Conseil d’administration de l’ADMD
Aujourd’hui se tient le conseil d’administration de l’ADMD. Il réunit actuellement 20 élus et sera renouvelé partiellement en juin 2011 lors de l’assemblée générale qui se tiendra à Lille le 18 juin prochain.
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Aujourd’hui se tient le conseil d’administration de l’ADMD. Il réunit actuellement 20 élus et sera renouvelé partiellement en juin 2011 lors de l’assemblée générale qui se tiendra à Lille le 18 juin prochain.
Ce matin, j’organise, en ma qualité de président de l’ADMD, une rencontre avec les sénateurs sympathisants des demandes de l’ADMD, c’est-à-dire la légalisation de l’euthanasie en France. Cette invitation, je l’ai signée avec mes amis sénateurs Autain, Fisher, Fouché et Godefroy.
Ces sénateurs se sont, en effet, engagés, après avoir déposé une proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité, à ce que leurs textes soient mis à l’ordre du jour au Sénat durant cette session parlementaire.
Il s’agit, au cours de cette réunion, de dire à quel point il devient urgent qu’un tel texte soit enfin adopté dans notre pays… Même si celles et ceux qui viendront sont sûrement des convaincus !
En attendant, le débat au Sénat pourrait avoir lieu le ... 16 novembre. Mais restions prudents, tout peut encore changer...
A la veille de la rencontre de l’ADMD avec les sénateurs qui partagent notre combat, je réunis, ce soir, le bureau de l’ADMD. Il s’agira non seulement de préparer cette rencontre importante, mais aussi la 3ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui se déroulera le 2 novembre prochain.
Jeudi 21 octobre, Sida Info Service fête ses 20 ans.
A cette occasion, l’association - je suis membre de son conseil d'administration - organise une journée de colloque. J’interviendrai comme grand témoin dans la séquence « Etre séropositif au VIH aujourd’hui en France. » Un sujet que je connais bien comme vous l’imaginez. Presque un quart de siècle avec le sida…
Selon l’Economist Intelligence Unit 2010, la France ne se situe, contrairement à ce que dit le discours officiel, qu’au 12ème rang de pays qui prennent le mieux en charge les patients en fin de vie. Elle est même loin derrière des pays qui ont légalisé l’euthanasie comme la Belgique qui est 5ème ou les Pays-Bas, 7ème.
Une fois de plus, contrairement aux affirmations de M. Leonetti, qui dit qu’on meure mal en Belgique et aux Pays-Bas, et au travers d’une étude faite par un organisme indépendant, on voit bien que la France est loin d’être dans le peloton de tête des pays qui ont fait de la prise en charge la plus humaine des mourants une priorité.
On est vraiment loin des discours officiels …
Communiqué de presse du 16 octobre 2010
Le sida est une sorte de justice immanente
selon Mgr André Léonard, chef de l'Eglise catholique belge …
Des propos insultants, pathétiques et dangereux selon Jean-Luc Romero
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et du CRIPS Ile-de-France, qui vit lui-même avec le sida, depuis près de 25 ans, se dit très choqué et blessé par les propos de Mgr André Léonard, chef de l'Eglise catholique belge, tenu dans son livre paru très récemment où il qualifie le sida de justice immanente.
Mgr André Léonard y affirme que « quand on malmène l'environnement, il finit par nous malmener à son tour. Et quand on malmène l'amour humain, peut-être finit-il par se venger, sans qu'il faille y faire intervenir une cause transcendante » et termine par cette affirmation : « Malmener la nature profonde de l'amour humain finit toujours par engendrer des catastrophes à tous niveaux ».
Jean-Luc Romero qualifie les propos Mgr André Léonard d’insultants, pathétiques et surtout dangereux. En effet, par ces propos, Mgr André Léonard participe activement à une désinformation sur le VIH/sida et encourage indirectement à la discrimination envers les personnes séropositives.
2636 euthanasies ont été pratiquées aux Pays-Bas en 2009 soit plus 13% par rapport à l’année 2008. Ces euthanasies sont surtout pratiquées à domicile (2117) et essentiellement pour des personnes atteintes de cancer.
Cela représente un peu plus de 2% de morts. Ces nouveaux chiffres démontrent à quel point la demande d’aide à la délivrance en cas de souffrances insupportables est importante. Les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie depuis près de 10 ans et il n’y a jamais eu de dérives…
Chacun est respecté jusqu’au bout. Contrairement à la France…
Traditionnel rendez-vous médical avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Depuis longtemps, je vous fais un petit point sur mes résultats biologiques et je ne peux encore que confirmer que vivre avec le sida, ce n’est pas simplement prendre trois ou quatre petits cachets… D’où ma volonté de continuer à faire le point.
A la vue de mes résultats biologiques, je constate que mes rendez-vous avec la diabétologue et la nutritionniste ont eu quelques effets positifs sur mon diabète. Globalement, tout va mieux. Mais c’était sans compter sur mon immunité. Mes Lymphocytes T4 sont passées de 430 à 247/mm3. Une mauvaise nouvelle : il y avait bien longtemps qu’elle n’était pas tombée si vite sachant que le seuil critique est 200. Celui auquel j’étais d’ailleurs quand j’ai découvert en 1987 ma séropositivité !
Quelques données rapidement : 140.000 plaquettes/mm3 pour une moyenne entre 150.000 à 450.000. La protéinurie des urines est passée de 235 à 304 mg/l pour une moyenne qui devrait être inférieure à 150… Et la Glycosurie à 0,51 g/l.
Quand même une bonne nouvelle : même si les T4 s’effondrent, la charge virale reste indétectable. L’avenir dure toujours…
Pour la troisième fois cette année, je retournerai ce soir à l’association Basiliade qui organise tous les soirs un dîner pour les personnes séropositives isolées. J’y viendrai avec Pénélope Komités, conseillère du président Huchon sur les questions de santé et sociales.
Je suis très admiratif de ce que fait cette association et notamment son président Didier Arthaud.
Mi septembre, les adhérents de l’ADMD ont reçu le numéro 115 du journal de notre association. Ce numéro rapporte la 30ème assemblée générale et comporte un dossier spécial sur la crémation.
Dans mon édito, j’y exhorte le Sénat à voter une loi de liberté comme s’y sont engagés des parlementaires de toutes tendances en juin dernier à l’AG de notre association.
Pour toute info sur l’ADMD qui réunit près de 48.000 adhérents ou sur le journal, n’hésitez pas à envoyer un e-mail (ici).
Au final, ce seront bien 830 emplois, dont 50 postes de médecins, qui seront supprimés d’ici la fin de l’année à l’AP-HP. Pour celles et ceux qui fréquentent l’hôpital public à Paris – j’y vais régulièrement depuis plus de 20 ans, sida oblige ! -, le moins qu’on puisse dire est qu’il devient de plus en plus difficile d’y avoir un rendez-vous rapidement. Mon rdv trimestriel avec le professeur Rozenbaum doit être fixé 3 à 4 mois à l’avance. Pour avoir une consultation – urgente ! – avec une diabétologue, il m’a fallu attendre six mois…
Durant la campagne des élections régionales de mars dernier, Jean-Paul Huchon, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo avaient protesté contre les suppressions de postes envisagées pour les années qui viennent. Tout fut suspendu pendant la campagne électorale. Aujourd’hui, faisant fi des résultats des élections, le gouvernement laisse l’AP-HP mettre en œuvre toutes ces suppressions. Un mauvais coup porté aux Parisiens et aux Franciliens qui ont besoin d’un service public de la santé de qualité. Faute de moyens, c’est malheureusement de moins en moins le cas…
Aux côtés de Martine Picard, déléguée ADMD du 17ème arrondissement, j’animerai une réunion publique à la mairie du 17ème arrondissement de Paris ce lundi 4 octobre à partir de 18 heures. Cette réunion s’achèvera par une dédicace des "Voleurs de liberté". Vous êtes tous les bienvenus.
Parce que, contrairement à ce que certains affirment de façon malhonnête, le débat sur l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque (SCMR) n’a rien à voir avec une position idéologique sur la question de la dépénalisation de l’usage de drogues. L’expérimentation des SCMR est uniquement une question de santé publique !
Parce que nous savons que la réduction des risques est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Elle a ainsi permis une baisse très importante du nombre de contaminations au VIH/sida des usagers de drogues : moins de 2 % aujourd’hui contre près de 30% dans les années 90. Dans ce cadre, les SCMR seront un outil complémentaire au panel déjà existant d’outils de réduction des risques, sans que les politiques d’éducation et de prévention soient négligées, au contraire !
Parce que les SCMR sont des lieux de prévention et d’accompagnement (et en aucun cas des lieux
d’incitation !) où les usagers de drogues sont informés sur les pratiques sûres en matière d’injection. Grâce à la présence de personnels médicaux, les surdoses et les contaminations par le VIH ou le VHC pourront être évitées et une démarche vers le sevrage envisagée et concrètement mise en place,
Parce que les SCMR sont un outil de santé déjà adopté par 6 de nos voisins européens et que l’INSERM, organisme d’expertise reconnu, a conclu, après l’étude de plus de 700 publications nationales et internationales, à l’utilité et à l’efficience de ces structures,
Parce que le coût de création et de fonctionnement d’une SCMR est bien moins important que les coûts engendrés par la prise en charge des traitements liés aux contaminations au VIH et au VHC, contaminations qui auraient pu être évitées.
Parce que nous sommes contre l’hypocrisie : on distribue des seringues aux usagers de drogues et ensuite on laisse les usagers s’injecter dans la rue, dans les parcs ou dans les cages d’escalier, faisant ainsi peser un risque sur les riverains à cause de la dissémination des seringues dans l’espace public,
Parce que, conscient des désordres que peuvent provoquer les usagers de drogues, il est de notre devoir de réagir ; dans ce cadre, les salles de consommation à moindre risque apparaissent comme un outil de médiatino sociale.
Parce qu’être élu, c’est prendre ses responsabilités, apporter des réponses concrètes et efficaces à un problème et agir avec comme but unique la satisfaction de l’intérêt général,
Nous sommes favorables à l’ouverture, à titre expérimental
et sous le contrôle d’un comité de suivi rendant régulièrement compte,
d’une salle de consommation à moindre risque en France.
Pour signez l'appel: cliquez ici.
Lire aussi AFP (ici), TV5Monde (ici), Citegay (ici), L'Express (ici), Le Parisien (ici).
Après avoir déjeuné avec les responsables de l’ADMD du Doubs, j’animerai une réunion publique à 14h30 Salle Battant – 48, rue Battant à Besançon.
A l’issue de cette réunion, je dédicacerai « Les voleurs de liberté ».
L’ancien président de la République, Jacques Chirac, qui désormais se consacre à sa fondation, m’a récemment adressé un courrier pour m’indiquer qu’il était toujours très engagé dans la lutte contre le sida.
Ce courrier est réconfortant. J’espère qu’il donnera des idées à l’actuel locataire de l’Elysée, qui n’a pas encore fait du sida une question majeure de santé publique alors que 33 millions de personne vivent avec ce virus dans le monde…
Ce mercredi soir, j’animerai la réunion des délégués de l’ADMD de la région Ile-de-France. L’occasion de faire le point sur les dossiers et de préparer le rassemblement que nous organiserons le 2 novembre au Trocadéro pour la 3ème journée pour le droit de mourir dans la dignité.
Ce mardi sera en grande partie consacré à différentes rencontres au Conseil régional de Dakar. Outre le président de la région, El Hadj Malick Gakou, je retrouverai le président de la commission coopération Momar Sambe puis les élus de la commission santé. Pour mémoire, la région Ile-de-France a un accord de coopération avec la région de Dakar.
Avant de reprendre un vol pour Paris, je participerai à l’inauguration officielle de Solidarité Info Santé Afrique en compagnie de la ministre de la famille du Sénégal, du maire de Dakar, du président du Conseil régional. La région Ile-de-France participe à hauteur de 60.000 euros à ce projet.
Une fois de plus, la Suisse montre la voie du bon sens.
Les trois commissions suisses spécialisées dans la dépendance ont rendu la conclusion de leurs travaux à l’office fédéral de la santé publique. Chose rare : cet avis est rendu presque à l’unanimité.
Les plus grands spécialistes de la question, en Suisse, estiment donc qu’il vaut mieux que l’Etat réglemente la vente des drogues plutôt que de laisser usagers et trafiquants seuls face à face sur les marches noirs. Le rapport intitulé « Défi addictions » propose de renoncer à punir les consommateurs de produits psychoactifs.
En France, la Mildt continue à prôner un monde sans drogues et la guerre aux drogués. Loin de toute réalité, elle préfère jouer l’autruche et attaquer les malades. En attendant, la France bat les recors de consommations de produits interdits. Preuve que cette politique du tout prohibition est totalement inefficace !