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Coup de coeur - Page 50

  • Mon discours pour la remise de mes 52 recommandations pour un Paris inclusif pour les LGBTQI

    Remise à la maire de Paris
    des 52 recommandations de Jean-Luc Romero-Michel
    pour faire de Paris
    une ville phare de l'inclusion et de la diversité.
    Mardi, 13 juin 2017
    Hôtel de ville de Paris

     

     

     

    Madame la Maire de Paris, chère Anne,
    Monsieur le Premier adjoint à la Maire de Paris, cher Bruno,
    Mesdames et Messieurs les adjoints à la Maire de Paris, chère Hélène, cher Jean-François, cher Frédéric,
    Monsieur le président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, cher Pierre,
    Chers amis,

    Je voudrais d’abord remercier chaleureusement et affectueusement la Maire de Paris – chère Anne – pour avoir pris la décision d’organiser une mission spécifique sur l’attractivité de Paris pour les LGBTQI.
    Depuis longtemps, la Maire de Paris porte un combat fort en faveur de la lutte contre les discriminations – ça fait partie de ses gênes, je crois – et, pour avoir travaillé avec elle sur ces questions lorsqu’elle était encore la présidente du CRIPS Ile-de-France, j’ai pu mesurer sa grande connaissance de ces dossiers et son intérêt profond pour les questions LGBTQI. Son engagement pour l’égalité est exemplaire, que ce soit le mariage pour tous, la PMA pour toutes ou encore la nécessité d’avancer enfin sur les droits des trans. Sans oublier bien sûr sa lutte contre les LGBTQIphobies
    En me confiant cette mission, la Maire de Paris – mais je salue aussi l’engagement particulier de son premier adjoint Bruno Julliard ou encore celui d’Hélène Bidard – a souhaité que notre capitale soit une ville exemplaire dans l’inclusion. C’est une décision forte, très honorable ; mais c’est aussi un défi…Vous me permettrez, avant de rentrer dans le vif du sujet et après tant d’heures d’auditions et de réunions, de remercier particulièrement Gilles Scrédic et Inés Amrani.

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    Gilles, conseiller au cabinet de Bruno, n’a pas ménagé sa peine pour nous aider dans cette mission, participant notamment à une grand partie des auditions et relayant régulièrement nos attentes après de Bruno Julliard, qui s’est révélé un allier très important et toujours à l’écoute dans le cadre de cette mission. Un grand merci, cher Gilles ! Et merci encore à Bruno et aussi à Hélène.
    Gilles partage avec moi le sentiment que cette mission n’aurait pu être menée à son terme sans l’implication d’Inès qui s’est littéralement passionnée pour le sujet et s’est investie à 100%. Qu’elle en soit vraiment remerciée. Nous lui devons vraiment beaucoup. Merci Inès !
    Enfin, merci à toutes celles et à tous ceux qui ont accepté de nous rencontrer et d’être auditionnés dans le cadre de ce travail.
    Chère madame la Maire, cher Bruno, cette mission nous a plutôt réservé de belles surprises. Paris n’est pas la belle endormie sur les questions LGBTQI qu’on nous présente trop souvent. Et donc à tort... Mais dans le même temps, on sent bien qu’elle n’est pas toujours au diapason des autres capitales, parfois plus audacieuses. D’où la volonté assumée d’Anne Hidalgo de réagir, tout en conservant une harmonie entre une ville festive et bouillonnante et une ville résidentielle.
    Nous n’avons malheureusement pas eu le temps ni les moyens de mener une enquête approfondie sur le tourisme LGBTQI à Paris et sur les attentes de nos visiteurs. Il appartiendra donc à l’Office du tourisme de mener une telle enquête ; c’est d’ailleurs l’une de nos recommandations. Pour avancer dans la bonne direction, pour développer une offre adéquate, il sera essentiel de bien connaître les demandes de nos visiteurs, mais aussi celle des Parisiens qui profiteront aussi de ces changements au quotidien.
    D’ores et déjà, nous devons reconnaître que notre Marche des Fiertés est l’une des plus originales et militantes qui existe dans le monde. L’originalité de la nôtre, c’est qu’elle est portée exclusivement par des bénévoles – je salue ici leur présidente, Aurore – et qu’elle est la plus grande manifestation récurrente à Paris et même de tout notre pays en terme de participants. Et sans aucun débordements : c’est très important de souligner cela !
    Ensuite, nous devons constater, cher Frédéric – toi qui t’investis tant dans ce domaine – que la Nuit, à Paris a profondément changé. Elle a changé, mais elle correspond incontestablement à des aspirations actuelles. Ceux qui, comme moi, ont connu la rue Sainte-Anne, peuvent le regretter comme ils regrettent leur jeunesse passée. Mais tant pis. Il faut vivre avec son temps ! Notre ville a moins de lieux incontournables identifiés, moins de boîtes mythiques, mais il existe une diversité de soirées, parfois itinérantes, qui ont une très forte attractivité parmi les noctambules et les fans d’after. Les soirées lesbiennes ou leather de Paris sont parmi le plus courues en Europe ; les Battle de Vogging font venir des danseurs du monde entier, nous plaçant juste derrière les États-Unis pour ces concours et ces soirées organisées à destination du public LGBTQI et de tous les autres… Afin de continuer à favoriser cette effervescence, la mise à disposition de lieux sécurisés et originaux, dans le respect des riverains, doit être soutenue.
    Et puis, soulignons que, dans l’imaginaire collectif – et on s’en est aperçu en auditionnant des personnalités étrangères comme le président de la Fierté Montréal, ou le CEO américain de Hornet – que Paris reste pour tous, et notamment donc pour les LGBTQI, la ville de l’amour et de l’acceptation !
    Ces trois points forts ne peuvent cacher des handicaps qui génèrent des ressentiments forts et fortement exprimés par les LGBTQI.

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    Par exemple, et alors que la Marche des Fiertés est un exemple militant singulier et formidable, l’attractivité des activités qui précédent ou suivent la Marche ne sont pas à la hauteur des autres capitales LGBTQI friendly que sont Madrid, Montréal, Tel Aviv, Sidney, San Francisco et bien d’autres. Il ne s’agit pas, bien sûr, de faire un quelconque reproche à l’Inter-LGBT, dont les bénévoles se dépensent sans compter avec des moyens restreints (un budget de 100 000€ est très loin des budgets des autres Pride qui sont, elles, organisées par des sociétés). Mais indiscutablement, il manque une offre festive et culturelle de haut niveau durant cette période.
    En ce qui concerne le Marais, Paris n’échappe pas à l’évolution qu’ont connue les autres grandes villes. En effet, dans le monde entier, les quartiers gays perdent leur identité et donc leur attractivité. La gentrification s’empare de quartiers auparavant délaissés puis investis par les LGBTQI ; les bars ferment et les boutiques de luxe reprennent les baux commerciaux. Les chiffres d’affaires du commerce LGBTQI déclinent… Cette spirale fait disparaître ces lieux de fêtes et de revendication. Tout cela est souvent aussi le fait d’une meilleure acceptabilité de l’homosexualité qui fait que les jeunes fuient parfois ce qui pourrait paraître à leurs yeux comme des lieux pas assez inclusifs pour retrouver la fête dans des établissements friendly, à la clientèle très mélangée.
    Notre commission a aussi pointé du doigt, comme un véritable point noir, les difficultés à collaborer de tous les partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou commerciaux. Trop souvent, il reste une défiance entre tous qui, si elle autorise le dialogue, ne permet malheureusement pas encore la collaboration et le partage.
    Enfin, il manque une coordination et une meilleure diffusion de l’information, car si la vie culturelle, militante et festive LGBTQI à Paris est immense, l’accès à l’information y pêche trop souvent.
    Pour pallier ces handicaps qu’il ne faut cependant ni surestimer ni non plus sous-estimer, Paris a cet atout formidable qui est d’être et de demeurer dans l’imaginaire universel des étrangers – et sans doute dans la réalité – la capitale des Droits Humains ! C’est cet atout, qu’il nous a semblé urgent de valoriser, pour ensuite attirer plus facilement les touristes LGBTQI du monde entier.
    C’est ainsi que notre première recommandation est de faire que Paris devienne, le temps de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, la Capitale des droits des LGBTQI dans le monde et qu’elle honore celles et ceux qui, souvent au péril de leur vie, se battent pour les droits.
    Je propose donc que dès 2018, profitant de la merveilleuse opportunité que seront les Gay Games, Paris crée un prix ou remette des médailles à ces combattants et à ces associations qui œuvrent pour le respect des LGBTQI et pour leurs droits. Je suis d’ailleurs heureux que, dès aujourd’hui, un hommage leur soit symboliquement rendu par la Maire de Paris après la présentation de ce rapport. Paris lance et lancera – si cette proposition est retenue – un message fort d’inclusion au monde entier. Aujourd’hui, ce message porte de manière très ferme la volonté d’inclusion de notre capitale et de la France devant les persécutions que vivent tragiquement notamment nos amis Tchétchènes, Syriens, Irakiens ou encore Tunisiens – je salue les membres de Shams ici présents – mais aussi partout dans le monde où, pénalisation de l’homosexualité ou pas, un gay ou une personne transgenre fait l’objet d’une menace à son intégrité corporelle et/ou psychique ou se voit refuser la reconnaissance d’un amour légitime. Je pense aussi à celles et ceux qui – le Moyen Âge n’est pas loin – pensent encore qu’il est possible de soigner une personne homosexuelle ou trans.
    Paris est aussi très attachée l’érection d’un monument pour honorer les victimes des LGBTQIphobies ; j’espère que l’Etat entendra rapidement les propositions qui lui seront faites par la Maire de Paris sur la localisation de ce monument. Egalement, Paris doit achever le travail fait sur les archives.
    Avec ce message fort délivré chaque 17 mai, mais aussi celui en faveur de la mémoire, Paris sera à même d’être mieux reconnue par les LGBTQI du monde entier. Elle a aussi la volonté d’assurer la sécurité de tous les LGBTI et c’est d’ailleurs le sens de plusieurs de nos propositions, dont certaines reprennent celles formulées par l’association FLAG.
    Paris devra aussi s’assurer qu’elle reste abordable à tous en favorisant aussi les modes plus économiques de logement sur lesquels je sais le groupe communiste de l’hôtel de ville, à juste titre, très attaché.
    Enfin, pour être un spot en vue pour les LGBTQI, il faudra aller plus loin et notamment faire mieux travailler ensemble tous les acteurs et mobiliser d’autres partenaires. C’est l’objet de nos 52 recommandations dont vous pourrez prendre connaissance dans mon rapport.
    Je vous en donne encore quelques unes…
    Notre mission propose qu’une association type « Vers Paris sans sida » soit créée avec tous les acteurs institutionnels, l’Inter LGBT, le Centre LGBT de Paris et d’Île-de-France, les commerçants, les entreprises et, bien sûr, l’Etat. Tous les partenaires doivent enfin travailler ensemble. C’est une condition sine qua non.
    Cette association pourrait conseiller la ville sur la mise en œuvre de mesures, gérer le jury pour le 17 mai, soutenir, dans le cadre d’un appel à projets, des activités festives et ludiques comme la renaissance d’un bal du 14 juillet LGBTQI, comme il était organisé autrefois sur le quai de la Tournelle, mais aussi démarcher les grandes entreprises pour qu’elles s’investissent enfin auprès des grands événements, comme la Marche des Fiertés ou les Gay Games. A cet égard, nous avons rencontré les responsables d’entreprises comme la RATP, le BHV, le groupe Accor et d’autres. Je regrette à cet égard que, malgré de nombreuses relances, Air France n’ait trouvé aucun intérêt à cette mission et à la volonté fortement exprimée par la Maire de Paris de faire de notre capitale une ville à forte identité LGBTQI.
    L’année 2018 doit être l’année d’un très fort engagement de Paris, autour notamment de l’organisation de cet événement inclusif que sont les Gay Games. Je salue ici la présence de Manuel. 2018 sera également l’année du congrès européen de policiers et gendarmes – organisé par le FLAG – et celle de l’élection de Mister Leather Europe qui est un événement très important pour celles et ceux qui adhérent à cette communauté.
    Paris doit être au rendez-vous de 2018, comme tous les partenaires.
    Paris, et cette association que nous proposons, devra être plus que jamais aux côtés des organisateurs de la Marche des Fiertés ; nous devons aller plus loin dans les financements, l’accompagnement, la communication…
    Bien sûr, et il est important de la rappeler, la date du dernier samedi de juin pour l'organisation de la Marche des Fiertés doit être sanctuarisée. C’est l’une des recommandations de notre rapport et la Maire de Paris s’y est engagée de manière déterminée, refusant le report que souhaitait lui imposer cette année encore la Préfecture.
    L’obligation de plus et mieux accompagner les organisateurs est une évidence, d’autant qu’ils sont, je le rappelle, des bénévoles qui organisent la plus grande manifestation récurrente à Paris ! La visibilité doit être importante et personne ne doit ignorer la date de la Marche des Fiertés, tout comme personne n’ignore la tenue du tournoi de Roland-Garros ou des Fashion weeks.
    Paris devra aussi user de son influence pour que des partenaires comme le Stif, les Aéroports de Paris, la SNCF et d’autres grandes entreprises participent à cette visibilité. Comme il faudra demander au Stif que, le jour de la Marche, le dispositif Grande nuit, avec circulation des métros toute la nuit, soit accordé comme pour la Fête de la musique. Les salons de l’Hôtel de Ville ou encore la place de l’Hôtel de Ville pourront être investis pour une grande soirée et un village associatif, ce qui permettra une visibilité maximum, chaque année, à la fin du mois de juin.
    L’office du tourisme et des congrès de Paris a un rôle primordial à jouer dans notre attractivité. Je sais que Pierre Schapira y est favorable. Ces jours-ci, l’office a publié sur son site Internet de nouvelles pages à destination des touristes LGBTQI et une campagne de pub est en cours. C’est un bon début.
    Mais comparé aux autres offices du tourisme, on le voit – et cela nous a souvent été dit pendant notre mission, il faut aller beaucoup plus loin : adhésion à des réseaux touristiques LGBTQI avec l’IGLTA et le GETA, voyages de presse, présence sur certaines Prides comme celle de Montréal, large diffusion des événements parisiens LGBTQI, création de forfaits notamment pour les marches et même attribution d’un label Friendly aux commerces et hôtels parisiens.
    Il ne faudra pas non plus négliger la diversité des LGBTQI. Les trans ne doivent pas être oubliés. La création d’un prix type Miss Queen international, comme cela existe déjà en Thaïlande, doit être envisagée comme il faudra valoriser l’Existrans et leur marche annuelle. Il ne faudra pas oublier non plus la Black Pride ou encore la Bi Pride qui n’ont pas, de la part des institutions, la visibilité que ces événements méritent.
    Enfin, il faut bien sûr re-valoriser le quartier du Marais. Il n’aura plus jamais le même rôle que dans les années 80/90 grâce au recul de l’homophobie et aux aspirations nouvelles des LGBTQI notamment des plus jeunes. Mais sa mémoire doit être entretenue et développée : panneau ou porte(s) indiquant son existence, signalétique arc-en-ciel des noms de rue, circuits touristiques notamment avec Gay Village, et même réalisation d’un mur de street art qui permettrait à de grands artistes de venir s’y exprimer régulièrement et de montrer ainsi la singularité de ce quartier qui est un symbole des luttes LGBTQI, comme le sont le Castro de San Francisco ou le Village de New York et de Montréal.
    J’ai été trop long, je le sais. Pardonnez-moi. Vous trouverez toutes nos 52 propositions dans ce rapport.
    Merci encore à Anne Hidalgo de vouloir faire de Paris une ville phare de l’inclusion et de la diversité !
    Je vous remercie.
    Lire le rapport : (ici)

  • Remise de mon rapport sur l'attractivité pour les LGBTQI de Paris à Anne Hidalgo

    C'est ce mardi que je remettrai officiellement mon rapport sur l'attractivité LGBTQI de Paris à la maire Anne Hidalgo.
    Ce sont 52 recommandations qui seront proposées pour faire de Paris une ville phare de l'inclusion et de la diversité.

  • Invité de Vivre FM sur mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" à 12h

    Ce lundi, je serai l'invité de l'émission "Le Grand Témoin" sur Vivre FM à 12h00. J'y parlerai de mon livre "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" et bien sûr de la lutte contre le sida.

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  • Mon itw sur France 3 Nord

  • Hommage aux victimes des LGBTIphobies par "Les Oubliés de la Mémoire" à Toulouse

    Ce jeudi 8 juin, à 18h00, je participerai à l'hommage aux victimes des LGBTIphobies organisé par les "Oubliés de la Mémoire" à Toulouse.
    Un moment de recueillement et de souvenir important.

  • A la Pride de Lille

    Comme l'an passé, je serai présent à la Pride de Lille.
    L'occasion, une nouvelle fois, d'apporter mon total soutien aux associations qui luttent contre les LGBTphobies et pour l'égalité !

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  • A 17h00, au Furet du Nord de Béthune pour une dédicace de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida."

    Je serai très heureux de vous retrouver ce vendredi 2 juin, à 17h00, au Furet du Nord de Béthune pour une dédicace de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida."
    Je serai très heureux de vous retrouver dans ma ville de naissance et celle, toujours, de ma ... maman !

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  • Réunion publique ADMD à Béthune à 15h00

    C'est avec beaucoup de plaisir que j'animerai une réunion publique ADMD à Béthune, ma ville de naissance à 15h00.
    L'occasion, en cette période de législatives de mobiliser nos adhérents ! Je vous attends nombreuses et nombreux !

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  • Dédicace de "SurVivant" au Furet du Nord de Béthune vendredi à 17h00

    Je serai très heureux de vous retrouver vendredi 2 juin, à 17h00, au Furet du Nord de Béthune pour une dédicace de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida."
    Je serai très heureux de vous retrouver dans ma ville de naissance et celle, toujours, de ma ... maman !

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  • Priscilla, folle du désert, courez-y !!! La comédie musicale qui rend heureux ou ... heureuse !

    Depuis jeudi, Priscilla, folle du désert, la comédie musicale la plus déjantée est de retour au Casino de Paris après quelques jours d'absence.
    Il ne faut pas rater ce Musical qui a, en plus, vraiment beaucoup de sens.
    Le courageux producteur Claude Cydecki a pris beaucoup de risques pour produire ce spectacle étourdissant, tant il veut faire passer le message de la tolérance et de l'acceptation.
    J'y retournerai ce soir...
    Vraiment, réservez et allez rêver et vous éclater avec le monde merveilleux de Priscilla ! La comédie musicale qui rend heureux, ou heureuse...

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  • Dans le journal de l'association allemande DGHS

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  • Inauguration de la promenade Coccinelle

    Je serais heureux d'assister à l'inauguration ce jeudi soir de la promenade Coccinelle.
    Cette initiative exceptionnelle revient à  Anne Hidalgo et Hélène Bidard. Pour la première en France, et je crois dans le monde, une rue sera associée à une transgenre. Un immense symbole !

  • Mon itw dans Presse Océan sur la fin de vie

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  • Dans Presse Océan, avant ma réunion ADMD de Saint-Nazaire le 13 mai...

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  • Itw sur Le Mans TV

  • Dans Le Maine Libre sur SurVivant

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  • Inauguration du projet Green Flow Museum à Paris 12

    Avec la maire Catherine Baratti-Elbaz, nous inaugurerons ce vendredi à 18h00, le projet Green Flow Museum de Caroline Laguerre, trois peintures murales sur la coulée verte.
    Vous êtes les bienvenus à 18h00 au niveau du 109, avenue Daumesnil.

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  • Appel républicain d'élus de la majorité de Paris 12 à battre le FN en votant Emmanuel Macron

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  • Mon itw dans Le Maine Libre

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  • Réponses aux #10QuestionsPourUneFranceSansSida d'ELCS d’Emmanuel MACRON

    #10QuestionsPourUneFranceSansSida

    1. Fonction publique

    Les chiffres d’emploi de personnes handicapées sont clairement insuffisants, et la fonction publique doit rattraper son retard, même si la situation s’améliore progressivement. Le taux de 6% doit pouvoir être atteint dans les meilleurs délais, notamment par la mise en place d’une communication plus active à destination de l’ensemble des employeurs de la fonction publique, rappelant toutes les possibilités existant pour accueillir les personnes handicapées dans les meilleures conditions. A terme, il faut souhaiter que 100% des personnes en situation de handicap, souhaitant travailler, puissent le faire. La possibilité d’accéder à l’emploi pour les personnes handicapées doit devenir une évidence dans notre pays. Force est de constater que ce n’est toujours pas le cas. Nous agirons dans ce sens, notamment par la mise en place d’une lutte active contre les discriminations, par exemple via des opérations des testing avec communication publique des entreprises en infraction.

     

    1. Travail

    Cette question est centrale. Aujourd’hui en France, les employeurs sont encore peu sensibilisés aux questions portant sur les maladies chroniques. Que ce soit le VIH, le cancer, l’insuffisance rénale chronique, les maladies dégénératives, etc., l’information à destination des employeurs est insuffisante. Ces maladies touchent des millions de Français mais restent des tabous dans le monde de l’entreprise. Communiquer davantage, favoriser des modes de travail innovants pour que les travailleurs malades puissent s’investir en fonction de leurs possibilités est indispensable. Le mi-temps thérapeutique et le télétravail font partie des solutions. Il en est d’autres à bâtir sur le terrain. C’est aussi par des partenariats avec les associations au plus près des personnes vivant avec le VIH que nous sensibiliserons les entreprises à la réalité de la vie avec le VIH.

     

    1. PreP

    La Prophylaxie Pré-Exposition (PreP) a montré son efficacité et il n’est pas question de revenir sur cet acquis. La politique de réduction des risques et des dommages a été progressivement installée en France, trop lentement pour beaucoup d’acteurs. Le choix de mettre à disposition des traitements préventifs innovants, permettant de réduire l’incidence du VIH, ne se discute pas. La réduction des risques – et la PreP en fait partie - est un choix sanitaire, éthique et économique.

     

    1. AME

    La santé est un droit universel. La France doit être fière de l’aide médicale qu’elle apporte aux plus démunis, comme aux personnes étrangères. Le débat sur l’Aide médicale d’Etat n’a pas lieu d’être sur le principe. L’AME répond à des nécessités sanitaires. Sa part dans les dépenses de soins en France est en outre négligeable, contrairement aux idées volontiers véhiculées par certains. L’AME, associée à la CMU-C, ne finance que 1,4% des dépenses de santé en 2015, un pourcentage stable depuis plus de 10 ans.

     

    1. Soins de conservation

    Ces soins étant réalisables en toute sécurité par les professionnels, l’arrêté sera modifié au plus vite. Les plus hautes instances de santé publique l’ont affirmé et ont dénoncé cette forme de discrimination. Faire le deuil d’un proche est une étape difficile et nécessaire. Il n’y a pas lieu de maintenir des dispositions inutiles qui ajoutent à la douleur des proches.

     

    1. Prostitution

    Le débat sur la prostitution et sur la pénalisation des clients est ancien. Il emporte effectivement un certain nombre de questions de société et santé publique. Il faut un vrai débat de fond sur les questions de violence et de précarité qui touchent le monde de la prostitution. D’un point de vue général, les démarches de prévention et de promotion de la santé, doivent être davantage soutenues par les pouvoirs publics. Nous favoriserons un cadre souple, sans trop contraintes bureaucratiques et des financements pérennes. Nous créerons par ailleurs un service sanitaire pour l’ensemble des étudiants en santé, qui, pendant 3 mois, ferons des actions de prévention dans les entreprises, écoles et association.

     

    1. Prison

    L’incarcération ne doit pas être synonyme de rupture dans l’accès aux soins. La circulation de drogues en milieu carcéral est connue. Il ne faut pas le nier, sauf à renoncer à prendre les mesures de prévention en conséquence. La condamnation pénale ne doit pas entrainer une condamnation sanitaire. L’accès aux mêmes dispositifs de réduction des risques qu’à l’extérieur, ainsi que l’amélioration de l’accès aux soins, par exemple par le développement de la télémédecine, sont indispensables.

     

    1. RDR

    Le développement des salles de consommation à moindre risque est en cours d’évaluation. S’il est confirmé que ces salles contribuent à diminuer l’incidence du VIH et du VHC chez les consommateurs de drogues, tout en respectant la quiétude du voisinage, alors il conviendra d’envisager leur développement, en lien avec l’ensemble des acteurs de la société civile.

     

    1. Liberté

    La liberté fait partie de la devise de notre république. A l’heure où les droits des plus vulnérables sont menacés dans nombre de pays, porter un message universel et moderne visant à promouvoir des droits égaux pour tous, quel que soit la maladie, est un devoir.

     

    1. Fonds mondial

    La mise en place de financements innovants est une clé pour faire disparaître l’épidémie de VIHSIDA. Cependant, penser que la seule taxation sur les billets d’avion suffit, est utopique. C’est un outil parmi d’autres. Concernant les pays en développement, la diminution du coût des ARV, associée au développement des assurances est nécessaire. L’objectif de couverture santé universelle de l’OMS doit être associé à l’objectif du « zéro VIH-SIDA » en 2030.

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