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Coup de coeur - Page 46

  • Le tout dernier été, de Anne Bert, un hymne bouleversant à la vie et à la liberté !

    Je ne vais pas vous mentir : on ne sort pas indemne de la lecture du beau livre de Anne Bert, qu’elle a intitulé Le tout dernier été. C’est un ouvrage qui interpelle forcément, émeut souvent et, bien sûr, peut déranger nos certitudes...
    Mais, au final, c’est un sentiment de sérénité et d’amour de la vie qui vous envahit dès que vous fermez la dernière page de ce merveilleux journal.
    Je n’ai rencontré qu’une seule fois Anne Bert. C’était au retour de mes vacances d’été, sur une belle terrasse ensoleillée de Saint-Germain-des-Prés. Elle venait d’enregistrer une interview pour Marc-Olivier Fogiel. Pour notre seule rencontre, je l’ai trouvée incroyablement drôle, sereine et si pleine de vie malgré cette horrible maladie qui la handicapait déjà tant... Déjà trop !
    Dans les nombreux messages que nous échangerons en août et début septembre, elle montrera toujours une vraie sérénité et une sacrée dignité. Et toujours une bonne dose d’humour !
    Ce livre, qu’elle m’a fait gentiment envoyer par sa maison d’édition (Fayard), je l’ai lu d’une seule traite dans l’Eurostar qui m’emmenait récemment à Londres.
    Dans ce journal, j’ai retrouvé une vraie amoureuse de la vie. De la « vraie vie » ! Elle nous raconte toujours avec une grande élégance et sans pathos ce dernier été, celui de tous les adieux.
    C’est bien sûr nostalgique : qui ne le serait pas, connaissant la date exacte de sa propre mort ?
    Ce livre, c’est en fait une sorte d’ultime balade.
    Bien sûr, la révolte y est sous-jacente, mais la jouissance de ce dernier été est bien là aussi... Ah ! son jardin, les senteurs, ses animaux, cette nature qui lui survivront... quelle belle description elle en fait ! Son mari, sa fille, les êtres aimés...
    Bien sûr, Anne explique sa décision de partir en Belgique, mais elle n’impose rien à personne. C’est son choix. D’autres peuvent en faire d’autres. Elle ne juge jamais…
    Au début de nos échanges, elle m’avait dit : « Vous savez Jean-Luc, je suis adhérente à l’ADMD, mais je ne suis pas une militante. Je ne l’ai jamais été. » Et je lui avais répondu : « Vous êtes la plus efficace non militante que j’ai connue !» Ça l’avait fait rire. Depuis, je l’appelais affectueusement « ma non militante ». Comme elle le souhaitait, son livre n’est donc pas militant au sens premier du terme, mais il donnera forcément à réfléchir à nombre de celles et de ceux qui sont emplis de certitudes. A celles et à ceux qui prétendent que notre mort ne nous appartient pas. Pour une non militante, elle aura apporté une pierre déterminante au débat sur la fin de vie. Incontestablement…
    N’ayez pas peur de le lire, car ce livre nous enrichit et nous élève. Vraiment…
    Vous ne retiendrez de ce « tout dernier été » qu’un hymne exceptionnel à la vie et à la liberté écrit par une femme lumineuse et terriblement attachante.
    Merci Anne Bert...
    Je suis ravi de vous avoir rencontrée. Votre souvenir et votre enseignement se prolongeront au-delà de votre mort, ce lundi 2 octobre 2017…

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  • Paris 12, nouveau territoire du street Art !

    Quand on pense au street art à Paris, on évoque forcément le 13eme arrondissement qui a été un précurseur audacieux.
    Si le 13eme est et reste un vrai modèle pour l’art urbain, le 12eme ardt de Paris compte aujourd’hui de nombreuses réalisations et des collectifs prestigieux d’artistes de street Art comme Cicero ou encore 9eme concept qui y ont déposé leurs valises. Les Francs-colleurs ont aussi expérimenté notre arrondissement...
    La commission culture de proximité de Paris 12 a décidé, lors de sa dernière réunion de septembre, de faire du mur du Sahel un emplacement réservé au street art avec des œuvres qui y seront réalisées désormais tous les deux mois.
    Déjà, deux artistes s’y sont collés Theo Lopez et Mazout et, en octobre, vous découvrirez un autre grand artiste de street art. Je ne dévoile pas son nom... ce sera une belle surprise.
    Sur la coulée verte, une jeune artiste issue du 12eme, Caroline Laguerre a déjà peint plusieurs murs et s’apprête à faire entre l’opéra Bastille et le Viaduc des arts, une œuvre gigantesque.
    Samedi dernier, c’est l’artiste Stoul qui réalisait sur le CISP de l’avenue Ravel une œuvre monumentale sur une façade de 34 mètres de haut visible des maréchaux !

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    Bientôt, la coulée verte et la rue du Sahel seront donc un axe important du street art à Paris. Et cela sera fait avec la nécessaire participation des riverains et des jeunes.
    Une vraie fierté pour notre équipe municipale !

  • Sagan, un biopic à l’image de son héroïne, un émouvant « bonjour tristesse » !

    Françoise Sagan, de son vrai nom Quoirez, naît en 1935 dans le Lot dans une famille très bourgeoise. La mort d’un frère en bas âge fait que sa naissance apparaît comme un don du ciel. Elle vit une enfance ultra gâtée dans une famille aimante. Celle que ses proches appellent Kiki à une scolarité agitée et est renvoyée de nombre d’établissements scolaires.
    Être une mauvaise élève dissipée ne l’empêche absolument pas de publier à 18 ans son premier livre « Bonjour Tristesse » le 15 mars 1954. Un immense succès couronné du Prix des critiques qui déclenche un vrai enthousiasme pour cette jeune auteure. Mais le parfum de scandale est là aussi en cette époque coincée et petit bourgeoise. Mais le succès est là. Incontestable. Comme l’argent.
    Sorti, il y a 10ans, en 2007, l’émouvant biopic « Sagan » de Diane Kurys avec Sylvie Testut, Pierre Palmade et Arielle Dombasle se situe quelques années avant les 30 ans de l’écrivaine.
    En 1957, elle se sort d’un terrible accident mais après avoir pris beaucoup de morphine contre la douleur devient accro à la drogue notamment à la cocaïne.
    Le 8 août 1958, Françoise Sagan mise ses derniers jetons sur le 8 au casino de Deauville et gagne ... 8 millions. Quelques heures plus tard, elle achète sans réfléchir la maison louée pour l’été près de Honfleur.
    Sa vie n’est alors qu’un tourbillon de fêtes et d’excès d’alcool et de drogues en tous genres.
    Mais, elle écrit beaucoup aussi, se mobilise parfois pour des causes notamment en signant le manifeste des 343 salopes, se lie aussi d’amitié avec François Mitterand.
    Si sa vie personnelle est ponctuée par bien des drames et de problèmes fiscaux, elle est marquée aussi par l’éloignement de son fils unique.
    Mais, son grand amour reste Peggy Roche avec qui elle vivra jusqu’à la mort de cette dernière. La suite, comme le montre si douloureusement ce beau film, ne sera que descente aux enfers qui s’accélère avec la mort de son frère et de son fidèle ami Jacques Chazot.
    Le film nous montre cette très longue fin de vie. Elle meurt sans le sou et isolée par sa dernière compagne qui a racheté sa maison normande pour mieux la contrôler.
    « Écrire c’est une façon intelligente de tromper son ennui » écrivait la grande Sagan. Si ses ultimes années auront été bien tristes, elle ne manquera pas d’humour et d’élégance en rédigeant elle-même son épitaphe : « Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour Tristesse, qui fut un succès mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »
    Un film à voir...

  • Pride, un film à visionner sans modération !

    Été 1984. Nous sommes durant la terrible et longue grève des mineurs en Grande-Bretagne.
    Margaret Thatcher, alors premier ministre, est engagée dans un terrible bras de fer avec les mineurs et ne veut pas céder un seul pouce à leurs légitimes revendications.
    À Londres, un groupe de gays et de lesbiennes décident de lancer une souscription pour les mineurs en grève. Ils ont compris que ces derniers avaient les mêmes adversaires et subissaient les mêmes brutalités policières.
    Ils mettent alors tous leurs moyens pour aider les courageux grévistes. Pourtant, cette initiative crée des réactions hostiles chez une partie des syndicalistes qui ne veulent pas être associés au mouvement de libération LGBTQI. Rappelons-nous : nous sommes dans les années 80...
    Mais la générosité des militants LGBT finira par convaincre les plus réticents des syndicalistes de la sincérité de ces militants 1985, après un an, les mineurs, épuisés, sont contraints d’arrêter leur grève. Ils n’ont rien obtenu. A part de nouveaux alliés !
    Les gays continuent leur route mais le sida est aussi là...

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    Le 29 juin 1985 se déroule la gay Pride de Londres et des syndicats de mineurs viennent en remerciement et gonflent les rangs de la Gay Pride. Un hommage pour faire aussi oublier les réticences de certains...
    Et, un an plus tard, le parti travailliste adopte une motion sur les droits des gays et des lesbiennes. Elle passera notamment grâce au soutien indéfectible du syndicat national des mineurs...
    Pride, ce film anglais de 2014 réalisé par Matthew Warchus raconte cette étonnante et merveilleuse histoire. C’est en plus une comédie hilarante et jamais vulgaire. Toute en émotion. A visionner sans modération !

  • Retrouvez le podcast de #LeTalkDuLundi ...

  • "Le portrait de Dorian Gray" de Oscar Wilde, à lire ou à relire !

    "Un livre n'est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit. C'est tout." 
    Oscar Wilde avertit clairement ses lecteurs en introduction de son livre le plus célèbre "Le portrait de Dorian Gray." Le contexte puritain de l'Angleterre méritait bien cet avertissement. Imaginez, nous sommes en 1891 ! 
    Ce roman fantastique a effectivement tout pour faire scandale. 
    Dorian Gray pose pour un ami, et récupère son portrait qu'il va cacher chez lui. 
    Sans raconter le pitch pour celles et ceux qui seraient passés à côté de ce classique de la littérature, sachez que de nombreux thèmes y sont évoqués notamment celui du vieillissement et du rêve de l'inaccessible éternelle jeunesse. Faust n'est jamais loin...
    Au fil de ce roman caustique et brillant, on retrouve nombre de citations brillantes qui sont désormais passées à la postérité.
    "Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder", "Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer", "Je n'ai point la terreur de la mort. C'est la venue de la mort qui me terrifie", ou enfin "Les choses dont on est absolument sûr ne sont jamais vraies." Et bien d'autres...
    Ce fut un vrai plaisir de relire ce qui peut être considéré aussi comme un conte philosophique. Je vous le conseille. Vraiment.
    À lire ou à relire !

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  • Retrouvons-nous pour le vote pour le budget participatif au 100 Charenton !

    Demain matin, à la fabrique de culture, le 100 Charenton, à Paris 12, vous pourrez voter pour le budget participatif de Paris et de Paris 12. Je serai à votre disposition pour en parler de 12h30 à 13h30.
    Venez nombreux pour voter pour notre budget !

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  • Mon intervention à la région Ile-de-France pour la subvention à Flag

    Madame la présidente, Monsieur le président, Chers collègues,

    Je me réjouis de la subvention de 15 000 euros pour l'association FLAG que le groupe RCDEC votera bien sûr.
    A cette occasion, je voulais rendre hommage à cette association de policiers et de gendarmes qui œuvrent au sein de leurs corps respectifs pour mieux faire connaître les problèmes auxquels sont parfois confrontés les personnes LGBTQI dans leurs relations avec les forces de l'ordre.
    La méconnaissance est souvent la raison de bien nombreuses incompréhensions notamment avec les transgenres. Ces incompréhensions peuvent être douloureuses.
    Il faut donc mieux former les forces de l'ordre aux questions de discriminations en général et les sensibiliser en particulier aux haines LGBTQIphobes.
    Il faut aussi les former à l'accueil des personnes LGBTQI qui viennent porter plainte pour des actes homophobes et transphobes. Pour certains, ce n'est pas simple de faire cette démarche et ils doivent être bien accompagnés et entendus.
    D'où l'importance de l'action de Flag et l'importance évidemment de notre soutien régional.
    Permettez-moi en conclusion une pensée, que je sais commune à nous tous dans cette assemblée, pour Xavier, policier de 37 ans, membre de FLAG qui fut lâchement assassiné en avril dernier sur les Champs Elysées. Ne l'oublions pas. Jamais !
    Je vous remercie.

  • Echange sur le futur Pass Culture Visiteurs de Paris 12

    Le Pass culture de Paris 12 est un vrai succès avec plus de 7000 titulaires et près de 80 partenaires culturels sur tout Paris.
    Avec la maire Catherine Baratti-Elbaz, nous envisageons de créer un Pass culturel à destination des visiteurs de notre arrondissement dès le 1er janvier 2018.
    A cet effet, nous organisons en fin de journée une réunion avec les hôteliers de notre arrondissement.
    Le Pass culture visiteur, c'est donc pour bientôt à Paris 12...

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  • Pour les sénatoriales à Paris, mon choix: Rémi Féraud, un maire compétent et très progressiste !

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  • 100 après... ça y est : Paris 2024 n'est plus un rêve collectif, une réalité !

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  • "Priscilla, folle du désert", le Musical le plus fou jamais réalisé !

    Vendredi soir, je suis retourné voir pour la énième fois "Priscilla, folle du désert" qui se joue actuellement au Casino de Paris.
    Jamais, une comédie musicale ne m'a donné autant de plaisir, de jubilation, d'amour. Et, en même temps, Priscilla, c'est une comédie musicale familiale qui véhicule de très belles valeurs, celles de l'acceptation de l'autre dans ses différences.
    Pour celles et ceux qui n'ont jamais entendu parler de ce show, je leur conseille de voir d'abord le film australien du même nom, sorti il y a une vingtaine d'années et qui a obtenu le prestigieuse prix du public à Cannes. Et l'Oscar des meilleurs costumes...
    Le pitch est simple : trois dragqueens partent dans un bus nommé justement Priscilla. Ils traversent l'Australie pour rejoindre un casino où ils doivent interpréter leur show. Évidemment, plein d'aventures et de mésaventures leur arrivent. Homophobie, transphobie, homoparentalite, amour impossible, tous ces thèmes sont traités dans ce spectacle. Mais, ces thèmes sont amenés avec légèreté mais efficacité. Rien, soyez-en assurés, n'est lourd ou pesant dans Priscilla.
    Cette comédie musicale basée sur les plus célèbres tubes pop et disco que chacun -jeunes et moins jeunes - connaît par cœur vous emmène dans un tourbillon de joies et d'émotions rares. 
    Claude Cyndecki, le courageux Coco, a pris vraiment beaucoup de risques en produisant ce show. Imaginez : un vrai bus sur scène - Priscilla, oblige ! - , plus de 300 costumes, 30 artistes sur scène, un nombre de décors incalculable...
    Aller voir Priscilla, c'est, croyez-moi, s'assurer des moments de bonheur et de jubilation inédits pour un tel spectacle.
    Jamais, je n'ai écrit une aussi élogieux commentaire pour un show.
    Tout simplement parce que je ne veux pas vous faire rater un merveilleux moment de folie.
    Priscilla se joue jusqu'au 16 octobre. 
    Ne ratez donc pas le Musical le plus fou jamais réalisé... au risque de le regretter longtemps et ... follement !

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  • Célébration de mariage à Paris 12

    Ce vendredi après-midi, je serais heureux de remplacer un des mes collègues pour célébrer des mariages.
    Ce sont des moments comme cela où l'on apprécie d'être un élu municipal !

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  • La femme au tableau, un film surprenant et passionnant !

    La lecture du merveilleux livre de Valérie Trierweiler «  Le secret d’Adèle » m’a vraiment donné l’envie d’en connaître davantage sur le plus célèbre tableau du peintre autrichien Gustav Klimt, son premier portrait d’Adèle (il en peindra un second).
    Récemment, j’ai donc regardé le film « La femme au tableau » qui raconte l’histoire vraie et très émouvante de la descendante d’Adèle, Maria Altmann, qui a tout mis en œuvre pour récupérer ce tableau qui avait été volé par les nazis durant la guerre et qui, ensuite, est devenu le fleuron du célèbre musée Viennois du Belvédère.
    Ce film, qui alterne séquences sur l’histoire d’Adèle et de sa famille et le combat de sa nièce, est palpitant et passionnant.
    Les nazis ont en effet confisqué des milliers d’œuvres d’art et ce film raconte comment certains ont dû se battre avec l’énergie du désespoir pour simplement recouvrer le bien de leur famille.
    En cela, l’histoire de la nièce d’Adèle est spectaculaire car elle démontre comment il a fallu batailler contre l’Etat autrichien qui ne voulait pas se séparer du tableau qu’il considérait être la « Joconde » de l’Autriche.
    Je vous laisse voir ce film ou lire cette histoire incroyable. Sachez en tous cas, que désormais le portrait d’Adèle est visible en permanence à New York !
    Un film que je vous encourage à voir pour mieux comprendre la spoliation culturelle systématique et massive mise en œuvre par les nazis. A noter une interprétation exceptionnelle d’Helen Mirren dont on se rappelle l’immense prestation dans The Queen…

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  • Merci à Damien Comandon pour son soutien aux soins funéraires pour tous !

    Damien Comandon, président du Groupe Hygeco qui emploie 190 thanatopracteurs soutient Les #soinsfunerairespourtous !Merci à son bon sens et à son humanité..png

  • "Les fantômes du 3e étage" de Bernard Thomasson, une ode à l'amitié !

    J'achève "Les fantômes du 3e étage" de Bernard Thomasson, le dernier roman du journaliste de France Info en charge des week-ends et de la culture.
    J'avais adoré son premier roman "Ma petite Française" et je n'ai pas été déçu par son dernier. Au contraire !
    D'abord, ce livre se déroule à Miami. En cette rentrée, ce roman m'a donc replongé avec plaisir dans mes vacances d'été en Floride. Revoir tous ces lieux que je connais si bien et que j'aime depuis longtemps a été un vrai dépaysement. Un vrai retour en ce début d'août 2017 où, outre les plages, nous arpentions quotidiennement les rues de Miami Beach, Collins, Ocean drive, Washington, Lincoln...
    J'ai aussi beaucoup appris sur Miami et sur ses origines. Bernard Thomasson connaît bien cette ville où il se ressource tous les ans, on sent qu'il l'a arpentée dans tous les moindres recoins. Il a dû faire aussi de sacrées recherches.
    Mais l'essentiel n'est pas là. 
    C'est évidemment l'histoire de ce roman qui bouleverse. 
    Ce livre se veut un roman sur l'amour, l'amitié et sur ce temps qui passe si vite. Trop vite pour l'auteur qui s'y intéresse vraiment beaucoup au fil des pages.
    Comme toujours, je ne vous raconterai pas l'histoire. Je souhaite juste vous donner envie de lire ce livre qui vous plongera dans l'univers excitant mais aussi dangereux de Miami et vous séduira par cette explosion de sentiments qu'il suscite. Car ce livre au final, c'est une ode à l'amitié !

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  • « Le secret d’Adèle » de Valérie Trierweiler, un amour caché sublime et bouleversant !

    J’ai commencé les lectures de mon été par les Mémoires d’Hadrien de l’extraordinaire Marguerite Yourcenar et je termine par le bouleversant livre de la courageuse Valérie Trierweiler.
    Tous ces livres m’auront fait passer de merveilleux moments estivaux et terminer par « Le secret d’Adèle » fut un choix judicieux.
    J’avais déjà vu le tableau « La Dame en or » de Gustav Klimt mais je ne connaissais ni l’histoire du peintre, ni bien sûr celle qui a inspiré ce tableau si célèbre.
    D’abord, j’ai vraiment beaucoup appris avec ce livre, sur Vienne, sur sa vie intellectuelle bouillonnante et politique au début du 20ème siècle et bien sûr sur le peintre Gustav Klimt.
    Mais, j’ai surtout été totalement bouleversé par cette histoire d’amour secrète entre le peintre et son modèle - il peindra Adèle à deux reprises.
    Ce livre est bien sûr un roman et cette histoire est merveilleusement imaginée, mais elle paraît tellement crédible grâce aux nombreuses recherches et sources sur lesquelles l’auteure s’appuie.
    Je ne vous raconterai bien sûr pas l’histoire de ce roman, je ne peux gâcher l’immense plaisir que vous aurez à vous immiscer dans cette incroyable passion amoureuse. Une passion souvent destructrice mais qui fait forcément rêver ! Vivre un amour fou, même impossible,  donne tout son sens à une vie.
    Incontestablement, je peux vous assurer que, dès que vous ouvrirez ce livre, vous n’arriverez plus à le refermer. Ce roman, outre d’être merveilleusement écrit, vous emporte dans la profondeur de vos propres sentiments.
    L’histoire de cet amour caché est sublime. Bouleversante.
    Ne la ratez pas… Vraiment !

  • La La Land ... un film rare et envoûtant

    Si vous suivez ce blog, vous savez que je suis un fou de comédies musicales. Encore cet été, j'ai eu la chance de revoir "Le fantôme de l'opéra" et de voir la nouvelle version de Broadway de "Hello Dolly": deux merveilleux musicals !
    Et, pourtant, je n'avais pas encore vu le film "La La Land" qui a pourtant raflé tant de prix et attire les spectateurs du monde entier.
    C'est dans l'avion que j'ai pu enfin voir ce merveilleux film ! Comment ai-je pu attendre si longtemps pour le visionner et aussi pour apprécier le - trop ? -merveilleux livret musical ?
    Je suis entré totalement dans ce film et me suis enivré dès le départ de sa musique si envoûtante !
    À peine sorti de l'avion, j'ai du télécharger l'album sans attendre de récupérer ma valise. C'était une nécessité vitale. La musique envahissait mon cerveau au point de m'en rendre totalement dépendant.
    Je ne raconterai pas le pitch de ce film aux rares inconscients, fous comme moi de comédies musicales, qui ne l'ont pas encore vu. Je leur dis, je vous dis : courez voir La La Land... un film rare et envoûtant !

  • "Arrête avec tes mensonges" de Philippe Besson : "un livre tout en émotion !

    En lisant le dernier Besson, j'ai été renvoyé brutalement à ma jeunesse. Sans m'y être préparé... Ma jeunesse au placard dans le Pas-De-Calais, à Béthune, où dans les années 80, il était - est toujours ? - si difficile d'assumer sa différence.
    Certes, la jeunesse de Philippe Besson est plus récente et il ne l'a pas vécu dans les Hauts-de-France, mais en Charente. À Barbezieux plus exactement, cette ville que j'ai bien connue lors de mon 1er job auprès d'un député de la Charente qui comprenait dans sa circonscription cette fameuse ville de Barbezieux.
    Béthune, Barbezieux ont ceci en commun qu'il y reste toujours difficile d'assumer, ado, sa différence. En tous cas, c'était le cas pour Besson jeune comme pour moi. 
    Ce roman - mais est-ce vraiment une fiction ? - est déchirant. Son écriture est efficace et sert cette histoire à la fois bouleversante et tragique.
    Elle nous rappelle la difficulté de vivre et assumer son homosexualité et que cette différence peut parfois conduire à la mort.
    Un livre que je vous conseille. 
    Un livre tout en émotion !

  • Back to Béthune...

    Je n'ai pas pu souhaiter les 87 étés de maman le 12 août dernier...
    Je ferai donc ce samedi une escapade à Béthune, ma ville de naissance, pour revoir ma maman et l'encourager dans son combat contre la maladie.
    Heureux de retrouver aussi ma région d'origine...

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