Que certains fichiers soient nécessaires, nul ne le niera s'ils ont pour but de préserver la sécurité des citoyens, pour localiser, par exemple, certaines dérives sectaires... Tout dépend de l'usage que l'on en fait. A l'inverse s'ils peuvent déboucher sur des discriminations, cela s'avère grave. Cela laisse envisager des coupables potentiels dans certains délits et des jugements a priori, voire favoriser des fausses pistes. Les casiers judiciaires vierges de personnes n'appartenant pas à ces catégories n'ont pas empêché qu'elles commettent parfois de graves délits. Il est vite facile de glisser vers des a priori discriminatoires. En matière de justice, de psychologie des psychopathes commettant de graves délits, la question est bien plus compliquée que cela, sans doute. Et une étiquette ne définira jamais clairement un individu.