Podcast de mon émission sur RFI
Vous pouvez retrouver l’interview d’une vingtaine de minutes que j’ai donnée la semaine dernière à Corinne Mandjou pour l’émission « Décryptage » sur RFI.
Pour écouter le podcast de cette émission, cliquez ici.
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Vous pouvez retrouver l’interview d’une vingtaine de minutes que j’ai donnée la semaine dernière à Corinne Mandjou pour l’émission « Décryptage » sur RFI.
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J’ai reçu coup sur coup deux lettres de Florence Cassez, cette jeune Française originaire de la région de ma ville de naissance, Béthune, et accusée de complicité d’enlèvements au Mexique. Florence, qui est emprisonnée depuis 31 mois dans une geôle mexicaine, comme elle me le rappelle dans son courrier daté du 30 mai dernier, clame son innocence depuis toujours. Ses conditions d’arrestation ont été rocambolesques tant la mise en scène, avec télés invitées, ne fait aucun doute. Aujourd’hui, même une partie des medias mexicains, qui ont suivi le premier procès reconnaissent qu’il a été fait dans des conditions contestables.
Depuis plusieurs semaines, je me suis engagé à la soutenir et j’irai la voir dans sa prison de Mexico en août.
Florence est à bout et m’écrit : « Plus que jamais, j’ai besoin d’aide et j’appelle au secours car mes forces sont épuisées après 31 mois de prison et d’injustice. Physiquement, psychologiquement et nerveusement, je n’en peux plus… Je suis épuisée et j’ai besoin que l’on m’aide à crier mon innocence. Bien sûr je serai également ravie si vous me rendiez visite… »
Mobilisons-nous : aidons la !
[Pour celles et ceux d'entre vous qui sont sur Facebook, rejoignez le groupe de soutien à Florence que j'ai créé ce weekend en cliquant ici.]
Enfin… Ingrid Betancourt a retrouvé la liberté avec plusieurs autres otages.
2321 jours de captivité. On a du mal à imaginer ce qu’a dû être son calvaire. Mais désormais, cela est fini pour elle. Mais pas pour tous les otages… La France a annoncé qu’elle continuerait à suivre le sort de ces otages et cela est essentiel.
Même si cela n’a rien à voir, je ne peux m’empêcher, en ces moments de fête, de penser à Florence Cassez qui est emprisonnée dans les geôles mexicaines. J’espère que le gouvernement français met aussi tout son poids pour soutenir cette jeune française dont bien des preuves attestent de l’injustice de son emprisonnement.
Je serai l’invité de l’émission Décryptage ce mercredi à 20h40 pour une vingtaine de minutes. Cette émission est diffusée sur tout le réseau RFI à travers le monde.
L’occasion de revenir sur l’actualité de la semaine dernière : la Gay Pride et ses 700.000 participants et la question de l’homosexualité en France et dans le monde.
Vous pouvez retrouver RFI à Paris sur 89FM ou sur le site Internet en cliquant ici.
C’est aujourd’hui que la France prend la tête de l’Europe pour six mois. Un événement important pour notre pays qui va pouvoir prendre des initiatives pour pouvoir redonner des couleurs à notre Union Européenne bien pâle depuis le non irlandais au traité de Lisbonne.
C’est peu dire que de rappeler que Nicolas Sarkozy est particulièrement attendu pour ce deuxième semestre 2008. L’Europe est aussi l’avenir de la France !
Je viens de saisir la HALDE du système global de perte de nationalité.
En effet, même si la Convention de Strasbourg du 6 mai 1963 a institué un mécanisme de perte automatique de la nationalité d’origine en cas d’acquisition volontaire de la nationalité d’un autre Etat contractant, des exceptions prévues par des protocoles additionnels permettent le principe de la double-nationalité suite à un mariage avec une personne ressortissante de l’Union européenne.
Si l’on suit les dispositions actuelles, un Français se mariant légalement avec son compagnon dans son pays d’origine où le mariage homosexuel serait légal - Espagne, Belgique, Pays-Bas etc.. -, devrait par là même pouvoir bénéficier du principe de la double-nationalité si tel est sa volonté.
Or, la France ne reconnaissant pas la légalité du mariage homosexuel, un Français se mariant légalement avec un ressortissant de l’Union européenne et désirant bénéficier de la double nationalité ne le pourra pas. Et s’il décide de prendre la nationalité de son conjoint, les autorités françaises lui notifieront la perte de la nationalité française !
Ainsi, et comme on l’a récemment constaté avec l’histoire de Frédéric Minvielle, le droit à la double nationalité après mariage est soumis à un critère prohibé : l’orientation sexuelle. Ceci constitue clairement une discrimination et c’est pourquoi en ma qualité de président d’ELCS, j’ai donc décidé d’en saisir la HALDE.
Aujourd’hui s’ouvre jusqu’à demain la session du Conseil régional d’Ile-de-France.
Plusieurs temps forts durant cette session : une audition de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes qui viendra s’exprimer sur la présidence française de l’Union européenne et le compte administratif de la région. Je profiterai aussi de ce jeudi pour rencontrer Pénélope Komités, conseillère du président et Jeanine Haddad, vice présidente de la région, pour évoquer la circulation des séropositifs et le congrès mondial des ADMD qui se déroulera à Paris fin octobre.
Le nouveau bureau national d’ELCS, que je préside, se réunira ce soir dans le 12ème ardt de Paris à 18 heures.
A cette réunion seront évoqués la 17ème conférence internationale sur le sida à Mexico et la présentation d’ELCS à cette occasion ; les 13èmes états-généraux d’ELCS et l’extension du champ de compétence d’ELCS aux hépatites.
J’avoue que je suis de ceux qui aiment le vendredi 13… saut ce dernier vendredi qui s’est apparenté en vrai vendredi noir.
Vendredi noir, pour notre équipe de football avec une défaite humiliante de notre équipe vice championne du monde battue sans appel par les néerlandais.
Vendredi noir pour l’Union Européenne avec le non irlandais qui sonne comme un nouvel avertissement des peuples à une Europe qu’ils ne comprennent plus.
Vendredi noir, pour la politique internationale, avec la tournée d’adieu de Bush à l’Europe qui passait hier et avant-hier par la capitale française. On se serait bien passé des adieux du président américain…
Seule bonne nouvelle, en novembre l’Amérique aura un autre chef d’Etat.
De quoi nous faire oublier ce vendredi noir…
3 ans après le début de la campagne de mobilisation d’ELCS, le secrétaire général des Nations Unies demande enfin que soient levées les restrictions de circulation imposées aux personnes séropositives. Il est à noter que l’actuel secrétaire général de l’ONU était auparavant ministre des affaires étrangères de Corée du Sud, pays qui interdit toujours son territoire aux personnes séropositives…
Evidemment, je me félicite qu'après trois années d'une intense campagne de sensibilisation des autorités nationales et internationales, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à qui il avait écrit à ce sujet dès sa nomination, demande enfin que soient levées les restrictions de circulation imposées aux personnes séropositives, soit à plus de 33 millions de personnes à travers le monde.
En effet, ces mesures discriminatoires, qui ne sont rien d'autre qu'une double peine infligée aux personnes déjà porteuses du VIH, empêchent tout accès sur le territoire de 12 pays, dont les Etats-Unis, la Chine et la Russie, et limitent l'installation dans plus de la moitié des pays membres de l'ONU, dont certains pays européens.
De telles mesures sont parfaitement injustifiées puisque le sida n'est pas une maladie contagieuse, sont injurieuses puisqu'elles font des personnes étrangères contaminées les responsables de la transmission sur le territoire national, sont intolérables puisqu'elles contreviennent au principe fondamental de la liberté de circulation reconnu par l'ONU. Rappelons que le siège de l'ONU se trouve à New York, dans un pays qui interdit son territoire aux personnes séropositives.
Je souhaite maintenant que le gouvernement français fasse adopter une déclaration au prochain G8 sur cette question.
Lors de la XVIIè conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Mexico City au début du mois d'août, je présenterai un poster sur cette problématique devant les congressistes et ELCS publiera un document en trois langues (français, anglais, espagnol) à cette occasion.
Pour plus d'infos, lire l'article de Illico en cliquant ici et de Têtu en cliquant ici.
Je suis invité à Metz par Claude Walter, délégué de l’ADMD pour la Moselle, pour animer une assemblée générale des adhérents de l’ADMD, puis une réunion publique vendredi 13 juin en fin d’après-midi. La réunion publique, sur le thème « comment obtenir notre dernière liberté ? », se déroulera à 17h30 au Grand Grenier des Récollets à l’Institut européen. Je retrouverai avec plaisir Marthy Putz, une des responsables de l’ADMD-Luxembourg. Ce sera ainsi l’occasion de parler de la loi légalisant l’euthanasie qui a été votée en première lecture par la chambre des députés du Grand Duché. Cette réunion est ouverte à tous et vous y êtes les bienvenus.
Aujourd’hui, toute l’Union Européenne va avoir les yeux tournés vers l’Irlande qui vote pour la ratification du nouveau traité européen. L’Irlande, pour un jour, est le cœur de l’Europe.
Un échec du référendum et ce serait tout le processus enclenché à Lisbonne qui serait caduque. Après le rejet de la constitution européenne, l’Europe ne peut plus se payer le luxe d’un tel échec qui serait un vrai tsunami pour nos institutions. Certes, ce traité n’est pas à la hauteur des espérances des Européens convaincus, mais s’il n’est pas adopté, l’Europe se réduira à un simple marché commercial… Est-ce vraiment souhaitable ?
J’ai déjà évoqué sur ce blog l’affaire de Florence Cassez, cette jeune femme condamnée à la prison au Mexique, alors qu’elle clame et démontre son innocence.
Son affaire m’a beaucoup touché et la coïncidence fait qu’elle est, comme moi, originaire de la région de Béthune. Je vous reproduis l’article de la Voix du Nord qui évoque justement mon soutien à Florence et je compte sur vous pour la soutenir en rejoignant son comité de soutien en cliquant ici.
Je suis heureux de vous présenter le logo du congrès mondial des ADMD qui se déroulera à Paris du 30 octobre au 2 novembre 2008. A cette occasion, et comme je l’avais proposé au Board mondial de la World federation of right to die societies, nous lancerons à Paris la 1ère journée internationale pour le droit de mourir dans la dignité.
J’aurai bientôt l’occasion de vous parler plus longuement de cette grande manifestation.
Plus de 600 personnes ont participé à l'AG de l'ADMD et à la réunion publique de l'après-midi à la Gare de l'Est en présence des députés du Luxembourrg Lidye Err et Jean Huss. Stone, déléguée de l'ADMD du 2ème ardt, a aussi tenu à venir témoigner. Un gros succès qui montre à quel point les Parisiens sont mobilisés pour obtenir leur dernière liberté.
Vivement ce soir que je me repose un peu de toutes ces semaines surchargées plus que fatigantes même si elles sont passionnantes.
Aujourd’hui, matinée consacrée à l’assemblée générale ordinaire de l’ADMD – rapports moral, d’activités, financier – puis l’après-midi sera ouverte aussi aux non adhérents de l’ADMD avec une grande réunion publique à l’hôtel Best Western de la Gare de l’Est de Paris où nous entendrons les deux députés luxembourgeois à l’origine de la loi dépénalisant l’euthanasie dans le Grand Duché.
Vous y êtes donc toutes et tous conviés !
Selon la presse d’hier matin, 3 juin, à l’issue d’une réunion au Palais de l’Elysée, le président de la République aurait dit à quelques-uns de ses soutiens les plus fidèles : « Tout le monde peut avoir des idées du moment que ça va vers l’avant et pas vers l’arrière ».
Fort de cette demande, j’ai écrit à Nicolas Sarkozy afin de lui faire trois propositions de réforme sociétale pour que la France poursuive sa marche dans le sens de l’Histoire.
La première, c’est la légalisation du mariage civil pour les couples de même sexe. En 1999, certains parlementaires de la Droite ont entrainé l’ensemble des partis libéraux vers l’outrance, engendrant une défiance à leur égard des parties les plus jeunes et progressistes de la population française. Nicolas Sarkozy lui-même a reconnu, il y a quelques années, l’erreur fondamentale alors commise.
La deuxième, c’est un accompagnement du travail parlementaire actuellement réalisé pour modifier notre législation sur la fin de vie. Comme l‘a dit le candidat Sarkozy avant son élection en 2007, la souffrance appartient au malade et non à celui qui se tient à côté du lit. Il faut à présent légiférer, comme l’ont fait avant nous en Europe les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, afin de prévenir les drames comme ceux de Chantal Sébire, Vincent Humbert, Hervé Pierra ou Maïa Simon.
La troisième, c’est une mobilisation internationale en faveur de la liberté de circulation des personnes séropositives. La France, sous l’autorité du Président de la République, va prendre dans moins d’un mois la présidence de l’Union européenne. En la matière, notre pays est exemplaire et doit agir afin que les personnes séropositives ne subissent plus, en restant prisonnières de leurs frontières, une double peine.
D’autres chantiers pourraient être ouverts. Ceux-là sont symboliques de ce que la France doit faire pour rester la Patrie des Lumières et un modèle pour les libertés individuelles.
J’espère avoir une réponse… On peut rêver !
Les 6 et 7 juin prochains, les différentes instances de l’ADMD vont se réunir – nouveaux délégués, conseil
d’administration, assemblée générale – et ces deux jours s’achèveront par une grande réunion, ouverte au public, le samedi 7 juin à 14h15 dans Salons du Relais de l’Hôtel Best Western à la Gare de l’Est dans le 10ème arrondissement de Paris.
A cette réunion, intitulée « Sera-t-il un jour possible de mourir dignement en France ? », interviendront les deux députés qui sont à l’origine de la loi dépénalisant l’euthanasie au Luxembourg, Lydie Err et Jean Huss. N’hésitez pas à appeler l’ADMD pour tout renseignement au 01.48.00.04.16 ou par e-mail en cliquant ici.
A samedi !
La semaine dernière, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait un bilan très critique de la situation des prisons françaises. Cela n’étonne personne… sauf que la situation continue à s’empirer dans l’indifférence générale.
Ainsi, en France, pour 50.361 places, il y a 63.645 personnes incarcérées. Alors qu’une loi de 2005 précise que les prisons doivent disposer à partir d’aujourd’hui (juin 2008) de cellules individuelles, il faut remonter à juillet 2004 pour retrouver autant de personnes emprisonnées.
Tout cela n’est pas très digne de ce qui fut le pays des Droits de l’homme…