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Le blog de Jean-Luc ROMERO-MICHEL - Page 540

  • Mon interview dans Le Mague

    En cliquant sur ce lien, vous pouvez retrouver l’interview que j’ai donnée à Cali Rise pour le journal Le Mague.
    A noter que ce site concourt pour le titre de meilleur blog de l’année 2005. Ce sera aussi l’occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce blog passionnant de le découvrir !
    Bonne lecture.


  • Mon 7ème vœu pour 2006 : un débat national sur la 6ème République

    Aujourd’hui, je me réjouis de la libération de Bernard Planche. Reste Ingrid à laquelle nous pensons tous les jours. Elle doit vivre l’enfer !
    J’ai entrepris, en fin d’année dernière, de faire quelques vœux pour 2006 dont celui de la libération d’Ingrid. La tradition nous permet de continuer nos vœux jusqu’à la fin du mois de janvier. Vous me connaissez. Je ne vais pas m’en priver !
    La semaine écoulée a permis de remettre le président de la République au centre de notre vie politique. Quoi de plus normal : il est au coeur de notre système.
    Mais comme beaucoup, face aux déluges de promesses qui nous ont été faites, j’ai ressenti comme un malaise. Certes, je n’irai pas aussi loin que l’un des bras droit de Sarko, Patrick Devedjian qui, dans une très longue interview ce week-end à Libération estime que le président « a toujours récupéré les idées du jour, il est plastique. » Mais, je pense qu’il faut arrêter de faire des promesses qu’on ne tiendra pas. Les Français ne le supportent plus. Promettre ainsi que la SNCF et la RATP n’utiliseront plus de pétrole dans 20 ans semble une annonce pour le moins prématurée et hasardeuse… Même si on ne peut que le souhaiter.
    Le président a abordé les institutions pour nous annoncer un énième rafistolage. Avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, j’émets donc le vœu qu’on cesse ces petites modifications pour lancer un grand débat national sur nos institutions. Sortir de l’hypocrisie institutionnelle dans laquelle nous sommes – un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom – et oser proposer une 6ème République serait un signal fort. Un bel héritage que pourrait nous léguer Jacques Chirac avant de quitter la scène politique après plus de 45 ans de bons et loyaux services dans les plus prestigieux postes de la République !

  • Marie Humbert et le docteur Chaussoy ce soir chez Fogiel

    Dans l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde » présentée par Marc-Olivier Fogiel sur France 3, Marie Humbert et le docteur Chaussoy commenteront ce soir la demande de non lieu du procureur de Boulogne.
    Ils répondront aussi aux questions sur l’infirmière de Périgueux et sur le débat pour la dépénalisation de l’euthanasie. Cette semaine, j’ai été interviewé pour le reportage qui précédera l’interview de Marie. On risque donc de m’entendre rapidement ce soir dans cette émission.
    En attendant, bon courage à Marie qui ensuite partira à Périgueux pour soutenir Chantal Chanel.

  • A bientôt docteur Ghysel et merci.

    Ce matin était enterré le docteur Michel Ghysel, ancien député RPR du Nord et ancien 1er maire-adjoint de Roubaix. Alors que j’achevais mes études, j’ai été le directeur de la première campagne électorale du docteur Ghysel. Il se présentait alors au conseil général du Nord.
    Quand il devint député du Nord en 1986, il me proposa de le rejoindre à Roubaix. Ayant déjà accepté de travailler pour Pierre-Rémy Houssin, député de la Charente, je n’ai pu répondre sa proposition. Mais durant les années où il fut député, je lui ai régulièrement donné des coups de main et depuis nous n’avons jamais cessé de rester en contact. Impuissant, j’avais pu constater que le récent décès de son épouse l’avait affecté terriblement.
    Il reste pour moi un exemple de courage et de ténacité. Catholique fervent, il m’a toujours montré un respect et une affection rares. Il était de ses vrais cathos qui ont comme devise la tolérance et la générosité. Avec son épouse, ils formaient un couple exceptionnel. Toutes les soirées et les nuits que j’ai passées chez eux ont été des moments d’une chaleur inouïe et que j’ai rarement retrouvé.
    Je suis très triste ce soir. Il symbolisait aussi mes débuts en politique. Une page se tourne dans la nostalgie et la tristesse.
    Au revoir docteur Ghysel et merci pour tout ce que vous m’avez apporté
    .

  • Euthanasie : j’appelle le garde des sceaux à une clarification

    Durant la semaine écoulée, de nombreux élus, après la réquisition de non lieu par le procureur de Boulogne pour Marie Humbert et le docteur Chaussoy, ont cru en conclure que la loi Léonetti réglait désormais et définitivement le débat sur l’euthanasie.
    La décision du juge d’instruction de Périgueux qui renvoie la courageuse infirmière, Chantal Chanel, aux assises pour des faits quasi similaires montre l’absurdité, l’inégalité et l’hypocrisie du système français. Cette décision inique relance incontestablement le débat sur la nécessité d’une loi mieux protectrice pour le personnel soignant qui assume de terribles responsabilités en soulageant un patient mourrant. Mais aussi une loi de liberté pour ceux qui n’acceptent pas de ne plus maîtriser leur fin de vie.
    Il faut aujourd’hui une loi de liberté : liberté de mourir à la dernière seconde pour ceux qui le souhaitent, liberté d’en finir, selon certaines conditions, pour celles et ceux qui veulent mourir « les yeux ouverts ».
    De 84 à 88% des Français souhaitent une dépénalisation de l’euthanasie depuis presque vingt ans. C’est pourquoi, le gouvernement s’honorerait à lancer un grand débat citoyen sur la fin de vie.
    Pour l’affaire Chanel, j’appelle le garde des sceaux à une clarification. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures pour des affaires similaires
    . On ne peut légitimement s’inquiéter des dysfonctionnements dans le procès d’Outreau et accepter la justice à deux vitesses qui semble s’être enclenchée à Périgueux.

  • Une direction exemplaire à la centrale de Poissy

    Notre visite à la centrale de Poissy a dépassé mes espérances.
    J’ai rencontré une équipe motivée et concernée par la problématique des prisonniers en fin de vie et notamment du vieillissement en prison. Le directeur de la prison m’a impressionné par sa connaissance des dossiers, son humanité et sa relation franche avec les personnes incarcérées. Le docteur Cordonnier, responsable de l’unité de consultations et de soins ambulatoires, m’est apparu très motivé par ses fonctions qu’il mène à mi-temps – il est aussi médecin libéral – et aussi très au fait des problématiques sida et VHC dans la prison. Son intérêt pour la politique de substitution qu’il mène dans son unité est encourageant.
    Dans cette centrale où sont détenues 230 personnes pour de très longues peines, une Unité expérimentale de vie familiale [UEVF] vient d’ouvrir. Elle permet aux prisonniers de passer de 6 à 72 heures avec leurs proches. Seules 3 prisons en France disposent d’UEVF et les premiers résultats semblent réellement encourageants. Il m’apparaît important que rapidement, chaque centrale dispose d’une telle structure.
    Dans cette centrale, où la moyenne d’age est de 43 ans, il émane une vraie volonté de trouver une solution pour les patients en fin de vie. Même s’ils sont beaucoup moins concernés par ce problème que la maison d’arrêt de Fresnes, que j’ai visitée l’année dernière, car pourvue d’un grand hôpital pénitentiaire.
    Un jeune détenu, qui m’a reconnu, m’a interpellé quelques minutes pour me rappeler que même si la direction de cet hôpital est juste et humaine – il a insisté sur « humaine »-, le système pénitentiaire, tel qu’il est conçu, rend selon lui mauvais… Un de ses collègues que j’ai rencontré plus tard m’a redit la même chose.
    Je retiens plusieurs choses de cette visite. Il faut trouver des solutions nouvelles pour accueillir les prisonniers condamnés à de longues peines et qui ont un pronostic vital engagé. Il est nécessaire d’avoir une étude épidémiologique complète sur l’état des prisons et anticiper le vieillissement de la population carcérale. Il faut enfin mieux sensibiliser les JAP à ces problématiques.

  • Cet après midi, je visiterai la centrale de Poissy

    Dans le cadre de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’ai entrepris une série de visites dans les prisons françaises. Le but de ces déplacements est de me faire une idée sur l’application de la loi Kouchner du 4 mars 2002 qui permet la suspension de peine pour raisons médicales. Cette libération peut se faire si le pronostic vital du prisonnier est engagé ou si son état de santé est incompatible avec une incarcération. Deux expertises médicales différentes doivent attester que les conditions d’une libération sont remplies.
    Ce vendredi, je me rendrai donc à la centrale de Poissy dans les Yvelines, l’une des douze prisons d’Ile-de-France. J’irai avec Jean-Marc Borello, délégué général de SOS Drogue international.
    Ce sera une nouvelle occasion de m’enquérir de l’application de cette loi dans cette prison.
    En effet, nombre de dysfonctionnements ont montré les limites de ce dispositif qui n’a permis de libérer que 74 personnes en 2004…

  • Auschwitz-Birkenau à jamais dans ma mémoire

    Départ à 5h30 et retour chez moi à 23h30. A l'initiative du Conseil régional d'Ile-de-France qui organise ce déplacments pour les lycéens franciliens depuis 2000.
    7 heures passées dans le froid et la neige avec les lycéens, sept élus d’Ile-de-France, les responsables du Mémorial de la Shoah et surtout 4 déportés dans ce camp d’Auschwitz.
    L’émotion et la fatigue m’empêchent de m’étendre longuement sur cette journée forte. Trop forte.
    C’est le 27 septembre 1940 que le chef des SS Heinrich Himmler ordonne la construction d’un vaste camp de concentration et d’extermination. Il fonctionne dès juin 1940. Le premier gazage de 850 personnes se déroule en décembre 1941.
    Ce camp - qui comporte 20 bâtiments en dur et des baraquements - accueillait 10.000 personnes et fut étendu pour en accueillir jusqu’à 30.000. L’été 1944, 150.000 personnes furent détenues !
    A partir de juillet 1942 et l’arrivée massive des juifs, les installations modernisées permettront de gazer 3000 personnes par jour et de brûler 4800 cadavres.
    Entre 1 million et 1.300.000 déportés seront exterminés dans ce camp.
    De cette journée, je n’oublierai jamais ces baraquements où s’entassaient les femmes déportées, les photos de tant de déportés, les cheveux entassés, le monument en mémoire des prisonniers politique et des homosexuels. Et ce froid impossible à supporter pour quelqu’un de couvert. Ce froid m’a permis d’imaginer l’enfer que vivaient ces femmes et ces hommes nourris d’un bout de pain et d’une soupe et qui ont résisté. Seuls 3% des déportés de ce camp survivront de cet enfer.
    La voix d’Ida, juive déportée à 14 ans, nous narrant sans haine les 16 mois qu’elle a passés dans l’enfer, résonnera toujours dans ma tête.
    J’ai vraiment l’impression que je ne vivrai plus comme avant depuis que j’ai pu constater de mes yeux que l’ENFER a existé pour tant de juifs.

  • Je vais à Auschwitz avec des lycéens franciliens

    Ce mercredi, aux aurores, je prendrai un avion spécialement affrété par le Mémorial de la Shoah pour accompagner les lycéens de 7 établissements d’Ile-de-France à Auschwitz.
    Ce déplacement organisé par la région Ile-de-France - nous serons 9 élus régionaux de toutes tendances à accompagner ces lycéens - nous permettra de visiter Birkenau, Auschwitz et son musée. Accompagnés de quatre anciens déportés et de responsables du Mémorial de la Shoah, nous nous recueillerons au monument commémoratif de Birkenau.
    Je sais à quel point l’émotion sera forte. Je suis heureux de faire cette visite avec des jeunes qui devront, à leur tour, entretenir la mémoire de l’holocauste quand les derniers survivants auront disparus. Pour qu’on n’oublie jamais que les hommes sont aussi capables de commettre des atrocités. Pour que cela n’arrive plus jamais.

  • Mon 6ème vœu pour 2006 : Les usagers des transports en commun mieux respectés

    Je n’aime pas polémiquer inutilement. Mais j’avoue que le geste de la SNCF d’offrir une réduction de 40% du coupon de carte orange pour les usagers de la ligne D du RER en Ile-de-France m’apparaît tardive et insuffisante.
    Insuffisante pour celles et ceux qui prennent des billets pour se rendre à Paris – je pense notamment à certains seniors devant venir à la capitale pour se faire soigner dans les hôpitaux. Outre le fait qu’ils auront sûrement raté un rdv pris de longue date – et dieu sait que ce n’est pas simple d’avoir un rdv à l’hôpital -, ils ne bénéficieront, en ce qui les concerne, d’aucune réduction !
    Cette annonce que j’approuve cependant en ma qualité d’élu d’Ile-de-France me donne le prétexte de formuler un nouveau vœu à l’aube de cette nouvelle année. Que dans les transports en commun - métro, RER, bus, tramway -, un service garanti fonctionne réellement en 2006. Si les agents de ces services publics doivent pouvoir faire grève, ce principe ne doit plus primer sur la continuité du service public. Les usagers ne peuvent plus être pris en otage.
    Aujourd’hui, en prenant le RER D pour aller à Vigneux-sur-Seine, je me rappelais la galère que connurent tant d’usagers fin 2005. J’espère que cette année, chacun retrouvera la mesure et que les usagers des transports en commun, eux, pourront retrouver la sérénité !

  • Mon interview sur nouvelobs.com

    Ma réaction à la décision du procureur de Boulogne a été reprise dans une longue dépêche AFP et dans la plupart des quotidiens de ce mardi (Le Monde daté de mercredi, Libé, le Figaro, Le Parisien, etc …)
    J’ai par ailleurs répondu aux questions du nouvel Obs.com.
    Vous pouvez lire cette interview en cliquant sur ce lien.
    Bonne lecture.



  • J’appelle à un grand débat sur la fin de vie

    En formulant, il y a quelques jours, mon premier voeu pour 2005, je ne pensais pas que les choses avanceraient dès le… 2 janvier !
    En ma qualité de vice-président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), je salue donc la décision du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer qui requiert un non-lieu général à l'encontre de Marie Humbert et du Dr Frédéric Chaussoy dans l'enquête sur la mort de Vincent Humbert. J’espère que ce non-lieu sera suivi par la juge d’instruction après les terribles épreuves que Marie Humbert et le Dr Frédéric Chaussoy ont dû supporter. J’ai exprimé ma solidarité et mon amitié à Marie que j’ai eu au téléphone à plusieurs reprises ce lundi.
    Je m’étonne toutefois qu’il ait fallu près de deux ans et demi d’instruction et trois expertises médicales pour arriver à cette décision alors que tous les éléments étaient dans les mains des juges depuis très longtemps et que le deux protagonistes s’étaient exprimés très souvent sur les circonstances et les raisons de cet acte.
    Cette décision démontre parfaitement l’hypocrisie du système actuel : l’euthanasie est toujours sanctionnée par la loi mais tout est fait pour éviter la médiatisation qui pourrait découler d’un procès…
    Afin de sortir de cette impasse et indépendamment de la décision que pourra prendre la juge d’instruction sur ce non-lieu, avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, j’appelle à un grand débat national sur l’euthanasie afin que la dignité humaine puisse avoir un sens concret pour les personnes en fin de vie.
    J’ai eu l’occasion d’exprimer ma position dans un reportage du journal de France 2 ce lundi à 20 heures, sur BFM TV, sur RMC Info et France Inter. J’ai enfin été l’invité du journal de Michel Field sur LCI à 18 heures. Vous le comprenez, en ce qui me concerne, je ne compte pas relâcher la pression.
    Le débat sur la fin de vie doit devenir un débat politique à part entière ! J’y mettrai toute mon énergie !

  • Mon 5ème vœu pour 2006 : Ingrid et Bernard libres !

    La trêve des confiseurs n’aura eu aucun effet pour les otages.
    Pour Ingrid Betancourt qui continue à vivre un calvaire en Colombie et dont la famille entretient un digne et salutaire bruit de fond pour qu’on n’oublie pas celle qui a été enlevée depuis 1408 jours – presque 4 ans.
    Des milliers d’otages existent dans bien d’autres pays et notamment en Irak où pas moins de 50 étrangers sont portés disparus ou retenus comme otages. Et parmi ceux-ci notre compatriote Bernard Planche, kidnappé le 5 décembre devant sa villa, dans un quartier résidentiel de Bagdad. L’ingénieur français, âgé de 52 ans, travaillait pour une ONG à la reconstruction de ce pays.
    Aucune cause ne justifie qu’on kidnappe des civils innocents.
    Je pense aux familles de ces otages et notamment à celles d’Ingrid et de Bernard Planche. Avec vous tous, je formule le vœu que leur calvaire s’arrête enfin et qu’Ingrid et Bernard retrouvent, en ce début d’année, leurs familles et leurs proches.

  • Je vous souhaite le meilleur pour 2006

    Quand cette note paraîtra, nous serons en 2006 depuis 5 minutes. Il est donc temps de vous souhaiter une année 2006 faite de bonheur, d’amour et bien sûr de santé.
    Quand on est bonne santé, on ne pense jamais à la chance que nous avons.
    Je vis avec un virus qui ne ma laisse jamais de répit et je veux dire à celles et ceux qui sont dans ma situation et qui doutent de ne jamais perdre espoir et de se battre. Avec la volonté la vie gagne toujours. Presque !
    Pour ce 1er jour de l’année, je voulais vous faire un modeste cadeau. C’est un scoop : la sortie de mon prochain livre prévue pour février. Son titre : « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour vous remercier de votre fidélité, je suis heureux de vous donner la primeur de la couverture. Vous le méritez bien ! J’aurai l’occasion de vous en reparler vite.
    Merci encore pour votre fidélité et j’espère qu’en 2006 vous serez encore plus nombreux à dialoguer sur ce blog.
    Pour vous, votre famille, vos proches, je vous souhaite le meilleur pour 2006 !

  • Mon 4ème vœu pour 2006 : un Paris Autrement

    J’ai durant la pré primaire de l’UMP défendu des voies nouvelles pour un Paris Autrement. J’ai dû me retirer de la compétition comme vous vous en souvenez…
    Pourtant, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, nous comptons toujours – et plus que jamais ! - peser pour que Paris redevienne la « ville des villes » et qu’une alternative crédible à l’actuelle majorité se mette en place.
    Dans les semaines qui viennent, j’aurai l’occasion de vous expliquer comment je compte intervenir dans cette campagne des élections municipales de 2008. D’ailleurs, je vous réserve, dès le 1er janvier, une petite surprise… Ma première pierre à cette longue campagne.
    Comme beaucoup d’entre vous, je souhaite en effet que Paris montre de nouveau le chemin de la modernité. Que la ville lumière illumine le monde !
    J’ose ainsi le vœu que le Grand Paris naisse en 2006. Cela semble impossible aujourd’hui. Mais qui osait annoncer au début de l’année 1989 que le mur de Berlin tomberait et que la ville serait réunifiée. Aucun observateur !
    Dessiner un Grand Paris n’est pas un vœu pieux.
    Cela doit devenir une réalité si Paris veut toujours peser dans le concert des grandes métropoles mondiales ! C’est mon 4ème vœu pour 2006.

  • Le Premier ministre m’a nommé au Conseil national du sida.

    Je viens d’apprendre que j’ai été nommé, sur proposition de Dominique de Villepin, Premier ministre, membre du Conseil national du sida que préside le professeur Willy Rozenbaum, co-découvreur du virus. C’est un décret paru dans le Journal officiel du 29 décembre qui a officialisé ma nomination pour quatre ans dans cet organisme créé en 1989 pour mener une réflexion autour de toutes les questions concernant le VIH/sida.
    Je ferai donc partie des 23 membres de cette instance créée par le président de la République qui vient d’ailleurs de publier en novembre dernier un rapport alarmant sur la situation de la prévention en France.
    Je me réjouis de rejoindre cette instance prestigieuse, même si cela va être plus difficile de soulager mon emploi du temps comme je le souhaite. Cet organisme se réunit une fois par mois en séance plénière et les commissions plus régulièrement.
    Comme la plupart des fonctions que j’exerce – présidence d’ELCS, du Collectif sida, grande cause nationale 2005 ou Aujourd’hui, Autrement -, elle l’est à titre bénévole et donc non rémunérée.
    Mon 3ème vœu, publié cette nuit sur ce blog, tombe à pic et va m’obliger à être encore plus exigeant vis-à-vis des pouvoirs publics, même si je suis reconnaissant au Premier ministre de reconnaître mon travail en me nommant dans cette instance importante pour la lutte contre le sida.

  • Mon 3ème vœu pour 2006 : que le sida redevienne une priorité de santé publique !

    40 millions de personnes vivent avec le sida dans le monde, - 150.000 en France.
    De 8 à 9000 personnes en décèdent chaque jour ! Seul 1 million de malades, sur les 6 millions qui en ont besoin, bénéficient effectivement des traitements en cette fin d’année 2005.
    Je ne veux pas vous démolir le moral à 24 heures du réveillon. Mais les chiffres sont là. Irréfutables. Cruels !
    J’avais obtenu de Jean-Pierre Raffarin que le sida soit déclaré la grande cause nationale 2005. Ce fut une grande nouvelle porteuse d’espoirs. Jamais les associations n’ont organisé autant de manifestations et un vrai bruit de fond a eu lieu toute l’année. Pas seulement le 1er décembre.
    Malheureusement les pouvoirs publics et les medias n’ont pas vraiment joué le jeu. Contrairement au cancer, au handicap, l’année sida n’a pas répondu à nos attentes. A notre espérance !
    Certes, et ce serait injuste de ne pas le reconnaître, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a essayé avec beaucoup d’énergie et de conviction de mobiliser ses collègues du gouvernement. Je l’en remercie encore. Mais en l’absence d’une volonté forte de Premier ministre, le bilan en cette fin d’année reste bien maigre.
    Je veux pourtant rester optimiste - mais ai-je le choix de ne pas l’être ? - car la fin de l’année a montré un début de re-mobilisation du gouvernement.
    D’abord la taxe sur les billets d’avion pour permettre aux malades des pays pauvres d’accéder aux traitements a été adoptée. Il reste maintenant - et le plus dur commence ! - à la diplomatie française de convaincre 50, 60, 70 pays de nous suivre. J’espère qu’en 2006, cela sera une priorité du ministère des affaires étrangères.
    Ensuite, au cours d’un rendez-vous auquel je participais, le président de la République a demandé que des distributeurs de préservatifs soient disponibles dans tous les lycées. J’espère que cette annonce se concrétisera réellement en 2006. Plus de 25 ans après le début de cette pandémie !
    Enfin, lorsque j’ai évoqué devant le président Chirac l’interdiction de fait pour les personnes séropositives de contracter un prêt notamment immobilier, Jacques Chirac a demandé à Xavier Bertrand de résoudre ce problème avant la fin du 1er trimestre 2006. Le ministre de la santé s’est attelé immédiatement à cette question en se rendant au conseil d’Etat. Je connais sa détermination et j’ose espérer qu’en fin ce vœu sera exaucé en 2006.
    Voilà déjà trois vœux dont j’attends la concrétisation au début de l’année 2006. Pour que le sida devienne cette année une priorité de santé publique nationale et internationale. Il serait grand temps !

  • Mon 2ème vœu pour 2006 : avoir du temps pour moi et les miens

    A l’heure où paraîtra cette nouvelle note, je survolerai sûrement l’océan Atlantique pour rentrer à Paris et retrouver la rigueur de notre hiver francilien.
    Je vous joins les dernières photos que nous avons faites de nos chambres. Il s'agit de la vue du Pain de sucre et de la plage de Copacabana. Ma mère m'a pris en photo devant le petit bureau sur lequel j'ai travaillé et écrit mes messages pour mon blog. Enfin, je me suis pris en photo sur mon balcon avec le Pain de sucre et la plage de Copacabana en fond. Vous pouvez ainsi constater que la photo n'est pas mon don premier ! Je me demande d'ailleurs si j'ai un seul don !
    Avec la fin des vacances, c’est l’occasion de faire mon deuxième vœu pour cette nouvelle année qui s’approche.
    Il sera cette fois-ci plus personnel. Grâce à cette semaine de vacances, j’ai pu m’occuper un peu de moi et de ma mère. Ce qui m’est de plus en plus difficile tant mes agendas se remplissent d’obligations mangeuses de temps.
    Pour 2006, je souhaite donc avoir plus de temps pour moi et les miens.
    Il ne s’agit évidemment pas d’arrêter mes combats politiques et associatifs. J’en serais incapable tant ils m’apportent aussi. Mais que mes collaborateurs et moi-même sachions mieux faire la différence entre ce qui est indispensable et ce qui l’est moins.
    Je ne peux pas oublier que je vis avec un virus mortel et qu’il me faut aussi avoir du temps pour apprécier les beautés de la vie. Il faudra que certains comprennent qu’on peut se passer de moi pour certaines réunions ou manifestations ! J’espère qu’ils en auront la sagesse.
    Avoir du temps pour moi et les miens en 2006, c’est une résolution que je compte réussir !

  • Mon 1er vœu pour 2006 : que Marie retrouve la sérénité !

    Le temps des vœux arrive à grand pas puisque nous sommes déjà le 28 décembre. Dans quelques jours, nous franchirons le seuil d’une nouvelle année. Je serais à Paris, chez moi dans le 12ème, pour ce nouveau départ !
    Comme chacune et chacun d’entre vous, je vais former des vœux pour cette nouvelle année. Et j’ai décidé de commencer aujourd’hui.
    Il y a déjà plus de deux ans, le 24 septembre 2003, Marie Humbert soulageait son fils en lui administrant des barbituriques dans sa sonde gastrique. Elle prévint trop tôt les médecins qui tentèrent de le réanimer et l’entubèrent. Le docteur Frédéric Chaussoy finit par prendre la décision d’aider Vincent à mourir comme il le souhaitait ardemment ne supportant plus d’être enfermé dans le cercueil de son corps. Vincent pouvait donc rejoindre ce paradis blanc auquel il aspirait tant.
    Malgré une émotion vive dans le pays et une loi votée un an plus tard, Le docteur Chaussoy et Marie Humbert attendent toujours de savoir à quelle sauce judiciaire ils vont être mangés.
    Alors qu’on sait tout sur cette histoire, Marie a subi quatre expertises judiciaires. On a même osé lui demander si elle avait eu du plaisir en administrant le produit qui devait soulager Vincent. Marie n’est pas libre d’aller où elle veut, ne peut plus voter. Récemment, elle a eu bien des difficultés à obtenir une autorisation pour aller simplement chercher son fils Laurent en Guadeloupe. En territoire français !
    Peut-être, craignait-on que cette mère courage fuit notre pays, alors qu’elle a fait de son combat individuel - le respect des volontés de Vincent -, un combat collectif - le vote d’une loi Vincent Humbert ?
    Il est donc temps que les juges se prononcent. Il y a bien longtemps qu’ils ont tous les éléments d’instruction de ce dossier : Vincent et le docteur Chaussoy ont même écrit un livre et Marie s’est exprimée largement sur toute cette affaire dans de très nombreuses interviews. La décision des juges est aujourd’hui indispensable pour que Marie puisse reconstruire sa vie.
    Mon premier vœu pour 2006, que les juges se prononcent enfin sur l’affaire Humbert pour que Marie retrouve la sérénité !