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AFP : Homosexualité: Romero demande aux politiques encore un effort pour une égalité réelle

AFP : Homosexualité: Romero demande aux politiques encore un effort pour une égalité réelle


PARIS - Conseiller régional PS, transfuge de l'UMP, Jean-Luc Romero demande aux élus de tous bords - à commencer par ceux de son ancienne famille politique - encore un effort pour atteindre l'égalité réelle entre homo et hétérosexuels dans un livre à paraître mardi.
Intitulé Homo politicus - Comme ils disent, le livre retrace l'histoire de l'homosexualité, des années 60, où elle est considérée comme un fléau social et une maladie mentale, aux luttes pour le mariage homosexuel et l'homoparentalité de nos jours.
En 1982, la gauche dépénalise l'homosexualité - promesse de campagne de François Mitterrand -, mais c'est Michèle Barzach, ministre de la Santé de Jacques Chirac, qui lance en 1987 la première campagne de prévention contre le VIH (Le sida, il ne passera pas par moi).
En 1991, un jeune sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon, dépose une proposition de loi pour un contrat de partenariat civil qui connaîtra bien des avatars (CUC...) avant d'aboutir sous la forme du Pacte civil de solidarité (PACS), au terme d'un débat houleux.
A l'époque au RPR, Jean-Luc Romero assure avoir voté Bertrand Delanoë (PS) en 2001, révélant l'existence d'un vote communautaire LGBT qui va sanctionner très sévèrement la droite aux élections municipales de Paris.
Est-ce à dire que la fin de l'histoire a sonné pour les héritiers actuel du Front homosexuel d'action révolutionnaire des années 70 ?
Pas du tout, répond Jean-Luc Romero, qui souhaite que l'égalité entre homosexuels et hétérosexuels fasse partie du débat de la campagne présidentielle de 2012.
Premier élu politique à avoir révélé sa séropositivité, le conseiller régional d'Ile-de-France s'inquiète de la tolérance de l'UMP envers certains de ses membres qu'il accuse d'homophobie (Jacques Myard, Christian Vanneste, blanchi en novembre 2008 par la Cour de cassation dans une affaire d'injures homophobes).
Ces derniers mois, même Marine Le Pen a parlé de lutte contre l'homophobie, remarque M. Romero, qui a envoyé un questionnaire à tous les partis politiques. Tous ont répondu sauf un, selon l'auteur: l'UMP.

(Homopoliticus - Comme ils disent, politique et homosexualité de 1960 à nos jours, d'un tabou à un sujet électoraliste, 281 pages, 19,90 euros).


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