N’oublier personne pour mobiliser les Parisiens !
Notre ami, le président de la fédération UMP de Paris, invite à une réunion publique dans l’Est parisien pour défendre le OUI à la constitution européenne. Par souci de mieux mobiliser les cadres parisiens de la majorité nationale, il a eu la bonne idée de préciser sur l’invitation le nom de tous les élus et responsables UMP de l’Est parisien. Excellente initiative… sauf que, une fois de plus, mon nom mais aussi ceux de Nicole Guedj et Dominique Versini - alors que nous sommes élus régionaux de Paris Est - n’y figurent pas. C’est devenu une habitude d’oublier les élus régionaux. C’est pourtant étonnant si on souhaite être efficace et bien sûr totalement contre-productif. Je viens de l’écrire au président de la fédération, comme je le dirai demain à Nicolas Sarkozy : on ne gagne qu’en rassemblant et non en excluant… même si certaines conceptions d’ouverture et de tolérance gênent encore certains vieux caciques de la droite parisienne.
Car ces oublis répétés que j’espère vraiment involontaires - ma candidature à Paris inquiéterait-elle nos conservateurs ? – sont préjudiciables au nécessaire rassemblement de tous les Parisiens en faveur du OUI au référendum de dimanche.
Bien sûr, cette nouvelle péripétie – cette nouvelle vexation, dirai-je – ne me décourage pas et me pousse même à mettre toute mon énergie pour faire gagner le OUI dimanche. J’y crois toujours avec force malgré ces sondages déprimants.
Jeudi, avec les militants d’Aujourd’hui, Autrement et de l’UMP, nous distribuerons massivement des cartes postales et des tracts en faveur du traité constitutionnel, place de la Bastille à partir de 17h30.
Le 29 mai, nous voulons nous dire OUI, nous pacser avec cette Europe dont les valeurs de liberté, d’égalité en font un espace unique au monde. 60 ans après des guerres fratricides et un génocide du peuple juif, nous ne pouvons revenir sur cette Europe qui a été porteuse de paix. Mon père espagnol - qui n’a jamais voulu prendre la nationalité française car il voulait être un citoyen européen, ce qu’on lui refusait alors car l’Espagne était exclue -, n’a donc jamais pu réaliser son rêve d’Europe. En mémoire de lui, je suis fier d’être un Français amoureux de mon pays et demain grâce à la constitution d’être, en plus, un Européen fier du projet commun que nous créons ensemble… nous les 453 millions d’Européens