Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

The winner is…

Comme vous, j’ai appris que seuls quatre candidats allaient finalement participer à la primaire UMP pour Paris : Claude Goasguen, Pierre Lellouche, Françoise de Panafieu et Jean Tiberi.
En ce qui me concerne – mais de peu ! – je n’ai pu maintenir ma candidature, faute du soutien de suffisamment d’élus. Les adhérents étaient par contre au rendez-vous. Dès que j’aurai reçu la liste des militants qui m’ont parrainé directement, et qui s’ajoutent à ceux que je n’ai pas envoyés en raison de mon retrait, je publierai le nombre exact de ces soutiens.
J’ai eu l’occasion de dire, tout au long de cette pré-campagne, que le parrainage des élus empêcherait toute candidature nouvelle. J’avais malheureusement raison.
Sans porter de jugement de valeurs sur ces 4 personnalités, comment pensons-nous renouveler l'offre politique à droite, lancer de nouvelles propositions pour les municipales à Paris, en s’appuyant exclusivement sur les mêmes qu’en 2001 ? Tous ont eu déjà l'occasion, de diverses manières, de toucher à l'action municipale avant 2001. Ils sont - involontairement - une partie de l'explication de la victoire de Bertrand Delanoë.
Deux avantages à ce choix, - et pour sourire une seconde ! - : cela ne coûtera pas cher en photos, car ils pourront reprendre celles des dernières municipales et en plus ils auront même l’air plus jeunes !
Trêve de plaisanterie et sans rancœur, je souhaite que ces candidats sachent proposer une équipe et un programme à même de rassembler toute la droite et le centre.
Mais, pour convaincre, ils ne devront pas oublier que c’est à l’Est que la victoire s’obtiendra, que ce n’est pas en stigmatisant les bobos qu’on rassemblera les Parisiens et surtout que celle ou celui qui gagnera devra savoir rassembler bien au-delà des militants UMP, c’est à dire toutes les Parisiennes et tous les Parisiens.
En ce qui me concerne, avec Aujourd’hui, Autrement, nous allons plus que jamais contribuer au débat d’idées pour un Paris Autrement.
Soyons bons perdants, bonne chance aux nominés !

Commentaires

  • Bravo Jean-Luc, vous n'êtes pas rancunier.
    Mais c'est vrai que c'est les même qu'en 2001....
    Avec plus de cheveux blancs, il est vrai.

  • Vous êtes trop gentil avec eux! Ne fermez la porte à rien: 2008, c'est loin. D'ici là, ils se seront étripés et vous pourrez nous proposer une alternative. Patience

  • J'en veux au parti radical de Paris. C'est scandaleux d'avoir interdit de te parrainer. J'espère que Sarko va se saisir de tout cela.
    Ne sois pas trop gentil... Ils ne le seront jamais avec toi.
    rends leurs les coups qu'ils te donnent et ils te respecteront. Ils ne connaissent que les rapports de force. crois le vieux militant politique que je suis.
    Quant aux 4 retenus, c'est un gag

  • Merci, chers Jérôme, Fernand et Franz !
    Cecidit, n'ayons aucune rancune même vis à vis de parti radical. Le responsable parisien du PR ne représente pas à lui seul le parti... Heureusement ! D'ailleurs, qui connaît son nom ?
    Ceci dit, une chose et sûre: c'est loin 2008!!!

  • Franz,

    "Ils" n'ont fait que profiter d'un système qu'ils n'ont pas choisi même s'ils le voulaient. Envisager une politique Autrement, un Paris Autrement, et commencer par rendre des coups à des hommes et femmes de la même couleur politique serait peut-être se tromper de combat, non ?

    Jean-Luc est plus jeune que les autres, plus dynamique, plus inspiré, plus courageux, bref il a justement d'autres armes qu'eux.

  • Je crois qu'il ne faut pas trop jeter la pierre au président de la fédération de Paris du Parti Radical. A titre individuel, il développe la stratégie de la terre brulée. Contestable, mais sans doute, à court terme, efficace pour ses propres intérêts. La fédération s'inclinera devant le candidat le mieux placé. Il sera récompensé.
    Mais je n'oublie pas une chose, moi qui ai participé à la réunion du bureau élargi de la fédération de Paris, le lundi 5 septembre. Sa décision de ne pas soutenir un candidat - et surtout pas Jean-Luc Romero - a été votée à l'UNANIMITE moins 2 voix.
    A cet égard, je félicite Alexandre pour son vote et Jérôme pour son intervention.
    Mais que dire de ceux qui, croyant rester debout, on fait preuve de faiblesse ?
    Faire de la politique, c'est savoir dire "non".

  • Cher Jean Luc,

    Vous êtes beau joueur et une fois de plus fin analyste. Rien que pour cela vous méritez d'être félicité. Cela étant, il est vrai que cette nomination pour les primaires, même si elle ne me regarde pas ( étant lillois ) souligne bien les archaïsmes de cette démocratie. Toujours les mêmes disent certains réac', mais force est de constater que ce n'est pas faux. Surtout que l'UMP a raté la mairie de Paris lors des dernières élections et que le parti ne tire apparement aucune conclusion de cet échec.
    Alors continuez, votre abnégation finira par payer j'en suis sur.

    Amicalement et avec tout mon soutient, Valentin

  • Merci chers Valentin et Philippe.
    Merci à Philippe d'avoir été l'un des deux à résister au président du PR Paris... et à Alexandre aussi. Ceci dit, il faut savoir que ce bureau élargi n'avait aucune base légale : y étaient invités plein d'amis du fameux président du PR jamais élus dans cette instance... Vive la démocratie dans le plus vieux parti du France !
    Valentin, bonjour à Lille où j'y ai commencé mes études... Je suis originaire de Béthune.
    Amitiés.

  • J'ai un ami qui assistait au dépouillement pour les primaires et il m'a dit que vous aviez plus de 200 parrainages. le saviez-vous ?
    alors que vous avez la confiance des militants, les élus ont trahi la démocratie.
    Ces élus UMP de Paris sont peu courageux: vous les balayerez!

  • Bonjour Jean-Luc,

    Je suis déçu pour toi. En 2008 j'aurais pu dire "le maire de Paris est un ami !!!" c'est beau dans un CV politique :-)
    Je suis déçu car le PR a besoin de toi et de tes militants pour former un groupe assez important dans une UMP divisée, mais ne te soutient pas lorsqu'il LE FAUT.
    C'est cette politique que je déteste et que j'ai connu en 95 en Vaucluse avec une UDF multi-partis. Le PR, le CDS, les adhérents directs... et j'en passe. Chacun voulant SON candidat soutenu par l'UDF.
    Les guerres internes font fuire les adhérents qui veulent parler des citoyens et non de leur nombril.
    J'espère que le groupe derrière toi te restera fidèle car TU as des idées, des projets qui doivent continuer à s'enfoncer dans les entrailles trop sclérosées de l'UMP.
    De mon ex-capitale - du comtat Venaissin ;) - je ne me suis jamais intéressé aux élections de Paris, j'aimerais savoir si tu as quand même la possibilité d'être élu sur une liste comme adjoint ou es-tu complètement grillé ?

    Bonne continuation.
    Amitiés

  • Oui, cher Arnaud, je pense avoir eu beaucoup de parrainages d'autant que je n'ai pas totu envoyé. Dès que j'ai décidé de me retirer j'ai rendu les parrainages que je comptais déposer à la commission le lundi. Philippe Goujon qui m'a aussi indiqué que j'avais beauoup de parrainages s'est engagé à me les faire parvenir. Je vous donnerai le chiffre quand il sera en ma possession, puisque je pourrai comptabiliser les parrainages dépouillés et ceux que j'avais en plus.
    Merci, cher Gilles, et pour moi tout continue car je compte bien peser dans le débat parisien.
    Amitiés.

  • Nicolas SARKOZY a notamment déclaré : "Paris est une ville qui aime la politique. (...) L’UMP Paris a une obligation de démocratie : les Primaires sont un processus de démocratie interne exemplaire pour notre mouvement. Quoi de mieux pour choisir le meilleur qu’un combat loyal, projet contre projet ? Sans concurrence, il n’y a pas d’étalonnement de la valeur. (...) Chacun est libre de se présenter à la Mairie de Paris. Nous garderons même des relations amicales avec ceux de nos amis qui ont choisi d’être en dehors des Primaires. Mais une chose est claire : seul le vainqueur des Primaires de l’UMP Paris aura l’investiture de notre mouvement pour mener le combat contre Bertrand DELANOE. Et, croyez-moi, aller dans une telle bataille sans le soutien d’un parti politique me paraît hasardeux."

    mais de qui se moque mr sarkozy?

Les commentaires sont fermés.