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Politique française - Page 360

  • Don du sang pour les gays : le dossier avance enfin !

    La réunion, que j’avais demandée au ministre de la santé sur l’interdiction faite aux gays de donner leur sang s’est très bien passée hier matin au ministère.
    La plupart des parties concernées par le sujet étaient présentes, notamment Jacques Hardy, le président de l’Etablissement français du sang [EFS] et plusieurs membres de son équipe. L’AFSSAPS, la Halde, la DGS, AIDES, SOS Homophobie, le CGL Paris et plusieurs membres du cabinet de Xavier Bertrand étaient présents tout comme Bastien Vibert-Vichet, coordinateur d’ELCS.
    J’ai eu l’honneur d’ouvrir cette réunion. Je vous ai souvent indiqué les raisons pour lesquelles je suis favorable à la levée de l’interdiction faite aux gays de donner leur sang.
    En préalable, j’ai rappelé bien sûr et avec force que je suis attaché au principe de précaution et que je n’oublie pas à quel point l’affaire du sang contaminé nous oblige à rester particulièrement vigilant. Rien ne peut justifier que la santé de nos concitoyens soit mise en danger. Ceci rappelé fermement, j’ai ainsi donné 5 raisons pour revenir sur cet interdit :
    1) L’épidémie s’est transformée depuis la circulaire de 1983 qui formulait cette interdiction - les hétérosexuels sont la catégorie la plus touchée par le VIH/sida aujourd’hui - et les nouvelles techniques de contrôle (PCR) donnent une garantie importante hormis durant les 6 jours qui suivent un rapport sexuel risqué. Ce qu’on appelle encore la période de séroconversion.
    2) La création des centres de dépistage anonyme et gratuit [CDAG] en 1988 a fait que celles et ceux qui recouraient au don du sang pour connaître gratuitement leur statut sérologique n’ont plus de raisons de le faire.
    3) Il est difficilement explicable qu’un gay, notamment s’il n’a jamais eu de relations sexuelles ! – puisse être soupçonné de mentir plus qu’un hétérosexuel au questionnaire auquel il est soumis avant tout don.
    4) Ces dernières années, les institutions interrogées ont estimé qu’il fallait éviter de stigmatiser un groupe social et transformer l’interdiction faite à un groupe en l’interdiction faite aux personnes qui ont des conduites à risques. Il est en effet discutable qu’un hétéro qui a des relations sexuelles multiples soit interdit pour 4 mois de don du sang quant un gay l’est à vie ! Le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis en ce sens en 2002, tout comme la Halde en 2006 suite à mon recours ou le CNS en 2006 aussi.
    5) L’évolution internationale nous pousse enfin à changer cette interdiction. La directive européenne de 2004 propose une interdiction aux individus qui ont un comportement sexuel à risques. Déjà l’Italie et le Portugal ont revu leur réglementation pour lever cet interdit et le Premier ministre suédois s’est exprimé en ce sens.
    En réponse, le président de l’EFS a rappelé les raisons qui conduisent à continuer à garder cet interdit tout en se montrant ouvert à une évolution.
    Tout le monde – et curieusement c’est une première ! – a convenu suite à mon interrogation qu’il était injustifié qu’un gay n’ayant jamais eu de relations sexuelles soit interdit à vie de don du sang. Deuxième point positif, une réunion sera de nouveau organisée avant l’été avec tous les acteurs pour revoir les questionnaires…
    Je me réjouis donc que le dossier avance enfin et que le dialogue soit noué avec un EFS qui le refusait jusqu’à aujourd’hui - l’actuel président, Jacques Hardy, vient d’être nommé et montre un vrai esprit de dialogue et d’ouverture contrairement à son prédécesseur.
    Mais je devrai rester vigilant. Prochaine étape, la réunion prévue avant l’été !

  • Brigitte Lahaie débattra à mes côtés ce soir

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, plutôt que de gloser sur l’état pitoyable de notre vie politique aujourd’hui, nous avons préféré choisir un thème plus léger pour notre café politique mensuel.
    Je ne jette la pierre à personne, mais cela me confirme dans le sentiment qu’il faut donner une nouvelle impulsion à notre démocratie et créer une 6ème République. Quand on sortira de ces polémiques sordides où chacun se renvoie stérilement – et avec tant de calculs ! - la balle, on reviendra sur les propositions de changement que j’ai faites à plusieurs reprises sur ce blog et que nous avons élaborées à Aujourd’hui, Autrement.
    Pour revenir au café politique d’Aujourd'hui, Autrement de ce lundi 15 mai 2006, à 19 heures 30, j’y recevrai mon amie Brigitte Lahaie.
    Animatrice d'une émission à succès "L'Amour, Lahaie et Vous !" diffusée tous les jours de la semaine, de 14 heures à 16 heures, sur RMC, au cours de laquelle, sans tabou, elle évoque les questions liées à la sexualité et au couple, Brigitte Lahaie, est également, comme je vous l’ai encore récemment rappelé, vice-présidente d’Aujourd'hui, Autrement.
    A mes côtés, au Babu [18, boulevard Montmartre Paris IXème – salle du 1er étage – métro Grands Boulevards], elle animera le débat sur un thème qu’elle connaît bien : Pourquoi le sexe est-il tabou en politique ?
    Sachant que Brigitte parle - contrairement à tant de politiques ! - sans langue de bois, je vous assure un débat franc, intéressant et peut-être polémique au gré de vos questions et réactions !
    Si vous souhaitez dès à présent m'envoyer des questions pour Brigitte, cliquez ici.
    A ce soir, j’espère…

  • Je commence à être suivi dans mon combat contre l’interdiction faite aux gays de donner leur sang

    Je commence à être suivi dans mon combat contre l’interdiction faite aux gays de donner leur sang...
    En effet, j’ai été heureux de constater que Jack Lang intervenait, à son tour, auprès de Xavier Bertrand, ministre de la santé, concernant l’interdiction discriminatoire faite aux homosexuels de donner leur sang.
    Cette intervention arrive opportunément au moment où j’ai enfin obtenu que le ministère organise une réunion avec l’Etablissement Français du Sang et les associations gays. Cette réunion, provoquée par mes interventions, se déroulera lundi prochain à 10 heures au ministère de la santé.
    Pour mémoire, j’ai écrit ces dernières années aux ministres successifs de la santé Philippe Douste- Blazy, Xavier Bertrand et ai saisi début 2005 le Conseil national du sida [CNS] et la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité [Halde] de ce sujet.
    Si dans un premier temps, le CNS ne m’a pas suivi, il s’est ravisé tout récemment. Puisque lors d’une séance à laquelle je participais - je suis membre du CNS depuis décembre dernier -, le CNS a aussi souhaité que l’interdiction faite aux groupes à risque de donner leur sang soit remplacée par une interdiction sur la base de comportements à risque comme je le demandais dans mes interventions ou requêtes.
    La Halde a aussi suggéré ce changement à l’EFS.
    Lundi, je proposerais donc qu’une conférence de consensus soit organisée avec de nombreux spécialistes de la question. Les nouveaux systèmes donnent une grande garantie et on ne peut plus tolérer que les homosexuels mentent plus sur leurs comportements à risques que les hétérosexuels.
    D’ailleurs, que dire enfin de l’interdiction de donner son sang faite à un jeune gay qui n’a jamais eu de relations sexuelles de toute sa vie !
    Imagine t-on sérieusement une telle interdiction pour les hétérosexuels ?
    C’est donc bien de discrimination dont il s’agit et non de sécurité sanitaire… N’en déplaise aussi à M. Vanneste qui continue, malgré sa condamnation pénale, à insulter les homosexuels !

  • Joyeuse fête de l'Europe !

    Retour de Berlin pour… la journée de l’Europe, la vingtième édition de notre fête Européenne.
    Et oui, l’union Européenne et ses 450 millions de citoyens ont une fête annuelle, comme nous avons un drapeau - bleu frappé de 12 étoiles -, un hymne - la 9ème symphonie de Beethoven -, une devise - « Unie dans la diversité » - et une monnaie - l’Euro.
    Je vous souhaite à toutes et tous une joyeuse fête de l’Europe !

     

  • Un manuel d’histoire franco-allemand

    Mon séjour à Berlin me laisse peu de temps. Vous me pardonnerez donc d’être rapide pour ce beau dimanche de mai.
    J’ai juste envie de vous dire que, hormis parler de « l’affaire » qui fait noircir bien des pages de journaux, les quotidiens d’outre Rhin évoquent aussi une réalisation franco-allemande dont nous pouvons tous être fiers : le premier manuel d’histoire commun pour les lycées de France et d’Allemagne.
    Lancé il y a trois ans par le chancelier Schröder et le président Chirac, le manuel est enfin prêt et pourra donc être utilisé pour la prochaine rentrée. Intitulé « L’Europe et le monde depuis 1945 », édité par les éditions Nathan et Ernst Klett, ce manuel est une vraie prouesse. C’est aussi un message d’espoir que de voir deux pays dans une guerre totale, à plusieurs reprises lors du siècle écoulé, proposer aujourd’hui une vision commune de l’histoire.
    Comme quoi, on peut toujours garder l’espoir.
    Bon week-end de Berlin, ville ô ! combien symbolique de la capacité des hommes à se retrouver autour des valeurs d’humanisme et de respect mutuel.

  • Juppé revient !

    C’est enfin officiel.
    Alain Juppé a annoncé au quotidien québécois « La Presse » qu’il reviendrait cet été en France et qu’il ne prolongerait pas d’une année son contrat d’enseignant à Montréal et à Québec.
    Cette année, son éloignement de Paris - que certains ont pris, à tort, pour un exil définitif et s’en sont trop vite réjouis - lui a permis de comprendre que l’essentiel n’est pas forcément ce que l’on croit quand on est toujours dans l’action…
    Dans la situation politique actuelle, son retour est du pain béni. Avec son recul, une vision réaliste et éloignée des choses, sa parole sera utile à notre pays.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai suivi son évolution sur son blog et j’ai eu la chance de correspondre avec lui par e-mail. J’ai souvent été touché par son humanité. Et bien sûr par sa vision d’homme d’Etat qu’il est incontestablement. Qu’il a toujours été.
    Les épreuves lui ont enlevé sûrement bien des certitudes. Elles lui ont donné une profondeur et une modestie bien utiles en ces temps agités.
    Espérons que l’actuel locataire de Matignon saura écouter quelques leçons du professeur Juppé. Ses étudiants du bout du monde, quant à eux, regrettent déjà son enseignement !
    Bienvenue chez vous monsieur le Premier ministre !

  • Le droit à l’accès au crédit pour les malades

    Le 30 novembre dernier à l’Elysée, au cours d’une réunion avec le chef de l’Etat sur le sida, je lui avais rappelé l’urgence de rendre effectif l’accès au crédit des personnes séropositives et atteintes de pathologies de longue durée. Le chef de l’Etat avait alors demandé au ministre de la santé, présent à cette réunion, de commencer immédiatement des consultations sur ce sujet et de présenter un projet de loi si les assureurs et les banquiers n’avançaient pas suffisamment vite, fixant le terme de ces consultations à mars 2006.
    Pour mémoire, alors que depuis 25 ans, les traitements contre le sida ont évolué permettant à certains de vivre plusieurs dizaines d’années avec le virus - je vis depuis près de 21 ans avec le sida ! -, les banques et les assurances n’ont quasiment pas avancé d’un pouce sur cette question.
    Ce problème dépasse d’ailleurs largement le sida.
    Ainsi, une femme de 35 ans me racontait encore hier soir à Valence qu’on lui a refusé une assurance pour un prêt immobilier, car elle est toujours considérée à risques pour avoir eu un cancer du sein à 27 ans – cancer pourtant en totale rémission depuis 6 ans !
    Certes, la convention Belorgey, du nom d’un conseiller d’Etat, permet dans la théorie d’accorder des prêts aux personnes présentant un risque grave de santé et donc d’assurer des personnes séropositives. Dans la réalité, les choses sont cependant bien différentes.
    L’immense majorité des sidéens, des anciens cancéreux, des diabétiques ne peut aujourd’hui acheter un appartement ou même emprunter pour créer une entreprise. Une discrimination que le risque pour l’assureur n’explique pas. N’explique plus !
    Jacques Chirac, en présentant jeudi dernier la nouvelle étape de son plan d’action contre le cancer - l’un des 3 chantiers présidentiels - a repris ce qu’il m’avait répondu en novembre dernier et a annoncé le dépôt d’un projet de loi.
    Les professionnels de la banque et de l’assurance ont réagi immédiatement en s’opposant à une loi, estimant que 99,7% - propos repris du Figaro de vendredi – des demandes de prêts présentées obtiennent une offre d’assurance.
    Propos surréalistes quand on connaît la réalité !
    J’espère donc que le chef de l’Etat va aller au bout de son engagement car ce problème touche directement ou indirectement tous les Français qui n’ont pas besoin de voir s’ajouter à la maladie, qui est susceptible de nous frapper tous un jour, une discrimination injustifiée !

  • 57% des Français pour un encadrement de la prostitution

     

    Je n’ai vraiment pas regretté d’avoir participé à l’émission France Europe Express sur France 3, mardi dernier. Même si j’étais, avec Claire Carthonnet, bien seul à défendre une réglementation de la prostitution plutôt que la prohibition ou l’abolition, j’ai pu développer largement mes idées. 
    Grâce à l’honnêteté intellectuelle de Christine Ockrent, Serge July et Jean-Michel Blier, chacun ou plutôt chacune – j’étais le seul homme invité à ce débat – a pu défendre ses convictions durant l’heure et demi du programme.
    Je le répète, je désapprouve la traite des femmes qui s’est développée depuis les années 1995 avec l’arrivée massive des filles de l’Est puis à partir des années 2000 avec la mise sur le trottoir des africaines – Cameroun, Nigeria, Sierra Léone. Ces femmes, otages de réseaux mafieux, ont envahi les trottoirs de grandes villes causant ainsi des nuisances incontestables et insoutenables pour les riverains.
    La loi de mars 2003 avait pour ambition légitime de se battre contre ces réseaux et de permettre à ces filles-esclaves de se libérer. Le but n’a pas été atteint.
    Seules aujourd’hui, les prostituées traditionnelles, celles qui ont choisi librement de se prostituer, sont les victimes d’un harcèlement policier aussi injuste, qu’inefficace et même dangereux.
    Paradoxalement, une nouvelle forme de prostitution s’est développée avec des macs qui réapparaissent et extorquent, au fin fond des bois, des filles qui n’ont parfois pas d’autre choix que de céder… ou de subir des violences.
    La santé de ces femmes est aussi en danger car certains clients n’hésitent plus à exiger des rapports non protégés.
    Au-delà de toutes les déclarations de principe, chacun sait que la prostitution existera toujours. Alors, comme je l’ai longuement développé dans Lettre à une droite maladroite, plutôt que de défendre une prohibition impossible, plutôt que de nier les femmes et les hommes qui ont choisi la prostitution et dans le même temps de les matraquer fiscalement, il faut aujourd’hui réglementer cette profession et donner des droits à ces personnes. Dans le même temps, il faut, je le répète encore, être sans pitié contre les organisateurs de réseaux mafieux qui obligent des filles parfois mineures.


    57% des Français, selon le sondage France 3/France Info, présenté par Christine Ockrent lors de l’émission, approuvent l’encadrement de la prostitution – 60% d’hommes et 54% de femmes partagent cet avis. 22% tolèrent la prostitution tout en refusant le racolage. Seuls 14% des Français y sont totalement opposés.
    Ce sondage me conforte dans ma position. On dit souvent que je suis décalé des désirs des Français. Je constate une fois de plus que mes idées ne sont souvent iconoclastes que pour certains responsables politiques…

  • N’oublions pas Guy-André KIEFFER, journaliste porté disparu…

    J’ai proposé une tribune sur mon blog à Bernard Kieffer, frère de Guy-André, journaliste disparu. Journaliste oublié !
    Mobilisons-nous, je compte sur vous pour signer la pétition.
    Voilà le texte que m’a fait parvenir Bernard.
    Ce texte est aussi à la une d’
    Aujourd’hui, Autrement.

    « Le 16 avril 2004, a été enlevé à Abidjan, le journaliste économique Guy-André KIEFFER (GAK), spécialiste des matières premières, qui enquêtait sur les dérives de l’argent du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Depuis ce jour, il n’a plus donné aucun signe de vie.
    Imbibé de culture tiers-mondiste, soucieux de dénoncer sans relâche le pillage organisé des finances publiques par quelques hauts dignitaires du régime ivoirien, GAK enquêtait sur l’enrichissement personnel de ceux-ci, sur le commerce occulte des armes, sur l’exploitation systématique des paysans ivoiriens et sur bien d’autres sujets éminemment sensibles. De quoi, sans doute, le rendre très impopulaire dans les allées du pouvoir…
    Son enlèvement, en plein jour dans le centre d’Abidjan, a mis les deux juges d’instruction en charge de cette affaire sur la trace du couple présidentiel ivoirien et de son proche entourage. Depuis, une chape de plomb est tombée sur cette affaire. Depuis deux ans, les juges butent sur le mur de silence qu’a dressé la présidence ivoirienne. Les autorités françaises, peu soucieuses d’envenimer davantage encore les relations tumultueuses entre les deux pays, se réfugient dans une passivité déconcertante, affirmant n’avoir aucune information et se disant dans l’incapacité d’agir, du fait de l’instruction judiciaire en cours.
    Il ne reste plus à la famille et aux amis de GAK que la détermination des deux juges français, Patrick Ramaël et Emmanuelle Ducos, l’opiniâtreté de certains de ses confrères et la mobilisation de l’opinion publique (plus difficile à organiser que dans l’affaire Florence Aubenas, dans la mesure où GAK était un journaliste indépendant).
    Pour en savoir plus sur cette affaire, pour soutenir le travail des juges, pour nous aider à faire émerger la vérité,
    cliquez sur ce lien.
    Vous trouverez sur ce site une pétition en ligne à laquelle vous pouvez également accéder 
    en cliquant ici
    Merci à tous. En vous mobilisant sur ce dossier vous agirez aussi pour la liberté de la presse, pour la liberté d’expression et pour la défense de quelques libertés fondamentales.
    Bernard KIEFFER, frère de Guy-André »

  • Dans France Europe express ce mardi à 23h05 sur France 3

    Ce soir à 23h05, sur France 3, je suis l’un des invités de l’émission politique de France 3 France Europe Express présentée par Christine Ockrent, Jean-Michel Blier et le patron de Libération Serge July.
    L’émission a comme thème : « Prostitution, la grande hypocrisie. Faut-il l’interdire ou l’encadrer ? » Parmi les autres invités, vous retrouverez notamment Roselyne Bachelot, Clémentine Autain et Claire Carthonnet.
    Je pourrai, à cette occasion, défendre le point de vue que j’avais développé dans mon livre « Lettre à une droite maladroite » [éditions Ramsay] paru en mars 2003 au moment de la loi Sarkozy du 18 mars 2003 qui a pénalisé le racolage passif.
    Bien sûr, je considère que le ministre de l’intérieur a raison de vouloir s’attaquer à ce problème car de vrais réseaux mafieux sévissent dans notre pays amenant depuis les années 95-97 des filles de l’Est puis, depuis les années 2000, des filles originaires d’Afrique sub-saharienne. Ces filles sont pour la plupart de véritables esclaves. De plus, leur arrivée massive a rendu certains quartiers invivables pour de nombreux riverains.
    Malheureusement les dispositions qui ont été prises par la loi du 18 mars 2003 et qui consistent à punir les prostituées de 3750€ d’amende et de deux mois de prison ont surtout pénalisé les victimes de la traite ou les prostituées traditionnelles qui ne sont pas des esclaves et n’ont pas de souteneur.
    Résultat, pour exercer leur activité, les prostituées doivent aller dans les coins les plus reculés et subissent de plus en plus de violences. La prévention, comme le rappelle la Conseil national du sida, est mise à mal car les clients se sentant plus forts exigent de plus en plus de rapports non protégés. Enfin, un nouveau proxénétisme s’est développé chez les traditionnelles qui en allant dans certains bois se retrouvent sous la coupe de nouveau proxénètes qui les rançonnent.
    Je considère aujourd’hui que plutôt que de se fermer les yeux, il faut être impitoyable avec les réseaux et réglementer la prostitution pour celles et ceux qui l’exercent librement.
    On n’interdira jamais le plus vieux métier du monde. Alors, oeuvrons pour que les travailleurs du sexe ait un statut protecteur - on leur fait bien payer des impôts sur une activité pourtant illicite !!!! - et par contre que les mafieux qui mettent en esclavage des femmes soient punis sans faiblesse.
    Les Français nous départageront car un sondage, en fin d’émission, nous indiquera s’ils souhaitent que la prostitution soit réglementée ou tout simplement interdite.
    A ce soir, pour un débat qui risque d’être animé.

  • Contre la peine de mort

    Zacarias Moussaoui est coupable.
    La justice fédérale de l'État de Virginie l'a reconnu coupable. Lui-même, dans un accès de folie, de haine, de bêtise ou de vantardise, a plaidé coupable, reconnu sa participation à l'élaboration d'un des plus odieux attentats de l'histoire contemporaine et revendiqué le mal intolérable fait au peuple Américain.
    Certes, il n'a pas directement participé aux actions puisqu'il était, le 11 septembre 2001, déjà en prison. Mais depuis le procès de Nuremberg, il n'est pas rare qu'un accusé soit reconnu coupable, au même titre que les acteurs eux-mêmes, pour avoir seulement participé à la théorisation de l'attaque, du meurtre ou du génocide.
    Dans le cadre d'un accord international, la France a utilement et légitimement livré des informations à la justice américaine pour aider à la recherche de la vérité. Sous condition que la peine maximale encourue soit la réclusion à perpétuité, conformément à son droit national.
    Zacarias Moussaoui risque aujourd'hui la peine capitale. La pendaison, l'électrocution, l'injection létale, peu importe le moyen.
    Je réaffirme solennellement mon opposition à la peine de mort. Depuis son abolition en France, l'opinion publique française s'est peu à peu ralliée majoritairement à un refus de ce droit moyenâgeux de vie ou de mort. L'humanisme prime et doit primer sur la barbarie.
    Je demande à la France de faire entendre fortement sa voix pour réaffirmer sa position. Je demande au président de la République de manifester son opposition à un verdict de mort.

  • Le courage d’André Labarrère

    Le sénateur-maire de Pau, André Labarrère, a révélé la semaine dernière qu’il était atteint d’un cancer. Après avoir annoncé, il y a quelques années, son homosexualité, l’ancien ministre de François Mitterrand, âgé aujourd’hui de 78 ans, montre une nouvelle fois son courage et un souci de transparence vis-à-vis de ses électeurs qui l’honore.
    Même s’il s’en défend dans une interview donnée à Libération vendredi dernier - le vendredi saint ! – le caractère courageux de cette annonce publique est évident. Fort de mon expérience, je peux en témoigner !
    Révéler, lorsqu’on est un homme politique, qu’on est atteint d’une maladie mortelle est considéré comme un acte de faiblesse par beaucoup de nos pairs ! Tous vos gestes, vos absences, vos coups de fatigue sont épiés par vos adversaires, mais aussi très souvent par … vos amis.
    Pourtant dans notre société où l’espérance de vie atteint désormais 80,2 ans - 83,8 pour les femmes et 76,7 pour les hommes -, on sait que cet allongement de la vie a aussi ses revers : des accidents réguliers, notamment des pathologies lourdes durant la vie et plus seulement en fin de vie !
    Pour un homme public, dire sa maladie c’est donc reconnaître que les politiques sont comme les autres et surtout affirmer haut et fort que la maladie ne peut et ne doit plus être tabou. En cela, le geste d’André est salutaire et utile.
    Vite, à n’en pas douter, il constatera que lorsqu’on a tout dit, on se sent mieux et plus fort pour lutter contre cet ennemi intime qui tente de nous tuer. Et qu’il se rassure, cela l’aidera à dompter ce cancer : cela fera bientôt 21 ans que je lutte contre le sida et que celui-ci ne parvient pas, au grand désespoir de certains qui viennent même m’exprimer leur haine sur ce blog, à m’anéantir. Et la révélation de ma séropositivité m’a rendu incontestablement plus fort.
    Alors, en ce lundi de Pâques, où beaucoup de nos compatriotes souffrent dans la solitude et parfois sans même pouvoir en parler à leur entourage, je voulais te remercier cher André pour ton geste et ton courage.
    Encore joyeuses Pâques à toi et à toutes celles et tous ceux qui se battent contre la maladie.

  • Ne plus tergiverser sur la 6ème République

    « Romero : il ne faut plus tergiverser sur la 6ème République », tel est le titre de la dépêche AFP qui reprend des extraits de la note que j’ai mise hier en ligne sur mon blog en faveur de la 6ème République.
    « Interrogé par l’AFP, précise la journaliste Pascale Juillard, sur l’appel lancé par François Bayrou, président de l’UDF, à tous ceux qui souhaitent une 6ème république, M. Romero a jugé bon que tout le monde puisse discuter. Mais créer une structure formelle n’a pas d’intérêt car on ne demande pas tous la même chose, a-t-il souligné. Il faut savoir ce qu’il y a derrière le concept de 6ème République proposé par chacun. Ainsi le président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses, il s’en approche terriblement estime M. Romero. »

    A côté de la demande irresponsable en démocratie d’un ex Premier ministre, Laurent Fabius, que le président de la République démissionne, l’idée de changer nos institutions pour les rendre plus efficaces et démocratiques semble enfin avancer sérieusement.
    Jusqu’à la prochaine présidentielle, il s’agit désormais de persuader nos concitoyens qu’une réforme institutionnelle est un préalable et un signal fort pour lancer aussi une refondation sociale et sociétale de notre pays.

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Mes « modestes » réponses sur le chômage au Républicain

    Stéphane Piraud, journaliste au Républicain, hebdomadaire de l’Essonne, a demandé à une quarantaine de personnalités du monde politique, économique et de la société civile de répondre en quelques mots à deux questions sur la lutte contre le chômage.
    Après l’échec du CPE, il souhaite savoir si nous avons des solutions... Exercice intéressant, car il permet de sortir de la critique pure pour entrer enfin dans la proposition. Je me suis prêté à cette interview expresse et courte de bon gré – exercice difficile que de synthétiser sa pensée sur une telle question en une dizaine de lignes et dans l’urgence ! – et bien sûr avec modestie. Si j’avais la solution miracle, cela ferait à juste titre rire bien des observateurs. Voilà ces deux questions et mes brèves réponses qui paraîtront dans Le Républicain de demain, jeudi 23 avril.

    « 1) Selon vous, le modèle social français fabrique-t-il du chômage ?
    C'est un peu le paradoxe de notre pacte républicain. Notre système social particulièrement protecteur par rapport au système des pays anglo-saxons n'est plus aussi incitatif. Les moyens mis dans la protection sociale ne le sont pas pour les salaires et l'emploi. Nous laissons se détériorer notre tissu économique sans réussir à résorber la précarité qui frappe de plus en plus de nos concitoyens – le nombre de Rmistes a encore augmenté de 5% en 2005 !
    2) Quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le chômage en général et celui des jeunes en particulier ?
    Je ne crois pas qu’il existe de mesures miracles. Mais je souhaite que nous nous inscrivions dans un cercle vertueux qui transfère une partie de nos moyens vers l'incitation à l'emploi, générant ainsi des ressources supplémentaires pour la protection. Et plutôt que des emplois aidés, il faut agir sur les charges sociales. Dans une économie de liberté comme la nôtre, ce sont les entreprises qui créent de l'emploi en fonction de leur carnet de commandes et non de subventions d'État. Mais je reste attaché à notre principe absolu de solidarité qui commande de maintenir un haut niveau de protection. Pour les jeunes, je crois beaucoup au tuteur qui complétera in situ la formation de manière pragmatique et rassurera le chef d'entreprise. »

    Voilà ma rapide et modeste contribution. Il faudra aussi simplifier notre droit du travail car il n’est pas raisonnable – pour les salariés comme pour les employeurs – de se référer à un code du travail de … 3000 pages pesant 3 kg !
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt les propositions pour lutter contre le chômage des 39 autres personnalités qui se sont prêtées à ce bref questionnaire.
    Bonnes vacances de Pâques à celles et à ceux qui en ont pris !

  • Je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

    Beaucoup d'hommes politiques français souffrent incontestablement du syndrome du « Je sais tout, je comprends tout » !
    Tout responsable politique qui se respecte – du cadre local au responsable national – doit donner un avis d’expert sur toutes les questions qui se posent à la société et donner l’impression qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui. Que rien n’échappe à ce sur-homopoliticus !
    Résultat : on a une classe politique qui sur des bien des sujets est totalement à côté de la plaque. Car quel homme ou quelle femme est capable d’avoir un avis pertinent sur toutes les questions qui se posent à la société ? Et si tel est le cas, quel est donc l’intérêt de se faire entourer d’experts ?
    Revenons justement à cette tragi-comédie qu’est devenu le CPE.
    Nous avons des responsables de haut niveau qui veulent trouver un remède au chômage endémique dont souffrent les jeunes et à leur précarisation croissante.
    Incontestablement, les chiffres plaident en faveur d’une action volontariste des pouvoirs publics : 23% des jeunes de moins de 24 ans sont au chômage et cela monte jusque 30% pour les non diplômés. 90% des jeunes qui travaillent à 18 ans ont un contrat précaire. Mais, sans avoir voulu les écouter et donc entendre les craintes que les jeunes ont pour leur avenir, on leur a donné sans discussion aucune un CPE. Un texte qu’ils ont considéré, en partie à juste titre, comme une fausse solution. Résultat : 3 mois de troubles.
    Et tout ça, pour reconnaître - au plus haut niveau de l’Etat ! - qu’on aurait dû les écouter avant ! Un beau gâchis qui ne peut être excusé par la jeunesse de nos dirigeants dont certains ont allégrement dépassé la cinquantaine depuis bien longtemps.
    J’en conclus que même un homme politique ne peut tout savoir et que pour bien gouverner, il doit aussi savoir écouter et entendre pour comprendre la société dans laquelle il vit. Mais que son isolement dans les palais Nationaux lui empêche de percevoir.
    Il doit bien sûr décider au final des réformes à accomplir mais après avoir fait une vraie étude de la situation, après voir réfléchi aux intérêts des réformes pour le long terme. Il doit en tous cas avoir présenté ses propositions de rupture dans le cadre d’une campagne électorale et le mettre ensuite en place tenant ainsi - et enfin ! - ses promesses.
    En tous cas, je reste persuadé qu’un homme politique doit savoir descendre de son Olympe et doit parfois oser dire qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas tout. A la condition, bien sûr, après avoir entendu les experts et les Français, de savoir prendre la bonne décision.
    Et s’il doit au final montrer le chemin, même si celui-ci ne fait pas l’unanimité, cela ne peut jamais être avec arrogance.
    Moi, en tous cas, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

  • Photos de l’émission « Compte à Rebours » en rediffusion ce lundi

    Grâce à mon ami Jérôme André, je peux déjà publier les photos de l’émission « Compte à Rebours » qui est passée dimanche en fin d’après-midi sur TFJ et qui est rediffusée ce lundi 10 avril à 17 heures. A noter cette photo surprenante où l'on voit mon visage et celui de Paul Wermus superposés. Amusant, non ?
    Je vous rappelle que ce débat est actuellement le seul programme consacré exclusivement à la prochaine élection présidentielle de 2007 sur une chaîne de télévision.
    Une mention particulière pour le journaliste Paul Wermus qui anime avec beaucoup de dynamisme et d’humour ce débat parfois passionné.
    Je le remercie aussi pour le commentaire qu’il a fait en fin d’émission sur mon dernier livre : « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    Merci cher Paul !

  • Aujourd’hui, rediffusion de mon débat sur Direct 8

    Je ne vous ferai pas de grande note ce dimanche.
    J’ai pu avoir un samedi juste pour moi à reste dans mon cher 12ème arrondissement… Rare et agréable. Un long moment dans ma salle de sport au Waou de Bercy Villages, une bonne partie de l’après-midi à la foire du Trône, voisine de mon domicile, puis au Bois de Vincennes avec Franck, un de mes meilleurs amis et sa fille de 5 ans, et enfin des courses nocturnes au Monoprix de Picpus. Bref, un samedi tout simple. Mais si sympa !
    Direct 8, la chaîne de la TNT, rediffuse ce dimanche 9 avril à 18 heures le débat du 5 mars de l’émission « Face à Alain Minc.
    J’avais participé à cette émission avec Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme et Jean-Louis Leret, secrétaire national du PS chargé de l’industrie. Trois thèmes sont abordés dans ce débat : le patriotisme économique, Villepin et la fin de l’état de grâce - prémonitoire ! - et enfin les primaires à Paris et mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », qui fête ses deux mois ce dimanche, y sera aussi évoqué à cette occasion.
    Je vous rappelle aussi que vous pouvez aussi me retrouver ce dimanche juste après, vers 18h30 sur TFJ, pour l’émission « Compte à Rebours » présentée par Paul Wermus.
    Bon dimanche à vous.

  • Dimanche à 18h00 et lundi à 17h00 : « Compte à Rebours » présenté par Paul Wermus sur TFJ

    L’élection présidentielle a déjà une émission qui lui est consacrée !
    Il s’agit de « Compte à rebours : Présidentielles Infos » sur la chaîne TFJ que vous retrouvez sur le câble [à Paris sur Noos, canal : 74] ou sur le satellite.
    C’est le journaliste de VSD, France Soir et France 3 Ile-de-France, Paul Wermus, qui anime cette émission qui se déroulera jusque l’échéance présidentielle et reçoit chaque semaine plusieurs invités du monde politique ou de la société civile.
    Je suis l’un des invités de la deuxième partie de cette émission, dimanche 9 avril de 18h30 à 19 heures.
    J’aborde la situation politique actuelle, les soubresauts avec la députée européenne et ancienne ministre PS Marie-Noëlle Lienemann, le patron du Divellec qui reçoit le tout Paris politique dans son établissement et le député UMP du Rhône Georges Fennec. En première partie de l’émission, vous pourrez aussi retrouver l’éditeur Guy Birenbaum et le journaliste américain Ted Stanger.
    Ce débat sera rediffusé sur TFJ lundi 8 avril vers 17h30.
    Sans déflorer le contenu de cette émission, sachez qu’il y a presque une quarantaine de personnalités qui ont déjà annoncé leur désir d’être candidat à la magistrature suprême. Mais, combien y parviendront ?

  • Jour ordinaire à Paris : Jour de grève !

    Il y a une semaine, comme beaucoup d’entre vous, j’ai galéré dans les transports.
    Bis repetita en ce premier mardi d’avril.
    Je comprends la colère des jeunes qui estiment être floués par la décision surprenante du président de la République. Mais je comprends aussi la grogne des usagers des transports en commun et de l’enseignement qui, une fois de plus, sont les otages d’un problème qui les dépasse et dont ils ne sont nullement responsables.
    On le sent bien : notre pays est bloqué.
    Aujourd’hui, personne n’est content. Je crains que cela dure encore.
    Ceux qui, avec le Premier ministre, voulaient absolument le CPE savent qu’il est mort né.
    Ceux qui n’en voulaient pas, notamment les lycéens et les étudiants, voulaient l’abrogation de la loi. Ils ont la loi sans le CPE…
    De quoi s’arracher les cheveux !
    J’espère maintenant que Nicolas Sarkozy à qui l’on refile un bébé gênant pourra satisfaire des demandes si opposées.
    Je lui souhaite bien du courage, car il en aura sacrément besoin.
    Mais je sais qu’il en a.