Politique française - Page 117
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Retrouvez ma Chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 15H30
Vous pouvez retrouvez ma chronique "Sexy news" chez Brigitte Lahaie sur Sud Radio ce mardi vers 15H30. Aujourd'hui, je continue avec le thème des rapports entre politique et homosexualité et particulièrement le coming out des politiques.
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Sur France Info à 14H10
Lien permanent Catégories : Agenda, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Medias, Politique française, Santé 0 commentaire -
Retrouvez-moi dans le Magazine de la santé sur France 5 à 13h30
Je serai l'un des invités du Magazine de la santé à 13H30 après la décision du CCNE sur la fin de vie. Quelle déconnection a cette institution par rapport à la fin de vie et aux attentes des Français...
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Invité de LCI à 21h30 sur la fin de vie Lettre Ouverte à Brigitte Macron
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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#LeTalkDuLundi sur la fin de vie. (Édition du 17 septembre 2018)
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Extrait de mon intervention sur le logement à la région Ile-de-France
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Ma 3ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité Michel Odoul et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous hebdomadaire.
Après vous avoir parlé des lois bioéthiques les deux précédentes semaines, je souhaiterai dire quelques mots aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assisté dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
La classe politique française a toujours eu un problème avec l’homosexualité.
Non pas, parce qu’elle serait homophobe, lesbophobe ou transphobe dans sa majorité. Mais parce qu’elle a peur de la réaction de ses électeurs et croie que notre société n’aurait pas évolué sur cette question ces dernières années.
Un peu d’histoire si vous le voulez bien…
Il est vrai que, dans les années 60, les députés issus de quasiment tous les groupes classaient l’homosexualité parmi les fléaux sociaux au même titre que l’alcoolisme.
En 1968, le gouvernement de Michel Debré classe l’homosexualité dans les maladies mentales. Rien que ça !
Et cela, sans que ça n’émeuve grand monde chez nos élus à part les courageux militants LGBTQI de l’époque, mais que personne n’écoutait. Charles Aznavour osera à cette époque chanter « Comme ils disent !»
Sans être un hymne militant, c’était une forme de réponse à cette classification aussi honteuse que violente. La seule réponse…
Alors que la sodomie a été dépénalisée dès 1791, faisant aussi de la France le premier pays au monde à dépénaliser l’homosexualité ; en 1942 et en 1960, le code pénal est modifié pour permettre de poursuivre les actes homosexuels réalisés sur mineur de moins de 21 ans alors que la majorité sexuelle est de 15 ans pour les hétéros. L’homosexualité devient ainsi une circonstance aggravante.
Il faudra attendre 1981 pour que la classe politique se mobilise contre les discriminations et contre l’homophobie.
C’est François Mitterrand qui fait retirer l’homosexualité des maladies mentales. Il demande aussi à son ministre de l’intérieur, Gaston Deferre, de faire supprimer les fichiers d’homosexuels – Et oui, ils étaient fichés comme de véritables délinquants ! – et de faire cesser les descentes de police dans les bars et les boites gays ou lesbiennes. Le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’y prendre à deux fois car une partie de la police continuait à faire de bien humiliantes descentes, et cela encore au début de l’année 1982.
Enfin, après un an de débat au Parlement, où les propos homophobes furent légion, notamment la terrible assimilation homosexualité/pédophilie, l’homosexualité est enfin et totalement dépénalisée le 4 août 1982.
Il faut savoir que de 1965 à 1969, 1984 homosexuels ont été condamnés dont 90% à de la prison ; et que même de 1975 à 1978, alors que la société avait considérablement évolué, les tribunaux condamnaient encore 634 gays et 93% des condamnations l’étaient à une peine de prison.
1981, avec l’arrivée de la gauche, qui va porter la question de la lutte contre le LGBTphobies, est une des dates phares du changement progressif de notre classe politique.
Mais ce changement est loin d’être unanime. Du moins, d’une partie…
Les longs débats sur le PACS, qui aboutissent enfin à la loi du 15 novembre 1999, qui reconnaît pour la première fois les couples LGBT dans notre droit, montreront une partie de la classe politique tenant des propos violemment homophobes dont la manifestation anti Pacs organisée par Christine Boutin sera l’apothéose avec des manifestants criant même : « les pédés au bûcher. »
14 ans plus tard, même si les propos tenus au Parlement seront plus contrôlés, les manifestations monstres de la Manif pour tous, où la plupart des leaders de droite se rendront, montreront encore l’immense décalage entre les Français et leurs élus, notamment les élus conservateurs.
En 2018, même si La Manif pour tous essaie de refaire le coup du mariage pou tous avec la PMA, cette fois-ci, on sent bien que la majorité des parlementaires ne s’engouffrera plus dans un combat qui paraît d’arrière-garde.
Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite et de gauche ont fait leur coming out.
On en parlera, si vous le voulez bien, la semaine prochaine.
A bientôt… -
Extrait de mon intervention sur le handicap à la région Ile-de-France
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Session du conseil régional d'Ile-de-France
Ce jeudi et vendredi, après la CP hier, se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse. J'interviendrai notamment sur le handicap.
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Extrait de mon intervention sur l'IVG en Commission Permanente de la région Ile-de-France
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Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de la région Ile-de-France où sera individualisée de nombreuses subventions.
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Retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20
Comme tous les mardis, vous pourrez retrouvez ma chronique hebdo "Sexy News" dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio vers 14H20. Je parlerai aujourd'hui de la relation compliquée des élus avec les questions LGBTQI.
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Ma 2ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à toutes et à tous,
Vous vous rappelez, chère Brigitte et chers auditeurs, la semaine dernière, j’évoquais la révision des lois bioéthiques qui ont fait l’objet d’un débat citoyen qui est loin d’avoir eu l’impact qu’il aurait dû avoir. Je n’y reviendrai pas, je vous l’ai expliqué mardi dernier.
Nous nous étions arrêtés sur deux des thèmes de ces révisions, la fin de vie et la procréation médicalement assistée.
Je voudrai aujourd’hui dire quelques mots sur la place de l’humain au cœur du système de santé et sur la gestation pour autrui.
Il n’est pas anodin que, durant les débats citoyens, le peu de Français qui y ont participé se soient inquiétés de la place de l’humain au cœur du système de santé comme la place du citoyen usager par rapport à l’administration ou les équipes soignantes.
C’est aujourd’hui une question essentielle.
Depuis les années 80, les militants de la lutte contre le sida ont revendiqué le doit d’être acteurs de leur propre santé. Le développement d’Internet fait qu’aujourd’hui, les malades ou futurs malades se renseignent directement et sont parfois mieux informés que leurs propres soignants. Pourtant, à l’hôpital, il est difficile de se faire entendre. On a l’impression que dès que l’on franchit les portes de l’hôpital, nous ne sommes plus un citoyen ou une citoyenne à part entière.
La démocratie sanitaire, dont on parle tant, reste embryonnaire en France. Tout le monde admire son médecin mais on ne peut plus entendre ceux qui n’ont comme seule explication en nous donnant un nouveau traitement : c’est pour votre bien. On attend désormais d’un soignant qu’il nous dise les avantages et les inconvénients du traitement, qu’il nous propose et que nous décidions ensuite si nous voulons ou pas de ce traitement. Espérons que la parole citoyenne sur ce point sera entendue.
Autre thème pour le moins controversé, la Gestation Pour Autrui (GPA) faisait partie du débat. Je rappelle que la GPA est une pratique sociale de procréation dans laquelle une femme, appelée mère porteuse, est inséminée par des embryons et accouche d’un enfant qui est remis aux parents à l’origine de cette GPA.
Aujourd’hui, un certain nombre de pays l’autorisent ou ne l’interdisent pas notamment l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, la plupart des États des États-Unis, l’Inde, la Grèce, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Russie...
La France l’interdit et d’après le Conseil consultatif national d’éthique, le débat citoyen aurait rejeté de manière massive sa légalisation.
Quel que soit l’opinion qu’on ait sur la question, il faut regretter qu’un vrai débat en France n’ait jamais eu vraiment lieu sur la GPA qui, malgré nos lois, est une réalité en France où de nombreux enfants français sont nés d’une GPA à l’étranger.
En fait, en France, le débat est faussé depuis le départ puisque les adversaires ont réduit la GPA à une question exclusivement LGBT, à la question de ces horribles couples gays richissimes qui iraient, paraît-il, acheter des enfants à l’étranger.
Sur cette question, il faut être clair, elle concerne tout le monde et principalement les hétérosexuels. L’immense majorité des GPA sont le fait de couples hétéros dont la femme a une pathologie qui l’empêche malheureusement d’enfanter. Ce serait bien ne ne pas l’oublier d’autant que l’immense majorité des pays, qui l’autorisent, la refusent pour les couples LGBTQI. Imaginez la Russie accueillant des gays pour une GPA...
En tous cas, cette question mérite un vrai débat dans le pays en partant sur cette base et en arrêtant ce focus aussi malsain qu’absurde sur les homosexuels.
Ce vrai débat n’aura pas eu lieu pendant la consultation citoyenne. Pourtant, une question mérite d’être réglée rapidement celle de l’établissement d’un état-civil français pour ces enfants nés par GPA à l’étranger. Ces enfants existent et sont français de par leurs parents.
Ce serait bien d’arrêter de sanctionner ces enfants à qui personne n’a demandé s’ils voulaient naître.
Mais, en attendant le vrai débat qu’on s’occupe au moins et enfin de l’intérêt de ces enfants. C’est en fait une urgence.
A la semaine prochaine. -
Plan de mon intervention en anglais au Congrès mondial des ADMD
ADMD-F Strategy regarding the end of life campaign in France
Jean-Luc Romero-Michel
President of ADMD FranceIntroduction
I am Jean-Luc Romero-Michel, president of Right to die France (ADMD), regional MP of Ile-de-France region and deputy-mayor of Paris 12.
Presentation of ADMD France- Our Association is close to 70 000 ( Seventy thousands ) members in 120 (one hundred and twenty) delegations, an Administrative Council counting 14 (fourteen) members, around 30 (thirty) National delegates and a staff of 9 (nine) people.
- Over the last 10 (ten) years we have noted the growing involvement of the younger generations, Thanks mainly to the creation of ADMD Jeunes by the late Secretary General of the Association, Christophe Michel-Romero. Christophe initiated the ADMD Tour which I will talk about later.
- A counseling service - referred to as ADMD Ecoute -, a national register of advance directives.
Let me tell you first the position of France, my country, about the issue of end of life, and, then our strategy to obtain a law of ultimate liberty.
- Position in France as regards end of life
Public opinion
Opinion surveys over the last 20 years up till the most recent surveys show that 9 French people out of 10 are in favor of euthanasia and/or assisted suicide.Legal aspect
There have been 3 successive laws in France over the last 11 years (2005,2010 and 2016); these were drawn up by the same Member of Parliament, a conservative who is totally opposed to legalizing euthanasia.
The law allows terminal sedation and acknowledges advance directives or living wills. However power still rests with physicians. According to the 2016 law, terminal sedation is limited to end of life cases and is diversely applied, depending on the treating medical staff.Present political situation
The new President of France, Emmanuel Macron, who was elected in 2017, has made no commitment on the issue of end of life, but he did say that he would like to be able to make the decision on his own end of life. For the first time ever, this President organized a dinner, on the topic of end of life, at the Presidential residence (Elysée Palace). Guests were about a dozen people among whom the President of in ADMD who had the opportunity to discuss the issue. Unfortunately, the President is favorably inclined towards religions, which is not an asset for us.
The National Assembly, elected in June 2017, is more supportive than it has ever been; no doubt the majority of members are in favor of the right to die in dignity. Three draft laws have already been put forward, one of which by the group supporting the President.
The Economic, Social and Environmental Council, 3rdChamber of the French Republic, expressed itself in favor of euthanasia, in April 2018.
The Citizens Committee, formed in the context of the laws on bioethics expressed itself on euthanasia in May this year; two-thirds of the members were in favour of this measure.
In the opposition are the positions held by the Minister for Health and the HAS(High Authority on Health) who run counter the opinion of 89% of the population; also a few cases highlighted in the Press stand as evidence of the failure of the Claeys-Leonetti law.- Our strategy: To be on the field, in the political arena, the media and on social networks
Our strategy at the political level:
Meetings with the relevant National Bodies, with MPs; our 120 delegates all over the country are requested to meet with the Government representatives in the various regions
Call on our members to write to MPs and attend meetings to meet party officials ( a media kit has been prepared to this effect).
Hold large meetings to which MPs from all over the country are invited
Take the opportunity of invitations from the many Associations and political groups to present our position.
In April a wide campaign was launched leafleting, distribution of flyers on French market places.At the Media level
Issue of my latest book “Lettre Ouverte à Brigitte Macron” (Open Letter to Brigitte Macron) and participation in the very high audience TV Talk Show “On n’est pas couchés” , a one-page interview in the daily newspaper “Le Monde”…… + many meetings all over the country.
Press releases almost weekly
The 4thADMD Tour organized in July 2018 was the opportunity for regional press coverage daily, at a time of the year when delegations do not hold meetings
On the World Day we will be organizing 100 events in France.At the level of social networks
ADMD has a strong presence on Twitter, Instagram and Facebook. All delegations (120) have an account on Twitter; daily we post testimonies
The action of our Young ADMD section, addressing specifically young and active members is widely developed on the social networks with many video clips.
A newsletter is sent out to all decision-makers every week.Conclusion
What can we expect over 2018 (two thousand and eighteen) /and 2019 (two thousand and nineteen)?
2018 and 2019 will be crucial years
Members of Parliament have a window of opportunity between October 2018 and March 2019 because we don’t have elections
After, it will be more complicated.
However, our opponents are mobilized: the Church, the huge group opposed to Gay marriage (referred to as Manif pour tous), mandarins.
ADMD is implementing all ways and means to reach our goal which is that of Ultimate Freedom. Today, it can be achieved. -
Intervention en ouverture du Congrès mondial des ADMD au Cap
Ce matin, j'interviendrai en ouverture du Congrès mondial des ADMD qui se déroule jusque dimanche au Cap en Afrique du Sud. J'évoquerai notamment la stratégie de l'ADMD France pour obtenir une loi d'Ultime Liberté.
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Podcast de #LeTalkDuLundi du 3 septembre 2018 !
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