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jacques chirac

  • Beaucoup d’émotion à l’inauguration du quai Jacques Chirac

    Beaucoup d’émotion à l’inauguration du quai Jacques Chirac par Anne Hidalgo et Claude Chirac le jour de l’anniversaire de l’ancien président.
    A celui qui reconnut la responsabilité de l’Etat Français dans la déportation, un quai reliant le Vel d’Hiv au Musée du Quai Branly…

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  • Sur l’homosexualité : les deux Chirac !

    Jacques Chirac vient de sortir le deuxième tome de ses mémoires. Un livre forcément très attendu parce qu’il évoque la période où il a conduit les destinées de notre pays et aussi parce qu’il y a des jugements peu flatteurs pour son successeur.
    Dans « Homopoliticus, comme ils disent… », j’évoque justement l’attitude ambigüe qu’a eu Jacques Chirac vis-à-vis de l’homosexualité. Jusqu’au vote du PaCS, il fut assez proche de sa majorité conservatrice. Il a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité en 1982 et s’est opposé jusqu’ la fin au PaCS. Comme je le rappelle dans mon livre, on a oublié qu’il a même outrepassé son devoir de neutralité en intervenant encore contre le PaCS alors que le Conseil constitutionnel l’examinait. Mais avec sa deuxième campagne présidentielle, en 2002, c’est à un Chirac homophile que nous avons à faire. Certes, il reste opposé au mariage et à l’adoption par les LGBT, mais comme son adversaire, un certain Lionel Jospin. Par contre, avec la complicité de sa fille Claude, il va multiplier les signes aux gays : choix de Roselyne Bachelot comme porte-parole de sa campagne présidentielle, interview médiatisée à Têtu. Même si je démontre dans mon livrele double jeu que jouera Chirac en utilisant sa femme pour séduire les plus conservateurs, il fera ensuite réellement avancer la lutte contre les discriminations durant son quinquennat. Avec Jean-Pierre Raffarin, qui sera le premier 1er ministre à recevoir les associations homos, il fera améliorer le PaCS, il créera la Halde, pénalisera les propos homophobes, aggravera les peines pour homophobie, reconnaîtra la journée mondiale contre l’homophobie tout comme la déportation homosexuelle. Avec sa mobilisation exemplaire contre le sida, à l’heure du bilan, on peut donc oublier le premier Chirac pour ne retenir que celui qui fut à droite l’un des rares à lutter contre l’homophobie même s’il n’a jamais compris l’importance du combat pour l’égalité dans cette lutte…

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  • 2 milliards de dollars pour la taxe sur les billets d’avion

    La taxe sur les billets d’avion aura rapporté 2 milliards de dollars en 4 ans. Cette taxe, créée à l’initiative de Jacques Chirac, en2006, apour but de permettre le financement des traitements contre le sida pour les malades des pays pauvres. C’est Unitaid, présidée par l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, qui gère cette taxe et 15 pays ont apporté leur obole. Malheureusement, l’actuel chef de l’Etat ne s’est pas approprié ce mode original et juste de financement de l’aide médicale aux pays en voie de développement. Plutôt que de se développer, le montant de la taxe stagne. Dramatique pour les millions de personnes qui meurent du sida dans le monde, alors que des solutions existent pourtant. On a trouvé 2000 milliards de dollars pour sauver les banques mondiales mais on est incapable de trouver 20 petits milliards qui permettraient de sauver annuellement 2 millions de vie !

  • Jacques Chirac, toujours en pointe contre le sida

    L’ancien président de la République, Jacques Chirac, qui désormais se consacre à sa fondation, m’a récemment adressé un courrier pour m’indiquer qu’il était toujours très engagé dans la lutte contre le sida.
    Ce courrier est réconfortant. J’espère qu’il donnera des idées à l’actuel locataire de l’Elysée, qui n’a pas encore fait du sida une question majeure de santé publique alors que 33 millions de personne vivent avec ce virus dans le monde…

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  • Communiqué de presse d’ELCS du 16 juillet 2010

     Alors que s’ouvre ce week-end à Vienne la 18ème conférence sur le sida,

    Jean-Luc Romero appelle le président français

    à reprendre le leadership dans ce combat

    pour la vie et la classe politique à se remobiliser.

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) et du CRIPS Ile-de-France - qui gère le stand France à Vienne -, membre du Conseil national du sida, appelle les autorités françaises et notamment le président de la République, à reprendre le leadership dans la lutte contre le sida au niveau mondial et à refaire du VIH une priorité de santé publique dans notre pays.

    La récente commission d’enquête parlementaire sur la grippe A a montré que lorsqu’il y a une volonté gouvernementale de se mobiliser, les financements sont là. On sait aujourd’hui que si l’accès universel à la prévention et aux traitements était mis en place dans le monde, la pandémie de sida pourrait être drastiquement enrayée.

    Avec Jacques Chirac, la France avait été à la pointe du combat mondial contre cette pandémie et à l’origine du fonds mondial contre le sida ainsi que de la taxe sur les billets d’avion et d’Esther. Ce leadership, comme l’a rappelé récemment un avis du Conseil national du sida et de la conférence nationale de santé, n’est plus assuré par notre pays.

    Jean-Luc Romero qui sera, une fois de plus, l’un des rares élus français à se déplacer à Vienne, regrette le manque de mobilisation actuel de la classe politique et espère que contrairement à Mexico où le gouvernement français n’avait dépêché aucun ministre, des membres du gouvernement viendront témoigner de la volonté française de se mobiliser et d’apporter le soutien français aux contributions innovantes qui pourraient être mises en place pour financer l’accès des plus pauvres aux traitements.

    ELCS édite à l’occasion de la conférence de Vienne des flyers sur les interdictions de circuler et de s’installer pour les personnes séropositives dans encore 51 pays du monde et publie un plaidoyer sur cette question en anglais et en français. Jean-Luc Romero compte aussi sur le gouvernement français pour vaincre définitivement les réticences de ces gouvernements qui, au lieu de s’attaquer à la maladie, continuent à s’attaquer aux malades.

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  • Le regard perçant de Jean-Bernard Raimond sur le monde

    Comme l’annonce son éditeur : « Le regard d’un diplomate sur le monde, 1960-2010, s’inscrit dans la lignée des trois premiers ouvrages de Jean-Bernard Raimond. Ce ne sont pas des mémoires, mais le récit des temps forts de l’histoire contemporaine qui ont contribué à transformer radicalement le monde dans lequel nous vivons: les événements de 1968, la révolution polonaise de Solidarnosc, la chute du mur commémorée le 9 novembre, la question des Balkans, au cœur de l’actualité, en raison même de l’espoir pour la Serbie et le Kosovo d’une stabilité retrouvée grâce à la progression des institutions européennes, les conséquences de la guerre d’Irak, les problématiques nouvelles d’une Chine en plein essor, éclairées par les mémoires secrets publiés en mai 2009 de Zhao Ziyang le dirigeant chinois inventeur de la réforme économique de Deng Xiaoping. »

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    J’ai connu Jean-Bernard Raimond, ancien ministre des affaires étrangères, quand il était député. C’est un homme d’une qualité rare, un érudit et un humaniste. Ses livres sont toujours enrichissants et nous permettent de comprendre comment fonctionne la diplomatie d’un pays mais aussi d’entrer dans l’intimité de certains personnages comme encore dans ce livre avec Georges Pompidou, Jacques Chirac, François Mitterrand, Mikhaïl Gorbatchev et bien d’autres. Un livre à dévorer pour les passionnés d’histoire contemporaine !

  • 25 portraits de combattants du sida

    A l’occasion de ses 25 ans, la plus grande association de lutte contre el sida présidée par Bruno Spire publie un recueil aux éditions du Cherche Midi. Dans ce livre intitulé « Sida : portraits de combattants », l’association a choisi d’honorer 25 personnalités qui ont marqué l’histoire de cette maladie en les photographiant ainsi qu’une activité de leur choix et un lieu symbolique. Aux côtés de Jacques Chirac, Simone Veil, Line Renaud, Willy Rozenbaum, Anne Hidalgo, Marie-Gorge Buffet, Michel Kazatchkine, et 17 autres, j’ai l’honneur de faire partie de cette galerie de combattants.  J’ai pour ma part choisi d’honorer l’association Ikambere et j’ai choisi le cimetière du Père Lachaise où tant de sidéens ont été accompagnés par leurs proches. Ce livre est vendu au profit de AIDES et les photos sont de Barbara Pellerin et les textes du journaliste de Libération Eric Favereau.

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