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Politique française - Page 358

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Mes « modestes » réponses sur le chômage au Républicain

    Stéphane Piraud, journaliste au Républicain, hebdomadaire de l’Essonne, a demandé à une quarantaine de personnalités du monde politique, économique et de la société civile de répondre en quelques mots à deux questions sur la lutte contre le chômage.
    Après l’échec du CPE, il souhaite savoir si nous avons des solutions... Exercice intéressant, car il permet de sortir de la critique pure pour entrer enfin dans la proposition. Je me suis prêté à cette interview expresse et courte de bon gré – exercice difficile que de synthétiser sa pensée sur une telle question en une dizaine de lignes et dans l’urgence ! – et bien sûr avec modestie. Si j’avais la solution miracle, cela ferait à juste titre rire bien des observateurs. Voilà ces deux questions et mes brèves réponses qui paraîtront dans Le Républicain de demain, jeudi 23 avril.

    « 1) Selon vous, le modèle social français fabrique-t-il du chômage ?
    C'est un peu le paradoxe de notre pacte républicain. Notre système social particulièrement protecteur par rapport au système des pays anglo-saxons n'est plus aussi incitatif. Les moyens mis dans la protection sociale ne le sont pas pour les salaires et l'emploi. Nous laissons se détériorer notre tissu économique sans réussir à résorber la précarité qui frappe de plus en plus de nos concitoyens – le nombre de Rmistes a encore augmenté de 5% en 2005 !
    2) Quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le chômage en général et celui des jeunes en particulier ?
    Je ne crois pas qu’il existe de mesures miracles. Mais je souhaite que nous nous inscrivions dans un cercle vertueux qui transfère une partie de nos moyens vers l'incitation à l'emploi, générant ainsi des ressources supplémentaires pour la protection. Et plutôt que des emplois aidés, il faut agir sur les charges sociales. Dans une économie de liberté comme la nôtre, ce sont les entreprises qui créent de l'emploi en fonction de leur carnet de commandes et non de subventions d'État. Mais je reste attaché à notre principe absolu de solidarité qui commande de maintenir un haut niveau de protection. Pour les jeunes, je crois beaucoup au tuteur qui complétera in situ la formation de manière pragmatique et rassurera le chef d'entreprise. »

    Voilà ma rapide et modeste contribution. Il faudra aussi simplifier notre droit du travail car il n’est pas raisonnable – pour les salariés comme pour les employeurs – de se référer à un code du travail de … 3000 pages pesant 3 kg !
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt les propositions pour lutter contre le chômage des 39 autres personnalités qui se sont prêtées à ce bref questionnaire.
    Bonnes vacances de Pâques à celles et à ceux qui en ont pris !

  • Je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

    Beaucoup d'hommes politiques français souffrent incontestablement du syndrome du « Je sais tout, je comprends tout » !
    Tout responsable politique qui se respecte – du cadre local au responsable national – doit donner un avis d’expert sur toutes les questions qui se posent à la société et donner l’impression qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui. Que rien n’échappe à ce sur-homopoliticus !
    Résultat : on a une classe politique qui sur des bien des sujets est totalement à côté de la plaque. Car quel homme ou quelle femme est capable d’avoir un avis pertinent sur toutes les questions qui se posent à la société ? Et si tel est le cas, quel est donc l’intérêt de se faire entourer d’experts ?
    Revenons justement à cette tragi-comédie qu’est devenu le CPE.
    Nous avons des responsables de haut niveau qui veulent trouver un remède au chômage endémique dont souffrent les jeunes et à leur précarisation croissante.
    Incontestablement, les chiffres plaident en faveur d’une action volontariste des pouvoirs publics : 23% des jeunes de moins de 24 ans sont au chômage et cela monte jusque 30% pour les non diplômés. 90% des jeunes qui travaillent à 18 ans ont un contrat précaire. Mais, sans avoir voulu les écouter et donc entendre les craintes que les jeunes ont pour leur avenir, on leur a donné sans discussion aucune un CPE. Un texte qu’ils ont considéré, en partie à juste titre, comme une fausse solution. Résultat : 3 mois de troubles.
    Et tout ça, pour reconnaître - au plus haut niveau de l’Etat ! - qu’on aurait dû les écouter avant ! Un beau gâchis qui ne peut être excusé par la jeunesse de nos dirigeants dont certains ont allégrement dépassé la cinquantaine depuis bien longtemps.
    J’en conclus que même un homme politique ne peut tout savoir et que pour bien gouverner, il doit aussi savoir écouter et entendre pour comprendre la société dans laquelle il vit. Mais que son isolement dans les palais Nationaux lui empêche de percevoir.
    Il doit bien sûr décider au final des réformes à accomplir mais après avoir fait une vraie étude de la situation, après voir réfléchi aux intérêts des réformes pour le long terme. Il doit en tous cas avoir présenté ses propositions de rupture dans le cadre d’une campagne électorale et le mettre ensuite en place tenant ainsi - et enfin ! - ses promesses.
    En tous cas, je reste persuadé qu’un homme politique doit savoir descendre de son Olympe et doit parfois oser dire qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas tout. A la condition, bien sûr, après avoir entendu les experts et les Français, de savoir prendre la bonne décision.
    Et s’il doit au final montrer le chemin, même si celui-ci ne fait pas l’unanimité, cela ne peut jamais être avec arrogance.
    Moi, en tous cas, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

  • Photos de l’émission « Compte à Rebours » en rediffusion ce lundi

    Grâce à mon ami Jérôme André, je peux déjà publier les photos de l’émission « Compte à Rebours » qui est passée dimanche en fin d’après-midi sur TFJ et qui est rediffusée ce lundi 10 avril à 17 heures. A noter cette photo surprenante où l'on voit mon visage et celui de Paul Wermus superposés. Amusant, non ?
    Je vous rappelle que ce débat est actuellement le seul programme consacré exclusivement à la prochaine élection présidentielle de 2007 sur une chaîne de télévision.
    Une mention particulière pour le journaliste Paul Wermus qui anime avec beaucoup de dynamisme et d’humour ce débat parfois passionné.
    Je le remercie aussi pour le commentaire qu’il a fait en fin d’émission sur mon dernier livre : « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    Merci cher Paul !

  • Aujourd’hui, rediffusion de mon débat sur Direct 8

    Je ne vous ferai pas de grande note ce dimanche.
    J’ai pu avoir un samedi juste pour moi à reste dans mon cher 12ème arrondissement… Rare et agréable. Un long moment dans ma salle de sport au Waou de Bercy Villages, une bonne partie de l’après-midi à la foire du Trône, voisine de mon domicile, puis au Bois de Vincennes avec Franck, un de mes meilleurs amis et sa fille de 5 ans, et enfin des courses nocturnes au Monoprix de Picpus. Bref, un samedi tout simple. Mais si sympa !
    Direct 8, la chaîne de la TNT, rediffuse ce dimanche 9 avril à 18 heures le débat du 5 mars de l’émission « Face à Alain Minc.
    J’avais participé à cette émission avec Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme et Jean-Louis Leret, secrétaire national du PS chargé de l’industrie. Trois thèmes sont abordés dans ce débat : le patriotisme économique, Villepin et la fin de l’état de grâce - prémonitoire ! - et enfin les primaires à Paris et mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », qui fête ses deux mois ce dimanche, y sera aussi évoqué à cette occasion.
    Je vous rappelle aussi que vous pouvez aussi me retrouver ce dimanche juste après, vers 18h30 sur TFJ, pour l’émission « Compte à Rebours » présentée par Paul Wermus.
    Bon dimanche à vous.

  • Dimanche à 18h00 et lundi à 17h00 : « Compte à Rebours » présenté par Paul Wermus sur TFJ

    L’élection présidentielle a déjà une émission qui lui est consacrée !
    Il s’agit de « Compte à rebours : Présidentielles Infos » sur la chaîne TFJ que vous retrouvez sur le câble [à Paris sur Noos, canal : 74] ou sur le satellite.
    C’est le journaliste de VSD, France Soir et France 3 Ile-de-France, Paul Wermus, qui anime cette émission qui se déroulera jusque l’échéance présidentielle et reçoit chaque semaine plusieurs invités du monde politique ou de la société civile.
    Je suis l’un des invités de la deuxième partie de cette émission, dimanche 9 avril de 18h30 à 19 heures.
    J’aborde la situation politique actuelle, les soubresauts avec la députée européenne et ancienne ministre PS Marie-Noëlle Lienemann, le patron du Divellec qui reçoit le tout Paris politique dans son établissement et le député UMP du Rhône Georges Fennec. En première partie de l’émission, vous pourrez aussi retrouver l’éditeur Guy Birenbaum et le journaliste américain Ted Stanger.
    Ce débat sera rediffusé sur TFJ lundi 8 avril vers 17h30.
    Sans déflorer le contenu de cette émission, sachez qu’il y a presque une quarantaine de personnalités qui ont déjà annoncé leur désir d’être candidat à la magistrature suprême. Mais, combien y parviendront ?

  • Jour ordinaire à Paris : Jour de grève !

    Il y a une semaine, comme beaucoup d’entre vous, j’ai galéré dans les transports.
    Bis repetita en ce premier mardi d’avril.
    Je comprends la colère des jeunes qui estiment être floués par la décision surprenante du président de la République. Mais je comprends aussi la grogne des usagers des transports en commun et de l’enseignement qui, une fois de plus, sont les otages d’un problème qui les dépasse et dont ils ne sont nullement responsables.
    On le sent bien : notre pays est bloqué.
    Aujourd’hui, personne n’est content. Je crains que cela dure encore.
    Ceux qui, avec le Premier ministre, voulaient absolument le CPE savent qu’il est mort né.
    Ceux qui n’en voulaient pas, notamment les lycéens et les étudiants, voulaient l’abrogation de la loi. Ils ont la loi sans le CPE…
    De quoi s’arracher les cheveux !
    J’espère maintenant que Nicolas Sarkozy à qui l’on refile un bébé gênant pourra satisfaire des demandes si opposées.
    Je lui souhaite bien du courage, car il en aura sacrément besoin.
    Mais je sais qu’il en a.

  • Sur France Ô [RFO], samedi à 12 heures et dimanche à 18h30

    Dans le cadre du Sidaction, je participe ce samedi de 12 à 13 heures à l’émission « L’hebdo » sur France Ô animée par Walles Kotra, directeur de la chaîne. Je vous rappelle que France Ô est une chaîne de France Télévision (câble en France et en Europe) diffusée sur tout le réseau RFO (9 stations en outre-mer).
    Cette émission sera rediffusée dimanche 2 avril à 18h30, mardi 4 avril à 16h00 et enfin mercredi 5 avril à 22h40.
    Aux côtés de deux autres invités dont le journaliste de Libération, Eric Favereau, je redis, durant cette émission enregistrée hier, l’impérieuse nécessité de se mobiliser contre le sida qui n’a jamais touché autant de Français.
    Mais, j’évoque aussi d’autres sujets, car je réagis à l’actualité, notamment au CPE - je n’avais pas encore pu entendre la déclaration de Jacques Chirac ! -, au projet de loi Sarkozy sur l’immigration, mais aussi au rôle des territoires d’outre mer dans notre République.

  • Tout cela pour ça...

    Je n’ai pu voir l’intervention du président de la République en direct car après avoir assisté à une cérémonie émouvante à l’Arc de triomphe où « Les Oubliés de la mémoire » étaient pour la première fois honorés, j’ai dû rejoindre directement – embouteillages obligent ! – mon 12è arrondissement pour retrouver un vieil ami que je n’avais pas vu depuis… deux décennies, le talentueux couturier Gilles Rosier.
    Je ne m’étalerai pas sur un discours dont je n’ai entendu que des bribes. Jacques Chirac a sagement annoncé la suppression des deux points que je contestais. Je devrais m’en réjouir. Comme la plupart des Français.
    Malheureusement, je sais que cette avancée ne résout rien. Elle arrive trop tard. Pourquoi alors ne pas avoir choisi de demander une deuxième lecture de la loi sur l’égalité des chances, qui aurait permis d’aboutir à ce même résultat et de redonner la main à un Parlement qui aurait montré qu’il a compris les inquiétudes que manifestent les jeunes depuis des semaines ?
    Au final, je crains que la publication au Journal Officiel d’un texte - qui ne sera même pas appliqué ! - ne fait que satisfaire l’ego de certains responsables politiques qui refusaient de reconnaître les imperfections de cette loi utile.
    A vouloir ménager la susceptibilité de son 1er ministre, tout en vidant pourtant le texte de ses deux mesures les plus contestables, le président risque de perdre sur tous les tableaux.
    Il va ulcérer les ultras de son camp qui ne peuvent accepter qu’on vide le CPE de deux dispositions symboliques.
    Il ne fait qu’excéder les contestataires qui, en ayant obtenu de vraies avancées, estiment toujours être floués car un texte inapplicable est malgré tout… promulgué.
    Tout cela, pour ça…

  • Don du sang : je demande au ministre de la santé d’intervenir

    Comme je l’ai encore évoqué encore tout récemment sur ce blog, j’avais saisi la HALDE le 3 mai 2005 d’une situation discriminatoire : l’interdiction systématique faite aux homosexuels de donner leur sang sachant qu’un hétérosexuel qui a des conduites à risques est écarté provisoirement… et non pas définitivement comme un homosexuel !
    C’est pour cela que je demande, depuis plus d’un an, que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte soit remplacé par celui de « conduites à risques ». Plusieurs raisons justifient ce changement : d’une part la majorité des personnes touchées par le sida en France sont hétérosexuelles, d’autre part, rien - à part les préjugés - ne permet d'affirmer que les homosexuels sont moins fidèles que les hétérosexuels, ce qu'exprime cette interdiction. Ensuite, ce changement se justifierait aussi parce que les homosexuels ne peuvent être soupçonnés de mentir plus que les hétérosexuels lors des questionnaires faits avant les prises de sang. Enfin parce que l’apparition de nouvelles techniques de dépistages beaucoup plus sûrs - le test d’amplification des acides nucléiques - donnent une fiabilité supérieure aux précédents tests.
    Dans sa délibération en date du 6 février 2006, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, que j’ai saisie au nom d’Aujourd’hui, Autrement, considère que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ».
    Alors que le Premier ministre en Suède s’est prononcé pour l’autorisation du don du sang pour les gays, que le ministre de la santé italien a ordonné à certains hôpitaux en Italie de mettre un terme à leur politique discriminatoire, que le Portugal a décidé très récemment d’autoriser le don du sang pour les homosexuels, il est essentiel et urgent que la réglementation en France évolue !
    Dans cette optique, j’appelle officiellement, au nom d'ELCS, Monsieur Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités, à demander à Monsieur Patrick Hervé, Président de l’Etablissement Français du Sang, de tirer au plus vite, les conséquences de la délibération de la HALDE et de substituer au concept de « groupes à risques » celui de « comportements à risques ».
    Cela permettrait aux homosexuels de pouvoir donner leur sang tout en garantissant bien évidemment une sécurité maximale puisque les mêmes conditions seraient exigées pour les hétérosexuels et les homosexuels.
    A quelques jours du Sidaction, une telle décision m’apparaît symbolique.

  • A Chirac de montrer le chemin !

    Ces dernières semaines, je n’ai pas souhaité rajouter des petites phrases comme tant de responsables politiques sur la situation actuelle. A quoi sert de mettre de l’huile sur le feu quand on ne détient pas la solution ? Hormis se faire plaisir de ses propres bons mots et attiser bien de vaines polémiques.
    Mais aujourd’hui, en ce jour de mouvements sociaux, où je vais - comme tant d’entre vous - être pris en otage ne pouvant sûrement prendre un RER D - une nouvelle fois, en grève ! - pour me rendre à Vigneux-sur-Seine, je veux aussi dire mon agacement et surtout mon inquiétude.
    Mon agacement face à la légèreté avec laquelle Dominique de Villepin a lancé le CPE. Cela aurait pu être une vraie avancée. Encore eut-il fallu ne pas passer en force, tenter de persuader et bien sûr motiver le licenciement.
    Mon inquiétude devant le blocus des facultés décidé trop souvent par des minorités qui sont bien peu respectueuses de la volonté de beaucoup d’étudiants qui, même s’ils sont opposés au CPE, n’ont pas les moyens de perdre toute une année universitaire !
    Aujourd’hui, il faut enfin sortir de ce conflit par le haut. Seul un responsable politique peut rappeler tous à la raison et, je l’espère, à la négociation. Il s’agit du président de la République.
    Jacques Chirac est le garant de l’unité nationale.
    Plus que tout autre président de la Vème République !
    Il a été élu par plus de 8 Français sur 10…
    Aujourd’hui, c’est à Jacques Chirac de nous montrer le chemin.
    Avant qu’il ne soit trop tard.
    Une dernière fois ?

  • Le panache de Claude Evin

    Claude Evin, l’ancien ministre socialiste de la santé, était « l’invité du dimanche » du Journal du dimanche paru hier. Je ne peux que vous conseiller la lecture de sa longue déclaration.
    Claude Evin explique les raisons pour lesquelles il ne se représentera pas aux prochaines élections législatives de 2007 à Nantes. A presque 60 ans et 30 ans de vie élective, celui, dont on retiendra le combat courageux contre le tabac, estime qu’il doit laisser sa place car il veut « mettre ses actes en conformité avec ses idées. »
    Il affirme, en effet, qu’on ne peut « vouloir ouvrir la représentation aux femmes, aux jeunes, à l’ensemble d’une société qui bouge et ne pas en tirer de conséquences personnelles. »
    Cette décision est singulière dans la vie politique française, alors qu’elle est - on l’oublie souvent ! - courante dans les démocraties nordiques ou anglo-saxonnes. Les étrangers ont, en effet, du mal à comprendre que certains élus français monopolisent, au plus haut niveau de l’Etat, les mandats depuis 50 ans. Car peut-on vraiment comprendre une société dans laquelle on ne vit plus depuis si longtemps ? Peut-on être réceptif aux nouvelles aspirations d’une jeunesse qu’on ne rencontre plus que dans des organes officiels ?
    A Aujourd’hui, Autrement, dans notre manifeste pour une 6ème République, nous proposons de limiter les mandats dans le temps. Cela n’empêcherait pas les hommes politiques de qualité de faire carrière et de faire bénéficier les Français de leur expérience. Mais en ne s’encroûtant pas dans un même poste, cela permettra d’avoir un peu plus d’imagination et aussi d’ouvrir le jeu politique. Il faudra pour cela créer aussi le statut de l’élu, car on n’attirera jamais des candidats issus du privé et de la société civile s’ils n’ont pas de garantie quant à leur reconversion après leur vie élective…
    En attendant une nouvelle manière de faire de la politique, je salue le panache de Claude Evin !

  • Les 25 ans de l’ADMD

    Ce lundi, tous les responsables européens des Associations pour le droit de mourir dans la dignité et le président de la fédération mondiale des ADMD, l’ancien député néerlandais, Jacob Kohnstamm étaient à nos côtés, au Grand Hôtel, pour fêter les 25 ans de l’ADMD France, dont je suis vice-président.
    A la conférence de presse, où nous avons présenté le sondage de la Sofrés confirmant que près de 9 Français sur 10 soutiennent nos demandes et notre projet de proposition de loi relative à l’aide active à mourir, plusieurs élus nous ont apporté leur soutien : la candidate à l’élection présidentielle, Corinne Lepage, les sénateurs PS et PC, Jean-Pierre Michel et François Autain, la députée UMP, mon amie Henriette Martinez, la députée européenne UMP Margie Sudre, et le conseiller régional PRG Eddie Aït.
    Au colloque de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour nous soutenir : l’ancienne ministre Nicole Guedj, les écrivaines Benoîte Groult et Noëlle Chatelet, sœur de Lionel Jospin, Les acteurs Mylène Demongeot, Micheline Presle, Nadine Trintignant, Geneviève Page et mon ami – toujours fidèle au poste ! – Jean-Edouard Lipa, et bien sûr les journalistes Claude Sarraute, François de Closets et Mireille Dumas.
    Je ne vous reproduirai pas mon intervention in extenso. Quelques mots seulement.
    J’avais l’honneur d’introduire la deuxième table ronde sur « Le présent et les problèmes. »
    En quelques minutes, j’ai rappelé que depuis 20 ans les sondages sont constants et que de 80 à 88% des Français demandent une légalisation de l’euthanasie. Que l’ADMD avec 40.000 adhérents est l’une des plus grande association française, ce qui prouve l’intérêt de nos concitoyens pour ce combat. Que les affaires Quillot, Jospin et Humbert ont montré à quel point nos revendications étaient légitimes et nécessaires.
    Au-delà de la situation j’ai cerné un triple problème :
    - L’incohérence de la justice qui pour une affaire similaire donne un non lieu à Marie Humbert à Boulogne et envoie en Cour d’assises Chantal Chanel à Périgueux.
    - La réaction corporatiste des mandarins qui veulent faire de la fin de vie une simple affaire médicale alors qu’elle est notre dernière liberté.
    - L’hypocrisie de la classe politique qui veut nous faire croire que la loi Léonetti résout tous les problèmes, alors qu’elle ne résout rien pour une affaire comme celle de Vincent Humbert.
    Face à cette situation et à ces problèmes, j’ai appelé les adhérents de l’ADMD à se mobiliser pour que notre combat fasse débat durant la prochaine présidentielle et qu’on obtienne une loi de liberté, une loi républicaine.
    Républicaine car elle ne peut que favoriser la liberté, l’égalité et la fraternité…

  • Près de 9 Français sur 10 favorables à l'euthanasie !

    Ce matin, au cours d'une conférence de presse au Sénat, en ma qualité de vice-président de l'ADMD, et aux côtés de mon amie Marie Humbert, j’ai commenté le sondage que la Sofres vient de publier et qui a été commandé par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité à l’occasion de ses 25 ans qu’elle fêtera lundi prochain à Paris.
    Ainsi, 86% des Françaises et des Français souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne en phase avancée ou terminale d'une maladie reconnue incurable et 77% souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne qui estime être placée dans un état de dépendance incompatible avec sa dignité.
    Ces chiffres montrent, une nouvelle fois, que la population française veut avoir le choix de sa fin de vie et n'envisage pas, majoritairement, la survie comme une vie. Ils montrent également que les Français ne se contentent pas de la loi Leonetti qui est certes un progrès mais reste totalement insuffisante à leurs yeux, contrairement à ce que nous assènent pétries de leurs certitudes certains responsables politiques. Ces résultats sont de plus constants de puis près de deux décennies !
    Je réclame solennellement au Gouvernement l'ouverture d'un grand débat parlementaire sur la légalisation de l'euthanasie. Il devient urgent de débattre puis de légiférer pour donner à chacune et chacun d'entre nous le choix de sa fin de vie. Quelque soit ce choix ! Et que cela se fasse en toute transparence et non pas de manière clandestine comme cela se produit trop souvent aujourd'hui. Le grand débat national qui va s’ouvrir avec les élections présidentielles puis législatives doit nous y aider…
    A titre personnel, séropositif depuis 21 ans, je demande tout simplement que me soit accordé le droit, lorsque la souffrance deviendra insupportable, de choisir entre une déchéance pour moi insupportable et la libération offerte par une mort douce et accompagnée.
    Comme beaucoup de nos concitoyens, je veux comme l’écrivait si merveilleusement Marguerite Yourcenar, « mourir les yeux ouverts. »

  • Ce soir débat sur l’Iran avec Frédéric Tellier

    Je vous rappelle que nous organisons un débat sur l’Iran ce soir - important dans le contexte international actuel…
    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai donc invité Frédéric Tellier, chercheur à l'IRIS, expert du Moyen Orient et auteur d’un ouvrage qui fait vraiment référence sur le sujet : « L'heure de l'Iran » paru aux Editions Ellipses au café politique mensuel d’Aujourd’hui, Autrement ce lundi 13 mars à 19h30 au Babu - salle du 1er étage - 18, boulevard Montmartre à Paris [Métro Grands Boulevards].
    Le thème de cette réunion sera « Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ? »
    Nous évoquerons cette crise à rebondissements qui se joue avec l’Iran depuis octobre 2003 quand ce pays acceptait de suspendre ses activités liées à l’enrichissement de l’uranium et autorisait les visites de l’AIEA. Depuis février 2004, après un rapport critique de l’AIEA, les discussions sont bloquées et malgré le nouvel accord de Paris, en novembre 2004, sur la suspension de l’enrichissement, la crise ne cesse d’enfler à tel point que les gouvernements européens jugent la saisine du conseil de sécurité de l’ONU aujourd’hui indispensable.
    Au-delà de cette crise, nous débattrons plus généralement de la situation politique en Iran et bien sûr des droits de l’Homme dans ce pays.
    A ce soir !

  • Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ?

    Mohammed El Baradei, prix Nobel de la paix 2005 et surtout patron de l’AIEA, dresse actuellement, à Vienne, un constat d’échec car l’Iran ne satisfait absolument pas aux conditions de clarté concernant son programme nucléaire. La date limite permettant au gouvernement iranien de donner des explications claires est donc expirée.
    « A ce stade, l’agence n’est pas en mesure de conclure qu’il n’y a pas de matériel ou d’activité nucléaires non déclarés en Iran. » « Certes, nous n’avons pas vu de menace imminente, pas d’énergie détournée vers la fabrication d’armes nucléaires, mais dans le même temps leur programme manque de clarté. Beaucoup d’incertitudes ont encore besoin d’être levées, particulièrement après trois ans d’inspection.» indique l’AIEA dans son dernier rapport. Il est quand même évoqué « une dimension nucléaire militaire en Iran », et certains spécialistes évoquent carrément la mise en preuve d’une bombe avant cinq ans !
    Le constat est là. Inquiétant.
    Je suis, comme vous, très préoccupé de l’évolution des responsables politiques iraniens et notamment de son président. Car outre cette menace, les droits de l’homme sont totalement bafoués dans ce pays.
    Pour mieux comprendre la situation en Iran, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai invité Frédéric Tellier [ma photo], chercheur à l'IRIS, expert du Moyen Orient et auteur d’un ouvrage qui fait vraiment référence sur le sujet : « L'heure de l'Iran » paru aux Editions Ellipses au café politique mensuel d’Aujourd’hui, Autrement le lundi 13 mars à 19h30 au Babu - salle du 1er étage - 18, boulevard Montmartre à Paris [Métro Grands Boulevards].
    Le thème de cette réunion sera « Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ? »
    Je compte donc sur vous pour réserver votre début de soirée lundi prochain pour assister à ce café politique au sujet d’une brûlante et inquiétante actualité.

  • Le patriotisme économique : une fausse bonne idée ?

    J’étais l’un des invités de l’émission « Face à Alain Minc » présentée par Guillaume Klossa sur Direct 8 hier soir.
    L’un des thèmes du débat était le patriotisme économique. Même si je ne suis pas un spécialiste de la question – et loin de là ! - contrairement à Louis Giscard d’Estaing ou le Monsieur industrie du PS qui étaient les invités référents sur cette question, j’ai exprimé ma modeste position. Non sans préciser qu’elle est celle d’un modeste citoyen engagé, car j’estime que les responsables politiques ne peuvent être spécialistes de toutes les questions. Au risque de dire des conneries.
    D’abord sur l’affaire Suez-GDF, j’estime qu’il est difficile d’avoir une position tranchée et définitive tant les tenants et les aboutissants nous échappent aujourd’hui. D’ailleurs la commission de Bruxelles a demandé au gouvernement français des explications rapides et claires sur cette affaire.
    Ensuite, si le patriotisme économique « consiste à donner des moyens aux entreprises pour se battre à armes égales » comme l’a dit le Premier ministre, il peut être envisagé, mais selon certaines conditions.
    1. Cette implication doit exclusivement concerner des secteurs qui influent sur la « continuité » de l’Etat. En cela, l’affaire Suez-GDF, pourrait rentrer dans ce champ car cela touche à l’énergie. Par contre, je ne suis pas persuadé que le patriotisme économique ait du sens pour Danone ou encore récemment pour la sidérurgie.
    2. Une intervention doit rester exceptionnelle quand il s’agit d’entreprises européennes. On ne peut vouloir faire l’Europe et empêcher les entreprises de notre continent de fusionner pour mieux lutter. D’ailleurs, les réactions n’ont pas manqué. Les Italiens menacent de gêner les fusions qu’ont engagé avec leurs sociétés nationales de grands groupes français comme Carrefour ou la BNP pour ne citer que les plus importants. Concomitamment, le ministre wallon de l’énergie, André Antoine, s’inquiète que la fusion fausse la concurrence dans son pays - en Belgique le nouveau groupe va contrôler 95% de la production et 90% des ventes d’électricité - au détriment des consommateurs. Faire chez nos amis ce qu’on en veut pas pour nous !
    Je reste persuadé que le patriotisme économique ne doit pas devenir un slogan au risque de flatter nos pulsions nationalistes. Les politiciens sont là pour nous montrer le chemin du progrès et de la solidarité.
    A terme, un tel interventionnisme généralisé n’aurait comme unique conséquence que de nous isoler en Europe et au final d’empêcher nos entreprises de se développer à l’international et donc de créer des richesses source d’emplois.

    NB : En plus, le patriotisme économique ne résiste pas à la réalité… De 1993 à 2003, sous des gouvernements de droite et de gauche, 9000 sociétés françaises, employant 900.000 salariés, sont passés sous contrôle étranger. Aujourd’hui, 430.000 personnes travaillent pour des sociétés américaines. A méditer…

  • Ce soir à 19h00, « Face à » Sur Direct 8

    Ce dimanche 5 mars 2006, je suis l’un des invités de l’émission « Face à » de 19 à 20 heures sur la chaîne de la TNT Direct 8.
    Avec d’autres invités, nous commenterons particulièrement trois sujets de l’actualité de la semaine. Le débat, animé par Guillaume Klossa, traitera du patriotisme économique, des primaires à Paris et de la chute du Premier ministre dans les sondages.
    Bon dimanche !

  • Solidarité internationale : bilan en demie teinte

    La conférence destinée à trouver de nouveaux financements pour aider au développement des pays du sud, qui se déroulait cette semaine à Paris, s’est achevée sur un bilan en demie teinte.
    La proposition portée par le président de la République Française de taxer les billets d'avion pour financer la lutte et le traitement du sida, de la tuberculose et du paludisme - maladies qui font 6 millions de mort par an - n’a reçu l’adhésion, outre la France, que de 12 pays sur les 93 présents à cette conférence.
    Un bilan décevant face aux enjeux : n’oublions pas que 40 millions de personnes vivent avec le sida dont 30 millions en Afrique. Que sur les 6 millions de personnes qui ont besoin d’un traitement aujourd’hui, seules 1 million de personnes en bénéficient
    Cette mondialisation de la solidarité aurait dû recevoir l'adhésion du plus grand nombre de pays et, parmi eux, celle des Etats-Unis. En effet, la première puissance mondiale ne peut se satisfaire, face aux millions d'enfants, de femmes et d'hommes contaminés dans le monde par le sida, alors que le continent africain est à la dérive, de soutenir des programmes religieux prônant la fidélité et l'abstinence.
    N’oublions pas que cette taxe - si elle était appliquée dans le monde - rapporterait près de 10 milliards d’euros par an soit 1/6ème de l’aide publique au développement.
    Espérons que les 13 Etats pionniers – France, Brésil, Chili, Chypre, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Jordanie, Luxembourg, Madagascar, Ile Maurice, Nicaragua, Norvège et Royaume-Uni – entraîneront dans les mois qui viennent d’autres pays, notamment les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Canada.
    On ne peut laisser tant d’Africains disparaître dans notre indifférence glacée.

  • Grippe aviaire : un peu de raison enfin !

    94…
    94 personnes sont décédées dans le monde - en trois ans ! - à cause du virus de la grippe aviaire.
    77 personnes sont mortes directement ou indirectement à cause du Chikungunya et 157.000 personnes – 1 Réunionnais sur 5 ! – ont été touchés par le virus.
    8 à 9000 personnes dans le monde meurent chaque jour du sida et 40 millions d’être humains vivent actuellement avec le VIH…


    Si j’énumère ces chiffres, ce n’est pas pour remettre en cause le principe de précaution qui veut que notre pays se prépare sérieusement à une éventuelle pandémie de grippe aviaire. J’approuve ces sages préparatifs.
    Mais n’en fait-on pas trop - médias, pouvoirs publics - au dépens des vrais épidémies : celles qui sévissent déjà ? Celles qui tuent massivement aujourd’hui ?
    Ce qui se passe à la Réunion n’est pas un danger éventuel, mais une terrible réalité qui touche toutes les familles de cette île.
    Le sida tue dans une indifférence glacée… Il y a bien longtemps qu’on s’est habitué à sa présence et que son irrésistible progression ne suscite plus peur ni même simplement compassion pour ses victimes.
    Demain, mardi, doit s’ouvrir la conférence de Paris sur les financements innovants du développement en présence du secrétaire général de l’ONU et de 95 pays.
    Et si on parvenait à convaincre ces pays de trouver le financement – en mettant en œuvre la taxe sur les billets d’avion ? - pour éviter que meurent tous les ans 6 millions de personnes du sida, de la tuberculose et du paludisme ?
    La menace est là. Incontestable.
    Alors, sans faiblesse, préparons une éventuelle pandémie de grippe aviaire mais n’oublions pas les maladies qui tuent aujourd’hui…
    Et si on retrouvait un peu de raison… enfin !