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Coup de gueule - Page 13

  • Ma question écrite à Valérie Pécresse sur le soutien aux LGBTI de Tchétchénie

    Question écrite
    de Jean-Luc Romero-Michel, conseiller régional du groupe RCDEC
    A
    madame la présidente du conseil régional d’Ile-de-France

     

     

    Dans sa délibération numéro CR 16-16 du 18 février 2016, notre assemblée a adopté une délibération de soutien et de solidarité avec les populations victimes de violences religieuses, ethniques et sexuelles au Moyen-Orient.
    En application de cette délibération, qui honore notre assemblée régionale, nous voterons, le 17 mai prochain, trois subventions en faveur de l’Œuvre d’Orient pour 36 800 euros, une autre de 50 000€ pour la prise en charge médicale d’urgence des minorités religieuses refugiées dans le Kurdistan irakien et enfin une dernière de 50 000€ pour une intervention de la Croix Rouge dans le Mont Sinjar, en Irak.
    Alors que nous voterons ces délibérations le 17 mai, journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, Jean-Luc Romero-Michel, conseiller régional du groupe RCDEC demande à la présidente de la région Ile-de-France d’étendre, vu l’urgence, notre domaine de soutien à la Tchétchénie.
    En effet, le président tchétchène a déclaré qu'il allait éliminer toute la population homosexuelle de cette région russe d’ici à l’ouverture du Ramadan, c'est-à-dire début juin.
    Depuis plusieurs semaines, en Tchétchénie, des homosexuels présumés sont effectivement arrêtés, violemment torturés dans des lieux secrets et parfois assassinés s'ils ne livrent pas les noms de leurs amis.
    Notre région-capitale, qui a souhaité aussi soutenir les populations victimes de violences sexuelles, ne peut rester indifférente à la situation des LGBTI de l’Est Européen, qui sont, sur notre continent, à quelques heures d’avion de Paris.
    Il lui demande donc de proposer, dès le 17 mai, un soutien aux victimes de cette zone et d’abonder une subvention d’urgence à l’association ARDHIS qui accueille, en Ile-de-France, les réfugiés homosexuels et transsexuels.
    La répression s’accélérant dramatiquement en Tchétchénie, il est urgent pour notre collectivité de dénoncer clairement et symboliquement cette répression épouvantable et de prendre des mesures de soutien exemplaires.

  • Dans Le Maine Libre sur l'homophobie...

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  • Manifestation en soutien aux LGBTI persécutés en Tchétchénie

    A l'initiative du Mag, j'ai participé à une manifestation de soutien aux LGBTI qui sont persécutés en Tchétchénie. J'en ai appelé aux gouvernements et à l'ONU pour qu'ils se mobilisent bien plus fort notamment contre la Russie qui a fait de l'homophobie une politique d'Etat !

  • Dans La Dépêche du midi : Libres de disposer de notre corps !

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  • Bal d'époque pour les 140 ans de la mairie de Paris 12 à 19h30

    La mairie de Paris 12 fête ses 140 ans ce jeudi 16 mars dès 19h30.
    A cette occasion, un grand bal d'époque ouvert à toutes et à tous et gratuit aura lieu en salle des fêtes.
    Venez nombreuses et nombreux.

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  • A 22h50, Invité du Grand Soir 3 sur France 3 sur la fin de vie

    Alors que sort en toute opacité, une campagne sur la fin de vie et les directives anticipées, je serai l'invité de France 3 à 22h50 ce lundi soir.
    Vous pouvez retrouver ma première réaction aux conditions de conception de cette campagne d'information tant attendue dans #LeTalkDuLundi sur mon compte Périscope et Twitter : @JeanLucRomero.

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  • Ces pays interdisent toujours leur territoire aux personnes séropositives : honte à eux !

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  • Campagne prévention sida : "On vit une époque formidable !" (tribune pour Marianne.fr)

    Quelle formidable image que les politiques peuvent se donner quelques fois ! Une image d’ouverture aux autres, de progrès, de promotion du vivre-ensemble. C’est fou. C’est vrai que censurer une campagne d’information sur le VIH/sida destinée aux HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes), c’est tellement jubilatoire…
    Déplorable, ahurissant, dramatique, tout a été dit ces derniers jours et pourtant ces énergumènes continuent à se draper dans ce manteau confortable de la défense de la famille (Laquelle ? Homoparentale ? Monoparentale ?).
    Je vais vous dire ce que j’en pense, de manière fort objective :
    Ces élus sont coupables de non-assistance à personnes en danger. Quand on refuse volontairement d’informer une partie de ses concitoyens sur les outils mis à leur disposition pour éviter de s’infecter au VIH alors qu’on les sait exposer, c’est de non-assistance à personnes en danger. Pour rappel, les HSH, ce sont plus de 40% des nouvelles infectons à VIH chaque année.
    Ces élus sont complètement inconscients des réalités. Quand on connait la surreprésentation des tentatives de suicide chez les jeunes gays (de quatre à sept fois plus que pour un jeune hétérosexuel), on peut se poser la question de l’impact de ces décisions pour un jeune gay qui voit son orientation sexuelle considérée comme une déviance et une menace pour les enfants. Tellement facile de se construire et de bien vivre après ça ….
    Ah mais pardon, j’exagère, ce n’est pas de l’homophobie ! Suis-je bête… ces élus auraient agi de la sorte pour tout autre cause, avec la même vigueur et la même rapidité. Je ne sais pour vous mais moi, quand je me balade dans la rue, j’en vois plein des photos de femmes en lingerie, des photos suggestives, des images sexistes, à la limite dégradante. Qui s’en insurge ? Otez-moi d’un doute ... Je crois n’avoir que rarement entendu le maire d’Aulnay-sous-Bois faire la « une » des médias demandant le retrait de publicités sexistes sur le territoire communal … Mais c’est sûr que ça, cela n’a pas d’impact sur les enfants et la construction de leurs représentations !
    Aujourd’hui, très sincèrement, je suis inquiet et en colère. Je suis élu de la région Île-de-France, c’est-à-dire élu d’une région où plus de 40% des nouvelles découvertes de séropositivité sont réalisées. En juin dernier, la région a décidé de lancer un ambitieux plan « Pour une Île-de-France sans sida » et je me demande, comment, au vue de l’absence de condamnation officielle, nous allons pouvoir travailler ensemble ? Ce type de campagne, centré sur les populations clés, les HSH, les migrants, il en faut beaucoup et pour ne pas que le plan « Pour une Île-de-France sans sida » soit un flop retentissant, il faut que la région se range dans le camp de celles et ceux qui luttent contre le sida, pas de celles et ceux qui, par un moralisme et un dogmatisme affligeant et dangereux, font tout pour freiner ces efforts.
    Alors que la science nous a prouvé que l’on pouvait réellement en finir avec le sida, je suis également inquiet et en colère de l’attitude de certains politiques. Regardez le débat sur les primaires à droite. Je ne demande pas qu’on passe une heure sur le VIH/sida mais quand même ! C’est un silence assourdissant qu’on peut constater sur cette question. Elles sont où les prises de position volontariste ? Il est où l’engagement pour mener la France vers le chemin d’un contrôle de l’épidémie ? Elles sont où les condamnations claires et sans ambages des élus ayant censurés une campagne de prévention ? Il est où le courage politique ? François Fillon assume le coté brutal de sa campagne, grand bien lui fasse, mais il est où l’engagement dans la lutte contre le sida et vers la fin du sida. A un moment, et rapidement, il faudra choisir son camp.

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  • CP de l'ADMD sur le recours en cassation (affaire Jean Mercier)

    Pourvoi en cassation dans l’affaire Jean Mercier… Jean Mercier, objet d’un véritablement acharnement judiciaire à près de 90 ans, est la victime des lois Leonetti et de la lâcheté de nos gouvernants.

     

    Le soulagement de Jean Mercier et de tous ses soutiens, à commencer par l’ADMD et son président, Jean-Luc Romero, qui l’ont accompagné jusque-là, n’aura duré que le temps légal pour le ministère public de se pourvoir en cassation.
    A presque 90 ans, malade, Jean Mercier aura-t-il la force de poursuivre le combat de la compassion, du respect et de l’amour, en défendant le seul geste humain possible à l’égard d’une épouse en survie qui ne demande qu’à mourir tant ses souffrances sont grandes ?
    Cette situation est le résultat des 3 lois Leonetti qui, dans notre pays, refusent d’écouter la parole du mourant. Elle est aussi le résultat de la lâcheté de nos gouvernants qui n’ont pas su, malgré les promesses du président de la République, donner un cadre humain et respectueux à la fin de vie dans notre pays.
    L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, son président Jean-Luc Romero et les 68.000 adhérents de l’ADMD dénoncent un acharnement judiciaire incompréhensible, alors que le meurtre et la complicité de meurtre ont fait l’objet d’un non-lieu de la part du juge d’instruction en décembre 2013 et que la cour d’appel de Lyon a prononcé la relaxe de Jean Mercier du chef de non-assistance à personne en danger.
    Le ministère de la justice, dans le cadre de la circulaire du 20 octobre 2011 relativement au soutien qu’elle apporte dans ces affaires de fin de vie, a-t-il lui-même ordonné ce pourvoi en cassation ? C’est une question que pose l’ADMD…  

  • Demain, procès en Appel contre celui qui m'a menacé de mort...

    Après un premier procès que j'ai gagné, il y’a quelques mois, l’auteur présumé des faits a fait appel de sa condamnation de trois mois de prison avec sursis.
    Il m'avait insulté, tenu des propos homophobes et menacé de mort sur Twitter. 
    La nouvelle audience aura lieu ce mercredi 16 novembre 2016, à 14 heures, devant la Cour d'appel de Paris et je serai bien sûr présent à cette audience.

  • CP du 1er novembre 2016 de l'ADMD : J'accuse !

     « J’Accuse… ! »,
    par l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

     A la veille de la 9ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, célébrée partout en France (plus d’une centaine de manifestations) et dans plusieurs pays (Italie, Mexique, Suisse, Allemagne, Espagne, Portugal…), et alors que les élections présidentielles sont dans 6 mois, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité lance une grande campagne de communication pour réaffirmer le droit de chacun de choisir les conditions de sa propre fin de vie.
    Cette campagne, virale (Twitter, Instagram, Périscope, Facebook…) et qui paraîtra dans l’édition du 2 novembre du journal 20 Minutes (4ème de couverture, inversée – édition Ile-de-France), accuse « la France, pays des Droits de l’Homme, de laisser mourir de faim et de soif les personnes en fin de vie ».
    En effet, alors que François Hollande s’était engagé à légiférer en faveur d’un droit à une assistance médicalisée pour finir sa vie dans la dignité, c’est à Jean Leonetti qu’il a confié le soin de mettre sous forme de loi ce qui existait depuis 2010 sous forme de décret, c'est-à-dire la sédation, la terrible mort par dénutrition et par déshydratation. La loi du 2 février 2016 n’ouvre ainsi aucun droit supplémentaire et ne permet toujours pas de mourir dignement lorsque la vie n’est plus que de la survie.
    Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, rappelle que l’association porte depuis 36 ans la même revendication en faveur de la légalisation de l’aide active à mourir (euthanasie et suicide assisté) et de l’accès universel aux soins palliatifs.
    A l’occasion de cette 9ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, un grand rassemblement citoyen sera organisé le 2 novembre, à partir de 17 heures, sur la place de la République à Paris, en présence de nombreuses personnalités dont Noëlle Châtelet, Marie-Christine Barrault, Pauline Delpech et de nombreux élus.

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  • La manif pour « tous » en campagne, la haine à l’honneur ! (ma tribune dans le Plus Obs)

    J’ai, depuis le début, un peu de mal avec ce terme : manif pour tous. Sans forcément juger leurs valeurs d’un temps révolu, je me demande comment un mouvement peut se dire pour tous sachant que leur principal combat est de tout faire pour ne pas accorder les mêmes droits à une partie de leurs concitoyens. J’ai beau faire preuve de souplesse intellectuelle, j’avoue que je ne comprends pas la signification de leur « tous ». A dire que le « pour tous » est mensonger et usurpé, il n’y a qu’un pas … qu’à titre personnel, je franchis allègrement !
    Alors, où en sommes-nous avec la manif pour « tous » ? Et bien, manifestement, le fait d’avoir eu l’immense plaisir de voir la joie sur ces milliers de visages de néo-mariés (dont je fais partie !), nous qui sommes de terribles pourfendeurs de la civilisation les a remotivés. Le 16 octobre, la manif pour « tous » part en campagne. 
    Une date fort symbolique puisqu’elle se situe le lendemain du rendez-vous annuel de l’Existrans, une manifestation essentielle dédiée à la promotion des droits des personnes trans, des droits au mieux bafoués, au pire inexistants. Il est presque certain - et nous ne pouvons que le regretter - que cette marche humaine, pour le respect des droits, sera peu couverte, bien trop peu, en comparaison du marketing de la haine du lendemain. Après, nous pouvons peut-être espérer une forme d’équilibre et d’éthique de la part des journalistes ? Soyons francs : il y aura sûrement du monde, et la manif pour « tous » aura sûrement la primeur de tous  les journaux télévisés avec un message triomphant et menaçant à l’attention des politiques qui voudraient ériger en programme la casse sociétale (traduction : croire qu’une personne LGBTI est un citoyen comme un autre !).
    Que faire par rapport à ça ? Un de mes amis me dit souvent que la Manif pour tous, c’est un peu la puce sur le dos d’un chien. Je ne suis pas d’accord avec sa vision et cette vision des choses. Il ne faut pas traiter avec mépris la manif pour « tous », de même qu’il ne faut pas traiter avec mépris les 25% d’électeurs du Front national en France. Ces professionnels de la haine sont certes une minorité qui fait du bruit, mais un groupuscule qui est installé et qui nourrit les divisions de notre société. Et c’est en ça qu’il ne faut pas les traiter avec mépris : car ils sont dangereux.
    C’est notre vivre-ensemble qu’ils attaquent avec ce vernis de beaux sentiments fédérateurs.
    C’est notre Déclaration des droits de l’homme qu’ils piétinent.
    C’est notre solidarité, notre mixité, notre richesse qu’ils haïssent.
    C’est notre République qu’ils attaquent.
    C’est sur notre France qu’ils crachent.
    La réponse à la manif pour « tous », c’est simple : Tous égaux.

  • Soutien à Jean Mercier sur France 3 Rhône-Alpes

     


    ITW Jean Luc Romero sur France 3

  • L'ADMD demande la relaxe de Jean Mercier !

    Parce que Jean Mercier a entendu les demandes de sa chère épouse quand nos lois restent sourdes aux demandes d'aides actives à mourir des personnes dont la vie n'est plus que de la survie, Jean Mercier est poursuivi devant les tribunaux.
    En première instance, les juges du tribunal correctionnel de Saint-Etienne l'ont condamné à une peine d'une année de prison avec sursis.
    Trop lourde pour un homme de 88 ans, malade, qui a accompli un geste d'amour.
    Mais sans doute trop légère pour le ministère public qui a fait appel.
    Mais que croit le procureur... ? Que Jean Mercier va récidiver ? Que Jean Mercier est un assassin qui tue ses victimes de sang froid et sans raison ?
    Jean Mercier n'est autre qu'un époux aimant, dont le cœur a cédé à la demande légitime de sa femme et qui n'a rien fait d'autre qu'ouvrir un pot de cachets pour une épouse devenue trop faible pour accomplir elle-même ce geste simple.
    L'ADMD demande que la justice française reconnaisse le geste de compassion de Jean Mercier à l'égard de sa femme et le relaxe !
    L'ADMD demande au Gouvernement de légiférer vraiment sur les fins de vie pour que plus jamais un vieil homme ne se retrouve en face de sa vieille femme qui demande une aide à mourir et, plus généralement, que toute personne arrivée à la fin de sa vie puisse obtenir, en conscience, qu'un terme soit mis à ses souffrances.
    L'ADMD DEMANDE LA RELAXE DE JEAN MERCIER.

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  • Plutôt que de chercher l'union nationale, certains préfèrent stigmatiser les gays... Triste

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  • AIDS 2016 In Durban: Shame And Revolt! Hope Also...

    South Africa is a symbolic country in the fight against AIDS. A country has two faces. One of shame and ignorance. One of rebellion.

    The face of shame and ignorance is the one of President Thabo Mbeki and his health minister Manto Tshabalala-Msimang, who denied any link between HIV and AIDS, delaying as much as possible arrival of HIV treatment for south African patients, trying out their efficiency of a garlic based treatment of olive oil and lemon. Together, these two state characters are responsible for over 300,000 deaths... Stephen Lewis, UN Special Envoy for HIV / AIDS, has not hesitated to call it a few weeks ago the action of the former president of crimes against humanity. And we can only agree! Today, South Africa is the country in the world that has the largest number of people living with HIV: 19% of the adult population is HIV positive. And the former president still continues in his soft, deadly drift to deny any link between HIV and AIDS... Perhaps more than in any other country, the Act Up slogan will find a dramatic reality: “Ignorance is your enemy.”

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    This face of the revolt is embodied by the Treatment Action Campaign (TAC) that succeeds in engaging force and scientific evidence, to bend the South African government and to get it out of its blindness. This face is also that of Edwin Cameron, Justice of the Constitutional Court, white, gay and who publicly revealed his HIV status in 1999, a huge personality in South Africa that has never lowered our guard in the fight against AIDS, a personality I had the chance to meet. This face is also that of Nelson Mandela, who is engaged in this struggle. 

    No doubt the revelation that he wished to do of the HIV condition of his son after his death has broken a wall of silence and allowed to make a leap forward in the visibility of people with HIV and the question of their rights.

    In 2000, I was present at the International AIDS Conference in Durban and I am coming back 16 years later. In 16 years, enormous progress has been made in the fight against AIDS and the Millennium Development achieved. Yet few were betting on this achievement! New HIV infections have fallen by 35% and deaths by 41%. For 16 years, 30 million new HIV infections and nearly 8 million AIDS-related deaths have been avoided.

    Today, we know how to end AIDS. This requires access to screening more than half of HIV-positive people in the world who do not know their HIV condition. This requires sustainable access to treatment: Today, 17 million HIV-positive people — and 4,000 people still die every day — have no access to antiretroviral medication (ARV), while the World Health Organization (WHO) recommended starting treatment of all HIV positive people regardless of their immunity because of both individual and collective benefits of early access to treatment. 

    This implies a much more developed access and political awareness to expand prevention tools, the first of which PrEP. In 2020, it is essential to achieve the goals set by UNAIDS : 90% of all people living with HIV will know their HIV status. By 2020, 90% of all people with diagnosed HIV infection will receive sustained antiretroviral therapy. By 2020, 90% of all people receiving antiretroviral therapy will have viral suppression. It also requires a real policy to promote human rights and abolition of discriminatory laws against drug users, LGBT people, sex workers.

    These questions will be at the heart of the 21st International Conference of fight against AIDS. I’ll be there as a community activist. As an ambassador “For an Ile-de-France Region without AIDS.” As a person who has been living with HIV for the past 30 years ...

    Publication par Huffintonpost 

  • Mon itw sur LCI sur le don du sang et les gays

  • Notre Lettre ouverte avec Jérôme Beaugé à Damien Viel, DG de Twitter France #twitterishomophobic

    Monsieur le directeur général,

    Cette lettre, nous vous l’écrivons à titre personnel. Elle n’engage bien sûr pas les structures que nous représentons.
    L’homophobie tue. Alors que l’émotion et la colère suscitées par le massacre d’Orlando sont immenses, jamais cette phrase n’aura eu un sens aussi fort et dramatique.
    Les LGBTphobies sont une réalité vécue au quotidien. La lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie tuent tous les jours : devons-nous vous rappeler que les jeunes homosexuel-le-s ont au minima trois fois plus de risques de commettre une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel-le-s ? A cela, Monsieur le directeur général, vous y contribuez par votre inaction.
    Ces actes infâmes nous rappellent que, de la parole aux actes, il n’y a qu’un pas.
    Combien de fois nous vous avons alerté sur la réalité des LGBTphobies, que vous pouvez vous-même constater, sur Twitter ? Combien de fois nous vous avons transmis des injures et autres menaces de mort dont nous sommes victimes comme des milliers d’autres ? Combien de fois nous vous avons informé des conséquences dramatiques de cette homophobie, de cette lesbophobie, de cette biphobie, de cette transphobie ?
    Face à cela, votre réponse fut en tout point fort construite et explicite : le silence et le mutisme. Sans doute pensez-vous que le silence est d’or. De notre côté, militants de la lutte pour la promotion des droits humains, nous pensons que le silence est méprisant. Le vôtre l’est. Pire, il est dangereux.Comment comprendre que vous laissiez agir un compte dont le nom est « antigayPD » ?

    Peut-être considérez-vous les associations de lutte pour les droits LGBT comme des paillassons ? Les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles ou trans comme des sous-citoyen-ne-s, seules bonnes à freiner l’utilisation toujours plus large de Twitter ? Est-ce là votre opinion ou celle de professionnels de quelques agences de communication peu soucieuses des ravages sociétaux que l’homophobie provoque ? Croyez bien que tout cela n’est en rien une formule de pure communication, nous nous posons réellement la question. Et pour dire vrai, votre attitude nous laisse peu de doute sur la réalité de la réponse.
    Twitter est un formidable outil de communication, de transmission, d’information. Cela ne l’est plus à partir du moment où vous le laissez polluer, sans réagir, alors que vous connaissez la réalité des choses.
    Oui, Monsieur le directeur général, vous laissez perdurer sans réagir une parole LGBTphobe d’ampleur sur Twitter. Est-ce un procès d’intention ? Non. Au-delà des formules et de la protection des actionnaires, votre bon sens ne peut que vous amener à voir la réalité comme elle est.
    Dans quelques jours aura lieu la Marche des Fiertés LGBT de Paris. Vous le savez puisque, fort hypocritement, vous vous fendrez sûrement d’un tweet de soutien. Au-delà de la posture, nous imaginons déjà le déferlement de violence qui se constatera sur votre réseau et votre absence - fort prévisible - de réaction.
    Alors peut-être que le lancement d’un hashtag #twitterishomophobic serait intéressant. Nous y réfléchissons, aussi bien sur le plan français qu’international. Par politesse et courtoisie, nous préférons vous en informer. N’allez pas nous dire que vous pourriez le censurer ? Twitter n’est il pas un vaste Far West sans loi ? Les militant-e-s des droits humains seraient censuré-e-s et pas celles et ceux qui appellent au meurtre ? Nous n’osons y croire…
    Nous sommes en colère, Monsieur le directeur général …
    Croyez bien, Monsieur le directeur général, en l’assurance de notre détermination.

     

    Jean-Luc Romero-Michel est
    Conseiller régional d'Ile-de-France, Maire-adjoint de Paris 12
    et Président d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)

    Jérôme Beaugé est co-président de l’Inter-LGBT