Parisiennes et Parisiens, jusqu’au 26 septembre vous pouvez voter pour vos projets préférés du budget participatif
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Ce n’est pas une blague ou une fakewews.Dans le pays de la laïcité, c’est en fonction du Pape qu’on gère l’agenda parlementaire !
Décider de repousser le projet de loi sur la #findevie après son voyage officiel en France est une atteinte violente et incompréhensible à nos principes républicains !
Victoire pour le droit des femmes au Mexique. La Cour suprême dépénalise l'avortement. Une avancée majeure dans un pays où les violences faites aux femmes et les féminicides sont nombreux. @lemondefr
La lecture de « L’AVC qui m’a sauvé la vie » m’a rappelé à quel point Philippe Meynard est un garçon attachant et courageux.
Je l’ai connu il y a une vingtaine d’années, quand il révéla son homosexualité alors qu’il était élu de Barsac et que ses adversaires politiques menaient des campagnes immondes contre lui.
Depuis quelques années, nous nous sommes perdus de vue et je n’ai pas su que Philippe avait été frappé par un AVC qui a failli l’emporter. Je regrette de ne pas lui avoir fait de signe dans ces moments si éprouvants où il luttait courageusement pour la vie.
Dans son livre, il nous raconte la terrible épreuve qu’il a vécue, la remise en cause de tout ce en quoi il croyait.
Élu local particulièrement engagé, cet AVC va balayer toutes ses certitudes et ses priorités.
Le passionné de l’engagement politique va donc abandonner tous ses mandats et se recentrer sur sa vie. On n’a vraiment qu’une vie…
Au final, comme le titre de son livre l’indique, même si l’AVC fut une épreuve terrible, cet accident l’a recentré sur l’essentiel. Sur la vie.
Ce livre se lit d’un trait. C’est un livre d’espoir.
Aujourd'hui Louis Arnaud, habitant du 12e, a 36 ans.
Il passera son anniversaire dans une prison iranienne où il est injustement détenu depuis près d'un an. Avec Emmanuelle Pierre-Marie, nous avons reçu ses parents à la force admirable.
Paris se tient à leurs côtés pour sa libération.
En publiant, il y a deux ans, Ivo & Jorge, l’écrivain Patrick Rotman s’est attaqué à deux mythes du siècle passé, Yves Montand et Jorge Semprùn. L’acteur et l’écrivain qui furent des compagnons de route du communisme au siècle dernier. Ils avaient la foi du charbonnier, le fils d’italien modeste communiste ayant dû fuir le fascisme italien de Mussolini et le fils du bourgeois espagnol progressiste fuyant de son côté le franquisme.Deux hommes, deux parcours. Une même amitié. Les mêmes convictions et les mêmes désillusions.Alors que le futur ministre de la Culture espagnole va vivre l’horreur du camp de Buchenwald, Montand réussit à éviter le STO et progresse dans sa carrière d’artiste au point d’être déjà, avant la fin de la deuxième guerre mondiale, une star de la chanson française.
Montand, comme le rappelle l’auteur s’en voudra d’être passé à côté de la résistance dont son père fut pourtant un des acteurs. Cette culpabilité ne le quittera jamais.
Toute la vie, ils vont tous les deux se battre contre les injustices pensant au départ que le salut des plus modestes passait par le communisme.
Jusque le rapport de Khrouchtchev reconnaissant les crimes contre l’humanité de Staline, ils ne peuvent admettre s’être trompés. Avant de faire face à l’évidence et de l’admettre publiquement. Un déchirement.
Ils vivront ensemble et solidaires cette terrible désillusion et mèneront une vie militante et engagée que seule la mort séparera.
En parcourant le livre de Rotman, on a la merveilleuse impression de vivre l’histoire en direct. Une histoire politique passionnante. Une histoire d’amitié indéfectible qu’on rêve toutes et tous de connaitre…
J’ai pris l’habitude cet été de parler des livres que j’ai aimés. Et « A propos d’Amour » de Bell Hooks que m’a offert mon amie Anne-Claire Boux pour mon anniversaire en fait partie.
En commençant ce livre, je me demandais où voulait nous emmener la célèbre écrivaine américaine.
Le féminisme est bien sûr omniprésent dans ce livre. Et plus étonnement la religion. Cela m’a d’ailleurs perturbé à plusieurs reprises car même si je partage l’intérêt de Bell Hooks pour le bouddhisme, je suis loin d’avoir la foi du charbonnier !
De même, si le patriarcat est un obstacle à l’amour véritable comme le décrit si bien l’auteure, tous les hommes n’en sont pas des adeptes.
D’ailleurs, bien des gays de ma génération en ont autant été autant les victimes que les femmes. Et indiscutablement nous sommes des hommes…
C’est ça un des intérêts de ce livre, c’est que même si vous ne pouvez partager tous les avis et réflexions de l’auteure, il vous prend aux tripes.
Parmi les plus beaux passages de ce livre, le chapitre concernant la perte « Aimer à la vie, à la mort. »
Car, oui l’amour rend vivant même après la mort de l’être aimé ! En lisant ces pages, cela résonnait incroyablement avec le titre de mon dernier livre consacré à mon amour disparu « Plus Vivant que jamais ! »
Car oui, l’amour ne connaît pas la honte. Aimer, c’est s’ouvrir au chagrin, même s’il est sans fin comme l’écrit si bien Bell Hooks.
Au final, ce livre nous démontre que l’amour est éternel ! Du moins, le vrai amour…