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france - Page 31

  • Paris met en tête François Hollande !

    Pour la 1ère fois, la capitale a mis en tête le candidat socialiste François Hollande devant le candidat UMP. C’est une première.
    Avec 34,83%, François Hollande devance son concurrent de plus de 2,5 points. Jean-Luc Mélenchon fait aussi un très beau score dans la capitale avec un peu plus de 11%.
    Autre motif de satisfaction, Marine Le Pen ne séduit pas les Parisiens car elle n’obtient que 6,20%,  loin de son score national.
    Cette belle percée de la gauche à Paris est bien sûr à mettre au crédit des candidats à l’élection présidentielle, mais aussi au formidable travail qu’ont mené Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et leurs équipes à la tête de notre capitale.
    Les Parisiens apprécient la gestion Delanoë/Hidalgo. Ils veulent la même politique au niveau national : ambitieuse, dynamique et respectueuse de tous car rassembleuse.

  • Pour une France plus équitable et plus libre, c’est Hollande maintenant !

    Notre devise républicaine - Liberté, Egalité, Fraternité - doit inspirer toutes les actions des pouvoirs publics. Ces dernières années, cela n’a pas été le cas.
    L’Ultime liberté des mourants n’a pas été respectée, l’égalité homos-hétéros refusée, la fraternité vis-à-vis des plus faibles, les précaires ou les malades, remise en cause.
    L’alternance est donc indispensable. Vitale même.
    En proposant d’autoriser le droit de mourir dans la dignité, d’ouvrir le mariage aux conjoints de même sexe et de leur permettre l’adoption, de donner le droit de vote aux étrangers aux élections municipales, de refuser de continuer à faire des économies sur le dos des malades, notamment les 9 millions en ALD30, François Hollande renoue avec notre triptyque républicain.
    La France a souvent montré le chemin de la liberté et de l’égalité. Ces dernières années, les pays voisins de la France ont su aller plus vite et entendre els aspirations de leurs concitoyens pour plus d’équité et de solidarité.
    Pour que nous soyons désormais à l’unisson des grandes démocraties voisines, il nous faut donc voter le changement.
    Et ce changement, c’est Hollande maintenant !

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  • Pour moi, c’est Hollande maintenant !

    Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle sont clairs : les Français veulent l’alternance. En plaçant clairement François Hollande en tête de leurs votes, ils souhaitent le changement. Seuls 27% - loin des 31% de 2007 - des électeurs ont voté pour le président sortant alors que tous les candidats de droite s’étaient retirés à son profit.
    Après cinq années où les Français ont été opposés les uns aux autres, ils aspirent aujourd’hui au rassemblement. Ils ne souhaitent plus que certains servent de boucs émissaires. Comme si on vivait au RSA par vocation, qu’on était juste malade pour profiter de la sécurité sociale, qu’on était au chômage pour bénéficier du travail des autres, comme le président sortant n’a cessé de l’insinuer durant sa campagne en évoquant sa chasse à l’assistanat !
    Aujourd’hui, le besoin de changement est sorti des urnes. Mais, rien n’est gagné ! Rien !
    Le deuxième tour est une autre élection. Tout peut basculer tant le président candidat est prêt à tout pour rester à l’Elysée et notamment pour séduire les électeurs du Front National sans lesquels aucune vitoire n'est possible pour lui. Après avoir légitimé le vote FN, qui n'a jamais été aussi fort, il va reprendre leurs thèmes jusqu'à l'écoeurement.
    La mobilisation est donc indispensable pour que les résultats du 1er tour soient confirmés.
    Nous avons tous 15 jours pour convaincre ceux qui veulent l’alternance de se mobiliser ! Portes après portes, marchés après marchés, il faudra rappeler que seule la mobilisation des Français permettra l’élection d’un nouveau président. Dans 15 jours, il sera trop tard pour avoir des regrets !
    Pour moi, c’est Hollande maintenant !

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  • Votez !

    Aujourd’hui se déroule notre élection majeure, celle de notre futur président dela République.
    S’il n’est plus question en ce jour de vote de rappeler mes préférences, il est cependant encore possible d’insister sur l’importance de voter.
    Dans le monde, tant de pays se battent pour la démocratie qu’il est triste de voir certains de nos concitoyens ne plus croire au pouvoir de l’expression démocratique.
    Chaque voix compte 
    Qu’on soit puissant ou non, chaque voix a la même valeur !
    Alors votons si ce n’est pour nous, pour les générations futures.
    La démocratie, ça se construit par le vote… et la participation.

  • Mon itw sur l’essai "Ipergay" au NouvelObsPlus

    Médicament antisida : pour qu’un traitement de prévention existe, cessons la polémique !
    Les volontaires sont trop peu nombreux. L’étude, pourtant révolutionnaire, pourrait bien tomber à l’eau.
    Se protéger du sida en avalant un comprimé, un rêve qui pourrait devenir réalité ? Le Truvada, un antirétroviral utilisé jusqu’à présent lorsque le patient est séropositif, est aujourd’hui testé comme médicament de prévention de la transmission du virus. Pour certains, on ferait ainsi des gays de la chair à canon. Décryptage des polémiques par Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, du CRIPS Ile-de-France et membre du Conseil national du sida.

    Ma réponse : Je soutiens depuis le début l’essai Ipergay mené par l’Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Oui, cette expérimentation ne concerne que les gays, mais il ne faut pas la percevoir comme une discrimination. C’est une réalité : en France, la communauté homosexuelle est touchée très fortement par le VIH. Près de 15 à 20% des gays sont séropositifs. Il est donc naturel que cette enquête soit menée sur une des populations les plus vulnérables.
    Les recherches de ces dernières années sont porteuses d’espoir : si tous les séropositifs bénéficiaient d’un traitement, dans 30 ans, le sida aurait disparu. Il est donc important de poursuivre les recherches, d’explorer toutes les pistes. Dans cette période compliquée pour la lutte contre le sida – on ne peut que constater que la recherche sur le VIH, et même la santé en général, ont été des thèmes peu traités lors de cette campagne présidentielle –, et alors que des fonds ont été trouvés, il serait plus que dommage de faire tomber à l’eau, à force de polémiques, un si beau projet.

    Gays et cobayes ?
    En effet, des polémiques mettent à risque la survie de l’essai Ipergay. Pour l’instant, on est loin des 300 participants escomptés : on en compte une petite cinquantaine seulement. D’abord parce que le Truvada, ce médicament antirétroviral (ARV), est associé à des effets secondaires très lourds. Bien sûr, ça ne revient pas à avaler un petit bonbon. Mais si je conçois les craintes, il faut savoir que les effets secondaires des médicaments pris en trithérapie sont moindres qu’ils ne le furent.
    Cela fait 25 ans que je vis avec le sida. J’ai pris mon premier traitement le 1er décembre 1987, et les médicaments avaient alors une violence qu’ils n’ont plus aujourd’hui. Sans compter que le Truvada est pris dans cette expérimentation en prévention : les volontaires prendront deux comprimés avant un rapport sexuel, puis un comprimé 24 et 48 heures après. Cela n’a rien à voir avec l’absorption de trois à cinq molécules différentes par jour comme lors d’une trithérapie voire d’une pentathérapie.
    S’il est si difficile de trouver des volontaires, c’est aussi parce que l’étude est menée en double aveugle, c’est-à-dire que la moitié des participants auront un placebo, et l’autre moitié le Truvada. Or cela donne l’impression que la prévention est mise de côté, le préservatif délaissé et les gays qui se sont portés volontaires utilisés comme des cobayes.
    Je m’inscris en faux contre cette analyse. Un comité associatif sans précédent, dont le rôle est d’être vigilant et de dénoncer les éventuelles dérives, a été regroupé autour de cet essai Ipergay. Y sont réunis par exemple Act Up et Warning, deux associations qui émettent souvent des opinions divergentes. C’est une garantie éthique !

    Pratiques à risques
    Quant au fait que les volontaires ne sont pas incités à porter un préservatif, c’est faux. Certes, l’étude tend à inclure des homosexuels qui ont des pratiques à risques. Mon propre compagnon, qui n’est pas séropositif, a souhaité se porter volontaire mais, après avoir dit qu’il utilisait le préservatif pour 100% de ses relations sexuelles, il n’a pas été accepté.
    Pour autant, le message de prévention de base, celui du port du préservatif, est toujours présent. Et le Truvada n’est pas là pour remplacer le préservatif, mais bien pour être en complément : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre. D’ailleurs, le fait que l’étude soit menée en double aveugle conforte cette précaution : n’oublions pas que les volontaires ne savent pas s’ils avalent le placebo ou le Truvada. Ils font donc davantage attention.
    Il ne faudrait pas que ces polémiques conduisent à la mort de cette étude dont le principe est révolutionnaire. Alors que 7000 nouveaux cas de personnes séropositives sont diagnostiqués chaque année, il faut continuer la recherche sur le VIH. Il ne s’agit plus d’un traitement d’urgence, après une éventuelle contamination, mais bien d’un traitement en amont du risque.
    La France, qui a longtemps été à la pointe de la lutte contre le sida, doit continuer à mener ce genre de recherches. C’est maintenant aux associations de mener le travail de promotion nécessaire à l’existence de ce projet.
    Lire aussi sur le site du NouvelObs (ici).

  • A Béthune contre le sida !

    A l’invitation du maire de Béthune, Stéphane Saint-André, je retourne dans ma ville de naissance pour inaugurer l’exposition d’ELCS « Paroles et vie au positif » et surtout pour évoquer la lutte contre le sida et la nécessaire implication des élus dans ce combat pour la vie totalement absent de l’actuelle campagne électorale.
    La prise de parole aura lieu à 18h00 dans le Hall Sully de l’hôtel de ville.
    Une belle occasion d’allier l’utile à l’agréable en retrouvant aussi ma mère et de passer une soirée avec elle à Béthune…
    Lire aussi Nord Eclair (ici) et La Voix du Nord (ici), (ici).

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  • Préface de Noëlle Châtelet aux Voleurs de liberté (2) parus aux Editions L’Esprit frappeur

    Noëlle Châtelet m’a fait l’honneur de préfacer mon dernier ouvrage « Les Voleurs de liberté (2) vers un avenir libéré de la souffrance » paru le mois dernier aux Editions L’Esprit Frappeur. Vous retrouvez ci-dessous le magnifique texte de Noëlle.

    Je me souviens d’un certain 30 janvier 2010. Nous fêtions alors les 30 ans de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dans les salons de la mairie de Paris, qui n’avaient pu accueillir, faute de places, les quelques mille cinq cents personnes qui voulaient se joindre à nous pour cette rencontre, éminemment symbolique.
    Si la ferveur et l’esprit militant étaient au rendez-vous, nous avons tous senti, ce jour-là, combien le mot « fête » convenait mal pour témoigner d’un combat qui, après trente années d’efforts, reste encore à gagner. Il me semble que c’est dans cet esprit de fidélité à une cause, mais aussi de lassitude, légitime, qu’il faut lire cet ouvrage.
    Porté par la volonté de revenir sur l’exigence morale et citoyenne qu’implique un tel combat, Jean-Luc Romero ne se cache pas d’une certaine impatience pour ne pas dire colère. Elles émaillent, ici et là, son propos.
    Le titre même : « Les voleurs de liberté » est significatif de cette juste exaspération. Il est volontiers polémique puisqu’il désigne par cette image forte d’un « vol », d’une dépossession, tout ce qui contrarie ce droit inaliénable : la liberté de choisir sa mort.
    On l’a bien compris, ce texte n’est pas seulement un état des lieux concernant les lois en vigueur concernant la fin de vie, mais un plaidoyer vibrant et infiniment personnel de son auteur.
    C’est ce qui en fait la force et l’intérêt, au-delà de l’information, elle aussi toujours et plus que jamais nécessaire.
    Jean-Luc Romero, d’emblée, s’implique subjectivement. Il fait référence à son propre combat par rapport au sida, pour vaincre la maladie, et aux souvenirs meurtris de souffrances et de morts révoltantes autour de lui.
    Cette subjectivité n’a rien d’un dérapage narcissique, elle nourrit au contraire sa connaissance d’homme qui sait, par expérience, ce que la mort veut dire et combien elle mérite notre prévenance. Je crois sincère et surtout efficiente cette référence aux épreuves personnelles sur la question de la fin de vie, tout particulièrement.

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  • Fillon en opposant virulent de l’euthanasie dans La Vie

    Durant ces dernières années, François Fillon n’aura cessé de monter au créneau contre l’euthanasie. Ainsi, la semaine dernière, il a fait une charge particulièrement véhémente contre le droit de mourir dans la dignité dansLa Vie. Méprisant l’opinion, publique, qui plébiscite une loi en faveur de l’euthanasie, il profite de son tacle contre notre Ultime Liberté pour attaquer sur cette question François Hollande qui s’est déclaré en faveur d’une évolution de la loi sur la fin de vie.
    Plutôt que de  donner avec sérénité sa position, le Premier ministre préfère la politique politicienne à l’écoute des Français qui n’en peuvent plus de mourir dans des conditions de souffrance inacceptables et qui souhaitent être au centre des décisions qui les concernent.
    Ses arguments détonnent : il veut un dialogue entre l’équipe médicale et la famille et n’évoque même pas le patient qui pour moi doit être le seul à décider ce qui est le mieux pour lui.
    Comme toujours, Fillon oublie que cette affaire n’est pas une affaire médicale mais bien une affaire citoyenne et éthique.
    J’espère que, dans quelques jours, les électeurs sauront lui rappeler qu’on n’en peut plus de ces Voleurs de liberté qui ne veulent entendre le peuple !

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  • Bureau national de l’ADMD

    Ce mardi soir, se déroule le bureau national de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mobilisation du 24 mars dernier à Paris et de préparer aussi l’échéance législative.
    Les militants de l’ADMD vont en effet organiser une présence massive sur les marchés fin mai pour interpeller les candidats à la députation et les Français sur la nécessité d’avoir enfin une loi légalisant l’euthanasie.

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  • Une loi légalisant l’euthanasie : une loi de liberté et une loi d’égalité !

    Les révélations du livre « Le Dernier tabou, révélations sur la santé des présidents » des journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger démontrent que les puissants peuvent bénéficier d’un vrai soulagement de leurs souffrances en fin de vie et accéder à des traitements non disponibles pour les Français.
    Ainsi, on y apprend que l’actuel président se soigne avec des médicaments non encore commercialisés en France… Amusant de la part de celui qui ne voit pour les malades que les médicaments génériques !
    De même, François Mitterrand, « le 6 janvier 1996, un lundi, à sa demande expresse, son calvaire fut abrégé. Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse » selon les auteurs du livre paru la semaine dernière.
    Si l’on peut se réjouir que l’ancien président ait pu être entendu et arrêter son calvaire de souffrance, cela pose le problème de l’égalité face à la mort.
    On sait qu’en France, chaque année, des patients en fin de vie sont soulagés par leurs médecins. Mais il faut tomber sur un docteur qui accepte de prendre des risques. Ce qui fait qu’il y a une réelle inégalité pour les Français face à la mort choisie.
    En tous cas, ces révélations montrent, une nouvelle fois, qu’il est urgent qu’une loi de liberté légalise l’euthanasie et permette à celles et à ceux qui souhaitent arrêter leur parcours de souffrance de pouvoir dire stop… Stop comme un chef de l’Etat le peut !

  • Interview sur France Culture à 9h40 sur l’euthanasie

    france culture,jean-luc romero,euthanasie,admd,politique,france,santéDans le cadre des émissions dévolues aux associations laïques et de libres penseurs, je répondrai aux questions sur l’euthanasie ce dimanche 15 avril à 9h40 durant quelques minutes sur France Culture.

  • Débat autour d’« Homopoliticus, comme ils disent… » à Contact Troyes à 19h

    A 19h00, en ce vendredi 13, à la maison des associations de Troyes et à l’invitation de l’association Contact Aube, je participerai à un débat autour de mon livre « Homopoliticus, comme ils disent… » paru en mai dernier. L’occasion de revenir sur les rapports complexes entre la politique et l’homosexualité. Cette réunionest publique.

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  • Réunion publique de l’ADMD à Meudon à 18h30

    Aux côtés de Christine Feltin, déléguée des Hauts-de-Seine, j’animerai une réunion publique de l’ADMD au Complexe René Leduc ce jeudi 12 avril à 18h30. A quelques jours de l’élection présidentielle, ce sera l’occasion de rappeler que, plus que jamais, nous devons interpeller les candidats sur la nécessaire légalisation de l’euthanasie.
    La réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté (2) – Vers un avenir libéré de la souffrance ! »  paru le 22 mars dernier.

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  • Plus de 10 000 emplois tremplins créés par la région Ile-de-France

    En 7 ans, la région Ile-de-France, et à l’initiative de Jean-Paul Huchon, a créé plus de 10 000 emplois tremplins en Ile-de-France.Logo ile de france.JPG
    Ces emplois réservés à des jeunes, à des seniors ou à des personnes en situation de handicap ont été utiles pour de nombreuses associations franciliennes pour créer puis pérenniser des postes. Cette aide est de 15 000€ sur six ans.

  • "Mon jour où" dans La Voix du Nord

    Le Jour ou dans la Voix du Nord 08 avril 2012 JL ROMERO.jpgLire sur le site (ici)

  • Prix Le Refuge/Institut Randstad : « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie »

    Nicolas Noguier, président du Refuge et l’Institut Randstad ont lancé un prix pour couronner une initiative contre l’homophobie, la lesbophobie ou la transphobie. Ce prix sera remis en mai prochain à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie.le refuge,jean-luc romero,homophobie,nicolas noguier,politique,france
    J’ai été choisi pour présider le Jury qui sera composé de Nicolas NOGUIER, président de l’Association Nationale Le Refuge ; Fréderic GAL, directeur général ; Abdel AISSOU, président de l’Institut Randstad pour l’égalité des chances ; JENIFER, artiste, marraine de l’association ; Stéphane BERN, journaliste, parrain de l’association ; Patrick SEBASTIEN, artiste, parrain de l’association ; Francis LETELLIER, journaliste, parrain de l’association et Gilles WULLUS, directeur de la rédaction de TETU.
    Vous pouvez encore soumettre vos projets en cliquant (ici).

  • Coupe de foot au Qatar et volations des droits humains :Tel Ponce Pilate, David Douillet s’en lave les mains !

    Communiqué de presse d'Elus Locaux Contre le Sida
    Coupe du Monde de football au Qatar et violation des droits humains
    Tel Ponce Pilate, David Douillet s’en lave les mains !

     

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se  dit profondément déçu et choqué par la réponse du ministre des sports quant à l’interpellation qu’il lui avait adressée  lui demandant de faire pression sur le Qatar, pays qui organisera le plus grand évènement sportif en 2022 : la Coupe du Monde de football, afin que le respect des droits humains soit mieux assuré.
    En effet, le président d’ELCS rappelle cette situation qu’il estime inhumaine et intolérable : le Qatar punit l’homosexualité de 5 ans de prison et de 90 coups de fouet. En outre, un test de séropositivité pour toute personne souhaitant résider plus d’un mois sur son territoire  est exigé. Si la séropositivité est découverte, la personne est expulsée manu militari !
    Jean-Luc Romero ne compte pas insister sur le fait que plus de 8 mois ont été nécessaire au ministre pour répondre à ce courrier auquel sa prédécesseure n’avait pas répondu mais sur le fond, peut-on se satisfaire d’une réponse  qui dit que « Monsieur le Ministre souhaite vous assurer que son expérience personnelle lui a permis de constater que les grands évènements sportifs apportent beaucoup, dans les pays hôtes, au rayonnement et au développement des valeurs humanistes véhiculées par le sport » ?
    Le ministre a-t-il simplement évoqué la criminalisation de l’homosexualité ? Non.
    Le ministre a-t-il condamné ces restrictions indignes opposées aux personnes séropositives ? Non.
    Le ministre a-t-il noté que ces mesures étaient en totale contradiction avec les valeurs portées par le sport de respect de l’autre et de solidarité ? Non.
    Le président d’ELCS fait le parallèle avec les congrès sur le sida. Dans chaque pays, les organisateurs des grands congrès ont demandé et obtenu du pays accueillant, comme le Canada ou le Mexique, des avancées sur la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida et plus largement sur les droits des malades. Ces avancées ont bien sûr été négociées et elles ont nécessité un engagement humain et une réelle détermination politique, ingrédients qui, visiblement manquent à Monsieur David Douillet.
    Aujourd’hui, le Qatar est un investisseur économique très puissant. Manifestement c’est une raison suffisante pour que la France, pays des droits de l’homme, préfère fermer les yeux …

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  • Mon édito dans le Journal 121 de l’ADMD

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    Si le ciel peut attendre, aurait dit Lubitsch, le soleil, lui, a accueilli radieusement les 4000 militants qui se sont retrouvés dans et devant le Cirque d’Hiver-Bouglione, le samedi 24 mars, pour entendre les candidats à l’élection présidentielle ou leur représentant venus défendre leur position relative à la légalisation éventuelle – et nécessaire – de l’aide active à mourir.
    Alors que nos adversaires pro-life – quelques centaines – étaient réunis au Trocadéro dans une sorte de chorégraphie ringarde, les cornes de brumes, les drapeaux, les bâtons fluorescents, les lumières et les chansons marquaient la vitalité, l’enthousiasme et la joie de vivre des militants du droit de mourir dans la dignité. Le discours enflammé de Christophe Michel, 25 ans, co-responsable des Jeunes de l’ADMD, soulevant les applaudissements des milliers de personnes réunies au Cirque d’Hiver-Bouglione, et parmi elles bon nombre de jeunes, suffisait à lui seul à répondre à ceux qui, au nom d’une morale liberticide, refusent tout à la fois le droit des femmes de disposer de leur propre corps et le droit de chacun, en fin de vie, de faire l’économie des semaines d’agonie, alors jugées inutiles par soi-même.
    Mes chers amis de l’ADMD, notre association fait l’actualité. Fixe le calendrier. C’est parce que nous avons formidablement agi, au niveau national comme au niveau local, que le droit de mourir dans la dignité est devenu un enjeu de la campagne électorale. Cet élan, le vôtre tout autant que celui du conseil d’administration de l’ADMD, ne doit pas faiblir. La pression sur les candidats à l’élection présidentielle doit se maintenir et vous ne devez pas hésiter à continuer à leur écrire au siège de leur campagne. Ensuite, l’élection présidentielle passée, nous devrons nous atteler à une autre tâche : connaître et diffuser la position de chaque candidat aux élections législatives, dans chaque circonscription – il y en a 577 – de chaque département français. Trouvez le nom des candidats et leur adresse, écrivez-leur, demandez-leur de s’exprimer sur le sujet, y compris au cours des réunions qu’ils organiseront près de chez vous.
    Devenez des activistes de notre cause, car nous défendons une loi d’intérêt général et nous ne pouvons pas attendre encore 32 ans. Ces informations devront être transmises au siège de l’association, à l’adresse postale que vous connaissez ou à l’adresse électronique dédiée : legislatives@admd.net (sans accent) pour être publiées sur notre site http://www.admd2012.fr Nous remporterons cette bataille si nous sommes tous réunis et si nous ne restons pas les bras croisés à attendre qu’elle soit menée par d’autres.
    Cette bataille, un intervenant l’a merveilleusement résumée par cette formule « Le droit d’éteindre soi-même la lumière… ».

    Jean-Luc Romero,
    président de l'ADMD

  • Communiqué des parents et du comité de soutien à Florence Cassez

    Les parents de Florence Cassez et le comité de soutien appellent à attendre avec calme la décision de la Cour Suprême du Mexique

     

    Bernard et Charlotte Cassez, Jean-Luc Romero, président du comité de soutien à Florence Cassez, maître Franck Berton, avocat de Florence remercient sincèrement celles et ceux qui sur Internet ne cessent, dans un grand élan de générosité, de soutenir Florence Cassez injustement emprisonnée au Mexique depuis plus de 6 ans.
    Un appel à manifester devant l’Ambassade du Mexique à Paris a récemment été lancé sur Facebook pour soutenir Florence. Si les parents et le comité de soutien de Florence sont particulièrement touchés par les nombreuses actions spontanées, ils mettent en garde les organisateurs face aux conséquences négatives que pourrait avoir une telle manifestation dans les conditions actuelles.
    En effet, cette manifestation pourrait être interprétée comme une pression de la France sur la justice mexicaine qui ne manquerait pas d’être reprise au Mexique par celles et ceux qui s’opposent à Florence et ne veulent pas entendre son innocence.
    Au moment où l’opinion mexicaine évolue favorablement au Mexique et où, pour la 1èrefois, quatre juges de la Cour Suprême ont reconnu les atteintes aux droits fondamentaux de Florence, il est important de laisser les juges faire leur travail dans la sérénité.

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  • « 6 mois à vivre » de Marie Deroubaix. A lire absolument !

    Vous avez forcément entendu parler du témoignage bouleversant de Marie Deroubaux « 6 mois à vivre » paru début mars aux éditions du Cherche Midi.
    Cette journaliste atteinte d’un cancer incurable a souhaité mourir dans la dignité mais n’a pu être entendue en France et a dû partir en Belgique pour bénéficier d’une euthanasie. Dans ce livre très personnel et très émouvant, Marie Deroubaix se révolte aussi qu’en France une loi ne permette pas de mourir dans la dignité. Un livre à lire absolument et qui convainc de l’urgence d’avoir une loi et de la pertinence de la mobilisation que nous menons à l’ADMDpour obtenir cette ultime liberté.

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