Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Faire des propositions, sans tabou, sur le Plan de déplacements à Paris

En 2004, la mairie de Paris a lancé un questionnaire auprès des Parisiens sur le Plan local d’urbanisme. Résultat : 120.000 réponses et quelques idées de bon sens soutenues. Seul hic, en ce qui me concerne, le refus des Parisiens de lancer la construction de tours à Paris. Avec le recul, je les comprends : on ne leur expliquait pas clairement qu’il ne s’agissait pas de toucher au centre historique de la capitale, mais de les ériger aux portes de la ville. On reviendra sur ce débat qui est loin d'être clos.
Ces jours-ci, nouvelle consultation : cette fois-ci sur l’avenir des transports à Paris d’ici à 2020. C’est une loi de 1996 qui impose aux agglomérations de plus de 100.000 habitants de se doter d’un plan de déplacements.
800.000 questionnaires ont été envoyés aux Parisiens avec 14 questions.
Même si les réponses aux questions m’apparaissent un peu trop induites (sic), je ne peux que vous inciter, si vous vivez à Paris, à y répondre. Si vous n’avez pas reçu ce questionnaire, n’hésitez pas à la demander par Internet.
Je reste persuadé que l’idée des Verts de rendre piétonnier tout le centre de Paris est un non sens, car Paris ne sera jamais Rome. Nous sommes une capitale historique, administrative, politique mais aussi un centre économique important. Ne faisons pas de la ville lumière une Ville Musée.
Par contre, je reste persuadé, comme je l’ai défendu, à plusieurs reprises sur ce blog, qu’un péage reste une solution de bon sens pour un Paris, Autrement. Espérons que le débat qui s’ouvre aujourd’hui permettra d’évoquer toutes les solutions pour l’avenir sans faire une omerta sur certaines d’entre elles : le péage !

Commentaires

  • Cher Jean-Luc,
    tout cela est interessant mais que dire de votre silence sur ce qui se passe aujourd'hui en France.
    Vous êtes trop au courant de l'actualité pour ne pas y avoir réfléchi. Ce choix de ne pas en parler sur votre blog n'est-il pas commandé par votre amitié avec le ministre de l'intérieur ? Seriez-vous en train de vous démarquer (par ce silence) de ses récents propos ?
    Merci

  • Agissons pour les banlieues. Ce n'est pas le moment de parler... Vous avez raison M. Romero

  • Je ne suis pas si silencieux que cela, cher Frédéric, car j'ai dit dans mes commentaires à plusieurs reprises pourquoi je pense que ce n'est pas le moment de faire des grands discours.
    Cette nuit, à Vigneux dont je suis le directeur des solidarités, ont brûlé une usine de papiers, une classe de l'école Pasteur, la maison pour l'emploi...
    Ce n'est pas en disant aujourd'hui des slogans ou des mots assassins qu'on retrouvera le calme.

  • Donc, il faut se coucher davabt cette racaille toute puissante...

  • Il ne s'agit pas de se coucher mais d'agir!
    En ce qui me concerne, j'agis sur le terrain. Et vous que faîtes vous pour qu'on arrive tous à vivre ensemble.

  • Ayant eu quelques problèmes avec des bandes ethniques,dire jeune est malhonnête,(les média russes parlent plus librement de nos banlieues que nous)J'ai longtemps habité à marx dormoy,je vous avoue que j'ai plutôt travaillé mon sprint que je ne me suis préocuppé de bâtir des relations conviviales avec ces charmantes personnes.
    Ca fait trente ans que de plans marshall en plan marshall des banlieues ,la politique de la ville obtient des résultats de plus en plus merveilleux.
    Je ne crains que le problème ne soit insoluble,le piège que nous a préparé l'impéritie des gouvernants depuis giscard et sa joyeuse loi dite de regroupement familial est en train de se refermer sur nous et aussi sur les francais d'origine maghrébine attachés à la france (à mon avis,la nationalité s'hérite mais elle peut se mériter aussi! )

Les commentaires sont fermés.