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Coup de coeur - Page 62

  • Emission sur la manifestation du 2 novembre sur "Demain" à 18h00

    La manifestation parisienne du 2 novembre de l'ADMD sera diffusée sur la chaîne de la TNT en Ile-de-France (canal 31) ce samedi à 18h00.
    Dans les autres régions, cela peut être vu sur les bouquets ADSL ou le câble : Free (canal 345); SFR (canal 337); Bbox (canal 401) ou encore Numéricâble (canal 94).

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  • Mon itw dans Le Berry Républicain

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  • Mon discours aux 20èmes EG d'ELCS

    Mesdames, messieurs,
    Chers amis,

    Nous ne le savons que trop bien : dès que l’on parle de drogues en France, la décision ne se fait pas ou très rarement sur des critères objectifs et raisonnables. Les passions se déchaînent, les torses se gonflent, le ton se fait inquisiteur, la morale devient toute puissante. Et pourtant cela fait plus de 10 ans que la politique de réduction des risques a été légalisée, qu’elle est défendue et approfondie aussi à bien à gauche qu’à droite. Rendons à César ce qu’il appartient à César et souvenons-nous du rôle majeur et fondateur de Simone Veil ou Michèle Barzach. Il est amusant de noter que la RDR, ainsi légalisée va à l’encontre de la dogmatique loi de 70 qui pénalise l’usage et a pour but l’éradication de toute drogue. La RDR est une politique pragmatique qui prend en compte l’usager dans son entierté sans avoir pour but de le faire renoncer à l’usage de substances. Pas simple pour le grand public de s’y retrouver entre cette injonction irréaliste d’un monde sans drogues et d’un pragmatisme humain et efficace. Sans nul doute, un jour, il faudra revenir, frontalement, sur la loi de 70. Passons.
    La politique de RDR est une des politiques sanitaires les plus efficaces qu’il soit : les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui. Pour autant, la RdR ce n’est pas une politique miracle ; c’est une politique qui doit être soutenue, qui doit être approfondie. Voir en elle un politique miracle et donc figée, c’est la tuer .

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    Pourquoi ce titre « La réduction des risques comme exercice de démocratie » ? La démocratie, c’est le fait de penser, d’organiser, de mettre en œuvre la liberté, l’égalité, plus globalement les droits de l’homme dans la Cité. C’est le fait de reconnaître en l’autre son égal, c’est le fait de le reconnaître comme citoyen à part entière. Et c’est là le fondement même de la RDR. J’en ai parlé il y a quelques secondes en évoquant la loi de 70. La RDR donne des droits ou plutôt reconnait des droits. J’ai l’habitude de le dire : aucune substance n’enlève à l’homme son humanité, je le pense profondément et ce n’est pas faire preuve d’angélisme ou d’aveuglement que de dire cela. Concrètement, la RdR emporte le droit à la santé en premier lieu et on ne peut que se féliciter que la loi de santé admette la RDR au sein du monde carcéral. Enfin devrais-je dire ! Cette politique emporte le droit à la sécurité, je pense notamment au fait de ne pas être considéré comme un délinquant et cela rejoint le débat sur la loi de 70 et son impérieuse remise en cause. Elle emporte également le droit à la dignité. En donnant aux usagers la possibilité de s’occuper de leur propre santé, via la mise à disposition de matériel ou via les programmes d’éducation à l’injection, elle le reconnaît de ce fait un statut de citoyen. Alors oui, si l’on accepte que la démocratie n’est pas qu’un système juridique mais que c’est un régime politique intrinsèquement lié à la notion de respect et promotion des droits humains, la RDR est bel et bien un exercice de démocratie.
    La démocratie s’exerce aussi sur le plan local et bien sûr si le thème de ces Etats généraux  est « la RdR comme exercice de démocratie », vous pouviez de vous-même compléter en disant « exercice de démocratie locale ». Je veux parler évidemment des salles de consommation à moindre risque, thème tabou il y a encore quelques années, thème qui grâce à l’engagement des acteurs de santé, grâce à leur sens de la pédagogie, aura trouvé dans les prochaines semaines une concrétisation. Je me réfère là à la loi de santé qui autorise officiellement son expérimentation. On ne nous aura rien épargné depuis quelques années sur ce thème : plus les caricatures étaient fausses, plus les ficelles étaient grosses, plus les affirmations étaient mensongères, meilleur c’était. Alors certes, nous sommes des latins, nous aimons l’exagération, le débat passionné, les coups de sang mais quand tout cela ne se résume qu’en de piètres mensonges englués dans une idéologie moralisatrice, je ne suis pas sûr que cela soit constructif. Peut-être peut on aimer ce côté latin mais on peut aussi aimer le pragmatisme suisse, il n’y a pas de honte à cela ! Je vais très souvent à Genève, notamment à la rencontre du Quai 9, structure qui gère des dispositifs de réduction des risques et je suis toujours surpris par son inscription au sein du quartier, son intégration. Je discute souvent avec la direction de Quai 9 et je suis toujours étonné du pragmatisme des riverains, de la police, des politiques, qui ne dégainent pas à chaque fois leur diatribe anti-usagers comme peuvent le faire les politiques en France. Rappelons que dans le cadre du référendum tenu le 30 novembre 2008, le peuple suisse a appuyé à 68 % la révision de la loi sur les stupéfiants basé sur quatre piliers dont le traitement avec prescription d’héroïne ! A 76% même, à Genève, ville pilote de cette politique pragmatique et audacieuse.

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    La recette que Quai 9 utilise est la même que celle utilisé par les structures de RDR en France qui certes n’ont pas à gérer, pour le moment, de dispositifs aussi médiatisés que les salles de consommation à moindres risques mais qui, au quotidien, font preuve elles aussi de transparence et d’échanges avec les riverains. Car c’est bien de cette façon que les dispositifs seront le mieux intégrés et acceptés. Non pas en les cachant car cela crée de la suspicion et des peurs irraisonnées et dures à raisonner. Ce sont bien l’application de principes de démocratie locale qui permettront l’acceptation : journées portes ouvertes, relations continues avec le voisinage, les acteurs municipaux. C’est un travail au quotidien à mener, un travail de médiation sociale, un travail d’information et de communication. Ce n’est pas simple, cela prend du temps mais c’est comme cela que l’on doit faire. Quand on connait quelque chose, on en a définitivement moins peur. Cela vaut pour tout, y compris la RDR.
    Je viens d’évoquer un des articles de la loi de santé et ne peux bien évidemment ne pas évoquer plus largement cette loi de santé dans sa globalité. Même si elle n’est pas définitivement adoptée, on en connaît désormais les grandes lignes. Cette loi est réellement essentielle et je le crois et le dis sincèrement, impactante pour l’avenir. Rassurez-vous mes louanges ne sont pas en lien avec le lieu de la tenue de ces Etats généraux même si nombreux sont celles et ceux dans cet immeuble qui ont œuvré sur la loi et qu’ils l’ont pensé et je tiens à saluer la ténacité de Marisol Touraine et notamment sa ténacité sur els salles de consommation.
    Evidemment, je ne peux pas vous détailler toutes les avancées ou les manques de cette loi, alors permettez-moi, arbitrairement, de vous donner quelques unes des mesures qui me semblent les plus intéressantes. Ce qui est certain dans tous les cas, c’est que cette loi ne se limite pas aux seuls débats d’actualité, ni aux seuls engagements de programme du Président de la République, François Hollande, sur la tarification et les parcours de soins. Cette loi a bien sûr vocation à travailler sur ces thématiques mais va aussi plus loin, englobant de ce fait l’ensemble du champ sanitaire.
    Plusieurs focus peuvent être faits au-delà de la question de la réduction des risques pour les usagers de drogues, thème déjà évoqué.
    Premier focus, évidemment le plus décrié, critiqué, villipendé : la généralisation du tiers payant. Au-delà des hurlements et des postures, des déclarations fracassantes sur la main mise des mutuelles sur santé, cette mesure phare était nécessaire. Rappelons tout de même que, d’après les dernières enquêtes, ce n’est pas moins de 25% des personnes en ALD qui ont déjà renoncé à une consultation du fait de l’avance de frais. Cette simple donnée suffit à elle-même à justifier cette grande mesure de santé publique permettant un accès égalitaire aux soins. En somme le droit à la santé pour toutes et tous.
    Deuxième focus : le dépistage. Nous le savons toutes et tous, le dépistage du VIH et des hépatites est au cœur de la réponse sanitaire. Si l’on parle du VIH, l’enjeu est clair : dépister celles et ceux qui ignorent leur séropositivité, dépister celles et ceux qui sont les plus exposés au risque d’infection du VIH comme les HSH, les migrants originaires d’Afrique sub-saharienne, les trans. Dépister mieux. Dépister plus. Alors avec la réforme des CDAG/CIDDIST, le lancement des autotests de dépistage du VIH et donc dans la loi, cette consécration du TROD, tout cela va évidemment dans le bon sens. Connaître sa séropositivité est déjà un acte de prévention : rappelons quand même, sans nullement culpabiliser ou pointer du doigt mais ce sont les chiffres qui le disent, que 75% des nouvelles contaminations sont le fait des 20% des malades qui ignorent leur statut sérologique.
    Troisième focus : la lutte contre les discriminations. Les avancées sont nombreuses. Sur les refus de soins, sur le droit à l’oubli pour les personnes atteint de pathologiques chroniques, et sur deux combats que porte ELCS depuis plusieurs années : l’ouverture du don du sang aux HSH et la fin de l’interdiction des soins de conservation pour les défunts séropositifs. Autant de mesures qui vont dans le bon sens, celui très simple mais si essentiel du respect des personnes.
    Voilà ce que je voulais dire sur cette loi de santé. Mais vous le savez, le monde de la lutte contre le VIH/sida est exigeant : non pas parce que ce serait là le caprice d’associatifs qui auraient toujours l’Etat dans le viseur, Etat coupable de tous les maux notamment sa lenteur. Non, si nous sommes exigeants c’est que, pendant ce temps, les contaminations continuent, c’est que la maladie et les discriminations et la précarité qui en découlent malheureusement sont la cause de terribles souffrances. Alors comme l’affirmait ELCS dans une précédente campagne de communication : « l’inaction tue ». De quoi exactement je souhaite parler : bien évidemment de la PrEP, (prophylaxie pré-exposition), c’est-à-dire la prise de médicament anti-VIH par des séronégatifs dans un but préventif.

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    Alors bien sûr ce sujet dépasse le thème de ces 20e Etats généraux mais je pense essentiel d’en parler. Soyons très clairs : aujourd’hui, nous savons comment arrêter la transmission du VIH/sida. Promotion de la prévention combinée, autorisation de la PrEP, d’une PreP financièrement accessible, TasP et donc dépistage diversifié tant dans ses formes que dans ses lieux et temps de proposition, mise sous traitement immédiate dès connaissance de la séropositivité. La feuille de route est claire, scientifiquement prouvée, scientifiquement demandée également, aussi bien par l’Organisation mondiale de la santé, que par le rapport Morlat. Aujourd’hui, on attend quoi pour autoriser la PreP ? L’ensemble des associations est mobilisée sur cette question et nous attendons une réponse de la Ministre à la hauteur des défis. Encore une fois, il ne s’agit pas de jouer les insatisfaits, il s’agit d’éviter les contaminations en mettant en œuvre l’ensemble des outils dont nous disposons. J’espère sincèrement que le 1er décembre sera l’occasion une annonce forte sur la PreP et l’annonce, bien sûr, de sa gratuité.
    Sachons toutes et tous, pouvoirs publics y compris, nous souvenir des leçons du passé : la frilosité politique est bien souvent une erreur, en tous cas, elle l’est quand elle porte sur la santé publique. Alors sachons faire preuve d’un courage pragmatique comme cela est le cas pour al loi de santé publique.
    Je vous remercie et vous souhaite des débats très constructifs, même si pour la 1èrer fois, je ne pourrai être présent pour conclure nos Etats Généraux. Mais Patrick Teisseire, notre secrétaire général, conclura, j’en suis sûr, bien mieux que je l’aurai fait.
    Bons travaux !

     

  • 20èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida

    Ce mercredi 4 novembre, dès 16h30, se déroulent les 20èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au ministère des affaires sociales.
    Le thème de cette année est la réduction des risques comme exercice de démocratie.
    Parmi les personnalités intervenant, la ministre Ségolène Neuville, Rémi Féraud, maire du 10ème, Patrick Padovani, maire-adjoint de Marseille. Et bien d'autres ...

  • Appel de Paris du 2 novembre 2015

    APPEL DE PARIS DU 2 NOVEMBRE 2015

     

    A l’occasion de la 8ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous, représentants d’associations européennes qui militons pour le droit de mourir dans la dignité, et qui, pour certains, bénéficient déjà du suicide assisté, rappelons notre volonté tout autant que la nécessité d’avoir des lois nationales, humaines et respectueuses des citoyens, qui permettent à chacune et chacun, en conscience, de décider de ses propres conditions de fin de vie.

    Chaque jour, dans nos pays, des drames de la fin de vie se jouent. Des femmes et des hommes sont privés de leur liberté élémentaire et meurent dans des conditions qui ne sont pas conformes à leurs souhaits.

    Combien de temps encore nos Gouvernements resteront-ils sourds aux appels des citoyens qui, selon tous les sondages, depuis de très nombreuses années, revendiquent le droit à une mort douce ?

    Nous appelons les Gouvernements européens à entendre enfin leurs concitoyens et à légiférer en faveur d’un droit à l’autodétermination en fin de vie.

     

    Paris – lundi 2 novembre 2015

    8ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité

     

     

     

     

     

    PARIS DECLARATION FOR THE 2nd NOVEMBER 2015

     

    For the 8th celebration of the international day for the right to a dignified death, we who represent the European societies campaigning for the right to dignity in dying, a right which already exists for some of us, who are allowed to have an assisted death, we are determined to demand that right and urge for national laws, which would be humane and respectful of their citizens; laws which would allow every one of us to decide according to their own consciences and end of life conditions.

    Every day, in our countries, there are new end of life tragedies. People are deprived of their most elementary freedom and die in ways they do not wish for themselves.

    For how much longer will our governments remain deaf to the plea of their citizens who, according to all the polls, demand this right?

    We call the European governments to finally hear their citizens and legalize the right to self- determination.

     

    Paris – November 2nd 2015

    8th international day for the right to die in dignity

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PARIS ERKLÄRUNG ZUM 2. NOVEMBER 2015

     

    Zur achten Wiederholung des internationalen Tages für das Recht in Würde zu sterben, wir, die Vertreter der europäischen Sterbehilfevereinen, die wir für das Recht in Würde zu sterben kämpfen, ein Recht das schon für einige von uns schon besteht, wir wollen unsere Entschlossenheit wiederholen , sowohl als die Notwendigkeit, nationale, humane und die Bürger achtende Gesetze zu haben, die jeder und jedem erlauben, nach seinem / ihren Gewissen zu handeln und die Bedingungen für sein / ihr Lebensende selber zu wählen.

    Jeden Tag spielen sich Dramen am Lebensende in unseren Ländern ab. Männer und Frauen werden entmündigt und sterben ganz anders als sie es eigentlich wünschen.

    Wie lange noch werden unsere Regierungen taub bleiben und den Hilferuf ihrer Bürger / Bürgerinnen überhören, die laut jeder Meinungsumfrage, seit vielen Jahren das Recht auf einen sanften Tod herbeirufen ?

    Wir fordern die europäischen Regierungen auf, ihre Bürger und Bürgerinnen zu hören, die Selbstbestimmung am Lebensende haben möchten.

     

    Paris – den 2. November 2015

    8. Welttag für das Recht in Würde zu sterben

     

     

     

     

     

    LLAMADO DE PARIS, EL 2 DE NOVIEMBRE 2015

     

    En ocasión de la octava jornada mundial para el derecho de morir con dignidad, nosotros, representantes de las asociaciones europeas quienes militamos para el derecho de morir con dignidad, un derecho que existe ya para algunos de nosotros, quienes tienen acceso al suicidio asistido, queremos reiterar nuestra voluntad y enfatizar la necesidad de tener leyes nacionales, humanas y respetuosas hacia sus ciudadanos y ciudadanas, permitiendo a cada uno / una de decidir según su propia conciencia las condiciones de su muerte.

    Cada día, en nuestros países, surge alguna tragedia relacionada con el fin de la vida. Se les quita la libertad más elemental a hombres y a mujeres, quienes están obligados a morir bajos condiciones que nunca hubiesen escogido.

    Hasta cuando quedarán los gobiernos sordos ante el clamor de sus ciudadanos quienes, según todos los sondeos, desde hace muchísimos años, están pidiendo el derecho a una muerte digna?

    Llamamos a los gobiernos europeos para que escuchen a sus ciudadanos y que legalizen la autodeterminación a la hora de morirse.

     

    Paris – lunes 2 de noviembre 2015

    Octava jornada mundial para el derecho de morir con dignidad

     

     

  • Retrouvez-nous à 17h00, place de la République à Paris pour la 8ème journée mondiale

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    Ce lundi 2 novembre 2015, nous célébrerons la 8ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.
    En France, ce seront 100 manifestations qui se dérouleonrt à cette occasion et qui seront dédiées à Jean Mercier, nouvelle victime de la loi Leonetti.
    A Paris, nous vous attendons dès 17h00, place de la République.
    A 17h00 sera enregistrée une émission avec les associations étrangères présentes à Paris pour cette journée mondiale. Elle sera suivie d'un petit concert.
    A partir de 18h, auront lieu les prises de parole politique, notamment Anne Hidalgo, maire de Paris, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, les maires des 3è, 10è et 11è arrondissement, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EE-LV, les députés Noël Mamère et Fanélie Carrez-Conte, Marie-Pierre de la Gontrie, 1ère VP de la région Ile-de-France. mais aussi Guy Bedos, Stone, Noëlle Chatelet, Bruno Masure, etc...
    On vous attend nombreuses et nombreux !

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  • Mobilisons-nous le 2 novembre !

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  • Soirée Pass Culture de Paris 12 à la Cinémathèque

    Ce lundi soir, à 18h30, à la Cinémathèque, avec la maire du 12ème arrondissement de Paris, Catherine Baratti-Elbaz, nous recevrons les titulaires du Pass culture de Paris 12 et les établissements culturels qui s'y sont associés.
    Créé en 2012, le Pass Culture 12ème est un véritable succès et permet aux habitants et aux personnes qui travaillent dans le 12ème de profiter au meilleur coût des activités culturelles ou d'assister à des manifestations spécifiquement dédiées aux titulaires du Pass.
    Pour mémoire, ce Pass Culture se demande à la mairie et est bien sûr gratuit.

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  • Avec Barto, 12 engagements pour 12 millions de Franciliens et 160 propositions !

    Cette semaine, Claude Bartolone a présenté son programme pour l'Ile-de-France. Outre ses 12 engagements principaux, ce sont 160 propositions concrètes qui sont faites aux Franciliens dans un livre-programme de 156 pages.
    Tout en rappelant que "présider une région, ce n'est pas céder à l'air du temps", Claude Bartolone rappelle que ses propositions sont toutes tendues vers l'Egalité !
    Bien sûr, ses engagements commencent par les transports en commun, la grande compétence de la région. L'apprentissage est aussi une de ses priorités avec notamment un Erasmus de l'apprentissage. Sans oublier le logement. Mais aussi, la lutte contre les discriminations qui sera au coeur des politiques qu'il ménera s'il est élu.
    Je ne peux que vous inciter à lire ce programme pour comprendre le sérieux et la cohérence de la démarche de Claude Bartolone pour une Ile-de-France humaine. Je vous joints mon interview qui est parue dans ce programme.
    Pour lire ce programme cliquez (ici).

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  • Célébrations de mariages à Paris 12 !

    Ce samedi, je célèbre de nombreux mariages à la mairie du 12ème arrondissment de Paris.
    Même si le rythme des mariages est toujours très soutenu le samedi, ça reste pour moi, et sûrement pour la plupart de mes collègues, l'une des plus belles missions d'un élu que d'unir un couple qui s'aime.
    Et depuis la loi sur le mairiage pour tous, cette cérémonie est d'autant plus belle que désormais elle est ouverte à tous les couples ! Vive les mariés !

  • Rencontre du comité d'honneur de l'ADMD

    Ce jeudi soir, je rencontrerai une partie des membres du comité d'honneur de l'ADMD.
    Ce sera notamment l'occasion de remercier Guy Bedos qui a donné de nombreuses interviews sur le droit de mourir dans la dignité.

  • Têtu doit renaître ! (Mon "billet doux" dans Friendly Magazine)

    La presse vit, ces dernières années, une période bien sombre.
    La crise économique a fait baisser drastiquement les budgets publicitaires des grandes compagnies. Et les journaux sont tous dans une situation complexe et difficile. Tous...
    Sans compter, une certaine désaffection des lecteurs qui évoluent dans leur manière de suivre l'information, négligeant trop souvent le devoir d'analyse et les points de vue que portaient de nombreux journaux.
    Évidemment, cela est encore plus difficile pour les médias LGBT qui contrairement, à ce qui se passe dans d'autres grands pays européens, ont le plus grand mal du monde à être soutenus, publicitairement parlant, par les grands annonceurs français qui demeurent décidément très frileux lorsqu'il s'agit de s'adresser au public LGBT.
    Oui, en 2015, s'adresser directement aux lecteurs d'un magazine gay n'est pas une évidence dans notre pays. Et cela fait des dégâts.
    En juillet, alors que la période estivale s'ouvrait, la fin de Têtu a assommé beaucoup de militants et de lecteurs.
    Têtu, comme Gai Pied auparavant, a aidé tant d'homosexuels à se construire, à mieux se comprendre et parfois même à devenir militants de l'égalité.
    Têtu, avec Têtu Plus, était aussi une référence dans l'information sur la lutte contre le sida avec ce numéro annuel que tant de personnes séropositives ou intéressées par la maladie attendaient avec impatience. Un numéro indispensable pour qui voulait connaître notamment les dernières avancées des thérapies anti sida.
    Et bien, tout cela serait rayé d'une simple décision de justice.
    Le plus grand magazine LGBT francophone, connu dans le monde entier, respecté de ses confrères, aurait disparu au milieu de l'été 2015. Qu'il me soit permis de penser à toute l'équipe de ce journal qui, du jour au lendemain, s'est retrouvée à la rue.
    Malgré cette décision, Têtu ne peut disparaître et il faut espérer que ce titre va renaître de ses cendres. C'est possible !
    J'en profite aussi pour rendre hommage au media web LGBT, Yagg. Ce portail est aussi indispensable à qui veut connaître toutes les informations sur les sujets liés à l'homosexualité, la transsexualite ou encore le sida. N'attendons pas que ce site disparaisse pour le soutenir.
    Friendly est aussi toujours là... Soutenons-le aussi.
    Si nous ne voulons plus voir disparaître les titres de la presse gay, qui donnent des informations que nous ne retrouvons dans aucun autre media et permettent aussi la visibilité des LGBT, il nous appartient de les soutenir, de nous y abonner...
    Maintenant. Sans tarder !

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  • Lancement de "Virus Wars" à La Bastille

    L'association HF Prévention lance ce vendredi "Virus War", le 1er jeu interactif et ludique sur la lutte contre le sida et les IST.
    Ce jeu éducatif et préventif se déroulera du 15 au 20 octobre, place de la Bastille à Paris.
    Je ne peux que vous inciter à réjoindre "les forces spéciales" de la lutte contre le sida. Ce sera ouvert de 10 à 20h... Je serai bien sûr au lancement de cette initiative aussi utile qu'efficace.

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  • Mon itw intimiste pour Secret Garden de David Stephan

  • Nuit Blanche à Paris et Off à Paris 12 !

    Ce samedi soir, les Parisiens vont pouvoir une nouvelle fois profiter de la Nuit Blache qui cette année s’étend à la banlieue.
    Ce sera, à n’en pas douter, un nouveau succès populaire.
    Si le 12ème arrondissement ne fait pas partie du parcours officiel des événements de grande qualité y auront lieu pour cette Nuit Blanche Off notamment au 100 Charenton et au Viaduc des Arts, avenue Daumesnil.
    Je vous recommande particulièrement ces événements et notamment celui du Viaduc qui fête ce soir ses 20 ans !
    Performances artistiques en tous genres à ne pas manquer !
    A ce soir !

     

  • Mobilisation pour la journée sans voiture à Paris autour de Marie-Pierre de la Gontrie !

    A l’occasion de la 1ère journée sans voiture à Paris, lancée par Anne Hidalgo, Marie-Pierre de la Gontrie, tête de liste à Paris pour Claude Bartolone a prévu une longue déambulation de ses soutiens dans les rues de paris pour sensibiliser les parisiens aux problèmes de pollution.
    On espère vous retrouver nombreux à ce moment de mobilisation !

     

     

     

  • Fin du vote du budget participatif à Paris

    Du 10 au 20 septembre, les Parisiens ont pu voter pour le budget participatif.
    Lancée par Anne Hidalgo, cette initiative permet aux Parisiens de décider de l’affectation de 37,3 millions d’euros au niveau de la capitale. Sans compter les budgets participatifs des arrondissements : pour le 12ème, c’est notamment 2 427 600€ qui seront affectés au budget participatif de notre arrondissement.
    Au niveau parisien, ce sont 77 projets de Parisiens qui étaient soumis au vote et dans le 12ème, 56 projets.
    Nous allons connaître les résultats de ce vote citoyen mais ce mode de gouvernance montre qu’il est possible d’associer tous les Parisiens à la gestion de leur ville. C’est une immense avancée démocratique que nous devons à la maire de Paris et à sa majorité…

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  • Critique de "Ma mort m'appartient" dans La Raison

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  • Célébration du mariage de Julie et Nicolas…

    Ce vendredi matin, je célébrerai le mariage de ma collègue à la région Julie Nouvion avec son fiancé Nicolas.
    Outre le fait que célébrer un mariage est toujours un moment de bonheur pour l’élu que je suis, celui-ci sera pour moi particulièrement émouvant.
    Je souhaite dès à présent plein de bonheur à ce couple formidable pour lequel j’ai une immense affection…

     

  • Autotests du VIH, composante d’une prévention innovante (Tribune dans Le Huffington Post)

    Aujourd’hui, les autotests sont enfin lancés, sa sortie a été retardée par quelques problèmes administratifs qui ont heureusement été solutionnés. Je dis heureusement car avec plus de 6.000 découvertes de séropositivité toujours constatées chaque année en France dont 25% d’entre elles sont qualifiées de tardives et 20% des porteurs du virus qui ignorent leur séropositivité, renforcer et diversifier l’offre de dépistage au VIH est une priorité avec comme buts avoués d’en augmenter la précocité et la fréquence.
    Le dépistage est en effet au cœur de la réponse au VIH/sida car il comporte un double bénéfice : individuel et collectif. Individuel dans ce sens où il constitue la porte d’entrée vers la prise de traitement en cas de résultat positif et, on ne le sait que trop bien, un diagnostic tardif est cause de pertes de chances pour la santé des personnes touchées. Collectif, d’une part, car tout retard au dépistage maintient une épidémie « cachée » favorisant ainsi une transmission secondaire, et d’autre part, car le traitement antirétroviral diminue la charge virale et réduit de ce fait le risque que la personne séropositive transmette le VIH par voie sexuelle. Concrètement, cet autotest constitue et constituera un élément d’autonomisation de la personne et sera un outil important à destination de celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas avoir recours au dépistage gratuit via CDAG (futur CEGIDD) ou les associations.
    Pour autant, il s’agit d’être prudent quant à la portée de ces autotests : ils constituent un outil important certes, mais seulement un outil. Ils ne sont en rien une fin en soi, ni une unique solution. Rappelons qu’ils s’intègrent dans une politique cohérente de renforcement du dépistage, illustrée notamment par la montée en puissance des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et la réforme CDAG-CIDDIST actant la naissance des CEGIDD.
    Comme de nombreux acteurs de la lutte, j’ai de réelles inquiétudes quant au coût unitaire de cet outil qui pourrait sans aucun doute constituer un frein important, non pas à son appropriation, mais tout simplement à son accessibilité. Il coûte tout de même 28 euros ! Honnêtement, on en sera tous d’accord : c’est cher. Trop sans doute pour que sa diffusion soit la plus efficace possible et produise les effets attendus et espérés ! 28 euros, c’est trop ! Je comprends bien sûr les impératifs économiques et commerciaux mais il faudra de manière impérative arriver à faire baisser le prix unitaire de l’autotest pour en assurer le succès. Voir également penser au remboursement de cet autotest ou appliquer un tarif social ou même une gratuité pour les personnes précaires par exemple. Le principe doit être affirmé : le manque de ressources financières ne doit pas constituer un obstacle à la bonne diffusion de cet outil de prévention. Egalement et de manière complémentaire il sera nécessaire que le rôle des associations soit renforcé et puisse bénéficier d’un stock d’autotests gratuits.
    Plus globalement, le consensus est clairement établi depuis plusieurs années quant à l’impérieuse nécessité de penser et d’organier la prévention en combinant efficacement l’ensemble des approches comportementales, biomédicales et structurelles. Le renforcement de l’offre de dépistage via les autotests s’inscrit dans cette politique, mais il faut aller au-delà : nous attendons, comme l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida, l’autorisation de la politique de délivrance de la PrEP (prophylaxie pré-exposition), c’est-à-dire la prise de médicament anti-VIH par des séronégatifs dans un but préventif.
    Dépistage régulier, mise sous traitement immédiate en cas de séropositivité, PrEP, la science le dit, la science le prouve, ce sont les éléments permettant, d’une part de « coller » au mieux avec les réalités de vies des personnes et à leurs envies et possibilités, d’autre part, de lutter le plus sérieusement possible contre le VIH.
    Tout ceci ne produira son efficacité pleine et entière à la seule condition qu’un travail structurel sur notre société soit réellement entamé quant à la « dicibilité » de cette maladie, quant aux discriminations qui touchent de plein fouet les personnes séropositives, contre l’isolement terrible qui en est bien souvent la conséquence. Concrètement, cela ne pourra passer que par l’éducation, l’information, la communication. Mais surtout, et cela vaut pour l’ensemble des mesures qui viennent d’être citées : cela passera par une prise de conscience du politique, une prise de conscience de l’urgence à aller plus vite, à innover, à défendre, à être courageux. Car, oui, la frilosité politique tue et il n’est là nullement  question de division partisane mais d’engagement dans un combat pour la vie.
    Le défi est ambitieux mais, aujourd’hui, nous connaissons le comment. Nous connaissons la feuille de route qui pourrait voir concrétiser une fabuleuse utopie devenue aujourd’hui une réalité à portée de main : la fin du sida.