le monde
-
Les conditions politiques sont réunies depuis longtemps à l’Assemblée Nationale pour voter une loi d’Ultime Liberté.Cette tribune dans Le Monde de députés de toutes tendances pour une nouvelle loi en est encore une nouvelle illustration.En septembre, la loi que présentera Agnes Firmin LeBodo doit enfin permettre l’accès universel aux soins palliatifs et l’aide active à mourir !
-
Nous avons une chance inédite de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
"Nous avons une chance inédite de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. La France doit augmenter sa contribution au @GlobalFund à hauteur de 2 milliards !"
Retrouvez ma tribune dans Le Monde :
-
Bravo aux Dégommeuses, lauréates du Prix LGBTQI de @Paris 2021, pour cette Une du Monde Magazine!
Bravo aux Dégommeuses, lauréates du Prix LGBTQI de @Paris 2021, pour cette Une du Monde Magazine!C'est une fierté de soutenir ces militantes de l'égalité des droits dans cet univers trop souvent hyper viriliste qu'est le football. -
Notre Lettre Ouverte à Emmanuel Macron sur la fin de vie dans le MONDE
Lettre ouverte à Emmanuel Macron dans le journal Le Monde
Les Français réclament une loi de liberté pour leur fin de vie : écoutez-les !
Réunion sur la fin de vie dans le cadre du Grand Débat National, le jeudi 21 février 2019, à 17 heures, à l’Espace Charenton
(3, rue Théodore-Hamont – Paris 12e)L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité publie dans le journal Le Monde (édition du 13 février, datée du 14 février) une lettre ouverte au président de la République, Emmanuel Macron, dans laquelle Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD, l’appelle à s’emparer du sujet de la fin de vie, même s’il les questions de société n’ont pas été intégrées au Grand Débat National.
Depuis la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, la France contraint ses citoyens à un choix cruel entre obstination médicale et sédation, c’est-à-dire l’injection d’un sédatif suivie d’une dénutrition et d’une déshydratation, jusqu’à ce que mort s’en suive. Et les drames en fin de vie, rapportés par la presse et les témoignages de Françaises et de Français, se succèdent dans l’émotion permanente.
Alors que l’Espagne, le Portugal, l’Ecosse et même la très catholique Italie se sont emparés du sujet de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, la France reste campée sur une position liberticide (la parole du patient n’est pas respectée) et agonique (la mort survenant en plusieurs jours, sans que l’on puisse affirmer, selon le professeur Régis Aubry, qu’elle ne survient pas dans la souffrance).
Jean-Luc Romero-Michel demande au président de la République d’entendre la voix des 90% des Français qui demandent la légalisation de l’aide active à mourir et de demander au Parlement de légiférer ; une loi d’intérêt général, respectueuse des volontés et des consciences, qui accorde un droit supplémentaire à ceux qui le souhaitent mais aucune obligation aux autres.
Cette loi serait également une belle façon de redorer l’image du pouvoir exécutif, en suivant les traces de celles et ceux (Robert Badinter, Simone Veil…) qui ont libéré et ouvert notre société à de nouveaux droits… Emmanuel Macron doit y réfléchir.
Un débat sur le sujet de la fin de vie sera organisé par l’ADMD autour de son président, Jean-Luc Romero-Michel, modéré par la journaliste Wendy Bouchard, le jeudi 21février 2019, à 17 heures, à l’Espace Charenton (3, rue Théodore-Hamont – Paris 12e). Le président de la République y a été invité… -
Extrait de mon itw dans Le Monde sur la fin de vie
-
A lire mon interview sans filtre dans Le Monde des 1er et 2 juillet 2018
Lien permanent Catégories : Christophe Michel-Romero, Coup de coeur, Disparitions, Disparitions et hommage, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, LGBTQI+, Livre "Portraits de VI(H)ES", Livre Lettre Ouverte à Brigitte Macron, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Ma Vie Sans Chris, Mairie du 12ème ardt de Paris, Medias, Mes Livres, Paris - 12è ardt, Paris Autrement, Politique française, Santé 0 commentaire -
Ma réaction sur la relaxe de Jean-Mercier dans Le Bien Public et Le Monde
-
Ma Tribune dans Le Monde des 14/15 juin sur la fin de vie
Les sénateurs vont discuter, à partir du mardi 16 juin, de la proposition de loi Claeys-Leonetti visant à réformer la législation française sur la fin de vie en créant de nouveaux droits pour les personnes malades et les personnes en fin de vie ; ce texte voté en première lecture à l’Assemblée nationale le 17 mars dernier.
Mais alors que les Françaises et les Français demandent la légalisation de l’aide active à mourir grâce à un geste (euthanasie comme aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au Canada ou suicide assisté comme en Suisse, dans l’Orégon) qui permettrait de mettre un terme à une agonie longue, douloureuse et dégradante, il est proposé de légaliser la sédation terminale, c'est-à-dire une anesthésie accompagnée d’une dénutrition et d’une déshydratation.
Pourquoi nos élus – et nos gouvernements – ne veulent-ils pas entendre cette revendication presque unanime d’une liberté de choix en fin de vie ?
Certains nous répondent que, par son serment, le médecin doit rechercher le soulagement de la douleur et non aider à mourir. Pourtant, le médecin qui sédate puis retire les sondes qui hydratent et alimentent artificiellement un patient sait bien que le corps va lâcher. Ce qu’il ne sait pas, c’est à quel moment.
D’autres nous répondent que le « laisser mourir » ou le « faire dormir » serait plus humain que l’administration d’un produit létal. Que dire alors des médecins français qui pratiquent déjà illégalement l’euthanasie dans notre pays (0,8% des 571.000 décès annuels, selon une étude de l’Institut national des études démographiques – Ined – soit plus de 4.500 euthanasies par an). Et que dire aussi des médecins néerlandais, belges, luxembourgeois, qui ont le même serment d’Hippocrate, font ce geste de compassion et ne sont pas moins humains que les médecins français qui s’y opposent ; au contraire, même, puisqu’ils savent qu’une vie a naturellement une fin et qu’il ne sert à rien de s’acharner…
D’autres, encore, nous disent que la vie serait sacrée. Mais dans notre démocratie laïque, la vie n’appartient qu’à nous-mêmes. Et à personne d’autres. Les femmes ont su obtenir le droit de disposer de leur propre corps en obtenant le droit à l’IVG ; nous devons obtenir pour tous le droit de mourir dans la dignité ; un droit, et non une obligation.
Plusieurs parlementaires favorables à l’euthanasie – et notre premier ministre auteur d’une telle proposition de loi en 2009 – recherchent le consensus pour ne pas opposer les Français. Certes. Mais selon les sondages, entre 86 et 96% des Français se prononcent en faveur de la légalisation de l’euthanasie. Le jury citoyen réuni en décembre 2013 à l’initiative du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a demandé que soit appliqué un geste létal à toute personne en fin de vie qui en ferait la demande, que ce geste soit accompli par le patient lui-même ou par un tiers, médecin ou accompagnant. S’il doit y avoir consensus, il doit se faire sur la légalisation de l’euthanasie.
Quant au président de la République – signataire de cette proposition de loi en 2009 – il souhaite obtenir un accord de la représentation nationale…Heureusement qu’on n’a pas attendu un accord sur le droit de vote des femmes, un accord sur le divorce par consentement mutuel, un accord sur l’IVG, un accord sur l’abolition de la peine de mort, un accord sur la dépénalisation de l’homosexualité, un accord sur le mariage pour tous… Nous vivrions encore au moyen-âge ! L’accord de toutes les parties, c’est le plus petit dénominateur commun.
Alors que Vincent Lambert est balloté entre la perspective d’une longue mort de faim et de soif sous le régime de la sédation, et les recours juridiques en cascade intentés par une étrange mère, les parlementaires doivent ouvrir un nouveau droit à ceux qui, librement et en conscience, le demandent. Ils doivent autoriser ceux pour qui la vie n’est plus qu’une survie illusoire à partir dignement. Ils doivent légaliser, comme le demandent les Français, une véritable aide active à mourir, humaine et responsable.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité -
Le Monde sur les soins funéraires aux morts du VIH et des hépatites
-
Bel hommage à mes combats dans Le Monde 2
-
Parce que mon corps m'appartient
Parce que mon corps m'appartient
Tribune de Anne Hidalgo et de Jean-Luc Romero
publiée sur Le Monde.frLe droit de mourir dans la dignité, l'aide active à mourir, l'euthanasie, le suicide assisté, selon nos affinités sémantiques, ne saurait être une question médicale. Certes, ce droit implique les médecins, qui sont les artisans – au sens noble – de notre choix de fin de vie. Certes, c'est sur la base de leur diagnostic, avec leurs connaissances et leur expertise, que la fin de vie se dessine.
Nous rappelons au passage que la mort est un événement considérable, c'est notre lot commun, notre terme à tous. Gageons que tous les lecteurs de cette tribune seront morts dans une centaine d'années. Alors, autant s'y préparer sereinement.
Ce droit de mourir dans la dignité, dans sa propre dignité, porté depuis 32 ans par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et qui a fait l'objet de la proposition de campagne n°21 de François Hollande, remporte l'adhésion des Français qui se déclarent très majoritairement favorables à l'euthanasie (entre 86 % et 94 % selon les sondages, de manière constante depuis plus de 20 ans).
Comprenons donc précisément ce dont il s'agit, en dehors de toutes caricatures et de soupçons de vouloir tuer nos chères têtes blanches.
Depuis de trop longues années, depuis que la médecine a fait des progrès considérables et a allongé l'espérance de vie jusqu'à des records, les désirs de vie des femmes et des hommes ont été occultés. "Laissez-nous faire, nous savons ce qui est bien pour vous", nous dit-on dans nos vastes hôpitaux et d'une technologie parfois effrayante.
Pourtant, la seconde loi Kouchner, celle du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, avait renforcé les droits du patient. Forts de l'expérience des années sida, les patients, qui demeurent des citoyens à part entière quel que soit leur état sanitaire, décidaient des protocoles et des thérapies qu'ils auraient à suivre. A leur convenance, bien informés, ils décidaient de ce qui était bon pour eux-mêmes.
Lire la suite : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/02/parce-que-mon-corps-m-appartient_1784824_3232.html
-
Mon itw au Monde sur l'euthanasie (8 septembre 2011)
Lien permanent Catégories : Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Medias, Politique française, Santé 0 commentaire -
Mon itw dans Le Monde du 21 mai 2011
-
Ma nomination au CNS dans Le Monde
-
Mon interview dans Le Monde Magazine du 13 février 2010
Lien permanent Catégories : Conseil régional d'Ile-de-France, Disparitions et hommage, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Homosexualité et homophobie, Huchon/Hidalgo 2010, Livre "Les Voleurs de Liberté", Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, L'évolution de mon virus, Medias, Mes Livres, Politique française, Santé 0 commentaire