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Coup de coeur - Page 61

  • Tout simplement MERCI Christiane Taubira ... d'un citoyen à part entière grâce à toi !

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  • "Accrochée à la vie" de Giovanna Valls, ou le courage d'une femme !

    J'ai récemment terminé la lecture du livre de Giovanna Valls "Accrochée à la vie" paru aux éditions Lattes en 2015.
    Ce livre m'a totalement bouleversé. On ne sort vraiment pas indemne de sa lecture. Mais on en sort surtout enrichi... Incontestablement !
    Avec franchise, sans faux-semblant, L'auteure nous dévoile le journal de son retour à la vie et sa magnifique correspondance avec ses proches - notamment l'échange épistolaire plein d'amour entre Giovanna et sa maman Luisa.
    Force est de constater que Giovanna Valls aime écrire et qu'elle le fait très bien. Sa correspondance est un livre à elle seule. Son style est accrocheur.
    Ce journal, c'est celui d'une jeune femme qui veut se sortir de la drogue mais aussi une étape décisive dans l'acceptation des dommages que son addiction a eu pour elle bien sûr mais aussi pour ses proches.
    Avec ce livre, elle grave les affres qu'elle ne veut plus connaître, n'hésitant pas à décrire précisément ce qui lui en a coûté pour sa santé : l'hépatite et le VIH. On vit d'ailleurs et intensément dans ce livre la joie qui traverse Giovanna quand ses résultats biologiques sur le sida s'améliorent et notamment le jour où elle apprend, en pleine jungle brésilienne, que sa charge virale au VIH est devenue enfin indétectable.
    Cette histoire est à lire car elle démontre que l'instinct de survie peut être bien plus fort que l'addiction, que le soutien des proches est aussi déterminant pour s'en sortir. Elle est aussi à lire car ce livre est une bouffée d'amour. Et, on en a bien besoin en cette période troublée...
    La relation entre Giovanna et sa mère est exceptionnelle : pleine d'amour, de confiance. Globalement, L'auteure déborde d'amour pour les autres et cet amour est communicant.
    Son destin voulait sûrement qu'elle passe par l'enfer de la drogue pour découvrir son rôle sur cette terre : donner de l'amour aux autres. Elle a aujourd'hui pleinement réussi !
    Je ne peux que vous inciter à lire ce livre d'amour.
    En ce début d'hiver, il ne pourra que réchauffer votre cœur et vous convaincre que sortir de l'enfer est possible.
    Merci Giovanna !

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  • David Bowie or the brilliant transgression

    The man with the thousand faces , this is how David Bowie is described in the media worldwide .And for once, the media treatment reflects without any exageration or provocation the artist and the man David Bowie was.
    Yes, David Bowie made a work of art of his body, as a journalist said yesterday. Yes , but not only that, and I will go even further : he made his body a manifesto, reflecting his multiple personnality, his inspirations and aspirations. He obviously did not care about labels of any sort. He did not want to represent anybody in particular and yet, paradoxically, he inspired hundreds of thousands.To understand him well and to apprehend the social significance, nearly Political (note the capital "P") importance of his work, one has to remember of the context in which he started: 1969, the year of the Stonewall riots.  Let us recall that to declare one's  homosexuality or bisexuality in those days  was considered an offence up to 1981 in France, the  country of human rights.
    Is it exagerated to say that Bowie was a transgressive artist ? No, surely not and yet, he was recognized by everyone as a formidable artist with an enormous mainstream success, which cannot be denied : 140 million albums sold ! His record covers, his Ziggy character and so many other performances, which were full frontal opposition acts against the conventions of the time.
    When the media still made no mention of the gender theory which was not yet the ridiculous and inaccurate target of the hate predicators, he already had torn it up into shreds ! David Bowie was a precursor, an unmatched precursor . An artist who imposed his convictions to the world and who did it through art, obliging us to question ourselves. And to change.  Art is undeniably a vector of change and mainly of social change. Perhaps more than any other artist, Bowie showed it and demonstrated it throughout his career . 
    At a time where hatred of people who are different is getting stronger in France and does not shock anyone anymore, I sincerely think that the celebration of an artist who broke the gender barreer, refused any label and any prejudice gives me hope and should give us all hope.

  • Célébration de mariages à la mairie de Paris 12 !

    Ce samedi matin, avant de faire un rapide aller-retour à Lyon pour une réunion ADMD, je célèbrerai mes premiers mariages pour 2016.
    Je le dis souvent : la célébration de mariages est une des plus belles missions d'un élu local.
    Ce sera donc une belle matinée !

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  • Aux voeux de AIDES à Paris 12 !

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  • David Bowie ou la géniale transgression (ma tribune dans le Huffington Post)

    L’homme aux mille visages, voilà comment David Bowie est décrit dans les médias du monde entier. Et, pour une fois, le traitement médiatique reflète, sans exagération, hyperbole ou provocation, l’artiste et l’homme que David Bowie était.

     

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    Oui David Bowie a fait de son corps une œuvre d’art, comme le disait hier un journaliste. Oui mais pas seulement et j’irai même encore plus loin : il a fait de son corps un manifeste, reflétant son être multiple, ses inspirations et aspirations. Les étiquettes, manifestement, il s’en fichait. Il ne souhaitait être le représentant de personne et pourtant, quelque peu paradoxalement, en à inspirer des centaines de milliers. Et pour bien le comprendre et bien appréhender la portée sociétale, presque Politique (notez la majuscule !) de son art, il faut se souvenir du contexte dans lequel il a débuté : 1969, l’année des émeutes de Stonewall. Souvenons nous aussi que, alors qu’il se déclarait gay ou bisexuel dès cette époque, l’homosexualité était toujours un délit, jusqu’en 1981 en France, pays des droits de l’homme (sic).
    De dire de Bowie qu’il était un artiste transgressif, est-ce exagéré ? Non, assurément pas et pourtant, il a été reconnu par toutes et tous comme un immense artiste avec un succès populaire plutôt conséquent, vous en conviendrez: 140 millions d’albums vendus ! Ses pochettes de disques, son personnage de Ziggy et tant d’autres performances, autant d’actes d’opposition frontale aux conventions de l’époque.
    Alors que la théorie du genre ne faisait pas les gros titres et n’était pas l’objet de ridicules déformations de la part des professionnels de la haine, et bien lui, il la faisait déjà voler en éclats ! David Bowie était un précurseur, un précurseur pour le moment inégalé. Un artiste qui a imposé ses convictions au monde et qui de ce fait via l’art, l’a interrogé, nous a interrogé. Et nous a transformé. L’art est indéniablement un medium et un vecteur puissant de IMG_5407.PNGtransformation sociétale ; peut-être plus qu’aucun autre artiste, Bowie l’a montré, démontré tout au long de ces années de carrière.
    A l’heure où en France, la haine de l’Autre est désormais ancrée dans les mentalités et ne suscite plus aucun sursaut, voir célébrer cet immense artiste qui a brisé la notion de genre, qui a refusé toutes les étiquettes, qui a dépassé tous les préjugés et bien, je vais le dire sincèrement, cela donne, cela redonne, de l’espoir !

  • Mes Voeux militants et personnels pour 2016 (en vidéo)

     

    En savoir plus mon site internet

  • Appel de Claude Bartolone, Emmanuelle Cosse et Pierre Laurent : dimanche votons !

    Madame, Monsieur,
    Dimanche, on vote, on décide, on choisit.
    C’est une question d’identité pour l’Île-de-France.
    Ne la laissons pas basculer dans des valeurs qui ne sont pas les siennes.
    Nos valeurs, c’est le vivre ensemble. Chaque Francilienne, chaque Francilien, où qu’il vive, quelles que soient ses origines, a droit au progrès social et à l’égalité républicaine.
    C’est une question de projet pour l’Île-de-France.
    Notre projet apporte à la fois des réponses concrètes aux poisons du quotidien - notamment dans les transports, l’emploi et le logement - et des perspectives d’avenir en matière d’éducation, de culture, d’environnement et de développement économique.
    C’est une question de rassemblement.
    Socialistes, écologistes, communistes, radicaux et citoyens sont rassemblés autour de ces valeurs communes et de ce projet partagé.
    Rassemblés pour battre la droite et ses dérives réactionnaires qui sont un danger pour notre vivre-ensemble ; rassemblés aussi pour battre l’extrême-droite parce que ce combat ne fait que commencer.
    Dimanche, aux urnes citoyens !
    Cette élection se jouera sur une poignée de voix. Nous comptons sur la vôtre. Votez, faites voter, portez notre message.
    Et dimanche, nous gagnerons.

    Claude Bartolone
    Emmanuelle Cosse
    Pierre Laurent

  • Inauguration du Festival 12X12 samedi 12 décembre !

    Le samedi 12 décembre, à 19h30, sera inauguré le Festival 12X12 organisé conjointement par la mairie du 12ème arrondissement de Paris et le 100 Charenton, établissement culturel solidaire.
    Durant 12 jours, dans notre arrondissement, les habitants pourront assister à de nombreux spectacles, performances, du théâtre ou des expos.
    Un grand moment solidaire et culturel à Paris 12 !

    paris,jean-luc romero,100 charenton

  • Grand meeting de Claude Bartolone mercredi 9 décembre à 18h45

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  • Mon itw dans le programme de Claude Bartolone

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  • Tribune pour Bazoom : Sida, devant nous l'urgence !

    « Le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans ».
    Quant cela a-t-il été dit ? Il y a longtemps quand on ne pouvait que constater que la lutte contre le VIH/sida n’était pas, mais alors pas du tout, prise au sérieux et que les réponses politiques n’étaient pas à la hauteur ? Non. Cela date de juillet 2015, alors que la communication globale et le message relayé sont plutôt optimistes.
    Qui le dit ? D’obscures pessimistes, des rabat-joie ? Non. Cette prise de position est le fait de la commission ONUSIDA-Lancet donc en toute simplicité : 38 chefs d’État et responsables politiques, spécialistes du VIH et de la santé, jeunes, activistes, scientifiques et représentants du secteur privé. En somme des personnes à qui l’on ne peut dénier autorité dans le domaine.
    Malgré les 1,2 millions de morts causés par le virus en 2014, la fin du sida est envisageable. Je ne le déclame pas comme un titre de presse visuellement accrocheur. Non, c’est une réalité objectivement atteignable, une opinion partagée par l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida au niveau mondial. Mais pour cela, les efforts à mettre en œuvre sont immenses. Immenses. Possibles. Nécessaires.
    Concrètement, au niveau international, et là je reprends les paroles de cette commission : « il faudrait engager (entre 2014 et 2030) jusqu’à 2 % du PIB et un tiers au moins de l’ensemble des dépenses de santé publique dans les pays africains les plus touchés pour financer les programmes de lutte contre le VIH ».
    Honnêtement, je pense que nous pouvons y arriver. Je ne prendrai qu’un exemple, un exemple en forme d’espoir : la Déclaration de Paris, voulue par la maire de Paris, Anne Hidalgo et le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Le 1er décembre dernier, des maires du monde entier se sont réunis à Paris pour signer une déclaration fondatrice en vue de mettre fin à l’épidémie de sida dans leurs villes, avec à la clé une série d’engagements dont la réalisation des objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA, c’est-à-dire 90% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées qui reçoivent un traitement antirétroviral, 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral qui ont une charge virale durablement indétectable.
    En France, en suivant également cette feuille de route ambitieuse posée par l’ONUSIDA, nous sommes en train de vivre une période charnière dans la lutte contre le VIH/sida : le dépistage, au cœur de la réponse du fait de son rôle tant individuel que collectif, est érigé en priorité absolue, j’en veux pour preuve la montée en puissance du dépistage rapide, la réforme actuellement en cours touchant les acteurs du dépistage destiné à mieux garantir la continuité du parcours de soins, l’autorisation des autotests de dépistage au VIH en septembre 2015.
    Autant d’éléments qui vont dans le bon sens ; autant d’éléments qui ne sauraient suffire. En France, avec comme exemple probant la politique mise en place à San Francisco, nous attentons l’autorisation de la PrEP, stratégie de prévention réclamée par l’Organisation mondiale de la santé, la Société européenne de recherche clinique sur le sida, le groupe d’experts coordonné par le professeur Morlat …
    Aujourd’hui, de nombreuses contaminations au VIH qui auraient pu être évitées ne le sont pas. Par manque de courage politique. Je le dis depuis 20 ans en tant que président d’Elus Locaux Contre le Sida : le sida se soigne aussi par la politique. Je le pense sincèrement, tout comme le fait que la frilosité politique tue.

  • L’autorisation de la PrEP : un pas engagé vers la fin du sida, une révolution dans la prévention en France (tribune dans Le Huffington)

    Marisol Touraine l’a annoncé le lundi 23 novembre et sa décision a été largement commentée : la prophylaxie pré-exposition, la PrEP, c’est-à-dire l’utilisation par une personne séronégative fortement exposée au risque de contamination au VIH d’un traitement antirétroviral est - enfin - autorisée.
    Avant de commenter cette annonce que je qualifiais déjà hier de « révolution dans la prévention en France », je voulais revenir quelques instants sur le pourquoi de cette annonce. Et bien, le pourquoi est relativement simple : cette annonce a été motivée par l’urgence ! Hier, l’Institut national de veille sanitaire a dévoilé les nouveaux chiffres du VIH/sida en France : en 2014, encore plus de 500 personnes par mois ont découvert leur séropositivité avec cette donnée inquiétante qu’est le nombre de plus en plus élevé de jeunes gays contaminés au VIH.
    Surtout, sachons ne pas oublier que, derrière ces chiffres techniques et froids, ce sont des personnes dont on parle ! Des personnes qui auront besoin de soins, qui subiront des discriminations, qui verront leur vie changer. Moi-même séropositif, je ne veux pas noircir la situation mais pas non plus faire preuve d’angélisme quant aux suites d’une contamination au VIH !
    Revenons sur la PrEP : son autorisation était soutenue par l’ensemble de la communauté scientifique (Organisation mondiale de la santé, Société européenne de recherche clinique sur le sida, le groupe d’experts français du professeur Morlat, Conseil national du sida etc) et la ville San Francisco, grâce aux programmes de délivrance de PrEP mis en place depuis quelques années, avait en quelque sorte validé cette politique sanitaire dans la vie réelle (une baisse de 30% des contaminations en trois ans !)
    Bien sûr, au-delà de la question de principe de l’autorisation, une question très concrète se posait, une question qui conditionnait en tout point son efficacité : l’accessibilité de la PrEP. Et les réponses de la ministre sont claires, aussi bien quant à ses modalités de diffusion que son accessibilité financière.
    La ministre a annoncé que les médecins hospitaliers pourront la distribuer de même que les Cegidd (centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic) ce qui est une excellente chose. Après évaluation, je pense également qu’il faudra mettre sur la table le fait que les médecins de ville puissent à terme la proposer. Cela serait cohérent au regard de leur rôle de promotion du dépistage au VH mais nécessitera sûrement des formations adaptées.
    L’accessibilité financière était également un volet très sensible, susceptible de transformer une annonce prometteuse en un échec total. Oui, la PrEP sera remboursée et c’est totalement justifié! Je rappelle que la PrEP, lorsqu’elle est bien ciblée, est très largement « coût-efficace ». C’est une donnée essentielle car on sait très bien que certains esprits chagrins ne vont pas manquer de regretter ce remboursement quant à l’utilisation d’un traitement non à titre curatif mais préventif. Alors je le repète, je le redis et ce, sur la base d’études scientifiques: oui, la PrEP est coût-efficace !
    A nous désormais acteurs de la lutte contre le sida qui avons réclamé haut et fort cette autorisation de répondre à cet immense défi de l’information qui doit permettre à ce nouvel outil de produire son efficacité maximale : chacun doit pouvoir s’approprier ce nouvel outil de prévention et l’intégrer dans sa stratégie individuelle. Je le répète la PrEP ne remplace rien, elle est un outil supplémentaire au service des personnes !
    Cette décision de la ministre est aussi, plus largement, le signe de la recherche de l’efficacité dans la réponse au VIH/sida. Une efficacité qui passe au-dessus des freins notamment idéologiques ou moralisateurs venant de tout horizon. Cette décision de Marisol Touraine va de manière totalement certaine éviter des contaminations au VIH et sauver des vies. Je l’affirme depuis 25 ans, alors oui, plus que jamais le sida se soigne aussi par la politique !

  • Communiqué d'ELCS sur la PrEP : une révolution dans la prévention en France

    La PrEP: une révolution dans la prévention en France
    Jean-Luc Romero-Michel : “La PrEP, c’est clairement un pas vers la fin du sida!”

     

    Alors que, dans quelques jours - le 1er décembre - se tiendra la Journée mondiale de lutte contre le sida, Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le Sida, salue l’annonce de la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui s’est dit favorable à l’autorisation de la PrEP (prophylaxie pré-exposition), c’est-à-dire l’utilisation par une personne séronégative fortement exposée au risque de contamination au VIH d’un traitement antirétroviral.
    Le président d’ELCS rappelle que la PrEP, du fait de son efficacité constatée, fait l’objet d’un soutien unanime du monde scientifique et médical et que son autorisation est soutenue par l’Organisation mondiale de la santé, la Société européenne de recherche clinique sur le sida, le groupe d’experts français du professeur Morlat, etc. Dans la “vraie” vie, la PrEP a également fait les preuves de son efficacité par exemple à San Francisco.
    La question qui se posait était évidemment celle de l’accessibilité, principalement financière: oui, la PrEP sera remboursée à 100% ! C’est totalement justifié selon Jean-Luc Romero qui rappelle que la PrEP, lorsqu’elle est bien ciblée, est très largement coût-efficace.
    Avec le renforcement que l’on a connu du dispositif du dépistage (TROD, autotests ...), cette décision de Marisol Touraine constitue, à n’en pas douter, l’expression d’une politique ambitieuse de lutte contre le sida et un pas engagé vers la fin du sida !

  • Mon Edito à la Newsletter du Crips du 23 novembre

    Pratiquement chaque jour est une journée mondiale, internationale ou nationale dédié à un thème, un combat. Au regard de l’accélération continue de la communication, nul doute que le lendemain emportera définitivement l’information de la veille, noyée qu’elle sera dans ce flux continu que nous connaissons bien et que nous vivons.
    Pour autant, sans entrer dans ce phénomène bien peu constructif et inutile de hiérarchisation des causes, il est certain que la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, occupe une place à part dans le champ sociétal collectif : 40 millions de morts depuis le début de l’épidémie … c’est sans doute une raison suffisante de s’en souvenir, de se mobiliser autour de cette journée et se savoir pourquoi l’on se bat depuis plus de 30 ans contre cette maladie.
    Le VIH/sida, rappelons-le, c’est 1,2 millions de morts par an, plus de 6.000 nouvelles découvertes de séropositivité en France, chaque année. Jamais autant de personnes n’ont vécu avec le virus, que ce soit dans le monde ou en France. A mettre en parallèle avec la constatable banalisation de la maladie !
    Cette Journée du 1er décembre est toujours l’occasion pour les acteurs de la lutte contre le sida de se mobiliser, de communiquer, de faire du plaidoyer. Au centre de toutes ces démarches : l’information. Elle est de tout type : en direction des pouvoirs publics, destinée à convaincre, en direction des individus, destinée à faire réfléchir et ainsi permettre aux personnes de faire les choix les plus favorables à leur santé. De là à rappeler le fameux slogan actupien des années 90, savoir = pouvoir, il n’y a qu’un pas ! Ce slogan, il garde tout son sens aujourd’hui. Sur le plan individuel, savoir c’est pourvoir dialoguer avec le personnel médical d’égal à égal (la révolution du patient-expert) et non avoir l’impression de subir, savoir c’est aussi avoir une connaissance la plus actualisée possible de son statut sérologique et avoir accès aux stratégies les plus adaptées et aux traitements, utilisés aussi bien quand l’on est séropositif que séronégatif (bientôt légalement espérons-le !). Savoir, sur le plan collectif, c’est pourvoir demander des comptes, des avancées, des progrès. Démontrer leur utilité, arguer de leur impact positif. Réclamer en sachant la cause juste et fondé.
    L’information est au cœur du dispositif.
    La connaissance au cœur la réponse, tant individuelle que collective.

     

     

  • Manifestation de l'ADMD du 2 novembre à Paris

  • Le Viaduc des Arts à Paris 12 en bleu blanc rouge... #NousSommesUnis

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  • Opération Tramway pour une Ile-de-France humaine [Annulé pour suspension de campagne]

    Ce samedi après-midi, les candidats des listes Barto à Paris seront aux côtés de Marie-Pierre de la Gontrie pour une grande opération de tractage et de rencontre avec les Parisiens sur le tramway des Maréchaux.
    Le tram est une réalisation voulue par la mairie de Paris et le conseil régional. Longtemps, la droite s'y est opposée. Aujourd'hui, tout le monde reconnaît le succès du tramway des maréchaux...

  • les 20 ans d'ELCS sur MCE

  • Inauguration de l'exposition "Frontières" au Musée de l'Histoire de l'immigration à Paris 12

    Le musée de l'Histoire de l'immigration, situé à la Porte Dorée dans le 12ème arrondissement de Paris, présente dès ce soir une nouvelle exposition intitulée "Frontières".paris,jean-luc romero
    En ces temps de repli sur soi, je suis fier que ce musée soit situé au coeur de l'arrondissement dont je suis le maire-adjoint à la culture.
    Le thème de cette nouvelle exposition est d'une grande actualité et je serai heureux de la découvrir ce soir.