la fin de vie et, ces jours-ci, la bioéthique, force est de constater qu’il défend presque toujours les positons les plus conservatrices et qu’il s’aligne bien souvent sur celles des associations ultra religieuses. On l’a vu quand il dirigeait un groupe de travail sur le statut de beau-parent au sein du groupe UMP. Non seulement, il a enterré cette réforme pourtant promise par Nicolas Sarkozy, mais il avait dès le début de sa mission assuré que quoi qu’il arrive ce statut ne serait pas étendu aux couples homosexuels et à leurs enfants.
Sur la fin de vie, je n’ai pas besoin de développer : il est, à la joie des pro life, l’un des plus virulents opposants à l’euthanasie. Je l’ai longuement démontré dans mon livre « Les voleurs de liberté ».
Une nouvelle fois, il vient de tomber encore le masque sur les lois bioéthiques. Alors que le Sénat a détricoté le texte ultra conservateur dont M. Leonetti est un des rédacteurs - le Sénat a notamment ouvert la PMA aux lesbiennes -, ce dernier assure qu’il fera revenir l’Assemblée sur les rares avancées faites par le Sénat. Désormais, ceux qui font mine de croire au discours très laïc que donne en public le député Leonetti savent qu’il est toujours le défenseur des positions des ultra religieux sur les questions de société. Il a le droit, bien sûr. Mais qu’il assume enfin ! La démocratie, c’est aussi avancer à visage découvert !