Ma venue à Bordeaux dans Sud Ouest
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Jean-Paul Huchon s’est beaucoup inquiété des problèmes liés à la contraception et à l’IVG en Ile-de-France durant la campagne électorale.
C’est pourquoi, il s’est engagé à soutenir les centres IVG, le mouvement du planning familial et à mettre en place un Pass contraception dans les lycées et les établissements de formation relevant du conseil régional d’Ile-de-France.
Le 17 juin, au cours de la session du conseil régional, nous avons adopté, à son initiative, la création du Pass Contraception. Sous le contrôle d’un médecin ou d’une infirmière scolaire, un carnet permettra aux jeunes lycéens ou apprentis de notre région d’avoir accès gratuitement à une consultation médicale, à tous les modes de contraception et si nécessaire à des analyses médicales. Ce Pass fonctionnera dès la rentrée 2010.
A côté de ce dispositif, n’oublions pas que la région Ile-de-France intervient déjà en soutenant les investissements des centres d’IVG, qu’elle finance l’acquisition d’échographes, soutien le MFPF, finance à 80% le CRIPS dont le budget atteint 5 millions d’euros ainsi que les Solidays. A noter que les mouvements pro-life attaquent nos actions, ces mêmes mouvements que je dénonce dans « Les voleurs de liberté » et qui empêchent une loi de liberté sur la fin de vie…
Je vous rappelle que France 5 rediffuse, ce samedi 19 juin, à 13h38, le reportage que Dominique Thiéry a réalisé un an après la sortie de son documentaire « VIHSAGES » dans lequel, aux côtés notamment de Patrick, Véronique et Caroline, je racontai ma vie avec le sida.
Après avoir rencontré les délégués ADMD de la région Aquitaine dans la matinée, j’animerai une réunion publique aux côtés de Claudine Crang, déléguée ADMD de la Gironde et membre du conseil d’administration, dans l’amphithéâtre de l’Athénée municipal, place Saint Christoly à Bordeaux à 14h30.
A l’issue de cette réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté. »
Je vous y attends nombreuses et nombreux !
France 5 rediffuse, samedi 19 juin, à 13h38, le reportage que Dominique Thiéry a réalisé un an après la sortie de son documentaire « VIHSAGES » dans lequel, aux côtés notamment de Patrick, Véronique et Caroline, je racontai ma vie avec le sida. Dans ce reportage d’une trentaine de minutes, vous saurez ce que le documentaire VIHSAGES a changé dans la vie de celles et ceux qui avaient accepté de parler de leur secret, ce salop de virus qui les – nous – empêche de vivre comme tout le monde. Un moment de vérité.
Aux côtés de Fabien Robert, délégué départemental d’ELCS en Gironde et maire-adjoint de Bordeaux, j’animerai un réunion sur le sida à Bordeaux ce vendredi 18 juin à partir de 17 heures. L’occasion de faire un point sur la situation dans ce département et à Bordeaux à un moment où il devient difficile de mettre en œuvre des actions innovantes faute de crédits.
La session du conseil régional d’Ile-de-France s’ouvre ce jeudi 17 juin pour deux jours et sera consacrée à des dossiers très importants. Le compte administratif 2009 devrait y être adopté mais surtout des éléments forts du programme de Jean-Paul Huchon lors des dernières élections régionales y seront discutés : la couverture de santé complémentaire pour les étudiants et aussi le PASS contraception. Un moment fort en perspective…
Message de Jean-Luc Romero
Journées nationales de l’ANITEA
10 et 11 juin 2010 – Arcachon
Mesdames, Messieurs, chers amis,
Je ne peux malheureusement être à vos côtés pour ces journées nationales de l’ANITEA et croyez bien que je le regrette sincèrement, tant les sujets abordés durant ces deux jours sont importants. En outre, je pense que nous sommes vraiment à un tournant de la politique de RDR. En effet, revenons quelques années en arrière : 2004 a été une année extrêmement marquante pour la RDR puisque elle a été inscrite dans la loi et son institutionnalisation a été concrétisée par la création des CAARUD. Cette loi est évidemment un progrès considérable, un progrès attendu par tous et long à venir. Au-delà de l’aspect symbolique de la reconnaissance de la RDR par les pouvoirs publics, cette loi a eu de nombreux avantages très concrets: sécurisation financière quant aux budgets des structures, sécurisation juridique, meilleure image des structures aussi bien auprès des institutionnels que des riverains et du grand public.
Pour autant avec le recul nécessaire, les questions fusent: cette institutionnalisation attendue depuis longtemps n’est-elle finalement pas facteur de blocage, n’a-t-elle pas sapé l’énergie militante ? N’a-t-elle pas tué l’innovation et l’expérimentation, moteurs de la RDR pendant 20 ans ? Les CAARUD n’ont-ils pas mis sous tutelle la RDR et ainsi réduit la marge de manœuvre des acteurs associatifs et des militants ?
J’interviendrai par téléphone sur Radio Scoop Rhônes-Alpes-Auvergne ce soir vers 19h10 pour 10 minutes dans un débat sur l’euthanasie à l’occasion de la décision de la cour d’assises de Caen qui a condamné Roger à une peine symbolique de 3 ans de prison avec sursis pour avoir aidé à mourir son épouse souffrant de plusieurs pathologies et ayant de grandes souffrances physiques et psychiques.
Je rappellerai que la loi actuelle est inhumaine car elle oblige parfois des mères ou des époux à aider l’être aimé à partir car il n’en peut plus de ses souffrances et cela comme je l’ai encore expliqué dans le JT de France 2 d’hier soir.
Lire aussi l'AFP (ici), France 2 (ici).
Avec Claire Vernay, administratrice, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à Châteauroux ce lundi 14 juin à 17 heures. Cette réunion se déroulera salle Roger-Dion – 15, rue de la République.
La réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté » à 18h30.
Le collectif associatif TRT-5 qui réunit plusieurs associations de lutte contre le sida alerte régulièrement sur les ruptures d’approvisionnement d’antirétroviraux dans les pharmacies. Cela pose un problème car l’arrêt, même durant quelques jours, d’un médicament contre le sida peut avoir des conséquences graves pour son efficacité et donc pour la santé du patient concerné.
J’ai moi-même pu constater à deux reprises de cette rupture pour le Norvir, un des médicaments qui m’est prescrit.
Comme vous le savez, il est quasi impossible d’avoir des traitements pour plus d’un mois - hormis exception acceptée par la caisse d’assurance maladie. Les patients VIH, comme ceux des autres pathologies d’ailleurs, vont donc renouveler leurs ordonnances tous les mois. Une rupture d’appoprovissionnemtn peut donc avoir des conséquences évidentes d’autant que ceci se passe le plus souvent durant l’été, pendant les vacances… En attendant que le TRT-5 puisse vérifier l’ampleur de ces ruptures et intervenir encore plus efficacement auprès des grands labos, je conseille à celles et ceux qui sont concernés de ne pas attendre la fin du mois pour renouveler leur ordonnance mais d’y aller toutes les 3 semaines, ce qui est toléré par la sécu… et laisse donc le temps de réagir en cas de rupture occasionnelle des grossistes de pharmacie !
Aujourd’hui, à Caen, s’ouvre le procès en assises d’un homme de 77 ans, Roger, qui comme le fit en son temps Marie Humbert, a aidé son épouse malade à mourir et cela comme elle le souhaitait.
Jacqueline, 70 ans, subissait un cumul de pathologies douloureuses et invalidantes. Son état de souffrance était tel qu’elle avait déjà tenté de se suicider en se tailladant les veines. Sa souffrance avait fini par convaincre son époux, en octobre 2007, qu’il devait céder par amour aux demandes de sa femme.
Après avoir célébré leurs 50 ans de mariage avec leur fils, il laisse donc à sa femme et, à sa demande, un cordon de réveil électrique noué à la porte de la chambre pour lui permettre de mettre fin à ses jours. Il la laisse seule, selon ses volontés, après s’être rappelé l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Une demie heure plus tard, il revient et retrouve son épouse agonisante et il décide de serrer le nœud « pour respecter sa volonté et lui épargner la souffrance. » Il attendra 20 minutes à ses côtés puis, sûr de son décès, appelle les pompiers.
Cette affaire, qui n’est en fait que le procès de l’amour et de la souffrance, n’aurait jamais dû arriver aux Assises de Caen s’il y avait, en France, une loi qui permette, comme en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, de permettre aux personnes d’obtenir leur ultime liberté. Aujourd’hui, ce n’est pas le procès d’un vieil homme qu’il faudrait faire, mais bien celui de la loi Leonetti sur la fin de vie qui montre encore ses terribles limites !
Lire aussi Le Figaro (ici).
Comme je vous l’ai indiqué mardi dernier, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » ce vendredi 11 juin de 17h30 à 18h30 au Forum Privat – 5 quai Lamartine à Rennes.
A ce soir !
Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :
procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.
Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !
Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.
A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.
Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.
Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.
Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.
Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.
L’ancien ministre Philippe Bas propose régulièrement de créer une deuxième journée de solidarité comparable à celle qui avait été créée, initialement le lundi de Pentecôte, pour aider au financement de la dépendance et du handicap.
Avant de créer une nouvelle journée, il serait peut-être judicieux et utile de faire toute la transparence sur ce qui advient réellement des milliards déjà obtenus.
Jean-Pierre Raffarin, en mettant en place cette journée, s’était engagé, à juste titre, à ce que les fonds récoltés n’aillent pas, comme ce fut le cas en son temps pour la vignette, grossir les caisses de l’Etat et ne servent pas directement aux objectifs affichés. C’est pourtant ce qu’on peut craindre, comme l’a révélé l’Igas, en mars dernier : une partie a servi à colmater le trou de la sécu. On attend donc avec impatience le rapport de la députée socialiste Laurence Dumont qui doit nous dire précisément où passe l’argent de la journée de solidarité. En attendant, il n’y a pas de raison de créer une autre journée : pas toujours aux salariés de trinquer !
Je dédicacerai mon dernier livre paru chez Florent Massot « Les voleurs de liberté », ce vendredi 11 juin, de 17h30 à 18h30, au Forum Privat – 5, quai Lamartine à Rennes.
J’espère vous retrouver nombreuses et nombreux à cette occasion.
Après avoir été réélu l’année dernière administrateur avec un score de près de 98% des voix, j’ai le plaisir cette année de voir mon rapport d’activités adopté par prés de 97% des votants de l’ADMD à l’issue de cette 30ème assemblée générale, qui s’est tenue ce dimanche 6 juin à Paris.
C’est évidemment un score qui m’oblige toujours plus vis-à-vis des adhérents. Un score qui me donne toujours plus de responsabilités pour notre combat collectif. Depuis le début de l’année, j’ai fait quasiment un déplacement par semaine, le plus souvent le week-end, pour rencontrer délégués et adhérents. Cela, je le fais souvent au détriment de ma vie privée et même de ma santé et c’est réconfortant de constater, qu’hormis les quelques habituels râleurs qui ne représentent qu’une petite minorité, nos 48.000 adhérents me sont reconnaissants de l’énergie que j’emploie pour faire vivre notre association et pour obtenir une loi de liberté sur nos fins de vie.
Que nos adhérents sachent aussi ma reconnaissance pour leur soutien !