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A Toronto, un congrès sur le sida sans grandes avancées scientifiques

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medium_15-10.JPGLa XVIème conférence internationale sur le sida de Toronto touche à sa fin.
Même s’il n’est pas encore l’heure de faire des bilans, je veux juste vous énoncer les quatre dossiers qui m’ont marqué.
Le vaccin, d’abord. Depuis que je suis l’évolution de cette pandémie, on nous annonce l’avancement des essais sur un vaccin préventif ou thérapeutique. Le professeur Françoise Barré-Sinoussi, lors d’une plénière, nous a d’ailleurs rappelé qu’entre 1987 et 2006, ce sont déjà 85 essais de vaccins qui ont été lancés. Pour l’instant, il faut le dire, sans grand succès. Dans ce domaine et malgré le merveilleux travail mené par les chercheurs et notamment le professeur Barré-Sinoussi, l’espoir n’est pas encore de mise.
Les microbicides. C’est certainement sur ce produit que beaucoup d’espoirs pèsent aujourd‘hui. Beaucoup d’essais vont s’achever en fin d’année et entre 2007 et 2008, on aura peut-être dans ce domaine de bonnes, voire d’excellentes nouvelles.

 

 

A Toronto, un congrès sur le sida sans grandes avancées scientifiques [suite]

La circoncision. Une étude faite en Afrique du Sud est porteuse d’espoirs. D’autres essais viendront, je l’espère, confirmer cette étude.
UNITAID. Le projet franco-brésilien de facilité d’achats de médicaments avance même si peu de pays nous ont rejoints à ce jour. D’ores et déjà, le professeur Michel Kaztchkhine a annoncé que 100.000 enfants bénéficieront de traitements en 2007 et 100.000 personnes d’antirétroviraux de deuxième ligne la même année. Mais hormis la Norvège, le Chili et le Royaume-Uni, nous restons bien seuls avec le Brésil pour défendre ce projet original et la taxe sur les billets d’avion.
Espérons que le/la prochain président français reprendra cette idée dans ses priorités et continuera ce long chemin engagé par la France pour permettre l’accès universel de tous aux traitements.
Un congrès sur le sida qui s’achève donc sans grandes avancées scientifiques mais un peu d’espoir…

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Commentaires

  • Si nous donnions autant de moyens à la vie qu'à nous combattre nous aurions la dissuasion de la force de l'amour, ce n'est qu'un rêve. Une trop faible compréhension devant le sida comme pour toutes les maladies et tous les handicaps, on est toujours loin de la prise de conscience. Beaucoup de dépenses inutiles, voir encombrantes et toujours pas de sagesse. On ne doit pas s'arrêter à l'info mais aller à la rencontre des uns et des autres pour comprendre ce que l'on ne comprend qu'à travers le vécu.
    Mon cheval de bataille à moi sera à la rentrée le handicap, ayant amis sourds et aveugles, je constate là aussi que plusieurs millions de personnes sont oubliés en France et que ceux qui ont tous leurs sens, n'ont pour la plupart ni écoute, ni regard sérieux.

    Bonne journée Jean-Luc

  • De grands espoirs naissent, nous attendons avec tellement d'impatience les résultats des recherches sur les microbicides. Cette maladie sera vaincue un jour! Ceci sera possible grâce à une union et à un effort international comme le montre le maginifique travail de l'UNITAID.
    A bientôt!
    Manuel

  • je suis satisfaite des avancées sur la recherche du vih/sida mais je remarque que les personnes séropositives ne sont pas vraiment prises en compte dans les recherches sur ,les microbicides c'est pour des personnes ne vivant pas avec le vih en quoi peuvent-ils être utiles aux personnes vivant avec le vih? je crois que la politique mondiale de faire passer les antirétroviraux est plus prisée alors que des milliers de séropositifs meurent à cause de la lourdeur de ces médicaments il serait souhaitable d'axer les recherches sur les vaccins (des différents cas) et les molécules pouvant regénérer des anticorps je crois en la science et j'espère qu'elle fera tout pour sauver des vies humaines et qu'elle regardera non pas les politiques sur les médicaments mais l'efficacité d'un produit qui pourra éradiquer éternellement le virus comme ça été le cas de la peste je vous en remercie et bon courage monsieur les chercheurs

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