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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 533

  • Du fond du cœur, MERCI à vous et au Banana

    Nous attendions 250 personnes. Vous avez été, au cours de cette longue nuit, presque deux fois plus nombreux. Quelle fête magique vous m’avez offerte pour la sortie de « la Nuit des longs couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire merci à toutes celles et à tous ceux qui m’ont offert une telle soirée et tant de surprises.
    Merci d’abord au Banana, à Stéphane Turland et Michel Michel sans oublier tout le personnel… gogos compris !
    Merci bien sûr à Bruno d’Equivok et au Champagne Pipper, car si le buffet prévu pour 250 personnes était pillé dès 21 heures, le Champagne a pu couler presque toute la nuit.
    Merci à toute l’équipe d’Aujourd’hui, Autrement, notamment Philippe, Manuel et Anne-Marie qui ont beaucoup donné de leur temps pour que cette soirée soit parfaite.
    Merci à Frédérique, Claude, Steeve et Tonya pour les lectures et le show.
    Merci à mon éditeur Jean-Claude Gawsewitch et à Gaëlle mon attachée de presse.
    Merci à toutes les personnalités du monde politique, de la presse ou de la nuit, notamment SAR Faycal, Bey de Tunisie, Françoise de Panafieu, Bernard Debré, Roselyne Bachelot, Jacques Pelletier, Alain Fouché, Nicole Guedj, Jean-François Legaret, Cécile Renson, Brigitte Kuster, Jack-Yves Bohbot, Brice Soccol, Roxane Decorte, Edwige Antier, Michel Bulté, Murielle Schor, Lynda Asmani, Roland Castro, Eddie Aït, Serge Poinsot, Jacques Legros, Daniel Schick, Thierry Dagiral, Daïc Audouit, Julien Négui, Stéphane Piraud, Elise Grousset, Pierre Wittmann, Jean-Christophe Mikhailoff, Mister France, Antti, Jean-Edouard Lipa, Frigide Barjot, Basile de Kock, Alain Bouzigues, Yves Lecoq, ma chère Marie Humbert et toutes celles et ceux que je n’ai pas pu apercevoir dans cette marée humaine…. Qu’ils me pardonnent.
    Merci surtout à tous ceux que je ne peux pas citer – vous pensez, 500 noms ! – mais qui m’ont fait si chaud au cœur.
    Merci enfin à celles et ceux qui m’ont envoyé des messages de regret de ne pouvoir être là !
    Stéphane du Banana m’a adressé ces photos ainsi que Jérôme. J’espère bientôt vous en montrer d’autres.
    Du fond du coeur, MERCI à vous et au Banana !

  • Premiers propos de journalistes sur… La Nuit des petits couteaux

    Vous me pardonnerez, j'en suis sûr, de ne pas vous donner cette nuit le compte-rendu et les premières photos de la soirée de lancement au Banana de « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Je risque en effet de rentrer tard et dois me lever tôt ce vendredi pour honorer mon rendez-vous avec Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités qui me reçoit avec le président de l’ADMD pour parler de la fin de vie. J’espère ne pas être trop « absent » au cours de ce rendez-vous sur un sujet aussi important.
    Pour ne pas vous laisser sans post ce vendredi, je vous fais suivre les premiers propos tenus par des journalistes sur mon nouveau livre. Cela va de simples annonces de parution à des jugements de fond comme livre « insolent », « il balance », « les 4 vérités de Romero » ou « portraits au karsher ». En tous cas, mon livre ne semble pas laisser indifférent ses premiers lecteurs…

    « Même Jean-Luc Romero y va de sa plume avec une insolente Nuit des petits couteaux ».
    Le Parisien – Martine Chevalet – 23 janvier 2006
    « Jean-Luc Romero n’a pas été qualifié pour les primaires. A une voix près. Dans son pamphlet « la Nuit des petits couteaux », à paraître le 9 février, il balance ».
    Obs Paris – Guillaume Malaurie – 2 au 8 février 2006
    « Jean-Luc Romero – qui tenta un moment de participer aux primaires UMP – sort jeudi la nuit des petits couteaux. […] Il propose d’expérimenter le péage urbain à Paris durant un an, de faire élire directement le maire par les Parisiens ou de créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24 heures sur 24 ».
    Journal du dimanche – 5 février 2006
    « Les quatre vérités de Jean-Luc Romero. […] Dans la Nuit des petits couteaux, le président d’Elus Locaux contre le Sida dresse avec ironie, mais sans amertume, ces quelques mois où il a cru pouvoir jouer dans la cour des grands pour tenter sa chance aux primaires de l’UMP… [Il] propose en fin d’ouvrage sa réflexion sur le péage urbain ou sur les immeubles de grande hauteur et surtout sur tous les domaines où la droite reste en retrait : toxicomanie, homosexualité, parité… »
    Le Parisien – Sébastien Ramnoux – 6 février 2006
    « Ravaillac inspire Romero. Jean-Luc Romero a choisi le Banana, un bar branché du 1er arrondissement pour présenter son livre consacré aux municipales parisiennes la Nuit des petits couteaux. Un lieu chargé de symboles pour le conseiller régional : C’est dans cette cave que Ravaillac, après avoir tué Henri IV s’est réfugié avec son … petit couteau. »
    Le Parisien – 7 février 2006
    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero donne son point de vue sur les primaires de l’UMP et apporte son soutien à Françoise de Panafieu, maire UMP du 17e. »
    Métro - Aurélie Sarrot 7 février 2006
    « Dans [son] livre, [il] dresse des portraits au karsher des quatre candidats aux primaires UMP. »
    Radio BFM – Hedwige Chevrillon – 9 février 2006
    « Dans [son] livre, il expose un certain nombre de propositions… S’agit-il de propositions ou d’un programme ? »
    Equivok – 4 au 17 février 2006

  • Mon interview dans Métro

    J’ai accordé hier une interview à Aurélie Sarrot de Métro, édition de Paris à l’occasion de la sortie de mon livre. Vous pouvez retrouver cet entretien qui paraît ce jeudi sur le site de métro, édition Paris en cliquant ici.
    Bonne lecture.


  • Sur BFM, à LCI et au… Banana

    Ce jeudi 9 février, pour le lancement de « La Nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », je serai l’invité d’Hedwige Chevrillon pour le journal de BFM à partir de 13h30 puis je participerai au Grand Journal présenté par Michel Field sur LCI à partir de 18 heures.
    Comme je vous l’ai annoncé précédemment, c’est au Banana, haut lieu des nuits gays friendly de la Ville Lumière, que je présenterai officiellement mon dernier livre. Bien des surprises émailleront cette soirée de fête qui débutera dès 20h30 et je tiens déjà à remercier MIchel Michel et Stéphane Turland, les âmes du Banana, mais aussi mon ami Bruno Attal du magazine Equivok qui publie en exclusivité mon interview sur ce nouveau livre et qui a participé à l’organisation de cette manifestation festive.
    Peut-être à ce soir ?

  • Lettre à Françoise

    Me voilà arrivé au terme de la publication des mes lettres aux candidats, lettres extraites de mon livre qui sort aujourd’hui. J’achève cette publication par celle que j’adresse à Françoise de Panafieu. J’ai décidé de soutenir Françoise dans cette primaire mais ce soutien est un soutien exigeant.
    La route est longue d’ici 2008. Très longue !
    Si Françoise gagne cette compétition, il lui faudra se rapprocher de Bernard Debré qui porte aussi un message fort.
    Pour avoir le soutien d’Aujourd’hui, Autrement, il lui faudra également tenir compte des propositions fortes que nous faisons pour un Paris Autrement.
    En attendant, pour cette primaire, Françoise est le choix de la raison mais aussi du coeur.

    « Chère Françoise,
    Tant de choses nous séparent, toi et moi. La vie t’a donné et te donne encore tout ce dont j’aurais pu rêver. L’éducation, l’aisance matérielle, une carrière politique sous les auspices de parents très en vue. La grâce, également.
    Pourtant, loin de te jalouser, j’admire ton parcours et ta stratégie de conquête du cœur des Parisiennes et des Parisiens. Toi qui fréquente l’hôtel de ville de Paris depuis quelques années déjà (je n’aurai pas l’inélégance d’en rappeler le nombre), tu réussis à renouveler ton image. La pratique du roller (es-tu favorable au skate park ?), la couleur argentée de ta chevelure, une certaine modération dans ta critique à l’égard de l’actuel maire de Paris, font de toi l’espoir raisonnable de la droite.
    Mais chère Françoise, il faut aller au-delà des simples postures pour travailler les questions de fond. Il faut sortir de ce dix-septième arrondissement dont l’harmonie des façades haussmanniennes cache parfois l’uniformité de la pensée.
    Les Parisiennes et les Parisiens, seniors, naturellement, mais aussi les autres, tous les autres, ont besoin non pas de compassion mais d’une véritable compréhension.
    Le prochain maire de Paris, s’il est de droite, devra conserver cette tolérance et cette humanité qu’apporte Bertrand Delanoë dans l’exercice de sa fonction. S’il y a une réussite indéniable dans le bilan de cet homme, ce sera sa capacité à faire vivre toutes les Parisiennes et tous les Parisiens ensemble. Alors, chère Françoise, prend bien soin de ne pas le mépriser. Il jouit d’une aura particulière de ce point de vue.
    Chère Françoise, si tu devais être le prochain maire de Paris, garde-toi bien de tes amis qui n’auront de cesse de vouloir t’embastiller dans des clichés éculés, dans des a-priori rétrogrades. Laisse parler ton cœur. Je sais qu’il peut être très large.
    JLR »

  • Lettre à Pierre

    Après une petite journée d’interruption et à la veille de la sortie de « la Nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris », je vous livre - toujours en exclusivité - un nouvel extrait de mon dernier livre : ma lettre à Pierre Lellouche. Incontestablement, j’ai une réelle affection, même si je ne le vois pas maire de Paris… mais je peux me tromper !
    « Cher Pierre,
    Vas-tu enfin trouver une terre d’élection ? Cette bougeotte incessante ne te permettra jamais de t’enraciner sur un territoire et de faire bénéficier une population de tes incontestables qualités intellectuelles.
    Mais après tout, cher Pierre, aspires-tu réellement à t’occuper du quotidien de femmes et d’hommes ? Les tracas de la vie, les soucis matériels, le chômage, la pauvreté ne sont pas aussi exaltants que les relations internationales qui sont, avouons-le, ton sujet de prédilection.
    Alors, pourquoi t’obstiner ? Est-ce parce que tu penses qu’il faut un fief pour devenir ministre de la République ? Nous avons des exemples de Premier ministre qui n’ont jamais été élu et des exemples d’élus qui n’ont jamais eu le moindre portefeuille ministériel. Il s’agit parfois du choix de son mentor. S’il est ingrat, il aura vite fait de tuer les ambitions dans l’œuf. Tu vois ce que je veux dire, je crois.
    Cher Pierre. Etre élu municipal, c’est donner son temps à de petites gens, pour de petites vies. C’est fractionner son cœur et écouter les histoires tragiques d’un monde tragique. Je ne suis pas sur, passé les minutes de gloire de l’élection, que cela te passionne réellement.
    Ministre, conseiller, grand diplomate, voici des profils qui te correspondent. Assistant social, je doute.
    Paris, malgré ses deux millions d’habitants, reste un village. Ne pas en accepter la proximité, c’est risquer d’être un mauvais maire. Ce n’est pas ce que je souhaite à Paris.
    JLR »

    J’ai reçu quelques e-mails menaçants ainsi qu’un appel téléphonique pour me décourager de publier ce nouveau livre. Cela ne m’impressionne pas.
    Quand j’entends les propos « off » de certains responsables politiques parisiens, j’estime que ma franchise est salutaire. Comme l’a encore fait aujourd’hui le conseiller de Paris Xavier Chinaud dans Le Parisien, j’écris ces lignes sans amertume. Juste pour faire comprendre à une certaine droite - heureusement de plus en plus minoritaire ! - que les méthodes d’un autre temps – combines, pressions – doivent disparaître. C’est une condition sine qua non pour retrouver la confiance des Parisiens !
    Je suis sûr en tous cas que sur cette question mon ami Pierre Lellouche n’est pas loin de me rejoindre…
    En attendant, à demain pour ma lettre à Françoise et le lancement de mon livre au Banana !

  • En 2006, le sida doit rester une cause nationale !

    Hier soir, je présidais le conseil d’administration du Collectif sida grande cause nationale 2005. En effet, nous n’avons pas encore dissous le collectif car il s’agit, en ce début d’année, de clôturer les comptes et surtout d’imaginer comment donner une suite à cette mobilisation.
    Il reste difficile de mobiliser nos concitoyens contre le VIH et cela ne risque pas de s’arranger tant beaucoup de Français croient que le sida est une affaire entendue. J’ai souvent eu l’occasion de l’écrire ici et de le dire partout où j’ai pu le faire.
    La situation se dégrade dans une totale indifférence : 50% des personnes qui découvrent qu’elles développent un sida ne savent même pas qu’elles sont séropositives !!!
    Les plus grandes associations de lutte contre le sida ont réussi, au-delà de leurs différences, à travailler ensemble durant l’année 2005. D’une manière moins formelle, il m’apparaît important de continuer à nous mobiliser ensemble pour mener certaines actions.
    Ainsi, nous pourrions mener une action commune auprès du gouvernement pour que soit créée une Mission interministérielle de lutte contre le sida. Le sida ne concerne pas que le ministère de la santé. Il concerne l’intérieur, les Dom-Tom, les affaires étrangères, la coopération, l’éducation nationale, la recherche, etc…
    De même, nous pourrions tous les ans organiser une journée ou une semaine nationale du dépistage.
    Enfin, nous pourrions militer pour sauvegarder la politique de réduction des risques chez les toxicomanes qui a monté son efficacité depuis 10 ans en terme de santé et de sécurité et qui est remise en cause par certains parlementaires. Tout en maintenant, bien sûr, la pression pour que les séropositifs puissent enfin bénéficier de prêts comme s’y est engagé le président de la République lorsque je l’ai interrogé à ce sujet le 30 novembre dernier.
    La tâche est donc loin d’être achevée et début mars les principales associations de lutte contre le sida se retrouveront de nouveau pour décider des actions communes que nous mènerons désormais et, j’en formule le vœu, de manière pérenne.
    En 2006, le sida doit rester une cause nationale !

  • Lettre à Saint Jean

    Après Claude Goasguen, c’est à Jean Tibéri que je m’adresse pour lui dire, en toute amitié, pourquoi sa candidature ne m'apparaît pas opportune pour 2008.

    « Cher Jean,
    Quelle patience tu as eue ! Et de quelle fidélité tu fais preuve !
    Je ne sais pas si tu es un saint homme – comme le répètent les Guignols - mais tu fais preuve d’une force de caractère qui me rend admiratif.
    Pour autant, cher Jean, et même si je comprends ton désir de revanche, ton désir de rachat, même, comment peut-on imaginer que les Parisiennes et les Parisiens qui ont émis un vote de sanction à l’égard d’une droite parisienne fatiguée et sans élan, gangrenée par de mauvaises habitudes, pourront s’enthousiasmer pour ta candidature ? La vie politique est injuste. Elle ne reconnaît pas les mérites des femmes et des hommes qui l’animent mais joue sur les images.
    Aujourd’hui, cher Jean, au-delà du cercle des habitants du cinquième arrondissement, les Parisiens te voient comme l’héritier de méthodes dont ils ne veulent plus car elles ont donné le sentiment d’une confiscation des pouvoirs au profit de l’intérêt de quelques uns.
    Alors, cher Jean, même si je connais ton habileté politique, ta véritable gentillesse et ton sens de l’intérêt général, je n’envisage pas que tu puisses être le candidat de l’UMP à Paris. Ce serait un très mauvais signe donné à ceux qui, encore aujourd’hui, nous apportent leur confiance. Ce serait les envoyer grossir encore les escadrons de la Gauche à Paris.
    Je sais qu’un jour, l’histoire te rendra grâce. Le temps viendra. Mais il est trop tôt.
    JLR »

    Je vous rappelle que cette lettre ouverte est extraite de mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » à paraître jeudi prochain.
    Les habitués de ce blog vivent ainsi avant tout le monde le lancement de mon livre. Un moyen de vous remercier pour votre fidélité.

     

  • Le Banana et les petits couteaux

    Comme jeudi, nous ferons la fête au Banana pour la sortie de mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », je voudrais juste vous raconter une anecdote qui me donne encore plus de raisons de célébrer cet événement dans cet établissement que j’affectionne – ceux qui lisent ce blog régulièrement le savent – tout particulièrement.
    En mai 1610, le carrosse du bon roi Henri IV – celui de la poule au pot, mais aussi plus sérieusement de l’Edit de Nantes - passe rue de la Ferronnerie où se situe aujourd’hui le Banana. Une foule importante est présente dans cette petite rue du cœur de Paris et oblige le carrosse à s’arrêter en face du futur … Banana. C’est alors que surgit Ravaillac qui poignarde le bon roi Henri. La légende veut que Ravaillac se soit réfugié dans la cave de l’actuel Banana avec son … petit couteau.
    Une bonne raison, vous me le concéderez, de lancer mon livre au Banana, même si j’ai aussi choisi ce lieu pour rappeler à cette partie de la droite - heureusement minoritaire aujourd’hui - qui montre encore les gays du doigt qu’un établissement gayfriendly peut être au cœur d’un événement politique important !
    Merci encore à mes amis Michel Michel et Stéphane Turland de nous accueillir dans ce haut lieu de la nuit parisienne ! Merci enfin à Bruno Attal du magazine Equivok de soutenir cet événement...

  • Lettre à Claude

    A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la sortie officielle de mon nouveau livre, le jeudi 9 février au Banana, « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? », je vous en donnerai en exclusivité des extraits comme je l’ai fait pour l’Obs Paris.
    J’ai choisi, de ce dimanche à mercredi, de vous reproduire les lettres ouvertes aux quatre candidats de la primaire UMP. Et je commence par le président du groupe UMP au conseil de Paris, Claude Goasguen.
    On reproche souvent et à juste titre aux politiques la langue de bois. Avec ce livre, j’ai choisi de parler franchement et de dire tout haut ce que je pense. Avec franchise, sans rancune et je l'espère avec humour. A lire les journaux, je constate que plusieurs de ces responsables tiennent des propos très durs entre eux, mais bien sûr en off… Moi, je préfère assumer ! C’est parti…

    Cher Claude,
    « Supprimer les couloirs de bus et de vélo » ! Quelle drôle d’idée ! Je crois que tu tiens là la proposition la plus décalée qui n’ait jamais été faite aux Parisiens.
    Lorsque nous nous sommes rencontrés au Train Bleu, en juillet dernier, j’ai reconnu bien volontiers que j’avais tort, compte tenu de tes origines modestes, de te traiter de bourgeois au seul motif que tu habites le 16ème arrondissement. Mais tout de même !
    Sais-tu que très peu d’habitants de Paris disposent d’une voiture avec chauffeur et que beaucoup d’entre eux utilisent, comme moi, les transports en commun et sont très heureux que des voies spéciales – avec quelques aménagements et de la concertation !- permettent aux autobus d’augmenter leur vitesse de déplacement et leur fréquence de rotation ?
    Cher Claude, le monde a changé depuis les années soixante-dix. Les conséquences du trop plein de voitures dans nos agglomérations sont connues et les risques en terme de santé publique parfaitement analysés. Alors, freiner les ardeurs des Verts qui, bien plus qu’en environnementalistes, se comportent en extrémistes de gauche, certes. Renoncer à rendre la place de la Concorde entièrement piétonne, pourquoi pas. Mais une juste mesure nous impose, si nous voulons être responsables, à considérer que la voiture occupe aujourd’hui une place démesurée sur l’espace public et que les problèmes environnementaux et énergétiques nous commandent de modifier notre façon de nous déplacer à Paris.
    Cher Claude, je connais ta force de travail et les moyens dont tu disposes comme député et président du groupe UMP au Conseil de Paris. Mais je ne veux pas, pour cette ville que j’aime tant et qui m’a tant offert, d’un retour aux années soixante-dix.

    JLR
    Ce passage est donc extrait de mon dernier livre paru aux Editions Jean-Claude Gawsewitch… page 193.
    Bonne lecture et bon dimanche !

  • La création d’un ticket unique de transport

    Je n’ai pas de chance en ce moment avec ma santé. Nouveau refroidissement, nouvelles fièvres. Mais pas question de s’arrêter !
    Jeudi soir, conseil d’administration du CCAS à Vigneux-sur-Seine. Vendredi matin, débat vif sur I>TV avec notamment le journaliste Eric Zemmour puis retour au Conseil régional d’Ile-de-France pour le vote du budget 2006.
    Inutile de vous préciser que malgré le vote négatif de notre groupe, le budget a été adopté. Logique nous sommes minoritaires ! Un regret quand même : peu de nos amendements ont été adoptés. Très peu. L’actuelle majorité se replie trop sur elle même et c’est, je crois préjudiciable pour l’intérêt général. Nous avions aussi quelques bonnes idées utiles pour tous les Franciliens. Mais c’est ainsi. C’est le jeu de la démocratie locale.
    Une satisfaction cependant : nous avons adopté à l’unanimité une mesure à même de simplifier considérablement les déplacements des Franciliens. Un nouveau titre de transport à l’unité va être créé. Celui-ci serait utilisable durant une heure et demie dans tous les transports en commun : bus, métros, tramway, RER et trains. Cela permettra de donner plus de souplesse au déplacement et de permette aux usagers des … économies ! Cette mesure d’un coût de 10 millions d’€, pris en charge par la région, sera définitive quand le Syndicat des transports d’Ile de France l’aura approuvé. Ce ne devrait poser aucun problème car la région y détient 51% des voix !

  • La nuit des petits couteaux

    La nuit des petits couteaux
    Qui gagnera la bataille de Paris ?
    Mes propositions pour un Paris Autrement

    Le jeudi 9 févier mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » sortira en librairie. Dès aujourd'hui, je vous donne la primeur de la présentation de ce livre telle qu’elle a été faite à la presse. Dès dimanche, je ferai tous les jours une lettre ouverte extraite de mon livre aux quatre candidats qui se sont engagés dans cette primaire. Différents extraits sont parus dans l’Obs Paris de cette semaine et paraîtront aussi sur mon blog dans les prochains jours. Voici donc une courte présentation de mon cinquième livre. Pour mémoire, j’ai déjà publié : On m’a volé ma vérité, Virus de vie, Lettre à une droite maladroite et Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps.

    « Conseiller régional d’Île-de-France depuis 1998, j’ai participé à la primaire organisée par Nicolas Sarkozy, au sein de l’UMP, pour désigner le « meilleur » candidat de la droite parisienne pour les élections municipales de 2008.
    Qui battra Bertrand Delanoë à qui tout a souri jusqu’à l’échec des Jeux Olympiques de 2012 ? La belle roller-skateuse aux cheveux blancs ? Le Corse humilié dans sa fidélité envers le Président ? L’ancien militant d’extrême droite partisan de la suppression des couloirs de bus et des pistes cyclables ? L’aimable dilettante à l’intelligence aiguë ?
    A moins que le salut ne vienne de ce professeur de médecine, assuré de sa supériorité ? Ou bien du chef du parti lui-même, Nicolas Sarkozy ? Ou encore d’un outsider, inconnu à ce jour ?
    Dans ce nouveau livre, je dépeins avec férocité, mais aussi humour et parfois tendresse, un microcosme parisien qui pourrait bien amener UMP et UDF, une nouvelle fois à Paris, dans le mur si elle ne tient pas compte de la nouvelle sociologie de Paris et des attentes réelles des parisiens.
    J’y fais également de nombreuses propositions comme le Grand Paris, l’installation d’un péage urbain, l’attribution d’une carte de transport à tout parisien vendant sa voiture et s’engageant à ne pas en acheter une durant un an, la création de tours modernes HQE aux portes de Paris, la mise à disposition de plusieurs milliers de vélos et d’une prime de 50€ pour tout achat d’un vélo par un foyer parisien, l’attribution d’un ordinateur portable à chaque collégien, ou la propriété sociale. Inspirées d’exemples étrangers (Londres, Madrid, Rome, Amsterdam, Montréal, Sidney, ...), ces propositions constitueront, je l’espère, le modèle français de développement et de démocratisation de nos villes. »

  • Sur I>TV ce vendredi à 10h30

    Je participe ce vendredi 3 février à 10h30 à un débat avec Eric Zemmour, journaliste au Figaro, spécialiste de politique intérieure sur son nouveau livre « Le premier sexe » paru aux éditions Denoël il y a quelques jours. On risque de ne pas être vraiment d’accord ! Ce débat sera rediffusé dans la journée sur I>TV, chaîne d’information de la TNT.
    Par ailleurs, je serai l’invité de Michel Field dans le grand journal de LCI le jeudi 9 février à 18 heures pour la sortie de mon livre.

  • La lutte contre les préjugés avance

    Selon un sondage CSA fait pour Le Parisien et publié hier, près de 3 Français sur 4 estiment que la diversité est une richesse pour notre pays.
    En effet 72% de nos compatriotes considèrent que la diversité actuelle de la population française est une richesse contre 26% qui pensent le contraire. 73% des personnes interrogées estiment aussi que la diversité est une caractéristique de la France.
    Seul point négatif de cette étude d’opinion, 63% des sondés sont persuadés que l’intégration des populations d’origine non européenne se fait difficilement et même très difficilement pour 19%. Seuls 35% des Français pensent le contraire.
    Je me réjouis de ces résultats qui montrent que les Français sont ouverts à la différence et acquis à cette France qui se dessine depuis plusieurs décennies. Ils ne sont pas repliés sur eux-mêmes. Nous ne l’avons d’ailleurs jamais été.
    Je suis un fils d’immigrés espagnols – mon père n’a jamais eu la nationalité française – et je sais que l’arrivée des Espagnols, des Portugais, des Polonais ou des Italiens dans le nord de la France, où je suis né, s’est fait dans la douleur.
    Aujourd’hui, ces populations venues d’autres pays européens sont particulièrement bien intégrées. Ils sont des français à part entière. Il nous reste désormais à réussir la même chose – on a pour l’instant terriblement échoué - pour les plus récentes immigrations notamment celles venues d’Afrique du nord. Un sacré défi que notre République se doit de réussir pour que la France reste la France. Le pays des droits de l’homme et de l’égalité des chances où il fait bon vivre.
    En tous cas, ce sondage prouve que les Français le souhaitent !

  • Les fantômes, 15 nouvelles contre le sida à lire absolument pour ne pas oublier !

    En ma qualité de président du collectif sida, grande cause nationale 2005, j’ai préfacé un très beau livre de l’américain Jameson Currier « Les fantômes » qui est paru aux éditions Cylibris et que je vous recommande vraiment.
    Ce livre constitué de 15 nouvelles pudiques et émouvantes se situe entre San Francisco et New-York, au début des années quatre-vingt dix. Le sida frappe alors, sans relâche malgré les efforts impuissants de celles et ceux qui restent. Les entourages des personnes touchées - qui faute de traitements efficaces mouraient rapidement - apprennent alors à vivre l’absence, à évoquer d’un mot, d’un regard, les fantômes de ceux qu’ils ont aimés.
    Un livre qui m’a replongé dans mes sombres années 90 quand Hubert peu à peu cédait à ce virus affamé de vies.
    Un livre à lire absolument pour se rappeler que le sida tue toujours et ne pas oublier ceux qui nous ont quitté.

     

  • 28,3% d’augmentation des impôts régionaux en Ile-de-France

    Depuis lundi et jusqu’à vendredi, le conseil régional d’Ile-de-France est en session plénière pour adopter le budget de la plus riche région de France : la région capitale. Le budget 2006 prévoit 3,6 milliards d’euros de dépenses soit 11% d’augmentation par rapport à 2005 et une hausse de la fiscalité de 28,3% !
    Etonnant de constater cette propension de la gauche à augmenter toujours les impôts et notamment locaux qui frappent de plein fouet, ne l’oublions pas, les plus modestes.
    En effet, contrairement à l’impôt sur le revenu qui est progressif, les impôts locaux directs et indirects frappent aveuglément chaque Français quelques soient leurs revenus.
    De plus, cette nouvelle augmentation de la fiscalité régionale qui succède à une augmentation en 2005 s’est faite d’une manière hypocrite et sournoise. En effet, l’exécutif régional a présenté à la presse une augmentation des impôts de 23%, mais a accepté dès l’engagement de la discussion budgétaire un amendement de sa majorité qui, par le biais d’une hausse de la taxe professionnelle, a porté cette augmentation fiscale à 28,3% ! Les medias étant occupés au Conseil de Paris, cette hausse sournoise est ainsi passée inaperçue et Le Parisien de ce mardi ne l’a même pas relevée.
    Conseiller régional attaché à cette collectivité, je comprends que la Région-capitale souhaite intervenir dans bien des domaines de l’activité francilienne et devenir un acteur incontournable de la décentralisation.
    Mais de grâce, arrêtons de prendre les Franciliens, notamment les plus modestes, pour des vaches à lait !

  • 9 février : mon nouveau livre lancé au… Banana !

    Je ne vous étonnerai sûrement pas en vous annonçant que c’est au Banana que j’ai choisi de lancer mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » le jour de sa sortie en librairie le jeudi 9 février.
    Au cours de cette fête, l’actrice-chanteuse Frédrique Wolf-Michaux lira des extraits de mes livres et notamment un croisement original d’un de mes textes avec un texte de la poétesse Claude Ber qui sera aussi présente à mes côtés.
    Je suis très reconnaissant à Michel Michel et Stéphane Turland du Banana café ainsi que les éditions Jean-Claude Gawsewitch pour cette belle soirée qu’ils m’offrent. Bien des surprises émailleront cette soirée…
    Rendez-vous donc au 13 rue de la Ferronnerie le jeudi à février à 20h30.
    Attention : il est absolument nécessaire d’être inscrit au préalable et seules les 200 premières inscriptions pourront être prises en compte. Cliquez ici si vous souhaitez vous inscrire.
    Je vous enverrai un mail de confirmation de votre inscription.
    Au 9 février pour une belle soirée festive !

     

  • Netizen : Internet c’est vous !

    Depuis quelques jours, vous pouvez trouver le premier magazine à avoir été créé dans le monde sur les… blogs. Ce magazine intitulé Netizen dont les slogan est « Internet, c’est vous ! » est dirigé par Cyril Fiévet.
    Pari fou que de créer un magazine sur le net quand on sait la difficulté de la presse en France. Courageux aussi, car c’est faire le pari que celles et ceux qui grâce au blog ont choisi « l’immédiateté » vont avoir envie de comprendre et « chercher du sens » comme l’écrit Cyril Fiévet à cette révolution de la société de l’information.
    J’ai donc lu ce premier numéro avec d’autant plus d’intérêt qu’il met à la une les blogs politiques.
    On y apprend donc que plus de 100 élus français ont choisi de communiquer par blog ainsi que les motivations de 11 d’entre eux – je fais partie de ceux qui ont expliqué les raisons de mon engouement pour cette nouvelle forme de communication et d’échange. On y trouve une liste presque complète des blogs politiques et on y apprend que c’est aujourd’hui la droite qui s’est le plus investie sur la toile. 57,75% des blogs d’élus sont le fait d’édiles de droite (UMP, UDF), 38,03% d’élus de gauche (PS, PRG) et enfin 4,22% d’écologistes (Verts, Cap 21).
    Netizen s’intéresse bien sûr aux présidentielles, rappelant que les blogs ont joué un très grand rôle aux dernières présidentielles américaines et interviewe l’un des candidats Jack Lang, devenu récemment blogueur.
    A noter aussi une très intéressante interview de Jean-Jacques Beineix et pour celles et ceux qui hésitent à créer un blog « les 7 conseils pour démarrer votre blog. »
    Bonne chance donc à Netizen qui prend un sacré risque !

  • Sur NT1, lundi à 22h35

    J’avais oublié de vous dire que j’intervenais vendredi dernier dans le reportage du magazine « On va tout vous dire » présenté par Stéphane Ravion sur la chaîne de la TNT, NT1.
    Ce reportage consacré au mariage est rediffusé ce lundi 30 à 22h35. Il sera ensuite en ligne sur le site de NT1 d'ici une quinzaine de jours.
    Bon visionnage à celles et ceux qui le verront !
    Et en attendant bon dimanche aux blogueurs qui surfent sur la toile.

    Ce reportage consacré au mariage est rediffusé ce lundi 30 à 22h35. Il sera ensuite en ligne sur le site de d'ici une quinzaine de jours.Bon visionnage à celles et ceux qui le verront !
  • Une vie réussie c’est aussi une mort réussie

    Un week-end qui sera en partie dédié à la fin de vie. Ce vendredi, j’ai en effet animé une réunion de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité dans la salle des fêtes à la mairie du 19ème arrondissement de Paris avec mon amie Régine Grassano, trésorière de l’ADMD. L’affluence des grands jours était là puisque toutes les chaises de cette grande salle avaient trouvé facilement preneur !
    De toutes les causes pour lesquelles je me bats, celle pour une fin de vie digne est celle qui suscite incontestablement le plus d’engouement. J’ai rarement animé une réunion sur ce sujet devant des salles vides.
    Nos gouvernants feraient bien d’assister à ces réunions : ils comprendraient que les Français sont capables de parler sereinement de leur propre mort. D’autant qu’une vie réussie c’est aussi souvent une mort réussie pour soi comme pour… ses proches !
    Enfin, ce samedi se déroulera le conseil d’administration de l’ADMD afin d’organiser notre soutien à Chantal Chanel et Laurence Tramois ainsi que les 25 ans de l’association qui se dérouleront le 20 mars à Paris.
    Hormis cela, j’ai quand même pu assurer le service de presse de mon nouveau livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? » en fin de journée. Je m’excuse d’ailleurs auprès de Gaëlle, mon attachée de presse aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, de l’avoir fait travailler si tard car j’ai essayé de dédicacer presque tous les livres qui sont envoyés à la presse. Certains auteurs détestent cet exercice. Pour ma part, je trouve agréable d’adresser quelques mots personnels aux journalistes qui, je l’espère, liront mon livre, l’apprécieront ou même le détesteront ! Mon cinquième livre qui je l’espère aussi ne laissera aucun lecteur indifférent… On va vite en reparler sur ce blog !
    En attendant, bon week-end.