Retrouvez-moi au Forum Privat à Rennes à 17h30
Comme je vous l’ai indiqué mardi dernier, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » ce vendredi 11 juin de 17h30 à 18h30 au Forum Privat – 5 quai Lamartine à Rennes.
A ce soir !
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Comme je vous l’ai indiqué mardi dernier, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » ce vendredi 11 juin de 17h30 à 18h30 au Forum Privat – 5 quai Lamartine à Rennes.
A ce soir !
Du 11 au 14 juin 2010, aux assises du Calvados :
procès de l’Amour, procès de la grande souffrance.
Ce procès devrait être le procès de la législation du 22 avril 2005, dite loi Leonetti, qui montre encore une fois ses terribles limites !
Du 11 au 14 juin prochain, la cour d’assises du Calvados aura à connaître du cas d’un vieux monsieur, Roger, qui a aidé son épouse à se suicider alors qu’elle était atteinte de poly-pathologies qui la faisaient souffrir physiquement et psychiquement et reconnues par ses médecins traitants comme par les experts.
A de très nombreuses reprises, Jacqueline avait clairement exprimé la volonté de mettre fin à ses jours car sa vie lui était devenue insupportable du fait de plusieurs maladies, graves et invalidantes, et avait encore tenté de se suicider quelques jours auparavant.
Alors que ce type d’affaire arrive très rarement devant une cour d’assises - les magistrats instructeurs préférant faire preuve de compréhension et d’humanisme et renoncer à poursuivre -, nous allons assister à un procès de la société française contre un vieux monsieur, dont la faute est d’avoir aidé à mourir une personne chérie, malade et souffrante, capable, consciente et qui en avait exprimé la volonté à de nombreuses reprises.
Dans un pays qui détient le record des pays de l’OCDE pour le taux de suicide des personnes âgées – ce qui ne semble guère émouvoir les pouvoirs publics -, les pouvoirs publics refusent toujours de voir combien la législation sur la fin de vie, en France, est inadaptée et, à défaut d’y proposer des modifications, refusent également d’ouvrir un grand débat national. Bien au contraire, dans le cadre de la révision des lois bioéthiques, le Gouvernement a exclu la question de la fin de vie, comme si mourir était en dehors du parcours obligatoire de chaque être humain.
Au nom du respect des volontés de chacune et de chacun d’entre nous, au nom du droit de chacun à définir, lorsque la fin de vie est là, les conditions de sa propre mort, l’ADMD, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, demande l’acquittement de Roger et estime que c’est plutôt le procès de l’actuelle législation qui devrait être fait.
Inutile de condamner à la double peine celui qui pleure la perte de la femme de sa vie.
L’ancien ministre Philippe Bas propose régulièrement de créer une deuxième journée de solidarité comparable à celle qui avait été créée, initialement le lundi de Pentecôte, pour aider au financement de la dépendance et du handicap.
Avant de créer une nouvelle journée, il serait peut-être judicieux et utile de faire toute la transparence sur ce qui advient réellement des milliards déjà obtenus.
Jean-Pierre Raffarin, en mettant en place cette journée, s’était engagé, à juste titre, à ce que les fonds récoltés n’aillent pas, comme ce fut le cas en son temps pour la vignette, grossir les caisses de l’Etat et ne servent pas directement aux objectifs affichés. C’est pourtant ce qu’on peut craindre, comme l’a révélé l’Igas, en mars dernier : une partie a servi à colmater le trou de la sécu. On attend donc avec impatience le rapport de la députée socialiste Laurence Dumont qui doit nous dire précisément où passe l’argent de la journée de solidarité. En attendant, il n’y a pas de raison de créer une autre journée : pas toujours aux salariés de trinquer !
Je dédicacerai mon dernier livre paru chez Florent Massot « Les voleurs de liberté », ce vendredi 11 juin, de 17h30 à 18h30, au Forum Privat – 5, quai Lamartine à Rennes.
J’espère vous retrouver nombreuses et nombreux à cette occasion.
Après avoir été réélu l’année dernière administrateur avec un score de près de 98% des voix, j’ai le plaisir cette année de voir mon rapport d’activités adopté par prés de 97% des votants de l’ADMD à l’issue de cette 30ème assemblée générale, qui s’est tenue ce dimanche 6 juin à Paris.
C’est évidemment un score qui m’oblige toujours plus vis-à-vis des adhérents. Un score qui me donne toujours plus de responsabilités pour notre combat collectif. Depuis le début de l’année, j’ai fait quasiment un déplacement par semaine, le plus souvent le week-end, pour rencontrer délégués et adhérents. Cela, je le fais souvent au détriment de ma vie privée et même de ma santé et c’est réconfortant de constater, qu’hormis les quelques habituels râleurs qui ne représentent qu’une petite minorité, nos 48.000 adhérents me sont reconnaissants de l’énergie que j’emploie pour faire vivre notre association et pour obtenir une loi de liberté sur nos fins de vie.
Que nos adhérents sachent aussi ma reconnaissance pour leur soutien !
Avec le docteur Claude Janot, délégué du Nord, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce lundi 7 juin à 19h00 salle ADSSEAD – 23, rue Malus – métro République. A l’issue de la réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté ».
Je serais heureux de vous retrouver nombreux dans ma belle région d’origine !
Lire aussi Nord Eclair (ici).
Madame la Ministre,
Messieurs les Sénateurs,
Très chers amis de l’ADMD,
C’est toujours une très grande satisfaction pour le président de l’ADMD que je suis de constater combien, sur cette question, les Français se mobilisent très nombreux.
Et c’est toujours une très grande frustration pour le président de l’ADMD que je suis de constater combien certains médias ignorent notre nombre, notre force et notre détermination. Et surtout combien nos gouvernants nous ignorent également, eux qui ne gèrent les affaires publiques qu’en fonction des remous de l’opinion – et non pas de l’état de l’opinion qui nous est très largement acquise. Et depuis de très nombreuses années.
C’est, de manière très inhabituelle, par un reproche amical que je nous adresse, que je commencerai mon intervention. Vous étiez près de 1 500 personnes à vous être déplacés en janvier dernier, à l’hôtel de ville de Paris. Vous êtes, cette après-midi, près de 500 personnes. C’est très confortable pour chacun d’entre nous de nous retrouver assis, abrités des intempéries, loin de nos opposants. Entre nous. Mais imaginez que pour la prochaine Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous soyons, sur le parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro, seulement la moitié des adhérents d’Île-de-France. Nous serions alors plus de 6 000. Et si nous étions la moitié des adhérents de Paris intra-muros, nous serions encore 2 500. Croyez-vous alors que les médias et le gouvernement pourraient encore nous ignorer ? Bien sûr, je sais que certains d’entre vous ont de grandes difficultés à rester longtemps debout. Je les comprends parfaitement. Mais les autres ?
Durant cet exercice, notre association a poursuivi sa croissance, sa visibilité et sa notoriété.
Plus que jamais, nous sommes les interlocuteurs incontournables des pouvoirs publics et des médias sur la question de la fin de vie et l’ADMD rythme la vie publique de ses interventions sur un sujet qui mobilise toujours autant les Françaises et les Français.
Pour clôturer la 30ème assemblée générale de l’Association pour le droit de Mourir dans la Dignité, une réunion publique se déroulera aux Salons du Relais – cour d’honneur de la Gare de l’Est, à Paris, en présence de nombreuses personnalités.
A cette occasion un salon du livre réunira plusieurs auteurs de livres évoquant la fin de vie de 14 à 17h00. Venez nombreuses et nombreux !
Avant la 30ème Assemblée Générale de l’ADMD, qui se déroulera dimanche dans le 10ème arrondissement de Paris, je présiderai samedi 5 juin le bureau national puis, le conseil de l’administration de l’ADMD. Un week-end totalement consacré à l’ADMD. Ceci dit, cela ne change pas beaucoup des week-ends précédents, hormis que d’habitude ce sont des réunions en province. Pour une fois, je dormirai tout le week-end chez moi !!!
Mesdames, Messieurs, chers amis,
Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui au sein du Conseil régional d’Ile-de-France, dans cet hémicycle où se réunissent les élus de notre région, pour ce colloque organisé par le Sidaction et intitulé « VIH et prison ». Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, ne pouvait être là aussi il m’a demandé de le représenter, ce que je fais avec plaisir tant le thème que vous allez développer tout au long de cette journée m’intéresse au plus haut point. Jean-Paul Huchon tenait à vous accueillir au sein de l’institution régionale car il tient à vous rappeler son attachement à la lutte contre le sida qui est au cœur de notre action pour la santé publique en Ile-de-France.
Permettez-moi tout d’abord, et en son nom, de vous souhaiter la bienvenue au Conseil régional. Je vois dans cette salle quelques visages que je connais bien, avec qui notamment nous avions travaillé sur cette thématique lors de l’année Sida grande cause nationale en 2005. J’avais d’ailleurs par la suite, au titre de président d’Elus Locaux Contre le Sida, visité des prisons pour rendre compte au plus près des défis importants qu’il reste à relever.
Avant de laisser la parole aux intervenants de la journée, permettez-moi de vous donner, un peu en vrac, quelques réflexions sur ce sujet important.
Ce jeudi 3 juin, j’ouvrirai la journée « Prison Sidaction » au nom du président Jean-Paul Huchon, car ce colloque se tiendra au Conseil régional d’Ile-de-France. Cette journée de travail, organisée par le Sidaction, traitera du parcours d’aménagement de peine pour raisons médicales et les freins à sa mise en place.
Lorsque j’étais président du « Sida, grande cause nationale en 2005 », j’avais visité les services médicaux de plusieurs prisons françaises et avais été frappé par le nombre de personnes en fin de vie qui y vivaient…
La loi de 2005 obligeait à prévoir l’accessibilité des immeubles et des lieux publics aux personnes handicapées. C’était bien la moindre des choses ! Alors que la date de mise aux normes approche, le secrétariat d’état à la famille et à la solidarité a récemment annoncé, lors d’une audition au Sénat, que des dérogations aux obligations d’accessibilité seraient introduites prochainement dans une proposition de loi sénatoriale.
Alors que la revalorisation de l’allocation adulte handicapé est insuffisante pour permettre aux personnes vivant avec un handicap de vivre décemment, que l’intégration des enfants handicapés à l’école avance trop lentement et que l’obligation d’embaucher 6% de personnes handicapées reste sans réelle application, il serai malvenu de revenir sur la loi de 1995 qui avait été mise en œuvre après une vraie concertation avec les associations de représentant des personnes vivant avec un handicap.
Il serait temps que le gouvernement sorte des discours compassionnels de circonstance pour agir enfin à l’intégration de toutes et tous. Les personnes handicapées méritent d’être enfin traités comme des citoyens à part entière !
Récemment, certains medias ont révélé des extraits du rapport qui doit être présenté, en juin, au Parlement Belge et qui concerne le nombre d’euthanasies pratiquées ainsi que les conditions en Belgique. On y apprend que plus de deux euthanasies par jour sont pratiquées chez notre voisin. Ce nombre est en augmentation depuis 2008 et comme cela est le cas depuis le vote de la loi. En 2009, 822 euthanasies ont été réalisées contre 704 en 2008.
A noter que l’aide au départ est de plus en plus apportée à domicile. Ce rapport confirme qu’il n’y a évidement aucune dérive en Belgique et que la demande d’être aidé au grand départ est réelle même dans un pays où il est plus facile d’accéder aux soins palliatifs qu’en France.
A une semaine de la 30ème assemblée générale de l’ADMD, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce samedi 29 mai à la Maison des Eduens à Nevers de 10 à 12 heures. A partir de midi, je dédicacerai « Les voleurs de liberté » puis déjeunerai avec les responsables ADMD de la Nièvre.
Cette réunion est ouverte à toutes et tous.
Je continue mon tour de France contre le sida – le 1er a commencé en 1995 ! – par Nevers. J’animerai une réunion d’ELCS, ce vendredi 28 mai, à 17h00, à la mairie de Nevers – salle du bureau du conseil municipal.
Récemment, la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) a publié une étude révélant que seuls 5 à 15% des bâtiments publics ont été mis aux normes pour l’accueil des personnes handicapées depuis 5 ans… Pour mémoire, la loi du 11 février 2005 impose de rendre les locaux accessibles aux personnes handicapées en 2015 !
On se demande comment les pouvoirs publics vont tenir cet engagement pourtant indispensable car il faudra qu’en moins de 5 ans, ils rendent accessibles 90% de leurs locaux…
Alors que dans les discours, on nous parle à longueur de temps de la nécessaire intégration des handicapés, la réalité démontre que ce la n’est pas vraiment une priorité politique.
J’ai obtenu, il y a quelques mois, le statut de travailler handicapé. J’ai pu constater le chemin de croix que cela était pour obtenir une telle reconnaissance. Sans compter les délais scandaleux d’instruction des dossiers !