Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans Lettre à une droite maladroite, je défendais déjà le droit de vote des étrangers.

Avec Aujourd’hui, Autrement, j’approuve les propos tenus par Nicolas Sarkozy sur le droit de vote des immigrés en situation régulière depuis au moins dix années sur le territoire français, aux élections municipales.
Une telle mesure favoriserait l’intégration dans la communauté nationale de personnes qui vivent et s’investissent sur le territoire français depuis souvent de très nombreuses années, qui souhaitent pour des raisons culturelles ou familiales conserver leur nationalité d’origine et qui sont aujourd’hui exclues du droit fondamental de choisir le maire de leur commune.
Cela rétablira une certaine équité avec les ressortissants de l’Union européenne qui, même s’ils ont des liens plus récents avec la France, peuvent participer au scrutin municipal.
Je rappelle que cette mesure figure dans les 73 propositions qui constituent le manifeste de Aujourd’hui, Autrement et que je défends le droit de vote des immigrés aux élections locales depuis de très nombreuses années, comme cela est indiqué dans ma Lettre à une droite maladroite, parue aux éditions Ramsay en 2003.
Dans le chapitre 5 intitulé « Etranges étrangers », j’écrivais à ce sujet à destination des élus de droite : « Imaginez quelle avancée ce serait ! Quelle gifle vous infligeriez à cette gauche donneuse de leçons qu’elle n’applique jamais ! En 1981, François Mitterrand avait déjà évoqué ce droit dans ses « 110 propositions ». Rebelote en 1988, dans sa lettre à tous les Français. Le 14 juillet 1990, il persistait à assurer ne pas abandonner ce projet »…
Je poursuivais : « En favorisant ce nouveau droit, vous faciliterez à n’en pas douter, l’implication des étrangers dans la vie de leur commune. Ils n’en seraient que plus responsables. » « En avançant sur cette question sensible, vous prouveriez, une nouvelle fois, que la gauche n’a ni le « monopole du cœur » ni l’exclusivité de la mise en œuvre des réformes profondes de société…. Vous feriez un pas déterminant pour une meilleure intégration des étrangers. »
Vous comprenez donc pourquoi, je soutiens sans réserve la proposition de Nicolas Sarkozy !

Commentaires

  • Je partage la plupart de vos options, mais je suis opposé au droit de vote des étrangers. je pense que le droit de vote doit être permis aux français exclusivement. Ceci dit, m^me si je suis pas d'accord avec vous, je suis admirative de votre courage permanent. Vous devez savoir que vous êtes minoritaire sur cette question et vous défendez vos convictions. Bravo même si vous ne m'avez pas convaincue là dessus mais sur tout le reste je vous suis!

  • Merci chère Anne pour votre soutien et votre franchise.
    Si vous avez du temps, lisez ma Lettre à une droite maladroite , j'y explique toutes les raisons qui m'ont conduit à être favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales.
    Permettez-moi aussi de vous rappeler que le droit de vote n'est plus lié à la nationalité. Les européens peuvent voter aux élections municipales et européennes.
    C'est d'ailleurs une des raisons majeures qui m'a fait évoluer sur cette question.
    Comment en effet un Tunisien présent en France depuis 30 ans ne peut pas voter aux municipales, alors qu'un Espagnol vivant depuis quelques mois lui pourra ?
    C'est un bon moyen d'intégration et de responsabilisation.
    Bien sûr, je ne souhaite pas que ce droit soit accordé aux élections nationales - présidentielles, législatives - car là seuls les Français doivent voter.
    Merci encore pour votre franchise !

  • Je n'avais pas bien lu et ne savais pas que les européens votent.
    Dans ces conditions, je vous approuve d'uatant que vous y êtes opposé pour l'élection du président.
    Bravo, vous m'avez vite convaincue. J'espère retrouver une différence entre nious, sinon cela va faire groupie !je plaisante.

  • A part Sarko, vous n'êtes pas seul: borloo, jégo, de Robien sont d'accord avec vous même s'ils sont plus discrets.
    Moi, je soutiens cette idée à 1000%!
    Mais les Français y sont-ls favorables? On a du boulot.

  • Heureux, chère Anne, que vous compreniez mieux cette idée.
    Cher Arnaud, il y a aussi Raffarin qui considérait dans "Pour une nouvelle gouvernance" en 2002 que cette extension est "une conséquence logique", Douste-Blazy et Muselier s'y sont aussi déclarés favorables. Donc cela avance malgré la position de Dominique de Villepin.
    Et contrairement à ce qu'on pense souvent, les Français s'y sont déclarés favorables dans plusieurs sondages notamment dans un sondage CSA d'octobre 2002 : 54% y étaient favorables...

  • Monsieur Romero, je me permet de vous poser une question qui m'intéresse, et je vous jure que je le fais sans aucune mauvaise foi:
    Pourriez vous m'expliquer ce qui fait que vous vous considerez de droite, s'il vous plaît ?

  • ah non,non et non: c'est dévaloriser la nationalité francaise.Donner le droit de vote aux immigrés serait la continuation de la politique suicidaire de remplacement de population par une autre.Je n'ai pas pu faire partie de la majorité soviétique de 82% parce qu'un certain chirac,premier ministre de giscard a signé le decret de regroupement familial dont nous voyons bien aujourd'hui les conséquences catastrophiques.
    Cela dit merci à sarkozy,son opa sur l'électorat frontiste risque de faire long feu avec de telle déclaration.Un tel homme dans sa vision communautariste exacerbée ne doit en aucun cas présider aux destinées de notre pays.

  • Cher Jean-Luc,
    Je suis comme toi, et pour les mêmes raisons, favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales. Toutefois je tiens à mettre en évidence certains dangers réels. Constatés de visu au Pays-Bas en particulier.

    1- Tu es opposé au droit de vote aux élections nationales. C'est clair et facilement compréhensible. Mais n'as-tu pas oublié que les sénateurs sont élus par les Grand Electeurs, dont certains peuvent être eux-mêmes étrangers ou élus par des groupes d'électeurs étrangers réunis par un intérêt. De fait certains senateurs seraient partiellement élus ou battus par des votes étrangers . Que je sache, l'election au Senat est une election nationale !

    2- Depuis des années, la Gauche, en particulier les Communistes et les Verts, réclament le droit de vote pour les étrangers . Dans le département ou nous fûmes élus (Seine-Saint-Denis ) les intentions sont à peine cachées (voilées) : récuperer de nouveaux électeurs, pour la plupart dépendants d'aides sociales, pour compenser leur perte d'influence auprès des électeurs nationaux . En deux mots : acheter leur élection auprès des électeurs étrangers;

    3- Toujours en Seine-Saint-Denis, car en ce domaine, ce département est pour une fois une référence, nous avons vu au cours de scrutins locaux, et même au cours de la dernière campagne européenne, fleurir des listes communautaires ou dont le discours est clairement affiché comme ethnique .
    Imagines-tu les ravages que ce type de candidatures, soutenues par des communautés ethniques, en total décalage avec les loiis et traditions républicaines, pourraient causer à la fois sur lles scrutins , et les reactions qu'elles susciteraient dans certains esprits ?

    J'en viens au résultat .

    4- Dans une banlieue de Breda (Pays-Bas) au nom imprononçable, où résidaient certains de mes amis, le phénomène que je decris plus haut s'est manifesté . Dans cette ville habitent de nombreuses familles d'origine moluquoises et des autres régions d'Indonésie. Or, aux elections municipales, une liste sur laquelle ne figuraient QUE des néerlandais d'origine indonésienne s'est présentée. Comptant sur le socle de voix ethniques, ces candidats ont développé une campagne ségrégationniste, appelant à voter pour eux tous ceux qui se sentent opprimés ou délaissés par les Hollandais. Résultat final : c'est la tête de liste qui a été élu MAIRE !

    5- Enfin, pourquoi ne pas réduire l'accès au droit de vote des étrangers exclusivement aux ressortissants des pays dans les quels les citoyens français jouissent des mêmes droits que les nationaux ?
    Va essayer d'acheter un terrain ou un commerce en Algérie par exemple . Ou construire une église . Tu verras la réponse qui te sera faite.

    Ne te décourage pas Jean-Luc (ce n'est d'ailleurs pas ton genre), il faut continuer d'évoquer cette question avec intellingence et quiétude, mais il ne faut négliger AUCUN aspect .

  • J'aimerai bien connaitre la définition de "droite" par Alcestre... cela doit être fortement constructif

  • Personnellement je suis pour cette proposition depuis de nombreuses années, surtout depuis que le droit communautaire permet à un ressortissant européen de voter en France, même si il n'y vit pas.

    Si on parlait du droit de vote des novégiens, canadiens ou islandais (bizarrement ils ne sont pas cités en exemple d'étrangers) en France, cela ne ferait sourciller personne. Normal, ils sont blancs.

    Mais le Vicomte De Villiers a clairement exposé la chose... ça veut dire que les Algériens, Sénégalais ou Turcs pourront voter en France!! Malheurs!

    Moi je dit et alors? Il vivent en France depuis des années et payent leurs impôts. Ils se conforment aux lois et aux décisions prises, alors pourquoi n'auraient-ils pas le droit de vote aux municipales?


    J'entends bien les arguments de Pascal, mais on ne va pas me faire croire qu'il y a plus d'étrangers en situation régulière en France que de français?

    Pascal nous parle du risque de sénateurs battu. Ce n'est pas grave. La solution est simple, supprimons le Sénat!

    Penser que les étrangers voteront forcément à gauche c'est se tromper. Je suis même persuadé du contraire. Car ce sont pour ceux qui vivent dans nos quartiers laissés à l'abandon des gens qui ont soif de quiété et de sécurité. Ils sont donc en attente d'"une personne qui n'est pas faible et qui n'est pas opposé à la représentation de l'autorité.

    Enfin les maires n'ont pas toutes lattitudes, Bombart ou Megret, ou un communiste au choix à la tête d'une ville ca n'a pas été un cataclysme

  • Je tiens à mettre ce type de combat en parallèle avec celui de Rosa Parks qui nous a quitté hier.

  • Fondamentalement, pour moi, qqn de droite est quelqu'un qui tient d'abord aux devoirs, alors que qqn de gauche est qqn qui tient d'abord aux droits !

  • Bravo Jean-Luc pour cette prise de position que je découvre sur le site des échos, nous avions évoqué le sujet à On Est Là ! il y a deux ans... Tu avais encore une fois une sacré longueur d'avance sur le débat politique français!

    http://www.lesechos.fr/info/rew_france/4335193.htm

  • Moauis, définition un peu douteuse. Pour être honnête aucune ne me convaincra vraiment tant je trouve ce type de clivage d'un autre âge.

    En quoi être favorable au droit de vote des étrangers qui vivent en France en situation régulière (donc travaillent, payent des impots, consomment, respectent nos lois) et donc qui respectent leurs devoir.

    N'est pas de droite alors?

    En tout cas c'est être de droite d'après votre définition...

    A moins qu'être de droite c'est aussi être injuste :lol:

  • Je vois que le sujet du droit de vote des étrangers fait réagir. C'est une vraie question et cela m'apparaît légitime qu'il y ait un débat. Mais, ne soyons pas faussement naïfs, car ce débat existe dans le débat politique, depuis les 101 propositions de François Mitterrand en 1981. Ce débat a donc près de 25 ans... Comme quoi, les idées ont du mal à avancer. Il faut quand même savoir que plus de 10 pays de l'Union Européenne autorisent le vote des étrangers extra communautaires. Mêm si comme le rappelle Pascal, cela n'est pas toujours simple, globalement, cela s'avère globalement positif.
    A la question d'Alceste sur mon positionnement politique.
    Déjà pour moi, les clivages politiques aujourd'hui n'ont plus beaucoup de sens.
    Ensuite comme je l'ai écrit dans deux de mes livres - On m'a volé ma vérité et lettre à une droite maladroite - "Je ne me suis jamais senti de droite. J'ai vécu mes années de militant avec le rêve de cette Troisième voie entre communisme et capitalisme qu'a théorisée le Général de Gaulle."
    Je dirai comme De Gaule: "Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j'appartiens à l'autre côté prouve que je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre, je suis pour la France."
    Quant aux questions de société, je ne vois pas en quoi le fait de s'y intéresser, vous positionne à gauche ! Ces sujets trancendent naturellement les clivages: ils ne sont ni de gauche, ni de droite !

  • Bonjour,

    Normalement, je comprends les choses pas trop mal et plutot vite. Cette fois, c'est un peu confus...

    Pour commencer, il me semblerait sage de laisser Rosa Parks de coté. Pretendre que le droit de vote doit rester lié á la citoyenneté, ce n'est pas forcément faire l'apologie d'une situation d'apartheid - le fait que certains (et on sait désormais assez bien les identifier) aient probablement des viles arrieres-pensées, d'ordre raciales ou religieuses, ne saurait invalider une dialectique fondée sur la seule notion de citoyenneté.

    Voter reste á ce jour une prérogative du citoyen majeur francais - et européens en vertu de cette citoyenneté européenne partagée á laquelle nous avons, majoritairement, souscrit en adoptant Maastricht.

    Revient souvent - selon une logique, si ce n'est censitaire, en tout cas étonnamment consumériste - l'argument du contribuable, du travailleur. Vous payez, vous votez!Dans cette logique, une logique de rupture - ce serait á la mode - ne fait-on pas basculer le critere du droit de vote de la citoyenneté á la résidence?
    Ok, on l'a vu avec l'Union, on peut partager nos droits mais osons alors. Pourquoi cantonner ce droit aux seules municipales? Pourquoi ce contribuable travailleur aurait-il son mot á dire sur le choix de ceux qui gereront les batiments des ecoles primaires ou vont ses enfants, mais pas sur le choix de ceux qui - au niveau des départements - géreront les colleges ou - au niveau des regions - les lycées. Et pourquoi n'auraient pas leur mot á dire sur le choix de ceux - incarnations du pouvoir exécutif et législatif au niveau national - décideront des programmes? Pourquoi, puissent qu'ils paient ?
    Donnons á tous les résidents francais - sans distinction de citoyenneté - un droit de vote - et d'éligibilité - intégral. Voila qui ne ferait pas dans la demi-mesure! Et on pourrait aussi y ajouter une clause 'satisfait ou remboursé' ou un droit de révocation - le produit sélectionné ne vous satisfait pas, changez-en.
    Ce n'est pas ce qui est proposé.

    L'idée á la mode - ce serpent de mer vieux de 25 ans -, c'est de ne pas remettre en cause formellement le lien entre citoyennté et droit de vote mais de faire une petite exception - dix ans de résidence et, donc, aux municipales.
    Pourquoi 10 ans?
    En 10 ans, n'a-t-on pas le temps de choisir, le temps de concilier ses raisons personnelles - culturelles, religieuses ou autres -, le temps de savoir si on veut rester mais, surtout, le temps de savoir si on veut avoir son mot á dire?
    Si on est pret au bout de 10 ans á demander l'inscription sur les listes électorales, quelles sont ces raisons personnelles - culturelles ou religieuses - qui empecheraient le résident soucieux d'avoir son mot á dire de demander á devenir citoyen francais?
    Des raisons personnelles, je n'en imagine pas.
    Des raisons juridiques, oui. Doit etre réglé le cas spécifique de ces pays refusant la notion de double nationalité - et le droit d'etre attaché á ses racines doit etre protégé. Pourquoi ces pays accepteraient-ils de partager avec la France les ressources produites en France par leurs citoyens mais refuseraient que la France en reconnaissance les accueille en son sein?

    Resterait le débat de la double allégeance. Peut-on aimer deux fois, en meme temps? On peut aimer deux fois, différemment. On peut avoir aimé et continuer á aimer, tout en aimant de nouveau.

    Mais il reste encore, me semble-t-il, une raison plus fondamentale. Pourquoi devenir Francais quand ceux-la meme qui le sont sans savoir pourquoi ne savent plus forcément ce que cela signifie?
    Je crains que sous la forme annoncée cet elargissment du droit de vote ne fasse qu'amplifier cette perte de sens. C'est un joli nom 'citoyen'.

    Un citoyen européen de nationalité francaise, résident britannique sur le point d'obtenir sa naturalisation... et pas seulement pour pouvoir voter! God Save The Queen et vive la Republique!

    PS: Comparaison n'est pas raison... Les British accordent aussi le droit de vote aux élections municipales aux ressortissants du Commonwealth... Au moins un exemple supplémentaire d'une meilleure gestion de leur décolonisation!
    Je m'arrete ici.

  • Désolé de ne pas faire aussi long que vous, mais je persiiste et signe. Je trouve normal qu'un étranger vivant en France depuis 10, 20 ou 30 ans puisse voter aux élections locales. Les décisions qui sont prises au niveau municipal ont une influence directe sur leur vie quotidienne et leur avis peut aussi être une richesse pour nous...

  • Pour revenir à votre positionnement politique, M. Romero, vous ne vous sentez pas de droite, très bien, je le note.

    Si je vous disais que vous êtes un social-libéral, ça vous semblerait correct ?

  • Bonsoir,
    Au risque de donner l'image de jouer sur les mots, est-il normal de dénommer quelqu'un d'"étranger" si cette personne est sur le territoire depuis au moins dix ans? Que cette même personne aime ce territoire au point de vouloir participer à la vie démocratique -en l'occurrence la vie politique municipale - et cherche ce droit de vote? Que le droit de vote nécéssite, une « régularisation » de la personne, donc (on peut l'imaginer) une reconnaissance par la Nation.
    Alors qu'une partie des personnes inscrites et "françaises" refuse d’user de ce droit qui est un privilège...

    Valéry

  • A faire trop long, il arrive qu'on se perde! Je fais gaffe.
    Je ne conteste pas le fait qu'á vivre dans un pays on puisse avoir un avis sur ce qu'il s'y passe - et, s'il fallait un exemple, la plupart des conseils de quartier ouverts á tous les résidents le prouvent.

    Mais, il me semble que voter, acte intrinséquement lié á la citoyenneté - on débattra ensuite de l'age adéquat de la majorité...-, avant, pendant et apres l'ere des blogs, c'est un peu plus que d'avoir un avis. L'Iran m'inquiete, je suis sceptique devant ce qui se passe en Chine, je voterais plutot Hillary que Condi - et oui! -et je finis quelques soirées en 'Citoyen du monde'... Cela me convient mais ce n'est pas encore créateur de droits positifs pour autant.
    La citoyenneté, ce sont des droits mais aussi des devoirs exercés consciemment, et en conscience. Il me semble ainsi que dans une période de perte de reperes il est important de conserver des actes forts et symboliques - osons, les cérémonies d'entrée dans la citoyennté y compris pour les jeunes majeurs nés francais, le vote obligatoire et la prise en compte des bulletins blancs peut-etre en échange... et j'ai meme un faible pour un service national (autre que militaire) plutot court mais sans aucun passe droit. Que leur resterait-il de plus á ces etrangers qui décident - par besoin ou par envie, mais le plus souvent les deux - de demander á devenir Francais?

    Derniere chose (ou presque) avant de faire un peu trop long - Les décisions prises en Conseil régional ont-elles donc si peu d'influence directe sur la vie de tous les jours? Idem pour les décisions d'un Conseil du Grand Paris qui reprendrait certaines prérogatives des départements - ou quid de l'élection des conseillers de Paris appelés á siéger en Conseil général? Le vote d'une loi ou l'absence de vote d'une loi ne change-t-elle pas non plus la vie quotidienne? Surprenant...

    Apres 10, 20, 30 ans ou 5 ans de résidence, si on veut voter, on peut quand meme devenir Francais - et on doit pouvoir le devenir et ce n'est pas suffisamment facile, cela devrait l'etre davantage (cf. double nationalité)!

    Reste une question candide: ces étrangers présents depuis plus de 10 ans qui voudraient voter, sans devenir Francais, ceux dont on va parler durant ce débat quand il s'ouvrira vraiment, dans ce débat qui causera bien des incompréhensions... Combien sont-ils?

    Je prétends absolument pas vous faire changer d'avis. Je donne mon avis en espérant que celui puisse enrichir - modestement - le debat.
    Sans la moindre rancune et en vous souhaitant bon courage!
    Franck

  • Cher Franck, impossible de répondre à toutes vos interrogations. je passe beaucoup de temps sur ce blog dont je m'occupe seul... Ce qui veut dire que je ne peux y passer mes journées au risque de ne plus assumer mes activités professionnelles et électives.
    Ceci dit, la région prend des décisions qui ont des effets directs sur votre vie: exemples les livres scolaires offerts uax lycéens, la carte Imagin'R, etc... Je serais heureux, si vous le souhaitez, de vous inviter à une session de la région.
    Sur le droit de vote, je crois vous avoir dit un certain nombre de mes arguments... A chacun de choisir dans une démocratie ses choix. tous sont nobles dès qu'ils sont sincères.
    Quant à laceste, le positionnement d'Aujourd'hui, Autrement est social-libéral...

Les commentaires sont fermés.