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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 537

  • Message personnel

    Un inconnu est entré dans ma vie par effraction. Je ne l’attendais pas.
    Je ne sais pas s’il s’est rendu compte de l’émoi qu’il provoque en moi.
    Peut-être le comprendra t-il en lisant ces lignes. Et elles le feront fuir à coup sûr !
    Mais il m’a fait rêver l’instant de quelques jours. Cet émoi rare m’a rappelé que mon cœur n’était pas devenu complètement sec et insensible. Un amour impossible est un amour. Je suis vivant.
    J’écoute en boucle ces deux chansons de Marc Lavoine et Mylène Farmer.
    Et en plus, j’ai une âme de Midinette ! Mieux vaut en rire…

    « Moi qui ne croit plus guère à l’amour
    Sur un signe seulement de toi
    Je vole en éclats
    Avant toi, j’ignorais tout ça
    Tu n’en savais pas plus que moi. »
    Marc Lavoine


    « Redonne-moi pour une autre fois
    Le goût de vivre, en équilibre
    Redonne-moi l’amour et le choix
    Tout ce qui fait qu’on est roi. »
    Mylène Farmer

  • Réconcilier Jeunes et politique au 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement

    Ce samedi matin, se déroule à Paris le 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement.
    Avec mes amis du bureau politique nous avons choisi deux thèmes de réflexion.
    Un axe qui concerne directement notre jeune parti : « Pourquoi adhérer à Aujourd’hui, Autrement ? Qui sommes nous ? Que voulons nous ? » Cette première table ronde sera animée par Isabelle Gaspar, vice-présidente.
    Notre deuxième thème de travail sera animé par Jonathan Denis, président de jeunes Autrement Paris qui se posera la question « Comment réconcilier les jeunes avec la politique ? »

    Je n’ai pas eu le temps de travailler personnellement ce thème et j’attends beaucoup des propositions de Jonathan, Yoann et Frédéric qui ont beaucoup travaillé. Comme eux, je ne peux que regretter le décalage croissant qui existe incontestablement entre les jeunes et la politique et qui m’a même conduit à créer un nouveau parti politique.
    Les jeunes ne sont pourtant pas différents des précédentes générations : ils ont toujours une irrésistible envie de servir et de s’engager pour les autres. Leur mobilisation dans les ONG humanitaires le prouve incontestablement. C’est d’ailleurs dans les associations qu’ils apprennent la citoyenneté et le sens de l’engagement, alors que dans le même temps ils ont déserté les partis politiques. Le nombre d’adhérents des mouvements politiques français, bien loin de leurs homologues européens, démontre que la politique en France séduit de moins en moins et particulièrement les plus jeunes d’entre nous.
    Le manque de débats de société ouverts dans les partis est une autre des raisons comme le manque de considération qui leur est réservé : voir le nombre de jeunes responsables dans les partis. A cet égard, Aujourd’hui, Autrement fait figure d’exception en ayant désigné un porte-parole de 22 ans et un délégué général de 18 ans !
    Leur désintérêt est aussi le résultat de ces discours sur le péril Jeunes ou sur ce que j’appelle le syndrome Jeunes, tous des délinquants. Les débats sur la délinquance nous ont presque fait croire que tous les jeunes étaient tous déviants alors que l’immense majorité est responsable. D’ailleurs, la mesure sur l’interdiction de stationner dans les halls d’immeubles a été considérée par de nombreux jeunes de banlieue comme une mesure discriminatoire et injuste.
    Alors, pour réconcilier les jeunes et la politique, je n’ai pas de baguette magique ni de mesures miracles : juste une triple conviction,
    - celle qu’il faut simplifier, moderniser et rendre plus juste notre démocratie,
    - celle qu’il faut associer le plus tôt les jeunes à la décision politique,
    - celle que nous devons respecter et prendre en compte leurs aspirations.

    I. Simplifier, moderniser et rendre plus juste la démocratie française.

    - sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle : créer une VIème République pour donner un nouveau signal et retrouver une confiance dans nos institutions,
    - mettre en œuvre un mode de scrutin unique pour les élections locales. Pour que les jeunes s’intéressent à leur vie locale, ils doivent en comprendre les règles : elles sont aujourd’hui incompréhensibles,
    - mettre une dose de proportionnelle pour les législatives car les jeunes aiment la justice,
    - tirer les leçons d’un nombre important de suffrages blancs (40%) en annulant l’élection,
    - mettre en œuvre le vote électronique et par Internet.

    II. Associer très vite les jeunes à la décision politique.

    - s’assurer d’une instruction civique mobilisatrice sur tout le territoire national,
    - former les délégués de classe à la démocratie et les valoriser,
    - mettre la majorité civile et politique à 16 ans, (on peut les mettre en prison dès 13 ans !), et n’ayons pas peur en nous rappelant les terribles prévisions des politiciens opposés à la majorité à 18 ans en 1974,
    - les faire élire dès 16 ans dans les collectivités locales. Ils apprendront ainsi à travailler et à mieux comprendre leurs aînés et ces derniers seront confrontés, dans leur prise de décision, aux aspirations réelles des plus jeunes. Chacun se comprendra mieux et il deviendra inutile de généraliser les conseils jeunes qui se juxtaposent mais n’aident pas les différentes générations à mieux se comprendre.

    III. Respecter et mieux prendre en considération les aspirations des jeunes.

    - intégrer enfin les plus vulnérables : les 140.000 jeunes handicapés dont 40.000 sont interdits d’école dans l’indifférence,
    - soutenir ceux qui subissent des discriminations sociales. Voir les résultats de notre intégration, son échec. Débat sur les discriminations positives, suppression de la préférence communautaire,
    - responsabiliser sans culpabiliser les jeunes sur la toxicomanie et sur le VIH/sida. Arrêter de stigmatiser le cannabis : avoir un discours global sur les drogues licites et illicites.
    - considérer leur culture : musique (techno), baisse de la TVA sur les disques et sur le sport (on le tente bien pour la restauration), raves parties, accès culture (chèque culture),
    - faciliter leur prise d’autonomie (Revenu minimum étudiant),
    - respecter leurs nouveaux modes de vie.
    En conclusion, je pense qu’on réconciliera les jeunes en en faisant des citoyens à part entière comme le propose le projet d’Aujourd’hui, Autrement.

  • Nos prisons montrées du doigt en Europe

    Comment en est-on arrivé là ?
    La France, pays des droits de l’homme, aurait quasiment les pires prisons des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe. Les plus contraires à la dignité humaine.
    Le rapport d’Alvaro Gil-Robles, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, est sans appel.
    J’ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, d’écrire sur mon blog ma révolte face à la situation dégradante dans laquelle sont les personnes incarcérées ou les étrangers en rétention administrative.
    Heureusement, mais contrairement au garde des sceaux qui n’a comme seule réponse : « On ne peut pas aller plus vite que la musique ! », Nicolas Sarkozy dit accepter « un regard critique. » Et un début de réponse n’a pas tardé puisque l’ambassadeur de France au Conseil de l’Europe a annoncé mercredi dernier la fermeture prochaine des centres de rétention de Paris en juin et de Marseille en mai.
    C’est bien, mais on est loin, très loin du compte…
    Alors que les « accusés d’Outreau » ont pu raconter, avec moult détails, au cours de leurs auditions devant la commission parlementaire, leurs conditions dégradantes de vie dans les prisons où ils étaient injustement emprisonnés, il s’agit de dépasser la simple et trop facile compassion.
    Il FAUT AGIR…. ENFIN !

  • A 18h10, sur LCI, interrogé par Michel Field

    Je serai l’un des invités du Grand Journal de LCI en direct ce vendredi 17 février en fin d’après-midi vers 18h10.
    J’y évoquerai notamment les primaires de l’UMP pour les élections municipales de mars 2008 à Paris et bien sûr mon nouveau livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » qui est paru, je vous le rappelle, il y a une semaine aux éditions Jean-Claude Gawsewitch.
    C’est Michel Field qui m’interrogera à cette occasion.
    Peut-être à ce soir ?

  • La Nuit des petits couteaux, livre du jour sur France Info

    Dans le cadre de l’émission « le livre du Jour » sur France Info [105.5 à Paris], j’ai été interviewé par Philippe Vallet sur les raisons de la parution de mon dernier livre « la Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » et les propositions que je fais pour un Paris, Autrement dans cet ouvrage.
    Cette interview sera multi diffusée ce vendredi 17 février et samedi.
    Les horaires de vendredi sont 9h49, 11h19, 13h19, 14h19 et samedi 18 février, 00h42 et 1h50.
    Les fréquences en province se retrouvent sur le site internet de France Info dans la rubrique Comment nous écouter.

  • Redonner un nouvel élan à la politique de réduction des risques

    Un certain nombre de parlementaires ont demandé une commission d’enquête sur les subventions accordées par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) présidée par le docteur Didier Jayle. Cette demande peut s’entendre : les parlementaires ont le droit de vouloir s’inquiéter de l’utilisation de l’argent public.
    Par contre, ce qui m’inquiète est que, parmi ces députés, certains disent clairement qu’ils veulent revenir sur la politique de réduction des risques (RDR) chez les toxicomanes.
    Je vous le rappelle : cette politique, initiée par Michèle Barzach, Simone Veil et Philippe Douste-Blazy a permis le développement de l’échange de seringues et de la substitution. Et cette politique courageuse a eu des effets immédiats sur la santé des toxicomanes. Alors qu’ils étaient près de 25% des cas de sida de tout le pays, ils ne sont plus en 2005 que 3% des contaminations. Les morts par overdose se sont effondrées. De même, la délinquance liée à la population des héroïnomanes concernés par cette politique a baissé.
    C’est donc toute la société qui a bénéficié de cette politique.
    Certains députés estiment qu’elle ne règle pas le problème de la drogue et réclament un monde sans drogues. Chacun sait que cette demande est utopiste et que la seule politique qui vaille est la politique de réduction des risques. C’est la seule qui permet d’aboutir aussi à ce que veulent ces députés : faire décrocher certains toxicomanes.
    La RDR fonctionne aujourd’hui presque partout en Europe. Revenir sur cette politique serait désastreux pour la santé publique mais aussi pour la sécurité.
    Alors pour une commission d’enquête, je dis oui.
    Mais pour donner un nouvel élan à la politique de réduction des risques chez les toxicomanes.

  • Le scoop de Frédéric Latour

    Frédéric Latour, président de Jeunes Autrement, branche jeunes d’Aujourd’hui, Autrement a fait un bon coup médiatique en obtenant que Françoise de Panafieu réponde à une interview exclusive pour son blog. Je vous conseille d’ailleurs de lire cet entretien. Cela crédibilise évidemment le blog et la démarche de Frédéric mais aussi montre le rôle accru que vont avoir les blogs en politique.
    On le sent bien : un candidat à une élection qui exclura ce mode de communication pour dialoguer avec ses potentiels électeurs risque vite d’être déconnecté. Le blog est en effet le seul moyen d’avoir une réaction immédiate des Français à nos propositions et réflexions d’élus.
    L’anonymat relatif de la toile, s’il débouche parfois aussi sur de terribles excès, a l’avantage certain de pousser bien des gens à parler franchement à leurs élus. Et cela, les élus et candidats de tous horizons ne pourront plus s’en passer s’ils veulent réellement appréhender la société telle qu’elle est.
    En attendant, bravo encore à Frédéric pour ce scoop et ce coup médiatique.

  • A 19h30, ce mercredi pour l’Happy Hour de radio FG

    Je serai l’invité de l’Happy Hour de radio FG [Paris: FM 98.20] ce mercredi 15 février à 19h30. Après Cécile de France qui parlera de son dernier film, je serai interviewé par Antoine Baduel himself, le président de radio FG.
    Heureux de me retrouver sur cette radio plébiscitée par les jeunes pour évoquer
    mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Curieux pour moi de revenir à l’antenne de cette radio dont je fus l’un des responsables au début des années 80 ainsi que l’animateur d’une émission hebdomadaire d’information. Il est vrai que le format de la radio – qui s’appelait alors Fréquence Gai – était très différent. C’était une radio associative avant de devenir la grande station musicale qu’elle est aujourd’hui. Perdure cependant sur FG l’esprit de tolérance et d’ouverture de ses débuts. Rare !
    Dans les nouvelles sympas – il y en a parfois ! -, hier, jour de la Saint Valentin, « Le Parisien Paris » consacrait un article aux blogs politiques. Le journaliste Sébastien Ramnoux confirmait que, dans le classement des blogs politiques, j’arrivais derrière Alain Juppé et DSK – « la noblesse du blog » - dans la catégorie « la bourgeoisie des blogs » avec 30 liens. Dans la catégorie les meilleurs blogs personnels, il précise : « Jean-Luc Romero, élu UMP, militant de la cause homosexuelle et recalé aux primaires de l’UMP : son blog fait partie des meilleurs. » Merci !
    Comme quoi, je ne suis pas recalé partout…

  • Belle Saint Valentin

    C’est un jour important pour beaucoup d’entre vous.
    C’est la Saint Valentin, le jour des amoureux. Qu’y a –t-il de plus important que d’aimer et d’être aimé ? Nos querelles politiciennes, nos petits tracas ne sont rien si l’on peut se reposer sur l’épaule de l’être aimé. Si vous avez la chance d’être amoureux ou amoureuse, je vous souhaite la plus belle des Saint Valentin.
    En ce qui me concerne, j’ai une pensée, que je partage avec vous, pour mon Roméo dans les étoiles…

    Hubert, onze Saint Valentin sans lui…

    « Le conte de fées n’était pas écrit pour nous : un jour du mois de mai 1994, Hubert s’en est allé me laissant seul avec ce sida que nous partagions dans une funeste relation à trois. Le triomphe de notre ennemi intime et commun a brisé notre pacte d’amour. Notre rêve d’Amsterdam s’est évanoui. »
    « Les années ont passé, pas la douleur. L’absence est toujours là, même si la vie a continué, tel un fleuve tranquille. Presque tranquille… »
    « Mon terrible secret. Je sui si souvent venu à Strasbourg pour assister à l’agonie de celui qui fut mon premier compagnon, celui qui m’a appris que l’homosexualité pouvait être heureuse. Que notre amour était aussi beau que les amours hétérosexuels. Parfois même plus beau. »
    « Je suis incorrigible. La politique m’accapare. Certes, nous ne sommes pas au printemps et je ne reste qu’un court week-end à Amsterdam. Je suis à mille lieues du serment que Hubert et moi nous étions fait. Mais ce temps libre, je me le dois, comme je le dois à celui qui reste, même loin de moi, le moteur de ma vie. Cette vie que je savoure pour deux. »
    [extraits de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps - Ramsay - 2004]

     

  • Un Bernard Debré en verve à Aujourd’hui, Autrement

    C’est un Bernard Debré en grande forme et très en verve que j’ai accueilli pour le café politique d’Aujourd’hui, Autrement ce lundi soir au Babu en présence du maire du 16ème arrondissement Pierre-Christian Taittinger, de celui du 1er, mon ami Jean-François Legaret et de la conseillère de Paris, Cécile Renson. D’abord, je vous remercie d’être venus très nombreux hier soir alors que je vous sollicite beaucoup ces jours-ci : sortie de mon livre au Banana jeudi dernier, café politique hier et conseil national samedi. Votre mobilisation fait chaud au cœur et prouve que nos idées pour un Paris Autrement avancent et séduisent de plus en plus.
    Comme je l’ai rappelé en présence de Bernard Debré, mais aussi ainsi que dans « la Nuit des petits couteaux », la bataille de Paris ne peut être gagnée par la droite que si elle gère autrement la ville, que si elle offre des voies nouvelles et une vraie alternative à la politique actuelle et que si elle parvient à faire avancer l’idée d’un Grand Paris. Ces thèmes que je décline dans mon nouveau livre et pour lesquels je fais de nombreuses propositions ne sont pas si éloignés de ce que défendent le professeur Debré, - qui a rappelé hier soir qu’il était là pour faire gagner son camp - ni évidemment Françoise de Panafieu - qu’à titre personnel je soutiens dans la primaire.
    Le jour venu, il faudra que chacun se retrouve et qu’on parvienne à un programme cohérent à même de séduire les Parisiens et de répondre à leurs attentes.
    Ce jour approche…

  • Ma sympathie aux harkis

    Je suis scandalisé par le nouveau dérapage verbal de Georges Frêche et je veux dire ma sympathie aux harkis. La région Languedoc-Roussillon mérite mieux qu’un président qui n’a de cesse, depuis qu’il a été élu à la présidence du conseil régional, d’insulter les uns et les autres. Tout le monde a été, est ou sera insulté par Georges Frêche.
    Aujourd’hui, Autrement demande à juste titre à Georges Frêche de démissionner pour redonner son honneur à l’institution régionale. Après M. Vanneste, ce n’est pas acceptable d’entendre des élus insulter une partie du corps social….

  • Faire enfin des personnes handicapées des citoyens à part entière !

    Cela fait un peu plus d’un an qu’a été adoptée la loi d’orientation du 11 février 2004 sur le handicap. Les bilans commencent à fleurir. Tant mieux : le sujet mérite plus que tout autre d’être mis au devant de la scène politique et médiatique. Incontestablement, ce thème est aussi important que la lutte contre le chômage, car comment peut-on encore accepter que des Français soient, en 2006, discriminés à cause d’un handicap ? Mais quel responsable politique s’en empare réellement ?
    Comme le rappelle Marie-Sophie Desaulle, présidente de l’Association des paralysés de France, « le bilan est pour le moins contrasté. »
    Bien sûr, je le trouve, comme tant d’autres, positif pour la scolarisation des enfants handicapés et la simplification des démarches administratives, mais pour le reste…
    D’abord l’accueil des handicapés
    : les établissements qui reçoivent du public ont encore 9 ans pour adapter leurs locaux à l’accueil des personnes handicapées. Au 31 décembre 2014, tous devront être aux normes. Pourtant, depuis un an, peu de choses se sont passées et on sent une certaine résistance, même dans certaines… collectivités locales qui devraient pourtant donner l’exemple et bien avant les autres ! Car 9 ans c’est long pour les personnes concernées qui en attendant sont interdites de bien des lieux publics ! Est-ce acceptable ?
    Ensuite, la question des revenus des personnes handicapées, notamment celles qui ne peuvent pas travailler, n’est absolument pas résolue. Comment comprendre que l’allocation adulte handicapée soit passée des 2/3 du SMIC à la moitié ? C’est une évidence, quand vous êtes handicapé(e), les besoins financiers sont plus importants…
    Alors qu’attendons-nous ? Parler de solidarité, d’égalité des chances, c’est bien. Agir c’est mieux. Et agir, c’est aussi une question d’argent.
    Alors si nous voulons que le regard change définitivement sur le handicap, que les discriminations cessent enfin, il est temps, comme nous le demandons à Aujourd'hui, Autrement, de leur assurer des revenus décents pour faire des personnes handicapées des citoyens à part entière.

    NB : Un très bon point à Carrefour qui devrait recruter 500 employés handicapés d'ici à fin 2007. Selon Libération 4163 travailleurs handicapés travaillent déjà dans le groupe.

  • Café politique avec Bernard Debré ce lundi

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je recevrai l’ancien ministre de la coopération d’Edouard Balladur, le professeur Bernard Debré, par ailleurs député de Paris, à notre café politique mensuel qui se déroule ce lundi 13 février à 19h30 au Babu [salle du 1er étage] 18, boulevard Montmartre dans le 9ème arrondissement. (Métro grands Boulevards).
    Bernard Debré répondra à la question « Comment gagner la bataille de Paris ? » et nous pourrons confronter nos propositions qui parfois s’opposent.
    A l’issue de ce débat, je dédicacerai mon livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » Justement, j’en profite pour vous offrir les premières lignes du portrait que je dresse de l’ancien maire d’Amboise dans ce tout nouveau livre.
    « Bernard Debré, je le connais depuis vingt ans - exactement - cette année ! J’étais alors assistant parlementaire du président du Conseil général de la Charente, Pierre-Rémy Houssin et très lié à la collaboratrice de celui qui était député d’Indre-et-Loire, mon amie Lucile Astel. […]
    A l’Assemblée nationale, dès sa première élection, Bernard a laissé le souvenir du « médecin de tous ». Des puissants – Mitterrand, tant de ministres et de députés ou sénateurs -, mais aussi des simples agents ou assistants du Palais Bourbon ! C’est ainsi que je ne pourrai jamais oublié qu’il a pris en charge mon beau-père, Gervais, atteint d’un cancer de la prostate.
    Malgré les moyens plus que modestes de mes parents, et alors que Debré n’avait rien à attendre de nous, il a installé mon beau-père dans son service privé de Cochin sans jamais lui réclamer les honoraires adéquats. Honoraires que mon beau-père aurait été bien incapable de régler. C’est un geste qui ne s’oublie pas ! Grâce à lui, nous qui étions de modestes ouvriers du Nord, des sans-grades, nous avons eu droit aux soins du plus grand des spécialistes de la prostate ! Du médecin des présidents et des rois... »
    La suite dans… mon livre !
    Je vais quand même pas vous donner l'intégralité de mon livre sur ce blog sinon personne ne le lira ! Et mon éditeur m’en voudra…
    Peut-être à lundi ?

  • A la Une du Républicain

    Je suis à la Une de l’hebdomadaire « Le Républicain magazine » de cette semaine sous le titre d’un de mes propos accordés à ce magazine de l’Essonne « Paris ne fait plus rêver. »
    Le journaliste Stéphane Piraud, qui était présent au lancement de « La Nuit des petits couteaux » au Banana me consacre une interview de plus d’une demie page cette semaine.
    Dans ses questions il rappelle que mon livre « situe les enjeux de la prochaine élection municipale en 2008 » et qu’il dresse « des portraits acides des candidats de la droite » à Paris.
    Dans cette longue interview outre de parler des petites histoires « pétillantes » ou « sordides » de la primaire, j’ai l’occasion de revenir longuement sur mes propositions pour un Paris Autrement au niveau architectural, politique du logement, déplacements, pollution.
    Une entretien qui se termine ainsi « la belle endormie [ndlr : Paris] doit se réveiller. »

  • Du fond du cœur, MERCI à vous et au Banana

    Nous attendions 250 personnes. Vous avez été, au cours de cette longue nuit, presque deux fois plus nombreux. Quelle fête magique vous m’avez offerte pour la sortie de « la Nuit des longs couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire merci à toutes celles et à tous ceux qui m’ont offert une telle soirée et tant de surprises.
    Merci d’abord au Banana, à Stéphane Turland et Michel Michel sans oublier tout le personnel… gogos compris !
    Merci bien sûr à Bruno d’Equivok et au Champagne Pipper, car si le buffet prévu pour 250 personnes était pillé dès 21 heures, le Champagne a pu couler presque toute la nuit.
    Merci à toute l’équipe d’Aujourd’hui, Autrement, notamment Philippe, Manuel et Anne-Marie qui ont beaucoup donné de leur temps pour que cette soirée soit parfaite.
    Merci à Frédérique, Claude, Steeve et Tonya pour les lectures et le show.
    Merci à mon éditeur Jean-Claude Gawsewitch et à Gaëlle mon attachée de presse.
    Merci à toutes les personnalités du monde politique, de la presse ou de la nuit, notamment SAR Faycal, Bey de Tunisie, Françoise de Panafieu, Bernard Debré, Roselyne Bachelot, Jacques Pelletier, Alain Fouché, Nicole Guedj, Jean-François Legaret, Cécile Renson, Brigitte Kuster, Jack-Yves Bohbot, Brice Soccol, Roxane Decorte, Edwige Antier, Michel Bulté, Murielle Schor, Lynda Asmani, Roland Castro, Eddie Aït, Serge Poinsot, Jacques Legros, Daniel Schick, Thierry Dagiral, Daïc Audouit, Julien Négui, Stéphane Piraud, Elise Grousset, Pierre Wittmann, Jean-Christophe Mikhailoff, Mister France, Antti, Jean-Edouard Lipa, Frigide Barjot, Basile de Kock, Alain Bouzigues, Yves Lecoq, ma chère Marie Humbert et toutes celles et ceux que je n’ai pas pu apercevoir dans cette marée humaine…. Qu’ils me pardonnent.
    Merci surtout à tous ceux que je ne peux pas citer – vous pensez, 500 noms ! – mais qui m’ont fait si chaud au cœur.
    Merci enfin à celles et ceux qui m’ont envoyé des messages de regret de ne pouvoir être là !
    Stéphane du Banana m’a adressé ces photos ainsi que Jérôme. J’espère bientôt vous en montrer d’autres.
    Du fond du coeur, MERCI à vous et au Banana !

  • Premiers propos de journalistes sur… La Nuit des petits couteaux

    Vous me pardonnerez, j'en suis sûr, de ne pas vous donner cette nuit le compte-rendu et les premières photos de la soirée de lancement au Banana de « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Je risque en effet de rentrer tard et dois me lever tôt ce vendredi pour honorer mon rendez-vous avec Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités qui me reçoit avec le président de l’ADMD pour parler de la fin de vie. J’espère ne pas être trop « absent » au cours de ce rendez-vous sur un sujet aussi important.
    Pour ne pas vous laisser sans post ce vendredi, je vous fais suivre les premiers propos tenus par des journalistes sur mon nouveau livre. Cela va de simples annonces de parution à des jugements de fond comme livre « insolent », « il balance », « les 4 vérités de Romero » ou « portraits au karsher ». En tous cas, mon livre ne semble pas laisser indifférent ses premiers lecteurs…

    « Même Jean-Luc Romero y va de sa plume avec une insolente Nuit des petits couteaux ».
    Le Parisien – Martine Chevalet – 23 janvier 2006
    « Jean-Luc Romero n’a pas été qualifié pour les primaires. A une voix près. Dans son pamphlet « la Nuit des petits couteaux », à paraître le 9 février, il balance ».
    Obs Paris – Guillaume Malaurie – 2 au 8 février 2006
    « Jean-Luc Romero – qui tenta un moment de participer aux primaires UMP – sort jeudi la nuit des petits couteaux. […] Il propose d’expérimenter le péage urbain à Paris durant un an, de faire élire directement le maire par les Parisiens ou de créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24 heures sur 24 ».
    Journal du dimanche – 5 février 2006
    « Les quatre vérités de Jean-Luc Romero. […] Dans la Nuit des petits couteaux, le président d’Elus Locaux contre le Sida dresse avec ironie, mais sans amertume, ces quelques mois où il a cru pouvoir jouer dans la cour des grands pour tenter sa chance aux primaires de l’UMP… [Il] propose en fin d’ouvrage sa réflexion sur le péage urbain ou sur les immeubles de grande hauteur et surtout sur tous les domaines où la droite reste en retrait : toxicomanie, homosexualité, parité… »
    Le Parisien – Sébastien Ramnoux – 6 février 2006
    « Ravaillac inspire Romero. Jean-Luc Romero a choisi le Banana, un bar branché du 1er arrondissement pour présenter son livre consacré aux municipales parisiennes la Nuit des petits couteaux. Un lieu chargé de symboles pour le conseiller régional : C’est dans cette cave que Ravaillac, après avoir tué Henri IV s’est réfugié avec son … petit couteau. »
    Le Parisien – 7 février 2006
    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero donne son point de vue sur les primaires de l’UMP et apporte son soutien à Françoise de Panafieu, maire UMP du 17e. »
    Métro - Aurélie Sarrot 7 février 2006
    « Dans [son] livre, [il] dresse des portraits au karsher des quatre candidats aux primaires UMP. »
    Radio BFM – Hedwige Chevrillon – 9 février 2006
    « Dans [son] livre, il expose un certain nombre de propositions… S’agit-il de propositions ou d’un programme ? »
    Equivok – 4 au 17 février 2006

  • Mon interview dans Métro

    J’ai accordé hier une interview à Aurélie Sarrot de Métro, édition de Paris à l’occasion de la sortie de mon livre. Vous pouvez retrouver cet entretien qui paraît ce jeudi sur le site de métro, édition Paris en cliquant ici.
    Bonne lecture.


  • Sur BFM, à LCI et au… Banana

    Ce jeudi 9 février, pour le lancement de « La Nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », je serai l’invité d’Hedwige Chevrillon pour le journal de BFM à partir de 13h30 puis je participerai au Grand Journal présenté par Michel Field sur LCI à partir de 18 heures.
    Comme je vous l’ai annoncé précédemment, c’est au Banana, haut lieu des nuits gays friendly de la Ville Lumière, que je présenterai officiellement mon dernier livre. Bien des surprises émailleront cette soirée de fête qui débutera dès 20h30 et je tiens déjà à remercier MIchel Michel et Stéphane Turland, les âmes du Banana, mais aussi mon ami Bruno Attal du magazine Equivok qui publie en exclusivité mon interview sur ce nouveau livre et qui a participé à l’organisation de cette manifestation festive.
    Peut-être à ce soir ?

  • Lettre à Françoise

    Me voilà arrivé au terme de la publication des mes lettres aux candidats, lettres extraites de mon livre qui sort aujourd’hui. J’achève cette publication par celle que j’adresse à Françoise de Panafieu. J’ai décidé de soutenir Françoise dans cette primaire mais ce soutien est un soutien exigeant.
    La route est longue d’ici 2008. Très longue !
    Si Françoise gagne cette compétition, il lui faudra se rapprocher de Bernard Debré qui porte aussi un message fort.
    Pour avoir le soutien d’Aujourd’hui, Autrement, il lui faudra également tenir compte des propositions fortes que nous faisons pour un Paris Autrement.
    En attendant, pour cette primaire, Françoise est le choix de la raison mais aussi du coeur.

    « Chère Françoise,
    Tant de choses nous séparent, toi et moi. La vie t’a donné et te donne encore tout ce dont j’aurais pu rêver. L’éducation, l’aisance matérielle, une carrière politique sous les auspices de parents très en vue. La grâce, également.
    Pourtant, loin de te jalouser, j’admire ton parcours et ta stratégie de conquête du cœur des Parisiennes et des Parisiens. Toi qui fréquente l’hôtel de ville de Paris depuis quelques années déjà (je n’aurai pas l’inélégance d’en rappeler le nombre), tu réussis à renouveler ton image. La pratique du roller (es-tu favorable au skate park ?), la couleur argentée de ta chevelure, une certaine modération dans ta critique à l’égard de l’actuel maire de Paris, font de toi l’espoir raisonnable de la droite.
    Mais chère Françoise, il faut aller au-delà des simples postures pour travailler les questions de fond. Il faut sortir de ce dix-septième arrondissement dont l’harmonie des façades haussmanniennes cache parfois l’uniformité de la pensée.
    Les Parisiennes et les Parisiens, seniors, naturellement, mais aussi les autres, tous les autres, ont besoin non pas de compassion mais d’une véritable compréhension.
    Le prochain maire de Paris, s’il est de droite, devra conserver cette tolérance et cette humanité qu’apporte Bertrand Delanoë dans l’exercice de sa fonction. S’il y a une réussite indéniable dans le bilan de cet homme, ce sera sa capacité à faire vivre toutes les Parisiennes et tous les Parisiens ensemble. Alors, chère Françoise, prend bien soin de ne pas le mépriser. Il jouit d’une aura particulière de ce point de vue.
    Chère Françoise, si tu devais être le prochain maire de Paris, garde-toi bien de tes amis qui n’auront de cesse de vouloir t’embastiller dans des clichés éculés, dans des a-priori rétrogrades. Laisse parler ton cœur. Je sais qu’il peut être très large.
    JLR »

  • Lettre à Pierre

    Après une petite journée d’interruption et à la veille de la sortie de « la Nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris », je vous livre - toujours en exclusivité - un nouvel extrait de mon dernier livre : ma lettre à Pierre Lellouche. Incontestablement, j’ai une réelle affection, même si je ne le vois pas maire de Paris… mais je peux me tromper !
    « Cher Pierre,
    Vas-tu enfin trouver une terre d’élection ? Cette bougeotte incessante ne te permettra jamais de t’enraciner sur un territoire et de faire bénéficier une population de tes incontestables qualités intellectuelles.
    Mais après tout, cher Pierre, aspires-tu réellement à t’occuper du quotidien de femmes et d’hommes ? Les tracas de la vie, les soucis matériels, le chômage, la pauvreté ne sont pas aussi exaltants que les relations internationales qui sont, avouons-le, ton sujet de prédilection.
    Alors, pourquoi t’obstiner ? Est-ce parce que tu penses qu’il faut un fief pour devenir ministre de la République ? Nous avons des exemples de Premier ministre qui n’ont jamais été élu et des exemples d’élus qui n’ont jamais eu le moindre portefeuille ministériel. Il s’agit parfois du choix de son mentor. S’il est ingrat, il aura vite fait de tuer les ambitions dans l’œuf. Tu vois ce que je veux dire, je crois.
    Cher Pierre. Etre élu municipal, c’est donner son temps à de petites gens, pour de petites vies. C’est fractionner son cœur et écouter les histoires tragiques d’un monde tragique. Je ne suis pas sur, passé les minutes de gloire de l’élection, que cela te passionne réellement.
    Ministre, conseiller, grand diplomate, voici des profils qui te correspondent. Assistant social, je doute.
    Paris, malgré ses deux millions d’habitants, reste un village. Ne pas en accepter la proximité, c’est risquer d’être un mauvais maire. Ce n’est pas ce que je souhaite à Paris.
    JLR »

    J’ai reçu quelques e-mails menaçants ainsi qu’un appel téléphonique pour me décourager de publier ce nouveau livre. Cela ne m’impressionne pas.
    Quand j’entends les propos « off » de certains responsables politiques parisiens, j’estime que ma franchise est salutaire. Comme l’a encore fait aujourd’hui le conseiller de Paris Xavier Chinaud dans Le Parisien, j’écris ces lignes sans amertume. Juste pour faire comprendre à une certaine droite - heureusement de plus en plus minoritaire ! - que les méthodes d’un autre temps – combines, pressions – doivent disparaître. C’est une condition sine qua non pour retrouver la confiance des Parisiens !
    Je suis sûr en tous cas que sur cette question mon ami Pierre Lellouche n’est pas loin de me rejoindre…
    En attendant, à demain pour ma lettre à Françoise et le lancement de mon livre au Banana !