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A Chirac de montrer le chemin !

Ces dernières semaines, je n’ai pas souhaité rajouter des petites phrases comme tant de responsables politiques sur la situation actuelle. A quoi sert de mettre de l’huile sur le feu quand on ne détient pas la solution ? Hormis se faire plaisir de ses propres bons mots et attiser bien de vaines polémiques.
Mais aujourd’hui, en ce jour de mouvements sociaux, où je vais - comme tant d’entre vous - être pris en otage ne pouvant sûrement prendre un RER D - une nouvelle fois, en grève ! - pour me rendre à Vigneux-sur-Seine, je veux aussi dire mon agacement et surtout mon inquiétude.
Mon agacement face à la légèreté avec laquelle Dominique de Villepin a lancé le CPE. Cela aurait pu être une vraie avancée. Encore eut-il fallu ne pas passer en force, tenter de persuader et bien sûr motiver le licenciement.
Mon inquiétude devant le blocus des facultés décidé trop souvent par des minorités qui sont bien peu respectueuses de la volonté de beaucoup d’étudiants qui, même s’ils sont opposés au CPE, n’ont pas les moyens de perdre toute une année universitaire !
Aujourd’hui, il faut enfin sortir de ce conflit par le haut. Seul un responsable politique peut rappeler tous à la raison et, je l’espère, à la négociation. Il s’agit du président de la République.
Jacques Chirac est le garant de l’unité nationale.
Plus que tout autre président de la Vème République !
Il a été élu par plus de 8 Français sur 10…
Aujourd’hui, c’est à Jacques Chirac de nous montrer le chemin.
Avant qu’il ne soit trop tard.
Une dernière fois ?

Commentaires

  • Rien à ajouter à cette analyse !
    Absolument d'accord
    Amitiés

  • Monsieur Romero,

    Bonjour, dans votre propos, vous utilisez, le terme : "minorité" pour désigner les étudiants qui bloquent les universités, en insinuant, que parcequ'ils sont minoritaires, ils ont forcément tort...

    Or, vous et moi, savons parceque nous faisons tous deux partis de populations minoritaires, vous en tant que personne atteinte du VIH et Homosexuel et moi en tant que personnes en situation de handicap, me déplaçant en fauteuil roulant, que le fait de faire parti d'une "minorité" ne signifie pas avoir forcément tort.

    Si effectivement, je comprends votre exaspération, d'être pris en "otage" par les mouvement de grèves, si effectivement je suis d'accord pour dire qu'il est tout à fait domageable qu'une grande partie des étudiants qui n'ont pas les moyens d'étudier et qui voudraient bien pouvoir, continuer à le faire dans la sérénité, en sont temporairement empêchés, je ne pense pas que c'est en utilisant des arguments, qui nous sont à nous aussi renvoyés à la figure, très souvent pour nous faire taire, que nous allons réussir à "gagner" nos ou notre combat(s).

    D'autre part, en ce qui concerne les étudiants qui n'ont pas les moyens d'étudier, ne serait-il pas plus judicieux, de leurs donner ces moyens justement?

    Est-ce que le CPE va dans ce sens?

    Personnellement, je ne crois pas.

    Et puis étudier, pour étudier c'est bien mais le but n'est-il pas de trouver du travail grâce à un dipôme?

    Et une fois diplômés, si les étudiants en question ce retrouvent au chômage, faute d'une qualifiquation adéquate, et si après avoir intégrés une entreprise ils ne n'ont pas la garantie d'avoir une sécurité minimum dans leur emploi, parcequ'avec le CPE le patron peut se lever un matin et décider de les virés sans aucun motif, alors à quoi sert d'aller étudier?

    Et je dis cela, sans aucun parti pris et d'autant plus librement, que je ne me crois pas réellement concerné par cette mesure, car en tant que PH, de toute façon CPE ou pas vu le taux de chômage des PHs je ne suis pas près de travailler, même avec toute la volonté du monde, mais ça c'est un autre débat...

    Alors de grâce, Monsieur Roméro, n'utillisez pas des arguments, qui pourraient se retournés, contre nous.

    En tout cas je suis d'accord sur un point avec vous, le Premier Ministre aurait dû agir démocratiquement, dans la concertation, ce qu'il n'a pas fait!

    Je crois que le plus grave est là...

    Respectueusement

    Sébastien

  • je soutiens les étudiants qui bloquent les facs,devant l'ignominie de l'avenir qu'on leur propose au diable les considérations petites bourgeoises.Un avril 2006,trente huit ans après et pourquoi pas?

  • et je me félicite de ne pas avoir fait partie de ces huit francais sur dix.

  • Salut à vous tous,

    Pour ma part, je soutiens le CPE.

    Christophe BG.
    (adhérent à l' UMP & à AA)

  • Sébastien, le fait est que ces étudiants grévistes sont une minorité, lorsqu'on les interroge sur le CPE, on s'aperçoit que beaucoup d'entre eux ne connaissent même pas le dispositif. Cette minorité prend en otage l'écrasante majorité des étudiants dont beaucoup ont besoin d'avoir leurs examens dans les temps pour passer des concours ou accéder à des listes d'attente dans des écoles. Si toutes les minorités se comportaient comme eux, nous ne serions pas en répubique, pas même en démocratie.
    Cette minorité d'étudiants est le produit d'une société individualiste qui ressemble de moins en moins à la République, hélas.
    Il faut que le Président intervienne pour rappeler ce qu'est la république et ce qu'est la valeur d'une loi votée par les représentant de la nation.
    Je suis militant gay depuis plusieurs années mais j'ai un rejet total du communautarisme car il est contraire à l'esprit de la république. En l'espèce, une minorité peut réclamer des droits pour elle-même, mais ele ne peut pas imposer des obligations ou des restrictions de liberté aux autres composantes de la nation.
    bien amicalement,

  • Je n'aime pas le mot gay

  • Les jeunes dont les étudiants savent qu'il leur sera difficile de trouver un emploi et on leur dit qu'en plus malgré leurs études s'ils en trouvent un ils risquent d'être rapidement remerciés. C'est voter une loi sur une poudrière. D'ailleurs eu égard à la conjoncture, une loi peut-elle vraiment donner du travail? Cette loi fut -elle votée selon des principes vraiment démocratiques?
    Cependant si démocratie il y a je pense que ceux qui veulent suivre des cours à la fac doivent pouvoir le faire.
    L'opposition a beau jeu de se gargariser du premier ministre (n'importe quelle opposition en ferait autant) mais que propose-t-elle concrètement ? Par ailleurs sommes-nous bien informés, je crains que les dégâts occasionnés par les casseurs ne soient bien supérieurs à ceux qu'on veut nous en laisser accroire. Apres le problème des banlieues tout ceci semble très grave. Rien à voir avec 68 où il y avait du travail.

  • Manuel,

    La majorité des Français pensent même s'ils ne le diront pas ouvertement, que les Homosexuels, les Personnes Handicapées, les personnes issue de l'immigrations, sont illégitimes dans la société car minoritaires.

    est-ce que la majorité à raison?

    Vous parlez de Démocratie, est-ce que le fait de passer en force en faisant fie du Parlement avec l'article 49-3 et sans concertation est-ce Démocratique?

    Le mot Démocratie signifit rappelons le : Pouvoir au Peuple!

    Et non pouvoir au Premier Ministre...

    Vous dites, que les étudiants ne connaissent le dispositif du CPE sur le fond et c'est sans doute vrai, mais qui le leur à expliquer?

    Vous posez la question de savoir si nous sommes toujours en République et même en Démocratie, et sur ce point je vous rejoint et je pense qu'il est urgent de proposer une autre République plus Démocratique.

    Pour ma part je n'attends plus rien du Président de la Ve République ni de son gouvernement ni de l'UMP et ni même du PS d'ailleur qui a montré son imcompétence lorsqu'il était au Pouvoir.

    Moi "J'attends" une autre République plus Démocratique au dela des clivages gauche/droite et qui sache intégrée les "minorités" sans les montrées du doigt.

    Amitié

  • Que le message de Sébastien me réconforte. Gageons que nous ne sommes pas les seuls à penser ainsi.

  • J'ajoute un complément à mon message sans entrer dans un débat à propos de minorité/majorité. L'une ou l'autre selon les cas peut avoir raison. Ou imposer ses raisons en prenant de l'importance en nombre comme par le passé. (je ne pense pas aux handicapés ni aux homos mais par exemple au nazisme) Ce n'est pas de cela dont vous parliez.
    Le cas de l'immigration est différent des minorités comme celle des homos ou handicapés et tres complexe car de formes tres diverses. Mais bien sûr implique toujours le respect. Toute miunorité a ses problèmes spécifiques.
    En fait Manuel et Sébastien sur le fond vous ne vous opposez pas. Le fond est de savoir quelle République nous souhaitons pour quelle forme de démocratie ? J'ai répondu comme Sébastien, que beaucoup de Français (je ne sais pas dans quelle proportion, j'écoute autour de moi) en ont assez du clivage gauche/droite qui dessert la politique. Et j'entends dire, a tort : tous les mêmes !. Non, il y a des gens honnêtes. Mais on a l'impression trop souvent de n'assister qu'à une course personnelle au pouvoir.
    A craindre comme aux dernières éléctions : la récupération des voix par des mouvements extrémistes. N'oublions pas que certains citoyens ne se décident à voter qu'au dernier moment et peuvent passer d'un extrême à l'autre. C'est là un grave danger pour la démocratie.

  • Sebastien, si le respect des minorités (et de toutes les minorités) est un principe essentiel en démocratie, les minorités n'ont pas pour vocation de faire chier une majorité.
    Mais exception Française (encore!) il semble que ce soit une règle chez nous. La minorité syndicaliste de la SNCF aime à faire chier une majorité d'usagers qui sont tous loin d'être des bourgeois nantis n'en déplaisent à Philippe Kilo car ceux là ils prennent leur 4x4!

    De la même manière que certains souhaitent ne pas aller en cours (dont le but est d'atteindre un certain niveau d'excellence dans un domaine donné), soit. Ils veulent manifester, soit. C'est leur droit et c'est très bien. Mais de quel droit empêcher les autres!
    Ce sont des personnes qui ont le mot démocratie à la bouche sans arrêt qui foulent du pied les droits fondamentaux d'autrui (celui d'aller et venir par exemple) que notre démocratie doit nous garantir.
    Un proverbe dit: "les plus diseux sont les moins faiseux".

    Il faut aussi arrêter d'utiliser ces clichés que vous manipuler Sébastien comme quoi les chefs d'entreprises n'embauchent que dans le but de virer les gens. Ce sont des conneries et ce n'est pas en traitants les patrons de salop qu'on redresssera l'économie de ce pays, ni qu'on arrêtera ces communautarismes (souvent par soucis électoralistes) et d'opposer les français les uns contre les autres.

    Sorti d'université (un IUP donc avec formation professionnelle) en 2002, j'enchaine CDD et mission d'interim (Jean-Luc le sait aussi au vu de son statut à Vigneux sur Seine). Depuis quelques temps j'ai enfin des cabinets de recrutements qui me contactent. Pourquoi? Simplement parce que mon expérience professionnelle dépasse les deux ans!
    Alors si il peut y avoir une solution pour aider à réduire le chomage pourquoi le refuser!

    La précarité, c'est pas avoir un CPE (ou CNE) c'est ne rien avoir du tout et d'avoir à aller voir (mendier?) auprès des assistantes sociales le RMI et aidnt diverses...

    La gauche a beau jeu d'aller manifester dans la rue et de voir Fabius dans les cortèges c'est vraiment nous prendre pour des cons. Cette situation ne date pas d'hier et dans une France ou l'économie est au ralenti, le chomage des jeunes va évidement en s'aggravant.

    Je ne suis pas un gros fan du CPE. Mais comme par exemple Bernard Kouchner (qui évite de faire de la démagogie contrairement à beaucoup d'autres) préfère attendre et voir le résultat. Qu'est-ce que cela coute? Le risque que ca marche et que les jeunes aient enfin une vrai chance.
    Parce que vous croyez quoi? Que c'est facile de trouver quelqu'un d'excellent?
    Il y a aussi l'argument, enfin le mythe, qu'un CPE sera forcéement au SMIC. Mais ou est-ce écrit??? Si vous êtes bon, il va falloir vous payer, sinon vous vous casser chez un employeur plus offrant. Car la France ne vit pas sur une petite ile isolée (Elle me fait pensée à la Yougoslavie symbolisée par Emir Kusturica à la fin d'Underground) et elle est en concurence avec le reste du monde. Elle a même refusée (le 29 mai dernier) de forger des partenariats encore plus fort avec ses voisins. ET dans un monde de concurence, on cherche à recruter les meilleurs afin de ne pas se faire battre.

    Mais le plus important, ce qu'oublie la gauche, et la droite aussi... c'est qu'on peut faire toute les lois qu'on veut, l'économie ne repartira pas sur une décision du gouvernement ou d'un vote de l'assemblée nationale. Il faut de la croissance. L'augmentation des salaires en découlera aussi.

    L'Etat a des leviers à actionner, mais ne le fait pas. Il y a des idées (je ne parle pas de la fumisterie, enfin l'usine à gaz d'EVA).

    Commençons par simplifier l'Etat. Réformons profondément. Réunissons les partenaires sociaux pour enfin refondre ce code du travail qui est un frein à l'embauche dans les petites entreprises de fait de sa complexité.

  • Il est vrai que la réaction du Président de la République est très attendue. Notamment face à la promulgation ou non de la loi.
    Outre ce désordre social... je dois vous avouer ma lassitude face à cette affaire qui perdure depuis trop longtemps.
    Il est nécessaire que cela cesse rapidement.

  • le cpe a été voté par une assemblée illégitime, en effet est il normal qu'un parti ne réprésentant plus qu'un sixième du corps électoral(l'ump) et moins d'un dizième des inscrits ,puisse décider de l'avenir du pays de manière aussi unilatérale?

    Que chirac soumette le cpe par voie référendaire....

  • Sébastien, l'article 49.3 fait parti de notre cadre législatif. Ce n'est pas le premier gouvernement qui utilise le 49.3 et sans doute pas le dernier. Il n'y a rien d'anti démocratique dans son usage. Les députés contre un projet de loi ont toujours le droit de voter contre...

    Roger, sur le fond de votre première contibution je vous suis. Mais de grâce, mesurez un peu vous comparaison... et parler de nazisme ici, il ne faut pas pousser!

    Le CPE n'est qu'une mesurette. On s'attarde, on bloque la France sur des broutilles, par contre des lois liberticides et dangeureuses pour notre économie, j'ai nommé DADVSI est passé à l'assemblée sans que cela ne fasse plus sourcillé que ça! Pourtant l'ensemble de ceux qui souhaitent créer sur des base de l'informatique peuvent se sentir menacé de lourdes sanction si ce qu'elles crée peut servir à pirater!

  • "La minorité syndicaliste de la SNCF aime à faire chier une majorité d'usagers qui sont tous loin d'être des bourgeois nantis n'en déplaisent à Philippe Kilo car ceux là ils prennent leur 4x4!"
    Mais je n'ai pas parlé de la sncf,il faut toujours que vous me rentriez dedan.

  • hou la la, Richard si cela doit etre compris ainsi merci de me le dire. Je rectifie : mon allusion au nazisme par association d'idées sur majorité/minorité n'a évidemment rien à voir dans le cadre du CPE et de la situation actuelle. Digression incongrue j'en conviens. C'est trop grave pour que je ne réagisse pas.

  • Merci Jean-Luc pour ce blog que je trouve de plus en plus intéressant et qui nous permet d'échanger et de réfléchir ensemble selon nos divergences, ce qui est bien. Tout d'abord beaucoup de Français ont trouvé positif le CPE mais ont changé d'avis. Parfait s'ils ont réféchi, chacun ayant le droit à ses opinions. Je m'interroge quand même sur un mouvement de masse qui n'est évidemment pas anodin. Je pense que beaucoup de manifestants n'ont pas vraiment les tenants et les aboutissants du contrat, comme certains ici l'ont dit. Mais ces manifestations ne relèvent-elles pas d'un malaise encore plus grand ? Je ne dis pas que la réaction au CPE est un symptôme uniquement mais elle en est sûrement un. C'est peut-être un choix de société qui est remis en cause. Une politique libérale qui pourrait virer vers l'ultra libéralisme serait-elle crainte ? ou tout simplement des réformes qui s'accumulent, réformes où tout le monde est d'accord pour en reconnaître la nécessité ( ce qui importe ce sont les modalités) peut-être réalisées trop vite sans assez de concertation, faite dans l'urgence (elles auraient pu avoir eu lieu plus tôt sous d'autres régimes) engendrant un sentiment d'injustice... Je vais apparemment digresser mais pas tant qu'il n'y paraît. Je voudrais faire allusion à l'éducation (à tous niveaux du primaire à l'université). Il est certain que les finalités sont politiques et correspondent à un choix de société. Toutes les réformes ont toujours été mises en causes par l'opposition de droite ou de gauche ou par les syndicats sous tous les régimes. Mais c'est bien cela qui importe aujourd'hui : le système éducatif en rapport avec le marché du travail. On a assisté à de la démagogie. On a voulu une réussite au bac à 80 p 100 (cela aboutit à quoi ?) et qu'est-ce que cela signifie ? On a d'ailleurs toujours 80 p 100 de réussite maintenant mais on stigmatise les 20 p 100 qui échouent. La question de l'apprentissage me semble intéressante (il y a du travail dans certains domaines) Il reste a voir là encore quand et comment le mettre en oeuvre. On a trop considéré que les métiers manuels (éreintants souvent) relevaient d'une culture moindre niant des aspects financiers appréciables pour certains impliquant une solide formation (électriciens etc.) et un travail pas plus aliénant que certaines bureaucraties. C'est une question de choix individuel et ceux qui pourraient choisir cette voix ne le font par crainte d'une dévalorisation sociale. Je suis incapable de tenir un ciseau à bois, au rique de pédantisme, je dirais que je n'ai pas la culture de l'outil. J'admire ceux qui savent s'en servir. Je reste néanmoins convaincu que dans d'autres domaines un certain élitisme intellectuel (certains vont me tomber dessus) s'avère nécessaire (disons une formation poussée dans le domaine intellectuel spécialisé juridique ou autre) Comme le disait quelqu'un a propos d'un autre thème : il faut savoir garder la mesure. En fait ce n'est pas par des réformes par à coups dans ce domaine que tout sera en place. Mais quelle que soit nos engagements, admettons que donner des enseignements solides de base s'avère d'abord bien nécessaire. On est bien loin du CPE mais pas sans rapport avec lui, selon moi. Et ce n'est pas en 3 ou 4 ans que tout sera en place.

  • Roger, vous avez raison, ces manifestations sont l'expression d'un malaise bien plus profond. C'est à mon avis la même chose que le 21 avril 2002 ou que le 29 mai 2005. C'est l'expression d'un ras le bol qui est dans toute notre société.

    Je n'attends qu'une seule chose de Chirac maintenant. Qu'il prennent ses responsabilité. Il se veut Gaulliste, mais n'en assume pas la grandeur (un démission au 29 mai aurait sans doute été bon). Il ne lui reste plus qu'un an de règne. Et si il ne veut pas laisser une image (déjà bien entammée) de pire Président de l'histoire (pour la 5e c'est bien parti) il devra clairement fixer l'objectif de réformer nos institutions.

    C'est indispensable. Les français n'attendent que ça. Et c'est sans doute la seule chose qui puisse nous éviter un match Le Pen - Besancenot (ou Bové) au second tour. Car à cette allure nous y fonçons droit... à moins que Zidane ne nous fasse gagner la Coupe du Monde...


    PS: merci de votre précision précédente, car elle pouvait prêter à confusion.

  • RETROUSSONS NOS MANCHES : Ce mardi aprés-midi, j'ai déflié dans ma ville natale à CHALON SUR SAONE, aux côtés des 6 à 7OOO personnes,il n' y avait pas que des syndicalistes et des militants encartés dans les formations de gauche. Il y avait également des citoyens et citoyennes anonymes, inquiets pour l'avenir de leurs enfants et de leurs retraites. Il est effectivement temps que se retrouvent autour d'une table les partenaires sociaux et les responsables de ce pays. A titre individuel, j'étais opposé au quinquenat car et c'est important,il y a les rendez-vous électoraux mais qui me semblent perturber les réformes nécessaires, indispensables et incontournables pour l'avenir des générations futures.

  • Voilà, ceux qui n'ont que le mot démocratie à la bouche ont décidé d'emmerder ceux qui veulent bosser.

    Maintenant ils ont prit la décision de bloquer les gares et les axes routiers principeaux.
    C'est inadmissible. La liberté de circuler, droit fondamental de tout citoyen est baffoué. C'est inadmissible!

    Tout ça pour quoi, pour un contrat qui ne change rien. Ou étaient-ils ces défenseur du code du travail lors de la création des emplois jeunes?
    Ce n'étaient en rien mieux (je ne vois pas ce qui est mieux d'avoir un CDD d'un an renouvelable 4 fois au maximum!)

  • C'était quand même moins pire

  • Je me serai bien passée de "cette dernière fois"...

  • Il faudra m'expliquer en quoi les emploi jeunes c'est moins pire

  • Il y avait une durée minimale garantie

  • l'intervention du chef de l'état me fait penser à l'attitude de charles dix dans son obstination à maintenir les quatre ordonnances.

    Petit rappel historique:

    En 1830, au mois de juin, le duc d'Orléans donna au roi de Naples, son beau-frère, une fête à laquelle le roi Charles X daigna se rendre ; le Palais-Royal, fier de cet honneur insigne, fit des frais considérables pour se montrer reconnaissant de cette auguste faveur. Le peuple était dans le jardin illuminé ; il contemplait la fête qui se répandait dans les allées suspendues au-dessus de la galerie... Tout-à-coup une de ces émotions sans cause et sans but si familières à la multitude se répand dans la foule ; ou franchit les barrières des parterres, on entasse des chaises au pied de la statue de l'Apollon du Belvédère, et l'on allume un bûcher dont le piédestal porte encore les traces. La garde arrive : obéissant aux commandements des officiers, les soldats refoulent et rabattent, comme ils avaient coutume de le dire alors sous un roi chasseur, les citoyens ; l'indignation et la colère résistent ; les flammes et les cris s'élèvent à la fois, on fait plusieurs arrestations.

    Dans cette échauffourée qui se termina par un procès en police correctionnelle, et que nous avons de bonnes raisons pour juger sainement, on a vu la préface de la révolution de 1830. Ce n'était pourtant qu'une convulsion passagère, mais qui témoignait du malaise général. Cela se passait au moment où le roi Charles X s'écriait : « Voilà, un bon temps pour flotte d'Alger ! » M. de Salvandy s'était écrié, le même soir : « Nous dansons sur un volcan ! » et aujourd'hui?

  • Aujourd'hui, nous dansons sur un volcan aussi, mais j'avais dit l'autre jour qu'on était sur une poudrière : . )

  • Salut,

    Jacques Chirac est un fabuleux VRP pour la France, en quelque sorte un super Président "des affaires étrangères"...

    De ce fait, il a oublié sa "maison France", il paraît absent des préocupations des Français...

    Ceci est mon opinion personnelle !!!

    Christophe BG.

  • Ahhhh... un CDD de un an mal payé dans une administration c'est mieux qu'un job qui peut se terminé en CDI... j'avais pas compris l'astuce!

    C'est vrai l'ANPE, première entreprise de France est bien mieux!

  • Je dois avouer mon étonnement face à ce que nous voyons depuis quelque temps. Que Villepin et Chirac n'aient pas pu supprimer le CPE car on ne retire pas une loi déjà votée, j'en conviens. Cela, au moins, a le mérite de respecter la Constitution. Mais n'annoncer, au cours d'une allocution minimale et minimaliste, aucune mesure un peu sociale à titre de signe de bonne volonté (après quatre années passées à casser le Code du Travail), c'est déjà plus curieux. Annoncer que l'on promulgue la loi pour, quasiment dans la foulée, demander solennellement à ce qu'elle ne soit appliquée par aucun des acteurs, c'est ubuesque. Dicter enfin au gouvernement et aux parlementaires la loi qu'ils divent désormais élaborer et voter, c'est extrêmement douteux, et du jamais-vu.
    Il faudrait aussi signaler le rôle trouble que commence à jouer M. Sarkozy dans cette sinistre affaire. S'en remettre à un CHEF DE PARTI pour régler un problème qui relève de l'exécutif, c'est non seulement une première et une aberration anticonstitutionnelle, mais surtout le comble du non-gaullisme !
    Autant dire que l'U.M.P. est en train de violer les fondements de notre Constitution, et que plus personne ne semble avoir à coeur ce qui fait la force de notre pays, à part M. Bayrou, toutefois.

  • Quant à M. Borloo, qui annonce qu'il ne fera pas imprimer les formulaires du CPE, il commet une grave infraction. Rappelons l'article 432.1 du Code pénal :
    "le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 500.000 F d'amende"

    Ils sont vraiment devenu fous, au gouvernement ! Ils n'étaient pas bien malins ni toujours très inspirés, mais là, c'est Clochemerle puissance dix.

  • "après quatre années passées à casser le Code du Travail"

    En quoi il a été cassé... C'est bien de reprendre les formules toutes faites des communistes, mais des faits??

    Faut arrêter, ce code de travail de près de 3000 pages est imbuvable est il est le réel frein à l'embauche!

    La moitié de ses articles sont obsolètes. Mais pire que tout livre religieux, celui ci est intouchable. Il faut le contempler et le prier.

    comment voulez vous qu'un boite qui n'a pas de service juridique se sorte d'un tel foutrat le loi qui sont pour certaines à l'opposée des unes des autres!
    Tout comme les autres codes, le code du travail doit être revu, allégé, réformé. Et ce n'est pas avec des formules toutes faites qu'on changera les choses et la paralysie qui prend notre pays et qui va durer encore au moins un an!

  • "Faut arrêter, ce code de travail de près de 3000 pages est imbuvable est il est le réel frein à l'embauche!"

    mr richard reagantatcher
    non mais arrêtez avec votre psittacisme ultra libéral.c'est grâce à l'arrogance de gens comme vous que ca pète(merci aussi pour votre arrogance conre productive pour le référendum)

  • Ben au moins Thatcher elle a fait les reformes... trop brutalement sans doute... mais elles les a faites!

  • Ardant défenseur de l'inviolabilité du code du travail, pouvez vous me donner l'utilité de cet article (et il y en a d'autres comme l'interdiction pour les femmes d'effectuer certains métiers!):

    Article L232-2

    (inséré par Loi n° 73-4 du 2 janvier 1973 Journal Officiel du 3 janvier 1973 en vigueur le 23 novembre)

    Il est interdit à toute personne d'introduire ou de distribuer et à tout chef d'établissement, directeur, gérant, préposé, contremaître, chef de chantier et, en général, à toute personne ayant autorité sur les ouvriers et employés, de laisser introduire ou de laisser distribuer dans les établissements et locaux mentionnés à l'article L. 231-1, pour être consommées par le personnel, toutes boissons alcooliques autres que le vin, la bière, le cidre, le poiré, l'hydromel non additionnés d'alcool.

    Il est interdit à tout chef d'établissement, directeur, gérant, préposé, contremaître, chef de chantier et, en général, à toute personne ayant autorité sur les ouvriers et employés, de laisser entrer ou séjourner dans les mêmes établissements des personnes en état d'ivresse.



    Article L232-3

    (Loi n° 82-957 du 13 novembre 1982 art. 28 Journal Officiel du 14 novembre 1982)


    Dans les entreprises industrielles et commerciales, les conventions ou accords collectifs de travail ou les contrats individuels de travail ne peuvent comporter de dispositions prévoyant l'attribution, au titre d'avantage en nature, de boissons alcooliques aux salariés.
    Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux boissons servies à l'occasion des repas constituant un avantage en nature



    Art. L. 224-4

    “Les chefs d’établissements occupant plus de cent femmes de plus de quinze ans peuvent être mis en demeure d’installer dans leurs établissements ou à proximité, des chambres d’allaitement.”



    Art. R. 234-6-6 « Le transport sur tricycles porteurs à pédales est interdit aux femmes de moins de dix-huit ans (…)»



    Oui vous avez sans doute raison... il ne faut vraiment rien toucher dans le code du travail!

  • chicanes ridicules mr richard madelin

  • Salut,

    Chirac ne nous montre pas le chemin...
    Tout juste un sentir voire une impasse...

    Amitiés,
    Christophe BG.

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