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Disparitions - Page 22

  • Dépêche sur la saisine de la Halde pour étendre le congé d'accompagnement de fin de vie aux personnes qui accompagnent à l'hôpital

    Dépêche_-_16_02_10.JPGLire aussi Le Monde (ici).

  • Soutenons les Haïtiens !

    200.000 morts en Haïti : un chiffre qui fait frémir mais qui est celui qu’annonce bien des officiels ou des ONG ce samedi. Tous les mots, les billets sont vains. Les institutions, les pays, les collectivités locales françaises se mobilisent financièrement. Tout comme les Français. Déjà 6,5 millions d’euros de dons ont été récoltés par les grandes associations humanitaires.

    Continuons nos dons aux principales associations car de faux appels prolifèrent sur le net d’instituions inconnues. Faîtes attention.

    Vous pouvez donner sans craintes au Secours Catholique, à l’Unicef, à la Croix-Rouge, à la Fondation de France, à Médecins sans frontières ou encore à La chaîne de l'espoir.

  • L’acharnement thérapeutique, toujours une réalité en 2009 !

    L’affaire du jeune Michaël, annoncé mort à ses parents 20 minutes après sa naissance, puis sauvé mais avec de terribles séquelles prévisibles - tout cela sans que ses parents n’aient été consultés -, a été largement commentée par les medias ces jours-ci. Pour la première fois, un tribunal condamnait un hôpital pour acharnement thérapeutique.
    Sans vouloir entrer dans le détail de ce dossier complexe et dont je n’ai pas tous les éléments, je souhaite profiter de cette décision - qui constitue une première juridique - pour rappeler deux vérités sur des pratiques d’acharnements thérapeutiques qui perdurent en 2009 dans notre pays.
    Première vérité. La loi d’avril 2005 proscrit l’acharnement thérapeutique qualifié désormais d’obstination déraisonnable. C’était une vieille et importante revendication de l’ADMD.
    Malheureusement, la réalité est tout autre comme nous le confirme le rapport parlementaire de M. Leonetti de décembre 2008. De mon côté, je viens encore de le démontrer dans mon livre « Les voleurs de liberté » avec moult exemples vécus douloureusement à l’ADMD : l’acharnement thérapeutique n’a jamais cessé malgré la loi de 2005 !
    Ainsi, bien des équipes médicales méconnaissent ou bafouent la loi de 2005 et poussent encore la survie à l’absurde. Volontairement ou par méconnaissance de la loi. Et pas seulement dans des services de réanimation : Il faut savoir par exemple que 50% des chimiothérapies ont lieu dans les 15 derniers jours du patient… Si donner une chimio dans les derniers jours d’un malade n’est pas de l’acharnement, qu’on m’explique l’intérêt d’un mourant d’avoir un traitement si lourd fait pour guérir à ce stade de sa maladie !
    Deuxième vérité. Le législateur a préféré laisser un flou inacceptable sur la conduite à tenir lors de la naissance d’un enfant en mort apparente et dont la réanimation aura des conséquences graves pour ce dernier. Aujourd’hui, la plupart du temps, seule l’équipe médicale décide s’il est souhaitable ou non de réanimer. Ce qui est inacceptable car, comme cela s’est passé pour le petit Michael, les parents sont la plupart du temps ignorés et non informés des choix qu’il convient de faire alors qu’il s’agit de leur enfant et qu’ils seront les seuls à supporter les décisions prises par l’équipe médicale. Equipe qui ne juge, la plupart du temps, qu’au vu du seul dossier médical et encore trop souvent en fonction de ses propres conceptions éthiques voire religieuses.
    La décision de réanimer un enfant - dont on sait qu’il ne sera pas viable à terme/ou qu’il sera atteint de terribles handicaps - ne peut plus continuer à se faire dans le secret du bureau d’un chef de service : c’est une des leçons de la décision du tribunal administratif de Nîmes du 2 juin dernier. Des médecins tout puissants ne peuvent plus décider seuls de l’avenir de nos enfants. Et encore moins de notre propre avenir quand nous ne pouvons plus nous exprimer mais que nous avons écrit nos volontés et même désigné une personne de confiance.
    Pourtant, la loi française laisse encore trop souvent le dernier mot au médecin.
    Espérons que cette décision de justice, qui met en lumière, une fois de plus, les lacunes de la loi Leonetti qui n’a rien prévu pour les cas comme celui de Michaël, permettra enfin de rétablir cette évidence : c’est celui (ou son représentant) qui est concerné par une décision médicale qui doit avoir le dernier mot. Pas celui qui est à côté du lit comme l’a dit si justement un jour notre Président !
    Lire aussi Challenges (ici), Romandie.com (ici), 20 Minutes (ici), Le Télégramme de Brest (ici), France Soir (ici), Aujourd'hui en France/Le Parisien (ici).

  • 600% d’augmentation des atteintes aux droits de l’homme au Mexique

    Récemment, beaucoup d’élus américains ont fait part de leurs vives inquiétudes suite à l’augmentation de 600% des atteintes aux droits de l’homme et humains - disparitions forcées, homicides, tortures - par les autorités mexicaines – police et armée. En 2006, le nombre de recours était de 186. En 2008, il est de 1019. Pour les premiers mois de l’année 2009, il y avait déjà 703 recours en juin. Pire, comme le fait remarquer Amnesty International, « le nombre réel des violations est sans doute plus élevé » car « les victimes et leurs proches renoncent souvent à porter plainte par peur des représailles. De plus, poursuit Amnesty, un tel recours apparaît souvent vain car « les juridictions militaires ont systématiquement renoncé à déférer à la justice des membres de l’armée responsables de violations graves. »

    Alors que les conditions d’arrestation de Florence Cassez, le incohérences du dossier et la procédure sont prouvées, beaucoup font comme si le Mexique était devenu une démocratie apaisée où le règne du droit y serait assuré et qui a donc condamné la française en toute équité. On est loin de cette réalité idyllique. S’il ne faut pas stigmatiser le peuple mexicain, qui est généreux et accueillant, il ne peut non plus être question de fermer les yeux sur la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Mexique. Nous le devons à notre conception d’un état de droit juste mais aussi pour tous ces innocents dont les droits ne sont pas respectés. Nous le devons au peuple mexicain qui souhaite enfin vivre dans une démocratie apaisée et qui n’est pas dupe de la propagande officielle.

  • Laissons Chantal Sébire en paix !

    L’autopsie décidée n’aura pas élucidée la mort de Chantal Sébire comme l’a annoncé le procureur de Dijon qui avait souhaité cette autopsie. Dans un point presse, qui se déroulait hier… jour où Chantal aurait eu 53 ans, le procureur a cependant annoncé que la mort n’était pas due à des causes naturelles et qu’il pourrait s’agir de substances toxiques.902686453.jpg
    Alors maintenant, je pense qu’il n’est vraiment plus la peine d’aller plus loin. De toute manière, si c’était un suicide, cela n’est pas pénalement répréhensible – seule l’incitation au suicide l’est.
    J’espère donc que le procureur ne commettra pas les mêmes erreurs que celles commises après le décès de Vincent Humbert, où sa maman et le docteur Chaussoy ont dû subir des années de procédure judiciaire aussi épuisantes qu’humiliantes. Et cela pour aboutir à un non lieu !
    Laissons enfin et pour toujours cette femme courageuse et ses proches en paix.

  • Une autopsie de Chantal aurait été pratiquée

    993936143.jpgC’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris que le corps de Chantal aurait été autopsié hier. Après tant de souffrances, je ne comprends pas qu’on ait besoin de connaître les raisons exactes de la mort de Chantal Si elle s’est empoissonnée les analyses toxicologiques devraient suffire. Cette décision est incompréhensible est triste. Va-t-on enfin lui laisser trouver cette paix qu’elle réclamait ?

  • En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers

    b0774ebaf89dfe6635776024527286e6.jpg1cf5e1673a1ed90373f349d1dffd1edd.jpgDepuis 1994, et la mort d’Hubert, les années se succèdent. Le cours de la vie, les amours ont repris le dessus. Mais la nostalgie est toujours là. Et à ce chagrin, d’autres ont succédé. Une chanson de Daho – ringarde, me dira un ami trop cher ! – reste mon refuge quand la nostalgie me gagne.
    Mais l’avenir dure toujours !

    « En partant, tu m’as mis le coeur à l’envers,
    Sans toi, la vie est devenue un enfer,
    Entortillé dans mes draps, je crois me souvenir de toi,
    Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi.
    Tout ce qui se passe au dehors m’indiffère (…).
    Dans ces draps où traînent encore l’odeur de tes cheveux (…)
    Lorsque je rêve, tu es tout près de moi,
    C’est la seule façon de rester avec toi.
    C’est la raison pour laquelle je ne veux plus quitter mon lit
    Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie. »

  • Les apprentis Léonetti savent-ils qu’il y a un problème de fin de vie en France ?

    Après le décès du philosophe et créateur du Nouvel Observateur André Gorz et de son épouse, j’ai publié hier au nom de l’ADMD le communiqué que vous pouvez lire ci-dessous.
    Sans connaître les faits exacts du suicide de ce philosophe et de son épouse atteinte d’une grave maladie, je reste sidéré qu’on n’ouvre toujours pas le débat sur la fin de vie dans notre pays.c7e733d97399acfb06b8a45b3b7c6b6f.jpg
    Comme l’a rappelé hier la comédienne Maïa Simon dans une interpellation post mortem à Nicolas Sarkozy, nous vivons en France en pleine « hypocrisie. »
    Les apprentis Léonetti nous font croire qu’il n’y a plus de problème depuis le vote de la loi de 2005. Mais cela est faux ! Malgré la loi, l’acharnement thérapeutique continue comme nous l’avons prouvé à l’ADMD avec le livre blanc, le suicide violent des seniors continue, les soins palliatifs ne sont accessibles que par 10% des personnes qui en ont besoin et ceux qui obtiennent qu’on arrête leurs traitements inutiles mettent parfois 10 jours à mourir de faim et de soif… Est-ce cela une fin de vie digne ? Le débat doit s’ouvrir enfin…

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  • Retrouvez mon interview dans Tribu Move !

    Retrouvez mon interview dans Tribu Move sur mon livre Plus Vivant Que Jamais et Chris, le chemsex, le deuil et la résilience, mes combats sociétaux, et mes nouvelles responsabilités auprès de Anne Hidalgo au service de Paris.

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  • Nouvel extrait de plus Vivant que jamais...

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  • Encore des lecteurs qui parlent de Plus Vivant que jamais : merci à elles et eux !

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  • Quelle joie de retrouver à Paris 12 Pierre Sheridan qui fut le compagnon de Laurent McCutcheon

    Quelle joie de retrouver à Paris 12 Pierre Sheridan qui fut le compagnon de Laurent McCutcheon, initiateur de la journée mondiale contre l’#homophobie, récemment décédé.
    Avec Chris, nous adorions ce couple qui était pour nous un modèle d’amour et de militantisme.

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