Vanneste : pour l’exemple, il faut une condamnation politique
Je me réjouis de la condamnation de Christian Vanneste qui, à plusieurs reprises, a tenu des propos homophobes. Je ne regrette vraiment pas d’avoir témoigné contre cet élu même si cela n’est jamais facile de le faire contre un membre de son propre parti. J’avoue que face à cet homme qui a franchi la ligne jaune, je me suis senti bien seul car aucun responsable de l’UMP ne m’a apporté un soutien fort dans cette démarche.
Aujourd’hui, après cette condamnation et même si Vanneste a décidé de faire appel, je demande, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, à la commission d’investiture de l’UMP de ne plus lui accorder son soutien pour les prochaines élections législatives et de désigner un autre candidat si M. Vanneste se représentait. Et que ses fans qui m’ont envoyé de sordides messages ne s’inquiètent pas, il sera, j’en suis sûr, accueilli les bras ouverts chez Villiers ou Le Pen !
Si je demande qu’on tire les conclusions de sa condamnation, c’est que ce député du Nord en toute connaissance de cause a bafoué, à plusieurs reprises, une loi supprimant enfin toute hiérarchie entre les discriminations et qui a été voté par l’actuelle majorité. De plus, M. Vanneste n’a montré aucun regret et a même réitéré ses propos devant le tribunal de Lille. Un député peut commettre une erreur, mais il ne peut continuer à bafouer la loi en toute impunité. Ce serait incompréhensible vis-à-vis de la plupart des Français qui sont légalistes et respectent des lois même s’ils ne les approuvent pas.
Ne tirer aucune conclusion politique à cette sanction exemplaire donnerait injustement le sentiment que les élus - notamment ceux chargés d’élaborer la loi - sont au dessus des lois et que l’homophobie est finalement tolérée contrairement au racisme et à l’antisémitisme.
Ne pas désavouer un élu qui se vante de bafouer la législation - et qui assure même avoir le soutien de la plupart de ses collègues ! - donnerait enfin le sentiment que le vote de la loi pénalisant les propos homophobes n’était, pour notre majorité, qu’un leurre puisque sa première application n’aura aucune conséquence pour M. Vanneste au sein de l’UMP, parti pourtant à l’origine de la pénalisation des propos homophobes.


Bien que je n’aie pas retrouvé encore une forme éclatante, j’ai repris aujourd’hui toutes mes activités. J’ai notamment été inviter à déjeuner à la Closerie des Lilas par l’architecte Roland Castro. A cette occasion, il m’a offert l’ouvrage qu’il a cosigné avec Sophie Denissof « Remodeler, Métamorphoser » avec comme sous titre « Contre la table rase. Pour une ville partageable. » Dans cet ouvrage Roland Castro évoque son combat de toujours : redonner une dignité à « ces non-villes improprement nommées cités. »
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Il y a des jours où je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur mon blog. C’est le cas aujourd’hui ! Plutôt que de sécher, je vais simplement vous résumer ma journée d’hier et ce que je compte faire aujourd’hui.
L’hebdomadaire la Vie publie aujourd’hui les décrets d’application de la loi sur la fin de vie d’avril 2005. Ils devraient paraître au journal officiel début février et sont actuellement devant le Conseil d’Etat. Ces décrets définissent notamment les conditions des directives anticipées pour les cas où des patients seraient hors d’état d’exprimer leur volonté. Ces directives devront dater de moins de trois ans et être signées par deux témoins.
C’est ce soir que s’arrêtent les inscriptions pour le dîner de Paris Autrement, section parisienne d’
Je ne veux pas faire un vœu pieux. Mais je pense malheureusement qu’il reste encore du chemin à faire pour aboutir à une société ouverte et tolérante.