Sur France Info, j’ai rappelé les inquiétudes qu’on peut légitimement avoir avec ce remaniement très à droite.
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En un peu plus de 100 pages, tout est dit et bien dit sur le débat sur la fin de vie dans ce petit livre remarquablement écrit par Martine Lombard sur le droit de mourir dans la dignité.
Professeure émérite de droit public, Martine Lombard écrit à la fois un livre académique démontrant l’évolution du droit en France et dans le monde sur la fin de vie et un plaidoyer convaincant.
L’auteure, en professeure d’université réputée qu’elle demeure, fait un vrai travail d’analyse poussé : tous les arguments favorables et opposés à ce qu’elle qualifie d’ultime demande sont examinés et commentés.
Elle n’hésite pas à disséquer tous les fake news des adversaires de la légalisation de l’aide active à mourir, notamment ceux de la présidente de la SFAP, société soi-disant non religieuse, mais dont Martine nous rappelle que sa présidente écrit dans la revue jésuite Christus.
Pour mémoire, elle fait aussi des conférences dans des églises sur le thème : Mon corps m’appartient-t-il ? J’imagine que vous devinez sa réponse.
Son livre nous rappelle que c’est cette même pseudo association savante qui préconise un modèle français sur la fin de vie, exactement ce que recommande un certain… Emmanuel Macron.
Comme beaucoup, elle démontre qu’il n’est pas besoin d’inventer. Nos voisins ont déjà tout créé.
Un livre que je vous recommande vivement…
J’ai retrouvé un livre sous une vieille pile de bouquins pleine de poussière dans ma maison d’enfance de Béthune. Connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme, mon ancien éditeur et ami Florent Massot me l’avait envoyé à sa publication en 2009 :« Bardo, le passage » de Bruno Portier.
De prime abord, le sujet ne parait pas très approprié pour les fêtes de Noël. Il s’agit, en effet, du périple d’une jeune femme, morte dans un tragique accident de moto, dans un voyage intemporel, durant ces périodes de doute que l’on traverse entre la mort et la vie selon le livre tibétain des morts.
Je dis souvent dans les réunions ou les dédicaces que j’anime sur la fin de la vie et mon combat pour une loi d’ultime liberté que parler de la mort c’est d’abord parler de la vie…
Ce livre en est un merveilleux exemple. C’est une ode à la vie, à nos vies….
Il est inspirant.
Utile en ces temps de doute.