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Les 25 ans de l’ADMD

Ce lundi, tous les responsables européens des Associations pour le droit de mourir dans la dignité et le président de la fédération mondiale des ADMD, l’ancien député néerlandais, Jacob Kohnstamm étaient à nos côtés, au Grand Hôtel, pour fêter les 25 ans de l’ADMD France, dont je suis vice-président.
A la conférence de presse, où nous avons présenté le sondage de la Sofrés confirmant que près de 9 Français sur 10 soutiennent nos demandes et notre projet de proposition de loi relative à l’aide active à mourir, plusieurs élus nous ont apporté leur soutien : la candidate à l’élection présidentielle, Corinne Lepage, les sénateurs PS et PC, Jean-Pierre Michel et François Autain, la députée UMP, mon amie Henriette Martinez, la députée européenne UMP Margie Sudre, et le conseiller régional PRG Eddie Aït.
Au colloque de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour nous soutenir : l’ancienne ministre Nicole Guedj, les écrivaines Benoîte Groult et Noëlle Chatelet, sœur de Lionel Jospin, Les acteurs Mylène Demongeot, Micheline Presle, Nadine Trintignant, Geneviève Page et mon ami – toujours fidèle au poste ! – Jean-Edouard Lipa, et bien sûr les journalistes Claude Sarraute, François de Closets et Mireille Dumas.
Je ne vous reproduirai pas mon intervention in extenso. Quelques mots seulement.
J’avais l’honneur d’introduire la deuxième table ronde sur « Le présent et les problèmes. »
En quelques minutes, j’ai rappelé que depuis 20 ans les sondages sont constants et que de 80 à 88% des Français demandent une légalisation de l’euthanasie. Que l’ADMD avec 40.000 adhérents est l’une des plus grande association française, ce qui prouve l’intérêt de nos concitoyens pour ce combat. Que les affaires Quillot, Jospin et Humbert ont montré à quel point nos revendications étaient légitimes et nécessaires.
Au-delà de la situation j’ai cerné un triple problème :
- L’incohérence de la justice qui pour une affaire similaire donne un non lieu à Marie Humbert à Boulogne et envoie en Cour d’assises Chantal Chanel à Périgueux.
- La réaction corporatiste des mandarins qui veulent faire de la fin de vie une simple affaire médicale alors qu’elle est notre dernière liberté.
- L’hypocrisie de la classe politique qui veut nous faire croire que la loi Léonetti résout tous les problèmes, alors qu’elle ne résout rien pour une affaire comme celle de Vincent Humbert.
Face à cette situation et à ces problèmes, j’ai appelé les adhérents de l’ADMD à se mobiliser pour que notre combat fasse débat durant la prochaine présidentielle et qu’on obtienne une loi de liberté, une loi républicaine.
Républicaine car elle ne peut que favoriser la liberté, l’égalité et la fraternité…

Commentaires

  • Malgré les horreurs qu'on ose mettre sur votre blog, vous avez raison de continuer.
    Continuer à vous battre pour vos convictions.
    MERCI !

  • Encore un combat contre les préjugés qui vous honore.
    Vous allez bientôt le gagner.

  • Votre combat mérite non seulement des encouragements mais aussi un salut très fraternel et amical. l'ADMD a le mérite de regrouper en premier lieu des humanistes de sensibilités et parcours différents,parfois opposés,il est sain pour notre démocratie que des citoyens se retrouvent au delà des clivages pour impulser des combats pour la dignité humaine, pour faire progresser des idées mais aussi pour l'interêt génèral. Bravo.Merci et continuez.

  • Mon cher Jean-Luc,

    Comment faire pour devenir adhérent à ADMD ?...

    Avec mes remerciement anticipés,
    Bises,
    Christophe BG.

  • Le mieux, cher Christophe, pour adhérer est que tu ailles sur le site de l'ADMD - www.admd.net - et tu auras toutes les infos pour rejoindre cette grande association qui réunit plus de 40.000 adhérents, ce qui est rare dans le paysage associatif français.
    Amitiés.

  • Jean-Luc,

    Je te remercie pour le lien...
    Je vais y faire un tour...

    Bises,
    Christophe BG.

  • Pour Daniel Deriot : voilà qui fait plaisir à lire. Hélas le problème de la mort nous unit comme il nous divise. Je ne comprends pas pourquoi un être humain n'a pas le droit de choisir sa fin de vie. Prèfère -t-on qu'il se suicide s'il en a la possibilité et la force ? Certains ayant une maladie incurable mettent parfois fin à leurs jours dans la crainte de mourir dans "l'indignité et la souffrance" On pourrait éviter ça. les rassurer en leur disant que le moment venu, on ne ferait pas d'acharnement thérapeuthique. Je ne connais pas l'argumentaire des opposants. Si c'est pour des raisons religieuses, cela ne tient pas. C'est imposer un point de vue, donc du sectarisme. Pour des raisons ethico-sociales : me dira-t-on lesquelles ? Bien sûr, il ne s'agit pas de pratiquer l'euthanasie n'importe comment mais des garanties peuvent être données pour s'assurer de la justesse de la demande du malade et de lui seul. Qu'on en parle avec respect ! L'insulte des opposants est une insulte à un problème de vie. Il convient d'en parler avec...dignité. Ma mère avait dans son sac en permanence son adhésion à l'association. Elle est décédée sans que j'ai eu besoin de le faire valoir mais malgré la souffrance, je l'aurais fait valoir, pour elle, si besoin avait été. Pour cela il faut un énorme courage. Et quoi que certains en pensent beaucoup d'amour.

  • Je viens de demander une brochure pour adhérer à ADMD...
    Merci pour ton lien...

    Bises,
    Christophe BG.

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