Réunion publique ADMD sur la fin de vie à Châteauroux à 18H30
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Ce mercredi, à 17H30, à la mairie de Paris 12, après la réunion de bureau d'ELCS se déroulera l'habituelle réunion conviviale organisée à l'occasion du Guide API. Ce guide donne aux élus toutes les informations sur la sida, les IST, les hépatites, la vaccination et les discriminations. Il contient aussi les actes des derniers Etats Généraux d'ELCS. Ce sera aussi l'occasion de rendre hommage à Chrsitophe qui pendant 11 ans a développé les actions d'ELCS.
A l'initiative de la mairie du 4ème et de la délégation ADMD, j'animerai une réunion publique sur la fin de vie à 18h à la mairie. Nous vous y attendons nombreuses et nombreux !
Ce lundi, à 19H, se déroulera le conseil d'arrondissement de Paris 12 sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz. Il y aura notamment trois dossiers qui concerne ma délégation culturelle. Ce conseil est bien sûr ouvert au public
En fin de journée, je présenterai le pass culture aux écoliers présents à l'espace Reuilly à Paris 12. Ce Pass permet d'avoir des avantages importants dans plus de 80 établissements culturels de Paris 12 mais aussi d'ailleurs.
Au cours de cette session du conseil régional d'Ile-de-France, le préfet de région viendra répondre aux questions des groupe et l'ancien président Jean-Paul Huchon deviendra président honoraire de la région...
Ce mercredi se déroulera la commission permanente de la région Ile-de-France qui est présidée par Valérie Pécresse.
L'occasion d'individualiser de nombreuses subventions.
Alors que nous sommes en pleine révision des lois bioéthiques organisée par le CCNE, dans ce vaste et passionnant débat sur l’aide active à mourir – qui lui, se poursuit déjà depuis plus de 30 ans – deux arguments sont souvent opposés aux défenseurs du droit de mourir dans la dignité.
Le premier, en forme de polémique, concerne l’objet même de la revendication des défenseurs de ce droit, c'est-à-dire la dignité. Certains nous accusent de considérer que seuls ceux qui voudraient bénéficier d’une euthanasie ou d’un suicide assisté auraient une mort digne. Il n’en est rien. Le concept de dignité, tel qu’il est compris dans l’article L. 1110-5 du code de la santé publique, consiste à rechercher l’apaisement de la souffrance du patient. Cette souffrance peut être physique et psychologique. Or, nous savons que 12% des Français meurent dans des douleurs réfractaires. Et que dire de toutes celles et de tous ceux qui souffrent de la déchéance qu’ils subissent en fin de vie et qui n’en peuvent plus de l’infantilisation qu’ils connaissent dans les derniers jours de leur existence… La dignité due à chaque être humain, avant tout, consiste à entendre sa demande et à respecter sa volonté, y compris lorsque celle-ci suppose une aide active à mourir parce que la vie n’est plus que de la survie. Une loi d’ultime liberté garantira à celle et à celui qui veut aller au bout de ses souffrances qu’il sera accompagné et que ses souffrances seront apaisées au maximum des possibilités de la médecine, et garantira à celle et à celui qui veut mettre un terme à son agonie de disposer des moyens de cette délivrance, par euthanasie ou suicide assisté.
Le second, agite le fameux « Tu ne tueras point » d’essence biblique. Un médecin qui pratiquerait une euthanasie ou fournirait les moyens d’un suicide assisté tuerait – selon nos opposants – leur patient. Quelle idée ! D’abord, c’est la vie qui tue. Le terme naturel de la vie, c’est la mort. Personne n’a pu la contourner. Elle est même la seule évidence de la vie. Ensuite, c’est la maladie qui tue. Ceux qui ne meurent pas de vieillesse meurent de maladie ou d’accident. Le médecin, à l’écoute de son patient et qui répond à sa demande, ne fait qu’anticiper une échéance fatale qui se dessine. La mort est déjà installée, le médecin ne fait que délivrer son patient de ses souffrances. Non, le médecin ne tue pas. Et la mort n’est pas son échec. La maladie peut le mettre en échec (mais la médecine n’est pas toute puissante), mais pas la mort qui est naturelle. Ce qui est un échec pour le médecin, c’est lorsque son patient souffre, hurle sa douleur et qu’il reste sourd à la demande consciente et réitérée de son patient de le laisser mourir, de mettre un terme à son calvaire. Là, est le véritable échec de la médecine…
Comme je le développe longuement dans ma Lettre Ouverte à Brigitte Macron – que tant de militants m’ont conseillé de solliciter plutôt que la ministre de la santé qui, ne respectant pas le débat citoyen, a déjà indiqué qu’elle était opposée à toute évolution de la loi et car les femmes en général font davantage progresser la société que les hommes – le droit de mourir dans la dignité est un droit, une liberté accordée au citoyen. Il est libre d’en user ou pas. Le droit de mourir dans la dignité, lorsqu’il existera enfin en France comme il existe déjà aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au Canada, en Colombie, aux États-Unis… permettra à chacune et à chacun d’entre nous de rester maître de son propre parcours de fin de vie. Dignement, car librement.
A ce jour, Brigitte Macron ne m’a pas encore répondu, et Vincent Lambert est toujours au cœur d’une nouvelle procédure judiciaire, pour le libérer ou le maintenir dans un état de survivance artificielle…
Je serai l'un des invités de "Religions du Monde" ce dimanche 27 mai 2018 de 9H10 à 10H00 sur RFI.Les anis tout pourront se réjouir car dans cette émission les pro euthanasie seront particulièrement minoritaires... Je vous laisse le constater...
Depuis hier, je réunis à Paris 12 les délégués nationaux de l'ADMD afin d'imaginer les nouvelles actions que notre association va mener dans les mois qui viennent pour obtenir enfin notre ultime liberté. Plus que jamais, nous devons être mobilisés...
Ce samedi se déroule le conseil d'administration de l'ADMD. Il sera essentiellement consacré à l'organisation de l'assemblée générale et à la proposition de loi sur la fin de vie qui sera proposé au vote de nos adhérents après plusieurs mois de travail pour l'élaborer dans les délégations.
A l'initiative de Cyril Journet, je visiterai une unité de soins palliatifs en Haute-Savoie puis nous rencontrerons des députés de ce département pour évoquer la fin de vie.