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Crise des banlieues : dépasser les clivages pour trouver des voies nouvelles

Dans la nuit de samedi à dimanche, Vigneux-sur-Seine, ville dont je suis directeur des solidarités, a subi - comme tant d’autres communes de banlieue avant elle - une nuit d’enfer. Trois incendies ont fait de graves dégâts : une classe de l’école Pasteur a été brûlée, tout comme une usine de papiers près de la gare. Enfin, la maison de l’Emploi a été terriblement détériorée.
Incroyable de détruire des édifices qui rendent des services incontestables à la population et notamment à celles et ceux qui ont le plus de difficultés.
La maison pour l’emploi est un service efficace et proche pour ceux qui ont des difficultés à trouver ou à retrouver un emploi. Les usagers ne pourront aller demain dans ce lieu utile et convivial. Merci messieurs les pyromanes !
Je l’ai déjà écrit à ceux qui souhaitaient des réactions à ce qui se passe actuellement dans nos banlieues : je ne crois pas aux analyses à chaud et aux leçons péremptoires dans ce domaine.
Les problèmes d’exclusion d’une partie de la communauté nationale ne sont pas nouveaux, ils durent depuis plusieurs décennies. Notre incapacité, à droite et à gauche, à les résoudre nous amène à cette situation, où des extrémistes attisent la colère et utilisent sans vergogne le désespoir de ceux qui se sentent les laissés pour compte de notre pays.
On ne peut tolérer les exactions, les crimes et la justice doit être impitoyable, comme tout doit être fait pour retrouver un état de droit. Notre sécurité, c’est une de nos libertés fondamentales. Mais ne croyons pas qu’avec des arrestations symboliques et des procès exemplaires, nous résoudrons comme d’un coup de baguette magique les problèmes sociaux de tant de nos concitoyens.
Et puisque nous avons tous échoué, pourquoi ne pas nous mettre autour d’une table tous ensemble – droite/gauche – et le temps qu’il faudra pour trouver des voies nouvelles pour redonner la sécurité dans nos cités et l’espoir d’un avenir à ceux – toujours plus nombreux ! - qui croient ne plus en avoir !

Commentaires

  • J'espère sincèrement que pour les habitants de votre ville, la nuit sera plus calme !
    Bonne nuit.

  • Heureuse de voir que malgré tout cela vous gardez raison et ne tenez pas des propos péremptoires commes les le pen et villiers à même d'exciter encore plus. C'est toujours la modération qui doit l'emporter. Dans ce domaine on peut vous faire confiance.

  • a votre réunion gauche ,droite il manque un troisième partenaire.Ce qui arrive est la conséquence indirecte de la mesure politique la plus grave de ces trente dernières années:le regroupement familial promulgué par chirac et giscard en 74.
    Dans l'urgence,toute personne qui incendie,crame des individus devraient être condamnés à des peines beaucoup plus lourdes(plutôt un an ferme que deux mois avec sursis,et si on brûle une persoone de dix ans à perpet)
    Et devant cette intafada des banlieues qu'attend on pour envoyer l'armée?

  • vous habitez où anne leducq?

  • Heureux de vous entendre parler anne de modération, quand il y a déjà un mort,un homme entre la vie et la mort(beaucoup plus pès de la mort),une handicapée brûlée au troisième degré et un nourrisson grièvement blessé,dormez braves gens...
    ....

  • Merci Mr Romero, je ne voulais pas donner de leçons péremptoires mais connaître votre avis. Nous ne sommes pas arrivés à devoir donner ou non notre avis "à chaud". Ce qui se passe est sans précédent et personnellement, je suis très pessimiste sur la conclusion de ces évènements.
    Espèrons que je me trompe...
    Néanmoins, cela laissera des traces et celles-ci seront vraiment profondes dans la société française.
    Oui, je crains encore un "foutu" second tour en 2007. J'espère encore une fois que...

  • je vous pose la question directement,monsieur roméro en l'état actuel des choses êtes favorable au recours à l'armée?

  • Les violences urbaines qui se propagent sur son territoire inspirent, partout, les commentaires les plus graves et les réactions les plus inquiètes. Moscou recommande à ses ressortissants d'éviter la région parisienne ; le gouvernement finlandais déconseille les excursions nocturnes en banlieue ; l'ambassade du Portugal offre sa protection en cas de danger. Les journaux américains n'hésitent pas à comparer Paris à Bagdad, la Seine-Saint-Denis à la bande de Gaza, et à qualifier la crise de «Katrina des désastres sociaux». Grand seigneur, Muammar Kadhafi a même proposé son aide à Jacques Chirac.

  • Ici Londres... Bonjour!
    Le Foreign Office lance des appels á la vigilance aux Britanniques, faites gaffe si vous devez prendre l'Eurostar. Encore marqués par les kamikazes du 7 juillet, quelques plumes voient dans ce qu'il se passe en France l'ouverture d'une guerre civile 'eurabian' (sic).
    On me rassure... si la situation est grave, Paris ne brule pas, pas encore! Si le maire PS Pajon appelle au renfort de l'armée, si le Député Myard exige l'état d'urgence, la guerre des 9-3 n'aura pas (pas encore) lieu!
    Oui, Jean-Luc, droite et gauche (modérées, s'entend), combien d'erreurs mais aussi combien d'efforts par tant de différents canaux, depuis les municipalités jusqu'au sommet! Combien d'efforts aussi par des organismes comme les CCI? J'ai travaillé un temps pour la CCIP et me souviens d'avoir parlé d'euro au Chene-Pointu...
    Je suis pessimiste (O Cassandre!) parce que les causes de ces événements ne sont évidemment pas juste structurelles, mais super-structurelles, culturelles.
    Pas culturelles au sens 'le fait d'individus de cultures différentes '- d'autres origines, d'autres religions!
    Oui, nous avons laissé s'affaiblir ce qui faisait le ciment de notre vivre-ensemble, la République, ses idéaux.
    Nous l'avons remplacé, en pres de 40 ans, par une culture de l'assistanat et une forme de collectivisme.
    Au moindre mécontentement, on se tourne vers les pouvoirs publics, l'Etat, les collectivités locales... Eh, qu'est-ce que vous faites pour moi, pauvre pecheur! J'ai des droits!

    Alors, voila...
    Un de mes meilleurs amis, ici á Londres, est Francais d'origine serbe, sa petite amie est Francais d'origine sénegalaise. A Paris, dans le XVIIIe, ils ne se sentaient plus á l'aise, tous deux se sentaient rejetés... Ils ont décidé un jour de s'éloigner, d'aller voir ailleurs si, par hasard, c'était mieux, il a trouvé un bon boulot, elle a repris des études. Il aime la France, sont Francais - font l'aller-retour régulierement - (votent, au passage) mais ont pris leur destin en main et sont allé voir ailleurs.
    Ce qu'ils ont fait, ce que j'ai fait - petit Gaulois parisien - pour d'autres raisons, n'importe qui peut le faire... Quand on ne se plait plus chez soi, on deménage, mais avant de déménager on n'est pas obligé de tout casser.
    Mais, pour cela, encore faut-il etre conscient du fait que l'on a seul en main son propre destin!

  • Détester qque chose, mais en aimer les causes, ça n'est pas viable, messieurs dames.

  • Pour répondre à Philippe , j'habite à Drancy dans le 9-3 et je sais ce qu'est une cité puisque j'y vis. M. Romero connaît bien car c'est à côté de Bobigny où il était élu.
    Je suis une bonne française et plein de mes amis sont des beurs qui aiment la France.
    Alors, pas de leçons?
    Et vous vous devez habiter un quartier tranquille comme Alceste pour dire autant de bétises sur les cités.

  • Bonjour,

    Il est facile de dire:"- faisons comme ci, faisons comme ça, soyons comme ci, ne soyons pas comme ça" mais le jour ou vous retrouvez votre voiture brûlée, votre proche grièvement blessé ou vous même agressé, alors là votre j'aimerais entendre le son de votre voix et connaître votre opinion.

    Olivier.

  • Dire des sotises est la vocation première de Philippe Kilo et Alceste qui ne doivent pas grand cohse à faire de leur journée vu la façon dont ils pourissent de nombreux forums et Blog.

    Ils n'ont que le mots "ethnie" et "religion" à la bouche... ils se croient intelligent mais ne savent même pas que ces deux termes sont incompatibles...

    si vous vous référez au Monde, pour leur montrer que les incendiaires ne sont pas tous musulmans comme ils le prétendent (ainsi que leurs potes DeVilliers, bombard et Le Pen): http://www.lemonde.fr/web/article/0,1- href="mailto:0@2">0@2-3226,36-706528@51-704172,0.html
    Ils vous rétorqueront que c'est un journale gauche parce que Edwy Plenel l'a dirigé il y a encore de celà 3 ans...

    C'et dommage cet article montre pourant bien que derrière tout ça il n'y a aucune idéologie, juste le plaisir de détruire. Et que les auteurs peuvent très bien s'appeler Claude ou Xavier... des prénoms "bien de chez nous".

    Pour eux il ne doit y avoir que les rédacteurs de minutes et National Hebdo qui doivent être objectif...

  • Bonjour,

    Je voudrais vous dire que j'ai cotoyé de ces jeunes racailles. C'est quasi inévitable quand on a une vingtaine d'années parce que leur idéologie (simpliste) est à la mode. Hélas oui, ces jeunes sont à la mode. Allons donc, ils ne sont pas en manque d'intégration, croyez-moi. MAIS ils sont totalement "drivés" par la TV. Et c'est la TV qui divise les uns et les autres. Ces jeunes ne rêvent que de Porsche et de mannequins esclaves sexuelles. C'est bien cela qui les éloigne du travailleur besogneux (soit 75% des Français). Pas la politique d'intégration. Eux, ils veulent le "living large", et comme ils le veulent tout de suite, et bien il reste le crime. Et ses actes de bravoure. Et si en plus ceux-ci sont médiatisés (encore la TV) alors leur allant est décuplé. Et voilà comment on aboutit à la situation actuelle. Le quart d'heure de célébrité se prolonge comme on peut.

    Il est également à la mode de prendre le Français pour un con, un lâche, un benêt. Tous les enfants qui sont dans des écoles primaires et au collège avec une forte mixité sociale le savent. Les enfants français d'origine ceci ou cela, disent je suis 'ceci" ou "cela". Ils ne disent pas "je suis Français". La France est un pays magnifique. Je suis Française et fière de l'être. La France donne tous les moyens nécessaires à chacun de s'intégrer.

    Les allocations familiales, l'école et l'université gratuites. Ca, c'est des moyens d'intégration. Maintenant, si chacun préfère se bercer d'illusion devant la télévision et jouer au cowboy, c'est la faute de la télévision, pas de la politique d'intégration.

    Si on reparle de discrimination positive, je crois que là, ce sont les Français de souche, n'ayant pas de travail, qui vont descendre dans la rue. De la fermeté, un peu de sérieux, un peu d'autodérision, voilà ce qui manque à ces jeunes de banlieues en mal de publicité.

    Merci de votre attention. Et je me permets d'ajouter qu'il faut avoir grandi avec ces jeunes là pour comprendre tout ça sans être sujet à des faux semblants. Cela dit, si vous interrogez les jeunes des lycées actuellement, il y a un conformisme tel dans le discours "officiel" des jeunes qu'on vous dira "ces jeunes sont des victimes" blah blah blah... C'est aussi la peur qui fait tenir ce discours. Personne n'ira se distinguer en disant : "oui, ces mecs-là, ce sont des jeunes avec un excédent de connerie. Et ils se montent la tête parce qu'ils cultivent l'esprit de clan et se croient invincibles. Ils croient qu'ils vont pouvoir imposer leur loi au monde. Comme dans les films". Ne leur parlez pas de bosser et de gagner honnêtement leur vie. Ca, c'est pour les caves de Français. Un alibi bien commode pour ne pas avoir à bosser : "ouais, de toute façons, ils recalent toujours les Arabes et les Renois aux entretiens". Faux et archi faux. Un Arabe ou unn Renoi qui s'exprimera très bien en entretien, il est évident qu'il fera forte impression. Et qu'il sera bien utile dans une boîte. Mais pas un qui arrive en trainant les pieds avec un air frondeur, et qui parle sur un ton désagréable.

    Merci.

  • "Dépasser les clivages pour trouver des voies nouvelles", merci pour ce titre plein de bon sens! Une priorité: assurer la protection des populations victimes de ces émeutes, appliquer les principes d'égalité devant les droits ET les devoirs et rassurer l'ensemble du pays qui se demande s'il y a un pilote dans l'avion "France".
    Les balbutiements du gouvernement et la position en retrait du président Chirac m'inquiètent tout autant que les violences elles-memes. Je n'aimerais pas etre à la place de Sarkozy, de Villepin, etc. (plus confortable d'etre dans l'opposition lors d'une telle crise) mais ils ont le devoir de faire face à leurs responsabilités.
    La suite? Loin de moi l'idée de stigmatiser la gauche ou la droite en particulier. Je n'ai pas envie de m'arreter sur tel ou tel mot de Sarkozy sortis de leur contexte, trop facile. Je préfère par exemple penser à la création du conseil francais du culte musulman sous son impulsion. Comme quoi, il n'y a pas de fatalité, les choses peuvent bouger, avancer!

    L'intégration des populations originaires d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne et la politique de la ville pose en France un grand problème. Il n'y a pas lieu d'aller chercher midi à quatorze heures. Les politiques migratoires sur le plan européen sont dans la meme impasse. Il faut bien se résoudre à se pencher sans langue de bois sur ce problème.

    Et tous les sujets s'amalgament depuis des décennies: Inégalité des chances, islam et laicité, racisme black-blanc-beur, antisémitisme, transposition du conflit israelo-palestinien dans nos banlieues, incapacité des partis politiques traditionnels à ouvrir un débat de fond, terrain libre pour le FN et j'en passe...

    Pourquoi ne pas limiter ce débat à : Quel avenir pour les pauvres en France?
    Sans chercher à distinguer le pauvre qui vote FN du pauvre qui nous arrive tout droit d'une ex colonie, du pauvre qui dort sur notre trottoir ou du pauvre grand-père qui meurt pendant la canicule...Sans parler de tous ceux que cela effraie et qui ont peur de devenir les pauvres de demain.

    La paupérisation, la fragilité d'une partie de la société nous explose régulièrement à la tete. Cocktail molotov sur une voiture, grenade électorale aux élections...meme combat!

    Toutes les forces vives de la société civile et des représentants du peuple auraient intéret à enfin regarder la pauvreté en face. D'ou qu'elle vienne...

    Retrouver enfin un peu de dynamisme, de positivisme! Arreter de s'enfermer dans des tiroirs "gauche", "droite", "libéral", "anti-mondialiste", "tiers-mondiste", "nationaliste"; blabla...Glaner le meilleur de tout cela, cesser de critiquer systématiquement tout ce aui vient de l'autre camp...Mélanger les idées, les courants, les aspirations...

    Placer l'emploi, l'éducation et l'économie au coeur du débat. Jeter toutes ses forces dans la bataille de l'ascenseur social.

    Oui, je l'attends ce grand plan anti-pauvreté...Et je me fiche de sa couleur politique!

    Parce que, comme vous le dites, il faut dépasser les clivages pour trouver de nouvelles voies...

  • allez le demander à ma cousine,violée par une bande ethnique,mme anne leducq

  • Une de mes amies a été il y a deux ans agressé par 2 jeunes à Sevran pour lui prendre son sac. Résultat: un bras cassé!
    Les jeunes étaient 2 français blonds... ils ont été condamnés.
    Arretons de faire croire nimporte quoi.
    Les délinquants sont aussi chez nous les français de souche

  • eh mr pichet je vous signale que je n'ai pas la chance de croire en dieu.

  • Etiez vous monsieur roméro au conseil régional d'idf et si oui,comment avez vous trouvé l'intervention de jean-francois touzé.

  • Wahou antileurre, voilà un témoignage qui correspond beaucoup à la perception qu j'avais des choses...

    C'est surtout sur le dernier point que je voulais réagir. J'ai remarqué que tout ceux qui sortent des banlieues et qui sont intégrés (j'aime pas ce mot) n'ont pas un accent à la con du genre: "z'y va, ta mère..." (vous voyez l'accent?)

    Par contre on trouve des "jeunes français de souche" qu'idolatrent nos sympathisant FN et Villiéristes qui ont cet accent stupide et qui pourtant n'ont jamais mis les pieds dans un quartier "défavorisé".

  • Et Antileurre a parfaitement raison.

  • M. Romero, je suis surpris. En lisant votre blog, on se croit au FN!!!!!!
    Je sais que vous condamnez les théses de le Pen, mais comment vous laisser déborder à ce point ?
    Ceci dit, bravo pour votre courage.
    Et oui je suis un de ces beurs que semblent détester tant de gens. je suis ingénieur, je vis à La Courneuve. j'ai deux enfants de 13 et 4 ans. Ils ne sont pas dans la rue. Comme la majorité de mes amis des cités, nous élevons bien nos enfants. Je ne suis pas homophobe et voterai volontiers pour vous. Alors, nous faire traiter à longueur de temps de racailles, c'est un peu lourd.
    Bonne continuation à vous. Pas à ce Kilo et Alceste qui doivent être de jeunes c... pour parler ainsi d'autres êtres humains! Et s'ils tombaient amoureux d'une Algérienne, ce serait drôle!

  • Désolé, cher Mourad, si vous êtes blessé par certains propos. croyez bien que je ne les cautionne pas. Certains ne sont d'ailleurs pas repris quand ils sont insultants vis à vis de quelque'un qui intervient sur ce blog.
    Effectivement, je me rends compte que certains militants d'extrême-droite essaie d'utiliser ce blog qui est très fréquenté pour passer leur propagande. J'essaie d'être vigilant.
    Ce blog se veut un endroit de libre expression, pas un endroit de propagande.
    Qaunt à Olivier qui croit que nous vivons dans des endroits protégés et que nous ne connaissaons pas la réalité.
    Pour mémoire, j'ai été élu 12 ans de Bogbigny dans le 93, suis directeur des solidarités à Vigneux où ce mardi, je vais passer une partie de la hnuit à faire des rondes autour des structures soicales pour éviter qu'lles brûlent et j'ai déjà été agréssé au couteau par... un bon français. Et on m'a volé deux fois ma voiture... Donc les leçons, ça va!

  • monsieur mourad,je ne vous permets pas de tomber dans l'injure primo,et de deux monsieur roméro,je ne me définis pas comme quelqu'un d'extrême droite mais de gauche nationale
    Je ne suis pas non plus raciste,j'ai des amis de toutes les origines,vous déformez mes propos ,c'est malhonnête
    dire que ces émeutes sont la conséquence aussi du problème de l'inassimilabilité de certaines personnes n'est pas du racisme!
    (Fouquier Tinville donnez moi une phrase de l'accusé,je le ferais condamner)

  • Mourad,

    Ne fais pas semblant de ne pas comprendre !
    Personne ici ne pense que tu es une racaille, alors suffit la martyrocratie.
    Les racailles sont les miliciens francophobes qui sillonnent les rues en commettant des agressions racistes antiblanches et en pronant la subversion violente et l'islamisation de la France. C'est pourtant clair.
    En gros les racailles sont ceux qui se proclament être des racailles, alors c'est qd même pas croyable que l'on reproche à qui que ce soit d'utiliser le terme pour les décrire !

    Et tomber amoureux d'une algérienne ne me poserait pas vraiment de problême. Mais je préfererais quand même faire ma vie avec une fille d'origine européenne, pour cause de dénatalité européenne massive.

  • anne leduc

    nationalement 1O%,carcéralement entre 40 et 50%
    et il n'y a pas de problème ?
    vous nous faîtes décidement cadeau du réel.

  • C'est amusant comme tous les xénophiles affirment avoir été agressés par de "bons français".
    Comment expliquer cette anomalie statistique, quand on sait que l'écrasante majorité des personnes interpellées en France pour des agressions sont étrangers ou d'origine étrangère ?
    Monsieur Delanoë s'est-il fait planté par un "franchouillard" il y a qques temps ?!
    Les émeutes en cours sont-elles le fait de "franchouillards" ?

    Peut être que votre définition de "bon français" est "un détenteur de la nationalité française qui, en bon xénophile, agresse les blancs qu'il croise pour les punir de leur racisme biologiquement inhérent" ?! ^^

  • "Certains ne sont d'ailleurs pas repris quand ils sont insultants vis à vis de quelque'un qui intervient sur ce blog."jl roméro

    "Bonne continuation à vous. Pas à ce Kilo et Alceste qui doivent être de jeunes c... "mourad

    cherchez l'erreur !

  • C'est vrai Mourad que certains sont exaspérant... mais ils existent... et mieux vaut le savoir. :(

    Par contre Sarkozy n'a JAMAIS traité tous ceux qui vivent en banlieue de racaille!

    Il ne parlait que de ceux qui lui ont balancés des pierres, ceux qui foutent la merde dans nos cités, ils existent eux et on n'a aucun cadeaux à leur faire

  • Je crois qu'il faut poser le probleme un peu differemment.
    Pour des raisons purement ideologiques, nous avons progressivement gommé les notions de bien et de mal et nous avons développé simultanément une theorie de l'egalité generalisée. La consequence ne pouvait être qu'un renforcement des droits au détriment des devoirs.Le discours de Kennedy disait: "ne vous demandez ce que le pays peut faire pour vous, mais demandez vous plutot ce que vous , vous pouvez faire pour votre pays."Je comprends que la vie de ces jeunes immigres n'a rien d'exhaltant et que ce n'est jamais facile de se résigner mais conçoivent ils seulement qu'en contrepartie des droits qu'ils reclament il faut qu'ils commencent par s'acquitter de leur devoir envers un pays qui les a acceuilli?
    Petit-fils d'emigre ukrainien, mes grands parents sont venus en France pour fuir la misère et les pogroms, mais ils ont toujours considéré qu'ils avaient une dette envers ce pays qui leur avait permis de survivre et ils n'ont jamais pensé qu'en detruisant la France ils serviraient leurs interets.

  • Bonjour monsieur Roméro,

    Vous dites:

    "Qaunt à Olivier qui croit que nous vivons dans des endroits protégés et que nous ne connaissaons pas la réalité.
    Pour mémoire, j'ai été élu 12 ans de Bogbigny dans le 93, suis directeur des solidarités à Vigneux où ce mardi, je vais passer une partie de la hnuit à faire des rondes autour des structures soicales pour éviter qu'lles brûlent et j'ai déjà été agréssé au couteau par... un bon français. Et on m'a volé deux fois ma voiture... Donc les leçons, ça va!"

    Ce n'est absolument pas vos propos que je visais dans mon post et encore moins vous en particulier, je voulais simplement dire que face à une agression personnelle certaines personnes prônant la tolérance le seraient beaucoup moins vis à vis leur(s) agresseur(s) et ce quelle que soit la nationalité des agresseurs français comme étrangers.

    Olivier.

  • LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, REALITE a titré « the independant ». Les Anglais sont nos meilleurs amis quand ils nous mettent face à nos contradictions.

    Pourquoi la question "Comment en est-on arrivé là ? » est si difficile à appréhender pour la plupart des Français? Comment arriver à se décentrer un peu par rapport à nos belles certitudes républicaines et se mettre à la place de l’Autre fut-il un « sauvageon » décervelée ?
    Sommes nous si imprégnés de nos idéaux républicains et égalitaires que nous ne puissions voir l’effarant fossé entre nos valeurs affichées (et qui ont une vrai portée universelle !) et certaines réalités sociales. La France a depuis la révolution toujours porté cette terrible contradiction : des discours humanistes qui portent en germe l’espoir d’une réelle émancipation de l’homme et des politiques effectives qui font tout le contraire. Jules Ferry en est un parfait exemple : les valeurs qui ont fait l’école laïque ont été les mêmes qui ont porté l’aventure coloniale (« les races supérieures ont un devoir d’éduquer les races inférieures » je cite). Le brillant auteur de « De la démocratie en Amérique » Alexis de Tocqueville en est un autre : il justifiait les enfumades de Bugeaud et autres massacres perpétués en Algérie au nom d’un pragmatisme en net décalage avec les valeurs qu’il a toujours prôné. Aujourd’hui peut-être que nous rêvons encore notre beau pays comme une terre d'asile, accueillante et généreuse envers tous ces ex-colonisés qui pour la plupart d’ailleurs n'ont pas demandé à venir.
    Nous les assistons, la cause est entendu, puisque nous ne voulons plus ni leur donner du travail ni les déghettoïser. L’assistanat généralisé donne bonne conscience aux décideurs gauche caviar, et ceux de droite enragent (« on leur donne tout ! » « Ils passent avant les autres » sont des classiques qu’on entend partout) quand ils ne rêvent pas de les rejeter à la mer. Ces populations qu’on le veuille ou non nous renvoie à un passé colonial qui ne passe pas. Certains ont la naïveté de croire qu’il est, non pas glorieux, mais équilibré en termes de méfaits et bienfaits. C’est en gros ce que dit la loi du 11 février 2005, justement décrié par les historiens. D’ailleurs, ce passé ne s’enseigne pas ou si peu . Je renvoie au rapport de l’INRP « Entre mémoire et savoir, l’enseignement de la Shoah et des guerres de colonisation » dans lequel beaucoup d’enseignants y confessent avec humilité ne pas être à la hauteur face à ces angoisses identitaires car insuffisamment formés. Mais bien sûr certains se contenteront de penser que tout a été dit, montré et digéré en matière d’histoire coloniale. Notre bonne conscience nous aide à vivre n’est-ce pas ?

    Cette parenthèse historique n’est pas anodine. Le présent n’est pas compréhensible s’il n’est pas mis en relation avec le passé ; la construction de la république ne s’est pas fait sans heurts ni contradictions. Au lieu de prendre un peu de distance on préfère se réfugier dans la psychologie façon café du commerce et donner des leçons de morale : « Ils ne veulent pas travailler » « Ils ne veulent pas s’en sortir » « c’est la faute aux parents ». Faut-il lire l’intégrale de Bourdieu pour comprendre que cette rhétorique de la volonté dépend fortement du contexte social, familial et de l’histoire singulière de chacun ?

    Osons un constat. Certaines populations immigrées sont victimes d’une double injustice : économique et identitaire. Au nom de quoi le reconnaître serait les excuser ! Certains feront justement remarquer que la misère, le chômage ne poussent pas toutes les populations à se révolter de la sorte. C’est ici que s’ajoute la crise identitaire profonde de certains jeunes maghrébins. Quand on ne sait pas qui on est (Arabe, Berbère, Algériens, Français, Musulman , citoyen, racaille ?…) d’où on vient (le lien générationnel est dans bien des cas rompu, voir les films de Yamina Benguigui) où on va ( Chômage, délinquance, intégrisme ?) on pète les plombs et on brûle des voitures. N’en déplaise à certains, cela pourrait être pire encore !
    La fracture identitaire est béante pour ces populations qu’on somme de s’intégrer en oubliant de leur donner les moyens de le faire par le travail. Les aînés ont subis les pires humiliations, rasé les murs dans leurs bidonvilles mais ne se plaignaient pas. Ils trimaient pour leur maigre pitance. Leurs fils et petit-fils se révoltent. Faut-il s’en étonner alors qu’ils sont beaucoup mieux lotis matériellement qu’il y a 30 ans ? Ce qui leur est sans doute insupportable c'est l'effroyable écart entre les discours humanistes et républicains et la réalité sociale dans laquelle ils se débattent. Le double langage est partout mais nous continuons à nous boucher les yeux. Que ce soit des vrais voyous, ou plus grave, des jeunes méritant (ceux qui triment et subissent discrimination sur discrimination) où qu’ils se tournent l’horizon est bouché.. A ce propos ils seraient pertinent de s’intéresser à certains casseurs, pas les caïds de quartier bien sûr, mais les sans-histoires, ceux qui le temps d’une nuit furieuse ont franchi la ligne rouge et laissé exploser leur désespoir.
    C’est aussi une très sérieuse remise en question du rôle de la police dans les quartiers chauds et du comportement ouvertement raciste de certains de ces fonctionnaires. L’arbitraire de certaines descentes dans les cités et la façon dont les jeunes sont parfois interpellés dans la rue laisse penser que la police se comporte en bande rivale. Manque de formation ? Surchauffe dû au stress ? Ou injonctions furibardes et irresponsables venant d’hommes politiques qui ont bien compris que les discours sécuritaires sont payants électoralement ?
    Violence gratuite entendons nous parfois. Nous oublions que la violence est toujours le dernier recours de ceux qui n’ont pas les moyens de s’exprimer autrement. Et cette violence là nous hurle des choses que nous refusons d’entendre. Elle est aveugle, oui, mais pas gratuite. Violence organisée, jeunes manipulés nous rabâche certains. C’est pratique et presque rassurant : les ennemis sont en face et clairement identifiés (caïds, intégristes …) Qu’elles soient vrais (selon la police) ou fausses (selon les tribunaux), ces allégations n’expliqueront jamais la rage profonde qui motive les actes.
    Reste le libre choix des individus qui consistent à faire ou à ne pas faire l’irréparable en terme de violence. En cela, les casseurs ne sont pas excusables et doivent être puni pour leurs actes (et pas pour ce qu’ils sont !). La fermeté est nécessairement de mise dans une situation aussi explosive. Cela doit-il nous empêcher de voir la vérité en face ? Ou à tout le moins d’essayer de comprendre le cercle vicieux dans lequel ils se trouvent et qui se résume ainsi : plus de discrimination et d’injustice amènent plus d’incivilité et de violence qui amènent plus de … ? En ce sens ces jeunes se suicident socialement et les plaies seront longues à cicatriser.

  • c'est du rousseauisme standard tiptop

  • Je suis terriblement choqué par la violences des propos de certains. Peut on sincèrement condamner la violence d'adolescents, dans nos villes, et prôner la haine contre une partie de la population au prétexte qu'elle ne correspondrait pas à nos critères esthétiques ?
    Mais de quel droit séparer ainsi les personnes selon leurs origines. Quelqu'un est-il propriétaire de cette terre de France ? Certainement pas Alceste ou Kilo. "La France, aimez-la ou quittez-la !", pensent-ils. Qu'ils la quittent, car ils ne respectent pas ses valeurs de tolérance et de fraternité. Ils nous font aussi honte, cachés derrière leur pseudonyme, que les casseurs, cachés derrière leur cagoule.
    A propos de l'agression de Bertrand Delanoë. Est-ce parce qu'il était d'origine algérienne que l'agresseur a commis son acte ? Ne serait-ce pas plutôt parce qu'il était sans emploi, dans une situation désespérée et nourissant une haine envers les responsables politiques ?
    Je le répéte ici encore. La haine est insupportable. D'où qu'elle vienne. Quelle que soit la couleur de peau de ses messagers.

  • Bravo pour ces propos et cette idéologie que je partage a 100% comme à l'accoutumée.
    Et un merci particulier a Antileurre.
    C'est toujours un plaisir de voir ses idéologies partagées.
    Florent

  • A TIPTOP ET A SA CRITIQUE DE LA LOI DE FEVRIER
    2005,reconnaissant certains bienfaits de la colonisation.

    la guerre civile larvée qui embrasse notre pays n’a rien à voir avec l’IMMIGRATION INCONTRÔLÉE…

    Tout cela est de la faute à « pas de chance »… Il paraît que tous ces jeunes sont Français. Il faudrait peut-être le leur dire… Il aurait surtout fallu depuis des décennies, leur apprendre à aimer cette France dont ils rejettent tous les symboles…

    - Continuez à donner raison au FLN !
    - Continuez à mépriser l’Armée Française d’Algérie !
    - Continuez à accepter et à applaudir les déclarations insultantes de M. BOUTEFLIKA !
    - Continuez à déclarer que l’Armée française d’Algérie ne savait que tuer et violer !
    - Continuez à dire et laisser dire que la France n’a fait que piller l’Afrique !
    - Continuez à dire et à laisser dire que la présence française en Algérie n’a apporté que la misère et la terreur !

    l’Algérie est indépendante ; qu’elle règle ses problèmes, quant à ceux qui, venus de là-bas, vivent chez nous, qu’ils soient Français, sans double nationalité, et qu’ils sachent alors qu’ils ont des droits et avant tout des devoirs, et qu’ils ne sont pas les seuls, dans notre pays affaibli, à avoir des soucis.

  • vous me décrivez comme un raciste primaire,mr l'oreal pathétique

  • Il y a sur terre au moins cinq milliard d'individus qui sont victimes de la plus flagrante des injustices et qui vivent dans un etat de pauvreté qui feraient passer nos banlieues pour des sinécures paradisiaques. D'apres le raisonnement de certains, ils sont donc en droit de détruire toute la planète...
    Est-ce que les choses iront mieux apres?

  • "A propos de l'agression de Bertrand Delanoë. Est-ce parce qu'il était d'origine algérienne que l'agresseur a commis son acte ? Ne serait-ce pas plutôt parce qu'il était sans emploi, dans une situation désespérée et nourissant une haine envers les responsables politiques ?"

    L'agresseur était musulman. L'islam prône l'homophobie.
    L'agresseur a essayé de tuer l'homosexuel le plus connu et influent de France.
    C'est une coincidence sûrement...

  • LES FLAMMES DE LA RAISON

    Il me semble que la crémation des moyens de locomotion généralisée dans les banlieues du pays est le signe d'un grand bouleversement social, un mouvement de fond qu'une stupide répression policière ne saurait éteindre. Je ne cesse d'entendre que brûler des voitures, ça n'est pas une solution pour résoudre les problèmes des jeunes de banlieue...

    Justement, je pense que c'est une solution. Sans ces heurts spectaculaires (toucher à la tôle sacrée du français moyen, ça choque toujours l'opinion publique sensible à la préservation de ses joujoux favoris) comment faire avancer les choses, faire prendre conscience aux privilégiés des centres villes et des campagnes de la gravité de la situation dans les banlieues ? Brûler des voitures est, à mon sens, la meilleure solution pour faire bouger les choses, contribuer à faire changer les mentalités, secouer les consciences endormies. Brûler une voiture est certes répréhensible sur le plan strictement légal, mais c'est précisément avec ce genre de geste illégal, acte fondateur par excellence du pionnier social participant au progrès humain, qu'évoluent nos sociétés.

    Mieux vaut faire une révolution en brûlant des voitures plutôt qu'en portant des têtes coupées sur des piques. Brûler des voitures est par conséquent un acte potentiellement héroïque, pour peu que cela débouche sur une amélioration de la vie des révoltés, une capitulation du pouvoir qui reconnaîtra par la suite la révolte comme un légitime soulèvement des banlieues contre l'injustice sociale.

    C'est ainsi qu'évoluent les mentalités, que se fait le progrès social : en pratiquant la désobéissance civile, en manifestant illégalement contre le pouvoir. Aujourd'hui conspués, demain qui sait si les brûleurs de voitures ne seront pas honorés par les mêmes qui les condamnent actuellement ? Comme les porteurs de têtes coupées de 14 juillet 1789 sont de nos jours acclamés. La crémation des voitures de banlieue, c'est leur 14 juillet à eux. Leur révolution est en marche. C'est en se rebiffant de la sorte contre l'ordre social inique que progresse toute société. Aujourd'hui les mentalités ont évolué, dans sa grande majorité le peuple ne verse plus le sang pour se faire entendre, il brûle des voitures, brise du mobilier urbain. N'est-ce pas déjà un énorme progrès par rapport aux révoltes barbares du passé ? De nos jours même les plus enragés des insurgés des banlieues respectent la vie humaine. Plus civilisés que nos aïeux, ils se révoltent avec les moyens appropriés à leur portée : l'incendie de voitures. Où est leur crime ? Leur combat me semble parfaitement légitime. A leur place, ne réagirions-nous pas de même ? Pour avoir vécu dans la banlieue et côtoyé un peu ses habitants, je comprends leur révolte.

    Vive la révolution !

    Raphaël Zacharie de Izarra
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    Tél : 02 43 80 42 98
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr

  • D'accord avec vous alceste
    sous la pression des évenements ,le gouvernement ose enfin prendre quelques bonnes mesures décriées par les biens pensant de tout poil.
    Un bon point pour sarkozy qui rétablit la double peine pour les étrangers délinquant avec pour sanction la reconduite immédiate(même si leur situation est régulière)
    La réalité commence à avoir raison du politiquement correct et je m'en félicite.

  • M deIzarra ecrit:
    " C'est en se rebiffant de la sorte contre l'ordre social inique que progresse toute société. Aujourd'hui les mentalités ont évolué, dans sa grande majorité le peuple ne verse plus le sang pour se faire entendre, il brûle des voitures, brise du mobilier urbain. N'est-ce pas déjà un énorme progrès par rapport aux révoltes barbares du passé ? De nos jours même les plus enragés des insurgés des banlieues respectent la vie humaine. Plus civilisés que nos aïeux, ils se révoltent avec les moyens appropriés à leur portée : l'incendie de voitures. Où est leur crime ? Leur combat me semble parfaitement légitime. A leur place, ne réagirions-nous pas de même ? Pour avoir vécu dans la banlieue et côtoyé un peu ses habitants, je comprends leur révolte.

    Vive la révolution !"

    Sauf que les revolutionnaires ont toujours payé le prix fort et n'ont jamais bénéficié de leur revolution. En France, cela a permis a Bonaparte de prendre le pouvoir et ça doit pas etre tout a fait une vos idoles...
    Ne vous méprenez pas, le grand bénéficiaire sera JM Le Pen

  • Mes excuses mr roméro vous avez publié certains de mes messages que je croyais caviardés.Bonne soirée

  • L'ARROSOIR

    J'entrai dans la quincaillerie.

    J'y croisai un échantillon de la population locale. Toute la province était là. Réunies autour des cuivres et de la soude, des ménagères se concertaient avec les employés, la lèvre contrariée, l'oeil interrogateur, le front angoissé : il était question de tuyaux de douches, de seaux de zinc... Préoccupations ordinaires de la gent commune.

    Mais au fond du magasin une intrigue se tramait, dans une atmosphère pesante. Une cliente monopolisait toutes les attentions, du personnel jusqu'à la direction, qui tous très courageusement regardaient de loin, du coin de l'oeil.

    L'affaire était grave.

    La blouse à fleurs tendue par un giron opulent aux charmes douteux, la femme du maraîcher tentait une énième fois des séductions mammaires sur un des employés du magasin, un trentenaire effacé, afin qu'il consentît à lui céder à vil prix un arrosoir en aluminium de toute beauté. Étincelant, l'objet de convoitise semblait faire de l'oeil à la corruptrice. L'employé savait l'étrange passion de sa cliente pour cet arrosoir qu'elle ne pouvait décidément pas se résoudre à acheter au prix affiché, pourtant fort abordable. C'est que cette dernière était avaricieuse. Maladivement avaricieuse. Aussi, régulièrement elle venait discuter âprement le tarif de ce trésor horticole, de plus en plus revu à la baisse pour un oui, pour un non. Elle voyait plein de défauts à cet l'arrosoir. Si bien qu'au bout de plusieurs mois de ce manège, l'arrosoir complètement dévalué par ses soins ne valait, selon elle, quasiment plus que quelques sous ! Forte de son incroyable mauvaise foi, la femme du maraîcher comptait bien acquérir à moindres frais l'objet de sa folie.

    Tous les moyens étaient bons pour faire triompher une si noble cause ménagère, se persuadait-elle. Aussi le marchandage durait-il depuis presque un an, comme une ronde sans fin. Le fameux arrosoir, fort heureusement, attendait toujours dans le magasin, brillant de tous ses feux sous le néon jaune, n'ayant trouvé nul acquéreur au fil des mois qui passaient, ce qui confortait sa future acheteuse dans son idée fixe. Pour elle c'était un signe. Le Ciel des avares s'était penché sur son cas, mobilisant tous les anges de la pingrerie autour de sa cause. Il fallait dans ces conditions qu'elle continuât le combat, elle ne pouvait pas abandonner après des luttes aussi acharnées, héroïques.

    La rage de l'économie la tenait en éveil en permanence, lui donnait des ailes, du courage, de la patience et même des idées. Perspicace, obstinée, parfaitement incorruptible, la cliente de la quincaillerie bravait systématiquement et sans ployer d'un cil les arguments de l'employé.

    Sordide et pittoresque, ce spectacle m'enchantait. Je m'attardais souvent dans le magasin pour observer ce phénomène et me tenir au courant de l'évolution de son affaire. Lorsque je voyais rôder cette ladre mamelue autour de la quincaillerie, j'entrais avec elle discrètement sans jamais rien acheter, juste pour me délecter de ce vivant théâtre.

    Et puis un beau jour, là devant mes yeux le miracle eut lieu : las, résigné, exaspéré, le patron du magasin intervint, au grand soulagement du pauvre employé. Il fit cadeau de l'arrosoir à la femme du maraîcher. Le fait était vraiment inattendu.

    Immense émoi dans le magasin.

    "L'acheteuse" ressortit triomphante devant les clientes sidérées. La centième tentative de l'avare avait été la bonne, dépassant d'ailleurs toutes ses espérances puisqu'elle avait obtenu gain de cause sans même débourser un seul centime. Certaines clientes, visiblement blessées, en conçurent une profonde jalousie. Deux ou trois mauvaises langues prêtèrent même au patron de la quincaillerie de malhonnêtes desseins envers sa si "fidèle" cliente...

    L'affaire de l'arrosoir eut un retentissement funeste. Le bruit de ce scandale local s'étendit jusqu'aux limites de la paroisse voisine, ce qui ruina bientôt la réputation du quincaillier qui dut fermer boutique.

    C'est que dans certains trous de province, on pardonne rarement ce genre de crime.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    Tél : 02 43 80 42 98
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr

  • Il est grand temps de cesser de menacer et d'intimider les gens parce qu'ils prennent un pseudo sur internet. Le pseudo est congénital au net. On rêve ou quoi ?

    Certains commentateurs signent de leurs noms complets, et ce, sans jamais ressentir le besoin de plastronner.

    Mais j'ai noté qu'à bout d'arguments, certains commentateurs qui ont le narcissisme de signer par leur nom de famille au lieu de s'en tenir à un débat d'idées (car les idées seules intéressent les gens) attaquaient les internautes sur leur pseudo. Et sur un ton... Ce ton extrêmement malencontreux qui tranche avec le libéralisme éclairé auquel ils se réfèrent à grand bruit... De là à dire que ce ton rappelle les sinistres mémoires qui gisent à la droite d'Hitler, il n'y a que trois cm.

    On ne peut pas fonder un blog ou un site internet et cependant, diaboliser le pseudo, c'est ridicule. M. Lohéac est un homme public, et il est donc exposé. Et c'est son choix.

    Maintenant Alceste ou Kilo, TipTop, Xquise ou moi, ou presque tout le monde sur internet, nous ne sommes pas des personnes publiques.

    Les gens n'ont que faire, M. Lohéac, de connaître notre identité. Et figurez-vous qu'il y a des gens qui se moquent de faire étalage de leur patronyme sur un forum. Il parait qu'il y des internautes qui ne postent pas pour se faire de la publicité à titre personnel mais pour échanger des idées. Il parait qu'ils viennent sur un forum pour exposer des points de vue et donner à réfléchir. Pourquoi faudrait-ils qu'ils déclinent leur identité. Attaquez-les sur leurs arguments, mais pas sur leur pseudo.

    Lorsque vous allez à l'urne et que vous vous exprimez, est-ce que vous signez votre buletin "Philippe Lohéac" ? Si non : c'est encore heureux. Si oui : je vous confirme qu'il s'agit d'un problème de narcissisme.

    Les idées d'abord. Les querelles de personnes très loin derrière. Par ailleurs je trouve qu'il n'y a aucun courage dans les idées que vous défendez, que vous signiez Philippe Lodéac ou non. Rosa Parks avait du courage. Elle était loin de toute démagogie, anonyme, et son attitude a donc été dictée par son seul courage.

    "Peut on sincèrement condamner la violence d'adolescents, dans nos villes.."? écrivez-vous.
    Un peu, oui.

  • Les médias nous parlent de retour au calme, mais on est à 450 voitures cramées par jour(soit 6 fois plus qu'une journeé "normale" d'avant émeute")ca ferait 150000 de l'an si ces chiffres se stabilisaient.
    Et que l'on arrête de nous sortir l'argument de la pauvreté!

  • Je parle ici des brûleurs de voitures, du symbole qu'ils représentent, pas des autres faits beaucoup plus graves commis par une extrême minorité des insurgés. D'ailleurs je n'ai jamais incité les jeunes de banlieues à continuer de brûler des voitures, je les ai incité à continuer la révolte sous une forme plus civilisée, plus acceptable en termes d'image et surtout plus morale. D'autre part constater l'évidence n'est pas nécessairement approuver les excès. J'ai dit en d'autres termes que la révolte des "voyous des banlieues" était fondée, légitime sur le plan moral. Tout opprimé à le devoir de se révolter, l'oppression exercée sur les banlieues consistant en une traditionnelle injustice sociale qui dure depuis des décennies. Oui je préconise la révolte, j'incite au soulèvement des banlieues de la même manière que certains français en 1940 entraient en résistance contre l'occupant nazi. Aujourd'hui l'occupant vert-de-gris, c'est l'État inique qui traite les banlieues comme une France au rabais, réprime, méprise ses habitants défavorisés. J'ai appelé à la révolte sous une forme pacifique respectueuse des biens et des personnes, je vous le rappelle. J'ai appelé à une résistance non-violente contre l'État, pas à la guerre.

    Raphaël Zacharie de Izarra

  • serait-ce trop demander à ces furies décervelées , fidèles pratiquant d'un culte obligatoire : celui de l'acquisition hystérique, immédiate et bien sûr gratuite de produits de consommation coûteux et ostentatoires , via le vol, le trafic,la prostitution et autres combines scandaleuses et prolifiques, d'avoir, à défaut d'une conscience, un peu de tenue ?

  • Bonjour Odette,

    Si effectivement cette réalité peu reluisante que vous évoquez existe dans les banlieues, je crois que vous avez tout de même tendance à faire de cas particuliers une généralité. Tous les brûleurs de voitures ne sont pas des trafiquants de drogues. Le vrai problème n'est de toute façon pas là. Il y a un réel malaise dans les banlieues, le résultat de ce malaise, on le voit aujourd'hui.

    Inutile de nier les faits. La révolte existe bel et bien et était même prévisible de longue date. Peu importent les belles paroles sensées faire la morale et redresser la situation, la colère elle, elle est là. Vous aurez beau élever la voix après coup, les faits ne peuvent être occultés. Les premiers acteurs arrivés sur la scène ont toujours raison. Il est facile de parler derrière les feux pour les éteindre, en attendant se sont les pyromanes qui ont écrit les premiers mots de cette affaire, et en lettres mémorables encore.

    On ne pouvait rien contre le phénomène de soulèvement des banlieues. Le mal était fait. A force d'ignorer les problèmes des cités des banlieues, l'eau de la colère a bouilli, elle a débordé jusque dans nos villes de province, soulevé le lourd couvercle des certitudes républicaines posé sur la France.

    A présent on analyse, tergiverse, "moralise"... Un peu tard, non ?

    Raphaël Zacharie de Izarra

  • Je souhaite répondre aux propos de Raphaël Zacharie de Izarra qui sont AUSSI INADMISSIBLE que ceux tenus par Philippe Kilo ou Alcestre.

    Mon cher Raphaël, il faut arrêter de croire que TOUT CEUX qui vivent hors des banlieues sont des favoriosés ce sont des conneries. La Vie n'est facile pour personne, execepté pour une poignée de privilégiés qui heureusement pour eux ont eu la chance d'avoir eu des parents qui ont bossé très dur (il y a un temps plus ou moins long)!

    Détruire le bien d'autrui est inadmissible... que penseriez vous si parce que je ne suis pas content que j'aille bruler votre domicile?

    Il n'y a rien de fondateur, ni quoique ce soit de constructif ou de revandicatif dans le faitde bruler des voitures en banlieue de nombreux témoignages concordes pour dire que c'est un vaste concours stupide "pour qu'on parle d'eux à la télé".

    On entend ici ou là par des sociologues (ce qui me confirme qu'il faut toujours prendre avec des pincettes leurs propos) qu'il demande juste du travail... des gosses de 11-12 ans qui ont foutus le feux aux bagnoles revandiquaient un boulot??? Elle est bien bonne cette blague.

    Je ne crois pas qu'un quelconque jours cette poignée de criminels aient la légion d'honneur ou quoi que ce soit de décolration ou peut-être une statue érigé par la LCR, le PCF ou ls Verts!
    Vous parlez de gestes héroïque? Ou est l'héroïsme de s'attaquer aux bin de personnes qui peinent à gagner leur vie? L'héroïsme serait de s'attaquer à un adversaire qui aurait du répondant... CE NE SONT QUE DES ACTES LÂCHES DONT VOUS FAITE L'APPOLOGIE!

    Aucune évolution ne décolera de ces gestes stupides qui n'utilisent que des pretextes ("c'est la faute à Sarkozy", "Sarkozy nous provoque"...) Il est loin le fait que deux gosses sont morts accidentellement. Le seul progré, et il n'est pas joyeux car c'est une régression c'est le renforcement de l'extrème droite et de ses idées nauséabondes.

    Vu vos propos et votre conclusion "vive la révolution", vous êtes sans doute d'extrème gauche et vous tentez de récupérer aussi votre part dans cette histoire. Vous êtes à vomir autant que De Villiers et Le Pen... c'est le comportement de minable.

    On n'a tout de même pas de chance en France... Nous avons le cancer FN et la peste LCR-Extrème Gauche... Deux ennemis aussi dangeureux les uns que les autres.

    Si certains sont mécontents de vivre en France, il y a une solution simple, SE BARRER! Allez voir ailleurs si l'herbe est plus verte!

    Je vous renvoient vers le dossier de l'Equipe Magazine du la semaine dernière intitulé (né ailleurs) qui à travers 10 grands champions (Barber, Gheziel, Boumsong, Golic, Monshipour,...) vous découvrirez qu'on peut ne pas avoir beaucoup et réussir MAIS IL FAUT BOSSER et ARRÊTER DE SE PLAINDRE!
    Les témoignanges sont saisissant et instructif, on est loin des propos de Thuram sur les interventions de Sarkozy!
    D'ailleurs il est bon de lire ce dossier tant on sort des clichés (encore une fois stupide) des sportifs idiots...

    D'ailleurs petit message à Jean-luc, il serait sans doute bon de contacter Mayar Monshipour (si vous ne l'avez jamais fait) cet homme est quelqu'un d'exceptionnel!


    Sinon...
    Concernant Sarkozy et la double peine... je ne crois pas qu'on puisse parler de double peine, puisque l'expulsion ne se fait pas à l'inssu de la peine purgée (si j'ai bien compris) mais dès qu'il y a condamnation.... donc une seul peine. Enfin bon même si on veut appeler ça double peine, je ne suis pas plus choqué. Car quand on vit dans un pays, on doit en respecter les règles... c'est con qu'on ne puisse pas expulser les français (même d'extrème droite) dans de pareils circostances...

  • jean's griffés, baskets de luxe, cabriolets hors de prix (acquis selon quelles modalités ?) sont-ce là les attributs de malheureux ostracisés et démunis ? De qui se moque t'on ? Et si le sol nourrricier de cette végétation prospère autant que nuisible , plus que la misère e le rejet, était plutôt la paresse alliée à la cupidité ? Ceux qui font profession de défendre et comprendre ces individus minoritaires, certes, mais actifs, ne leur attribuent-ils pas , en vertu d'une doxa moralisante et consensuelle(à gauche on joue la carte d'une pseudo-fraternité, à droite celle d'une pseudo-mauvaise conscience), des qualités et/ou des aspirations bien fictives ?

  • "l'occupant vert-de-gris" c'est le paramilitaire racailleux qui dhimmise, vole, viole et brûle.
    N'oubliez pas qu'il est généralement raciste, antisémite, homophobe, et sympathisant de l'islam totalitaire et de ses boucheries.

    Et le collabo c'est le bobo, le gras (d'esprit en tt cas) indigène blanc masochiste, qui l'appelle "jeune" ou "adolescent", même qd la racaille en question approche la trentaine; et lui trouve toutes sortes d'excuses fondées sur une vision du monde descendant de celles de Staline et de Trotski, mais aussi de celle d'Hitler (guerre de race)...

  • y aurait-il censure de mon dernier commentaire envoyé ce matin même ? Je ne peux croire cela de vous Mr ROMERO qui me donnez l'impression d' être intègre et courtois. Pëut-être seulement le délai d'apparition à l'écran est-il trop court, fraîchement , comme je le suis, abonnée au fil de discussion

  • Bonjour,
    Pour les anglophones, ce que vous ne lirez pas dans la presse francaise, tiré de The Spectator, newsmag conservateur britannique.
    Entre autres excellentes contributions, une analyse par la démographie de l'avenir de l'Europe - pas stricto sensu une explication des événements francais, mais une clé de réflexion utile pour la definition de reponses adaptées et modérées.
    Pour éviter de n'etre que des Munichois...

    http://www.spectator.co.uk/article.php?id=6901&issue=2005-11-12

    Bonne lecture!
    Avec une pensée pour Théo Van Gogh.

  • Je suis effaré par les propos de Philippe Lohéac évoquant les mobiles de l'auteur du coup de poignard contre Bertrand Delanoé -
    Une courte recherche dans la presse de l'époque me rappelle que l'auteur lui-meme a justifié son acte par son sentiment homophobe.
    Memoire courte?

    Ceci dit, pourquoi était-il homophobe? Traumatismes anciens, chomage, haine des politiciens ou une interprétation étroite de ce qu'il croit etre sa foi?

    Oui, certaines interprétations - extrémistes, erronnées - de certaines religions incitent a la haine homophobe - l'Islam (cf. en Iran, en Egypte mais en France aussi comme l'a démontré l'homme au poignard et comme le vivent chaque jour des potes beurs en souffrance), et tout autant, le catholicisme ou différentes formes de protestantisme (je pense au débat en cours au sein de l'église anglicane en Afrique, en particulier).

    Diantre, pourquoi tant d'angélisme?

  • Très bon texte ,r!

  • et aussi très bon texte franck!

  • Franck,

    Jésus a préché l'amour et la non-violence.
    Mohammed a préché la domination et la violence.

    Jésus s'est en gros suicidé, par refus de confronter ceux qui voulaient le tuer.
    Mohammed à génocidé, personellement, pas mal de monde.

    C'est un fait, quelles qu'aient été les interprétations des uns et des autres de leurs devoirs religieux, au fur et à mesure et selon les contextes.
    Bien sur, le christianisme et l'islam sont deux monothéismes prosélites, mais l'essence de leurs dogmes n'a rien à voir et cela à d'importantes conséquences.

    Et je précise que je suis areligieux.

  • Pourquoi Alceste vient s'en arrêt deverser sa haine sur ce Blog ?
    1) Parce qu'il s'ennuie à mourrir
    2) Parce qu'il aime provoquer et donner son avis, qui n'intérèsse personne
    3) Parce qu'il est amoureux de Jean-Luc Romero

    N'hésitez pas à voter !!

  • Parce d'ostensibles têtes à claques le contraignent à intervenir régulièrement, au nom d'une morale droite et éprise de vérité..

  • Il vient ici car personne ne va le lire et il profite du blog de M. romero qui est l'un des plus fréquentés chez les politiques. C'est vrai que cela devient pesant de lire des propos si droitiers tout le temps. qu'il aille sur le forum du FN!

  • pauvre odette,j'aurais voulu être chez vous vers les huit heures du soir le 21 avril 2002.

  • 25000 visites en une dizaine de mois sur mon blog, alors que je ne bénéficie d'aucune publicité médiatique et que je ne suis pas une personnalité connue, ce n'est pas si peu.
    En plus c'est plus une compilation d'informations et une perspective, plutôt qu'un blog à proprement parler.

    Et je participe sur tous les blogs plus ou moins interessants et ayant trait à la politique française.

  • Alceste. Vous vous proclamez "areligieux" mais vous ne cesser d'en dedénigrer une et d'rn encenser une autre...

    Vous devriez vous informer de la signification du préfixe "a"... ca vous évitera de raconter n'importe quelle sotise.

    D'ailleurs on voit que même quand on vous met face à vos mensonges, vous persistez... et après vous parlez de droiture, de vérité, de morale... laissez ces termes à ceux qui savent ce que cela veut dire... et n'utilisez pas des termes qui vous dépassent et surtout qui ne vous caractérisent pas une seule seconde!

    :x

  • Kilo, une chose est sûre: Le Pen a été battu et dans quellles sonditions en 2002!!!!
    Les Français ne veulent pas de cette société repliée sur elle que propose le pen.
    On a besoin au contraire de tolérance et de générosité. c'est pour cela que j'apprécie M. Romero tout en étant plutôt UDF.

  • le fait d'aacèder au second tour est dejà une formidable victoire!

  • M. Pichet,

    Où voyez vous que j'encense quelque religion que ce soit ?
    Le pacifisme et le masochisme chrétien sont à mon sens tout aussi condamnables que le bellicisme et le sadisme musulman.
    Je considère que les deux me sont radicalement hostiles : le premier en débilisant ma civilisation et l'entrainant vers le martyr et le second en profitant de sa faiblesse et en voulant la soumettre, l'assassiner.

    Odette,

    Vous vous prétendez UDF et vous insultez un patriote européen comme moi ?! Quid ?

  • VOILA UN SONDAGE PROMETTEUR!

    près de la moitié des internautes (49%) partage l'idée selon laquelle les violences actuelles s'explique " par le poids des minorités ethniques dans les banlieues " - un tiers (31%) seulement la considérant comme " une façon inacceptable de poser le problème " et 15% la trouvant " fausse ". La même proportion (49%) trouve tout aussi " juste " l'analyse qui consiste à présenter ces violences comme une véritable " insurrection anti-française ", seul un quart d'entre eux la trouvant " fausse " (23%) ou une manière " inacceptable de poser le problème " (24%).

  • La journée commence bien,un petit sondage csa:+7% pour un certain parti

  • ET POUR FINIR J'ai trouvé deux articles l'un de claude imbert,l'autre de giesbert dans le point,les voici.

    la pensée unique par france olivier giesbert:

    Franz-Olivier Giesbert

    Il faudra songer un jour à retrouver et célébrer le génie qui a inventé la formule de pensée unique. C'est la grande maladie du pays. La pensée unique est partout, sur les ondes et dans beaucoup de journaux. Elle mouline toujours les mêmes lieux communs. Elle s'échine, surtout, à enterrer les réalités qui dérangent.


    Depuis vingt-cinq ans, elles gisent donc sous des monceaux de tabous et de non-dits, avec la complicité d'une classe politique qui, sur la question des banlieues comme sur tant d'autres, ment effrontément. Là-dessus, la droite n'a pas de leçon à donner à la gauche, et inversement. Les deux n'ont pas su libérer le marché du travail et créer ainsi les emplois nécessaires. Elles ont aussi laissé se déliter l'école républicaine qui fut si longtemps notre matrice.

    Dans ce numéro, nous avons pris le parti d'insister sur tout ce qu'on n'ose pas dire. A savoir que nous avons vécu, ces jours-ci, des émeutes raciales « à la française ». Que ce sont surtout des jeunes issus de l'immigration africaine, souvent majoritaire dans les quartiers les plus sensibles de la banlieue parisienne, qui ont mené la danse, pendant les nuits de feu. Que nos cités, de moins en moins pluriethniques, rappellent de plus en plus les ghettos de l'Amérique des années 60.

    Pardon d'appeler un chat un chat, mais, même si nous continuons de faire la leçon (sans rire) aux Etats-Unis sur le racisme ou la Louisiane, nous sommes en train de devenir une sorte de contre-exemple. Ou un anti-modèle. Les aides ou subventions annoncées par le gouvernement iront dans un puits sans fond tant qu'on ne saura pas fabriquer des emplois comme ailleurs. Tant qu'on n'aura pas rétabli l'autorité de la famille et de la morale civique. Tant, surtout, qu'on n'aura pas remis sur pied l'école républicaine et laïque qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Mais pour ce faire, il faudrait que nos gouvernants pensent, enfin, à la prochaine génération, et non à la prochaine élection


    L'éditorial de Claude Imbert
    Le bûcher d'une politique


    Comment, dans nos banlieues, en est-on arrivé là ? Pas le moment, vous dira-t-on, de répondre ! Dommage ! Car ce drame révèle comme jamais le vice qui, depuis des décennies, ruine notre vie publique : celui d'enfouir toutes les vérités qui fâchent sous l'angélisme ou la jérémiade, celui de préférer le prêche à l'action. Celui, en somme, d'une longue incurie.


    Car enfin, le déferlement, depuis trente ans, d'une immigration incontrôlée si étrangère à nos croyances, à nos moeurs et à nos lois avait d'avance compromis le lent travail de biologie sociale que requiert une intégration heureuse, et d'ailleurs nécessaire. Le flux - celui surtout d'Afrique noire - sans cesse grossi par le regroupement familial - voire polygame -, loin d'irriguer calmement la nation, aura constitué ces poches stagnantes où grouillent de mauvaises fièvres. Leur avenir était écrit d'avance. Mais... l'avenir arrive trop tard !

    A ceux qui peignaient un échec inévitable on répondit cent fois, mille fois que le fameux creuset intégrateur à la française mettrait bon ordre à ce désordre, et qu'il en irait de l'immigration maghrébine et d'Afrique noire comme, jadis, de l'italienne ou de l'espagnole. Historique aveuglement ! Aujourd'hui, l'avenir se pointe. Il est hideux.


    Avec une parentèle le plus souvent étrangère à notre langue, la graine de casseurs se sème, avant 10 ans, par l'échec scolaire et la maraude. Tout autour, dans le confinement et la promiscuité du ghetto, s'élabore un bouillon de contre-culture... On y voit grandir une contre-société avec son « économie » de la drogue et du recel, ses caïds et leur fretin, ses codes, ses territoires claniques. Et désormais l'émulation des cités pour le tableau d'honneur que délivre la télé dans l'Audimat des émeutes.

    Dans ces microsociétés vouées aux rixes interethniques, on ne connaît qu'un seul fédérateur : l'enragement de tous contre les agents ou symboles du pays d'accueil. Une rage qu'attise un tourbillon de rumeurs insanes contre quoi la vérité et la « transparence » n'ont guère de chances. Un jeu de guérilla qu'inspirent des Intifadas télévisées venues d'ailleurs.

    Enflé par le mimétisme médiatique, c'est alors le harcèlement mi-ludique, mi-criminel de policiers, de pompiers, de médecins. On voit des enfants de 12 à 15 ans incendier des crèches, écoles maternelles, gymnases, transports publics, pharmacies, églises...

    C'est miracle que, dans des lieux à ce point gagnés par les foucades tribales, tant de résidents paisibles parviennent encore à vivre leur vie. Beaucoup songent, s'ils le peuvent, à s'en aller. Mais, qui sait ? l'excès, cette fois-ci, de la violence, et sa conversion à l'émeute, les convaincra-t-il de prendre en main leur propre sécurité ? Convenez qu'il faut aux paisibles une sacrée résolution. Car si la police arrête des coupables, la justice, bridée par le Code et le droit des mineurs, les relâche sans tarder. Et l'on voit vite les voyous plastronner et menacer à nouveau.

    Aujourd'hui, en tout cas, l'embrasement devrait mettre en sourdine l'ancestrale rhétorique sur prévention et répression. Et remiser, pour quelques semaines, la sollicitude « sociologique » pour les voyous. Les émeutiers et les criminels doivent être arrêtés et châtiés pour ce qu'ils font.


    Avoir laissé s'installer le fait communautaire sous ses pires auspices et vouloir y répondre par une politique d'intégration plus conforme, en effet, à la tradition française, voilà la quadrature du cercle ! A voir la somme impressionnante de sang-froid chez les policiers, les pompiers, de dévouement chez les enseignants, les associations communales, les médiateurs, les sportifs et autres animateurs, on devrait ne pas désespérer, ne pas jeter le manche après la cognée. Encore faudrait-il que la nation intégrante ne donne pas le spectacle de ses propres désintégrations. Encore faudrait-il qu'un pacte national rassemble, contre ce brasier, pouvoir et opposition pour l'intérêt commun de la nation. Qu'on cesse, au sein même de l'Etat, d'entortiller le ministre de l'Intérieur. Et de jeter les 35 000 carcasses de voitures incendiées depuis dix mois dans les sacs à malice de la campagne présidentielle !


    Le dommage national est considérable. On savait la nation exténuée. Le monde la voit titubante. Derrière les incendies de l'émeute, toute une politique brûle dans un plus vaste bûcher: le chômage y calcine notre « modèle social » et la guérilla urbaine y brûle notre modèle d'intégration. Ces prétendus « modèles », le mensonge et la velléité les ont livrés aux flammes.

  • Cet homme est d'une intelligence remarquable,et ferait un excellent ministre de la culture et de l'éducation nationale!je vous en laisse juge.


    Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine» Propos recueillis par Alexis Lacroix
    [15 novembre 2005]

    Le philosophe Alain Finkielkraut (1) dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.
    LE FIGARO. – Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?

    Alain FINKIELKRAUT. – Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.

    Certains ont été jusqu'à parler de «guerre civile». Qu'en pensez-vous ?


    Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.

    Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?

    Voici un charmant couplet de rap : «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope, il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.»

    Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?

    Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.

    L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !


    Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales – tous crieraient comme un seul homme : «Le fascisme ne passera pas !» Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.

    Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent – «Nique ta mère !», «Nique la police !», «Nique l'Etat !» –, on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.

    Loin de la culture de l'excuse ?


    Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la «thune», les marques vestimentaires et les «meufs». Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.

    La communication politique a-t-elle abdiqué devant la «vidéosphère» ?


    La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les «Guignols de l'info» – tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur – mais est-il le seul ? – a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de «racaille» ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.

    Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !


    Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.

    Personne n'invente cependant les discriminations !


    Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de «bouffons». Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues. Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.

    Comment pouvez-vous en être sûr ?

    La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.

    Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des «territoires perdus» ?


    Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République». Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.

    L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?

    Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.

    Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?

    On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.

  • Je ne sais si la qualité première du commentaire d'Alain Finkielkraut et le critère obligatoire de sélection de ce blog sont la modération, la réserve mais ce qui selon moi le rend digne d'y figurer et largement diffusé et repris en choeur tant exceptionnelle et surtout exceptionnellement courageuse est sa puissance analytique, est sa p1e rtinence adossée à un exigent souci de vérité. Ainsi Mr Romero avez-vous eu le bon goût de ne l'avoir pas censuré ; c'eût été manqué de discernement une fois encore ...

  • En terme de dicernement, elle a un sacré toupet cette Odette.
    Si elle ne vous supporte pas M. Romero, comment se fait-il qu'elle mette sans arrêt des commentaires sans intérêts sur votre blog ? J'admire votre patience face à tant de conneries.

  • c'est luc evans qui profère des conneries ici

  • hé Miss LEDUC ! Plutôt que sur lui vous seriez mieux inspirée de tirer des commentaires avisés de Monsieur KILO quelque profit pour votre réflexion aussi expéditive que stigmatisante ( pourquoi faut-il que, systématiquement, une idée librement énoncée mais qui semble t'il dérange , soit négligée comme telle et transmuée en éructation partisane et/ou haineuse ?) Le stigmate de la vraie tyrannie n'est-il pas toujours cette manière langagière ( fort peu ducale ...) irrespectueuse et brutale interdisant par là toute tentative de débat ? Le courage , chère Leduc, serait d'oser penser par vous même.

  • Pas grand chose à écrire. Suis en Bolivie et apprend les évènements par les sites internet toujours prompts à brûler un peu plus. Tout ça n'est pas facile. Naturellement je ne soutindrai pas la démagogie politique, v'nez faire un tour à LA Paz pour voir où ça peut mener. Naturellement, au prix où est la vie, je serais furax qu'on me brûle une voiture utile et trop chère... Mais bon sang, quand je reçois un coup de poing par la figure ce n'est pas parce que le poing traînait par là et que je l'ai malencontreusement heurté... De l'autres quand je travaillais avec les gamins de la ZEP dans l'Ain, ils pouvaient prodigieusement m'agacer avec leur côté "papito regalame". Donc j'sais pas. surtout l'impression de ce gâchis permanent qui mfait quitter la France... Pour un ailleurs... Pas meilleur

  • je trouve que le premier ministre et un con car il na pas le droit de dire des truc comme se jore:ex je vais lavée c'est banlieu a cout de carchére

  • Etonnante intervention de monsieur arabe que je soupçonne d'être un imposteur tant sa prose si elle n'est pas intentionnellement "massacrée" est une "chose" phonétique pathétique et inquiétante : quand le langage atteint ce niveau de barbarie il n'y a guère à s'étonner que l'individu qui le produit soit enclin de facto à la violence la plus primale . Pourquoi donc Monsieur Romero autorisez-?vous ce genre de "borborygmes" ?

  • M. Finkielkraut évoque aussi la désagrégation de l’Education : « Trente années de réformes stupides » au cours desquelles « l’école républicaine a été remplacée par la communauté éducative, horizontale et non verticale, on a révisé à la baisse les programmes scolaires, le bruit de l’extérieur est entré, la société est rentrée dans l’école ce que nous voyons aujourd’hui c’est en fait l’échec du modèle post républicain sympa (…). Tu vas à l’école pour apprendre, c’est ça le but de l’école. Et ces gens qui détruisent des écoles, que disent-ils en fait ? Leur message n’est pas un appel à l’aide ou une exigence de plus d’écoles ou de meilleures écoles, c’est la volonté de liquider les intermédiaires entre eux et les objets de leurs désirs. Et quels sont les objets de leurs désirs c’est simple : l’argent, les marques, et parfois des filles. C’est pourquoi il est certain que notre société a sa responsabilité, parce qu’ils veulent tout maintenant et ce qu’ils veulent c’est l’idéal de la société de consommation. C’est ce qu’ils voient à la télévision ». Ce que la France « a fait à mes parents était beaucoup plus brutal que ce qu’elle a fait aux Africains » affirme Alain Finkielkraut. « Qu’a-t-elle fait aux Africains ? Elle n’a fait que du bien. Mon père, elle lui a fait vivre l’enfer pendant 5 ans. Et on ne m’a jamais enseigné la haine. Aujourd’hui la haine des noirs est encore plus forte que celle des arabes (…). Bien sûr qu’il y a une discrimination. Et il y a certainement des Français racistes. Des Français qui n’aiment pas les arabes et les noirs. Et ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de combien eux même les haïssent. C’est pourquoi cette discrimination va s’approfondir pour tout ce qui concerne le logement et aussi le travail ». « Bien sûr il y a un problème de discrimination, il y a un réflexe xénophobe c’est vrai, mais présenter les événements comme une réaction au racisme est tout à fait mensonger ».Il ajoute : « Je pense que l’idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L’antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu’a été le communisme au vingtième

  • Je n'ai que 15 ans, aussi ne suis peut-être pas assez mûre pour comprendre vos points de vue...
    Je vis en province, presque "en campagne".
    Au lycée, on parle beaucoup de "la crise des banlieues", et on ne sait plus quel point de vue adopter.
    Celui des victimes, celui des "brûleurs", celui des ministres?

    On ne sait plus, mais il faudrait savoir que nous sommes peut-être les acteurs de demain, quand on sait que même ici, il y a eu des voitures brûlées....

  • Juste une chose à dire a Monsieur Guillaume Pernot ....
    Je ne suis pas une professionnelle en orthographe, mais quand on fait des reproches, on doit essayer d'être irréprochable...
    Cependant, "mourrir" contient une faute : on ne meurt qu'une fois, il n'y a qu'un seul "r" à "mourir"...

  • N'oublions pas que c'est "l'antiracisme" des missionaires belges des années 50-60 puis de la république française ds les années 80-90 qui a fait que les hutus ont été incités à renverser puis opprimer la minorité tutsie historiquement au pouvoir au Ruanda, ce qui a déclenché une guerre ethnico-mythique (le droit divin et l'élitisme pour les tutsis, le "les derniers seront les premiers" chrétien et le revanchisme "tiers-mondiste" pour les hutus) ainsi que le génocide et le contre-génocide que l'on sait !
    Il serait bon de voir les choses avec un minimum de lucidité et de tirer des leçons du passé !!

  • Bonjour,
    Je suis en 2° générale dans un lycée ardenais. Il se trouve que je réalise un exposé sur la situation des banlieues actuelles. Si quelques personnes auraient des sujets à me proposer, c'est avec reconnaissance que je les remercie.
    Merci,
    Melle Buffet.

  • BlAck is BAck BAck Again !

  • LETTRE A CHIRAC

    Monsieur le Président de la République,

    Citoyen éveillé et responsable de ce pays riche, puissant et influent que vous gouvernez, et par-delà ma simple citoyenneté française, âme consciente des tristes réalités accablant une grande partie de la planète loin de nos frontières préservées, je m'adresse à l'homme de pouvoir que vous êtes.

    En vertu de mon droit inaliénable (et de mon devoir de citoyen éclairé) d'exercer liberté d'expression, énergie et intelligence aux services du bien public, du progrès social et humain, de la fraternité et de la justice universelles -valeurs suprêmes dont la France républicaine s'enorgueillit traditionnellement de manière très officielle lors de cérémonies magnifiques et coûteuses-, je vous rappelle simplement que l'on meurt encore de misère en 2006 dans ce monde censé être réglé par un humanisme occidental dominant, cher aux dirigeants des nations les plus nanties.

    Humanisme pompeusement revendiqué par une poignée de pays s'appropriant d'autorité la presque totalité des richesses du globe pour les gaspiller à des fins de confort et de bien-être dont les excès indécents sont devenus la norme, même chez les plus pauvres de leurs chômeurs. Pays prétendument civilisés, exemplaires dont fait partie la France. Je constate que le cynisme, Monsieur le Président, est toujours du côté des plus forts qui ont l'immense avantage de pouvoir manger même quand ils n'ont pas faim, d'emmener leurs chiens chez le vétérinaire au moindre aboiement de travers, de s'offusquer que leur avion décolle avec un quart d'heure de retard ...

    Solidarité, altruisme, partage, justice : vains mots dont use et abuse notre république plus soucieuse de lustrer sa façade à coup de défilés militaires dispendieux et d'augmenter le niveau de vie de ses habitants toujours plus avides de confort, de vacances à la mer, de nouvelles chaînes de télévision, de matchs de football que de se serrer nationalement la ceinture avec héroïsme et pédagogie afin de mettre en pratique les valeurs les plus fondamentales qu'elle prétend défendre.

    Partager les richesses Monsieur le Président, que dis-je partager, simplement ôter aux gavés que nous sommes une petite partie du surplus qui nous asphyxie afin d'en faire profiter les damnés qui n'ont pas eu l'heur de naître entre nos frontières dorées, partager les richesses disais-je, est-ce un objectif si inatteignable, si révolutionnaire, si impopulaire que cela dans un monde où, pour prendre un exemple étranger qui cette fois n'offensera pas votre fibre civique, il y a quarante ans un citoyen américain marchait sur la Lune au prix faramineux de millions de dollars pour chaque pas effectué, compte tenu des dépenses pharaoniques qu'exigea un tel programme spatial ?

    Est-ce donc plus simple de faire sortir de nos usines républicaines canons, bombes et autres ingénieuses inventions martiales à la pointe de la technologie afin de répandre souffrances, misères, destructions pour des raisons qui Monsieur le Président, curieusement vous apparaissent toujours excellentes, pourvu que ces engins si utiles au bien de l'humanité soient vendus aux belligérants à des prix hautement patriotiques ?

    Est-ce si insurmontable que ça de distribuer équitablement ces richesses qui nous étouffent, tellement encombrantes qu'elles débordent de nos poubelles ? Je ne parle pas politique ni grandes et complexes affaires économiques ici. Il est juste question de bon sens, de calcul basique, d'humanité élémentaire accessible même au plus borné des esprits. Pas de sentiments ni d'idéal, uniquement une réflexion froide, raisonnée, détachée, sommaire, confondante de simplicité : d'un côté on meurt d'excès, de l'autre on meurt de carences dans un monde où techniquement, matériellement il est possible de subvenir aux besoins vitaux de chaque individu, où qu'il se trouve sur la surface du globe.

    Faut-il Monsieur le Président, être nécessairement bardé de diplômes, avoir fait des années d'études supérieures, sortir de l'ENA pour saisir cette effroyable réalité ?

    Nous nous scandalisons à juste titre pour les conséquences funestes dans nos maisons de retraite d'un été virulent long de trois semaines. La catastrophe des pays les plus pauvres est quotidienne cependant, et pendant ce temps nous nous battons pour des chartes de qualité à propos de vacances, nous nous engageons pour des revalorisations de salaires, nous nous agitons pour le respect de normes européennes au sujet de la composition de nos crèmes solaires anti ultra-violet... Chaque jour de l'année les victimes de la faim sont cent fois plus nombreuses qu'un été de canicule en France. 365 jours par an, des êtres humains de tous âges meurent sous les regards certes apitoyés, compatissants, révoltés, mais parfaitement passifs de républiques très solennelles (dont la France), très dignes et très à cheval sur les principes sacrés de fraternité universelle, d'altruisme, de solidarité qu'elles incarnent...

    Il est grand temps de dénoncer ce cirque Monsieur le Président. Les clowns ventrus du haut de leurs trônes compassés sont bien sinistres dans leur rôle de défenseurs des Droits de l'Homme...

    Les premiers droits, qui consistent à manger à sa faim, à accéder aux soins et à l'éducation, ne sont-ils pas bafoués éhontément par ceux-là même qui sont censés les défendre bec et ongles, qui ont le pouvoir matériel, logistique, politique, humain de réparer la grande injustice alimentaire dont il se sont rendus coupables à travers le pillage historique, méthodique des richesses coloniales et qui ne font rien ou si peu ? Jamais la république du commerce des armes ne s'est aussi bien portée qu'aujourd'hui ! Nos usines à canons tournent à plein régime, l'Europe engraisse, l'Afrique crève, que demande le peuple ?

    Encore plus de beaux défilés militaires, encore plus de feux d'artifice, encore plus de congés payés.

    Vous me pardonnerez d'avoir succombé à l'emploi d'expressions triviales afin de vous exprimer ce que je crois être l'essentiel en tant que citoyen français. En des circonstances particulières, un langage virulent sied mieux qu'un autre, plus formel, moins éloquent. J'ai eu le courage Monsieur le Président de faire mon devoir de citoyen français, même si cette lettre est surtout symbolique.

    A vous de faire preuve de courage dans votre rôle de chef d'Etat d'un des pays les plus riches, et paraît-il, les plus vertueux de la planète.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma parfaite considération.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    Tél : 02 43 80 42 98
    Freebox : 08 70 35 86 22
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr

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