Mon Interview sur le JDD en ligne
Suite à la demande de Chantal qu’on lui donne le droit de mourir pour soulager ses souffrances insupportables, j’ai répondu aux questions du JDD en ligne. Vous pouvez retrouver cette interview en cliquant ici.
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Suite à la demande de Chantal qu’on lui donne le droit de mourir pour soulager ses souffrances insupportables, j’ai répondu aux questions du JDD en ligne. Vous pouvez retrouver cette interview en cliquant ici.
A lire les programmes des candidats et à suivre la campagne des élections municipales, on sent bien que le sida n’est guère un sujet de campagne. Hormis un Bertrand Delanoë à Paris, un Serge Poinsot à Vigneux et quelques autres, peu de candidats évoquent la lutte contre le sida.
C’est particulièrement choquant en Ile-de-France qui a la moitié des cas de sida et à Paris où ¼ des personnes vivant avec le sida vivent dans notre capitale.
Pour tenter de remobiliser les élus autour de ce combat contre la vie, j’ai adressé, au nom d’ELCS, un questionnaire que je vous reproduis aux candidats des communes de plus de 30.000 habitants. Espérons que l’on connaîtra ainsi les mesures que comptent prendre nos futurs édiles dans ce combat pour la vie !
Dans sa livraison du jeudi 28 février, le Figaro publie un article sur Chantal Sébire.
Est-il nécessaire de répondre à une telle accumulation d’approximations ? Naturellement, la rédaction du Figaro ne partage pas les options de l'ADMD. Alors pourquoi faire le siège du téléphone de l’ADMD, du mien alors que je suis en vacances, de celui de Philippe Lohéac, de celui de Chantal Sébire ? En disant en introduction de sa conversation qu’elle « ne voit pas où se situe le problème » et qu’« avec des médicaments achetés en pharmacie on résout très bien cette affaire » sans ameuter la presse, il ne faut pas qu’elle s’étonne de ne pas avoir de réponse à ses questions. Ne pas vouloir répondre à une journaliste du Figaro n’implique pas de ne pas vouloir répondre à des journalistes humains et compétents, même s’ils ne partagent pas ses propres convictions.
Chantal en a fait la démonstration en intervenant en direct sur RTL, le jeudi à 8h15, soit quelques heures à peine après la parution du Figaro.
Pour le reste, le soupçon de manipulation qu'instille la journaliste, cela relève de la diffamation.
[Vous pouvez entendre mon interview sur RTL d'hier midi en cliquant ici]
Je serai l’invité du journal de la mi-journée de RTL présenté par Jérôme Godefroy vers 12h45 par téléphone car je suis à l’étranger pour évoquer la situation de Chantal Sébire, atteinte d’une maladie incurable et évolutive, et qui demande le droit de mourir. Ce sera l’occasion pour moi de rappeller qu’il devient urgent que la France adopte une loi légalisant l’euthanasie à l’image de la Belgique, dela Hollande ou plus récemment du Luxembourg.
Une loi évite en effet les abus, donne un cadre et permet de répondre aux souffrances extrêmes comme celle qu’exprime avec courage et dignité Chantal.
Pour entendre le podcast de mon interview, cliquez ici.
Après avoir écrit à l’ensemble des parlementaires - députés et sénateurs - pour leur préciser les raisons du lancement de l’opération « 100.000 cartes pour Notre Dernière Liberté », j’ai envoyé la semaine dernière la lettre reproduite ci-dessous à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.
Je lui dis à quel point, elle marquerait notre législation si elle faisait adopter une loi légalisant l’euthanasie. A l’instar du combat courageux qu’elle avait menée, seule contre son camp, en faveur du PaCS…
Chers amis,
Vous êtes nombreux à m’avoir fait part de votre émotion en entendant le témoignage de Chantal Sébire, lundi soir sur France 3 ou mardi soir sur France 2.
Dans un communiqué publié à l’ensemble des médias nationaux et à l’Agence France Presse mardi matin, j’indiquais le soutien que l’ADMD apporte à Chantal et, surtout, lui apportera.
Mardi soir, je me suis entretenu avec Chantal. Je dois l’appeler de nouveau ce mercredi après-midi. Un rendez-vous a été pris dans les tout prochains jours pour évaluer avec elle ses besoins.
Lors de la prochaine réunion de notre conseil d’administration de l'ADMD, le 11 mars, je rendrai compte de nos actions et de nos possibilités d’action.
Naturellement, la responsable de la commission médicale, Claudine Lassen, et le responsable de la commission juridique, Gilles Antonowicz, sont associés à ces démarches.
Je comprends vos témoignages sincères de générosité et d’estime. Je comprends votre souhait d’agir.
Mais nous n’aiderons efficacement Chantal à accomplir sa volonté, dans les conditions qu’elle souhaite elle-même, qu’à l’unique condition que nous fassions preuve de sang-froid.
En toute amitié,
Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD

Vendredi dernier, j’étais invité à animer une réunion de l’ADMD par Claude Michel, notre délégué du Calvados. Malgré l’heure – 14h00 – une centaine de personnes se sont déplacées pour nous entendre. Force est de constater que cette délégation très dynamique, grâce à Claude, a bien commencé notre campagne de mobilisation pour obtenir une loi légalisant l’euthanasie, car en une semaine 400 personnes ont signé la pétition de l’ADMD à Caen ! Bravo Claude …
Chantal demande le droit de mourir car sa maladie ne lui laisse aucun espoir; mais la loi française ne lui permet que de souffrir !
Communiqué de l'ADMD du 26 février 2008
La télévision nous a livré, hier soir (lundi 25 février, France 3, 19/20), le douloureux témoignage d'une femme habitant près de Dijon, très gravement atteinte par une maladie incurable et dégénérative rare, pour laquelle la médecine se déclare parfaitement impuissante. Alors que la loi française lui reconnaît le droit de se suicider (dépénalisation de l’acte suicidaire en 1810), elle en appelle à l'humanisme des médecins et des responsables politiques français afin que, d'une manière ou d'une autre, chez elle, sans souffrance ni violence, elle puisse partir en paix, entourée de ceux qu'elle aime et qui la soutiennent dans sa démarche ainsi que de ses objets familiers.
Mais parce qu'une poignée d’individus aveuglés par leur propre philosophie de la vie imposent à la société française tout entière leur conception de la fin de vie, cette femme est condamnée soit à souffrir atrocement chez elle, jusqu'à ce qu’une mort lente et dégradante l’arrache à la vie, soit à être séparée des siens pour être placée dans un établissement-mouroir dans lequel elle ne souhaite pas séjourner.
Alors que la Belgique, les Pays-Bas et, depuis la semaine dernière, le Luxembourg, pays démocratiques et respectueux des différences, ont légalisé l'euthanasie, alors que la Suisse autorise le suicide assisté, alors que les sondages constants indiquent que près de 80 % des Français réclament une loi de liberté qui permette à chacun de choisir les conditions de sa propre fin de vie, alors qu'une grande campagne de sensibilisation des parlementaires a été initiée par l'ADMD, l'ADMD réclame l'ouverture d'un grand débat, pluraliste et sans tabou, pour finalement accorder à chacun le droit de mourir dignement, ainsi qu'il le souhaite.
Dans le cas présent, cette femme ne réclame rien d'autre que de ne plus souffrir et de ne plus faire souffrir ceux qu'elle aime.
Une délégation de l’ADMD, conduite par Jean-Luc Romero, se rendra à ses côtés dans les tout prochains jours.
J’ai beau être en vacances en Tunisie , je me réjouis de lire dans les journaux que je reçois ici le succès que remporte le film de Dany Boon « Bienvenue chez les Ch’tis ! »
J’ai beau être d’origine espagnole, c’est bien dans le Pas-de-Calais et à Béthune plus précisément que je suis né et où j’ai fait mes études jusqu’au bac avant de partir à la fac à Lille. 
Depuis que j’ai quitté cette région pour m’installer à Paris , j’ai souvent souffert du regard méprisant que beaucoup de Français portent à cette belle région du Nord-Pas-de-Calais. Certes, il n’y fait pas toujours beau. Mais que cette région est belle. Allez-y voir les plages et les dunes du Touquet, vous plonger dans la campagne de l’Artois, y admirer ses beaux beffrois. Et surtout y apprécier la chaleur des gens du Nord que je n’ai jamais trouvée ailleurs.
Alors merci à Dany Boon pour ce film touchant et de nous rappeler ce diction ch’ti : « Quand on vient vivre dans le Nord , on braie - on pleure en ch’ti - deux fois , quand on arrive et quand on repart. »
Une actualité en chasse une autre.
En fin de semaine dernière, tous les medias se rappelaient ce terrible anniversaire : le 23 février, cela faisait 6 ans qu’Ingrid Betancourt a été enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie.
Depuis samedi, elle entame sa... septième année de détention. Et déjà, elle a quitté la « une » des journaux pour retrouver jusqu’à un prochain événement un éclairage indispensable. Si Bernard Kouchner a été à la tête d’une importante mobilisation la semaine dernière au Venezuela et en Colombie, nos efforts doivent continuer. Sans relâche. Même si bien sûr, Ingrid ne fait pas la « une » de l’actu quotidiennement.
Malgré une santé un peu fragile et des problèmes liés à mes traitements ces dernières semaines, je n’ai pas souhaité arrêter mes activités professionnelles et militantes.
C’est dire à quel point mes vacances qui commencent aujourd’hui à Hammamet, en Tunisie, sont les bienvenues. Une petite semaine de repos pour reprendre sur les chapeaux de roue mes combats dès le début du mois de mars ne sera pas inutile. A celles et ceux d’entre vous qui partent en vacances cette semaine, je vous souhaite aussi de bien en profiter !
Les propos inadmissibles et inexacts sur la politique « clientéliste » de subvention du maire de Paris tenus, lors d’une réunion de campagne de Jean-Marie Cavada, par Yvan Stefanovitch ne peuvent être évidemment imputés à Jean-Marie Cavada, le candidat parachuté par l’UMP dans le 12ème ardt.
Mais un candidat modéré comme l’est M. Cavada devrait pouvoir dire que prétendre que la politique de subvention du maire de Paris est « destinée à attirer le vote juif » ou le vote homosexuel est à la fois insultant et faux.
Si les commentaires de ces derniers jours ont surtout porté sur l’inexactitude concernant les associations juives, je trouve aussi grave que prétendre que donner 250.000 euros par an – M. Stefanovitch a d’ailleurs menti en parlant de 600.000€ - aux associations LGBT sur les 165 millions que la mairie donne aux associations parisiennes est clientéliste.
A l’invitation de Claude Michel, délégué de l’ADMD du Calvados, j’animerai ce vendredi à 14h00 une réunion sur notre dernière liberté à Caen – 7bis, rue Neuve-Bourg-l’Abbé.
Une semaine après l’opération « 100 marchés pour notre Dernière Liberté », je pourrai évoquer le premier bilan de cette opération. Avec Claude, nous mobiliserons aussi les adhérents du Calvados - 479 à jour de cotisation - afin qu’ils participent à l’opération « 100.000 cartes pour Notre Dernière Liberté » qui consiste à envoyer une carte à son député et à ses sénateurs pour leur demander un débat sur la fin de vie et de voter une loi légalisant l’euthanasie. Après un premier tirage de 100.000 cartes, un deuxième tirage vient d’être lancé.
La France des Lumières est désormais à la traîne des monarchies du Benelux sur bien des questions de société. Dans la nuit du 19 au 20 février, les députés luxembourgeois ont adopté la loi Err/Huss qui dépénalise l’euthanasie.
Désormais, dans les 3 pays du Benelux - Hollande, Belgique et Luxembourg -, il est donc possible, selon certaines conditions, d’obtenir une aide active à mourir.
Au moment où l’ADMD-France a lancé une grande campagne auprès des parlementaires français pour avoir un débat dur la fin de vie au Parlement et une loi légalisant l’euthanasie, le vote luxembourgeois ne peut que nous conforter dans notre action militante.
Lire la dépêche AFP en cliquant ici.
Lire l'article sur le site de France 2 en cliquant ici.
Cliquez ici pour lire la dépêche du Monde et ici pour consulter l'article de Romandie News.
Hier, au colloque de l’ANRS « les femmes et le sida en France », à l’Assemblée nationale, j’ai prononcé un discours sur le thème de l’accès aux soins et des conditions de vie des femmes séropositives du point de vue d’un politique en conclusion de la deuxième table ronde. Je vous reproduis ci-dessous l’intégralité de mon discours et retrouvez la dépêche AFP concernant ce colloque en cliquant ici et un petit article en cliquant ici.

Alors que les femmes représentaient 38% des découvertes de séropositivité en France en 2005 et aujourd’hui plus de la moitié des cas de sida dans le monde , la spécificité de la pandémie qui les concerne n’est pas suffisamment prise en compte. A ce colloque , interviendront de nombreuses personnalités sur deux thèmes importants : les aspects cliniques et épidémiologique et sur l’accès aux soins et les conditions de vie des femmes touchées. Roselyne Bachelot, Marie-George Buffet, Line Renaud, Christiane Taubira, Charlotte Valandrez, les professeurs Delfraissy et Rozenbaum y interviendront. Pour ma part, je prendrai la parole après 16h30 dans la deuxième table ronde sur le thème « les femmes, victimes oubliées du sida. »
There are even restrictions within the EU for people living with AIDS : true enough, they do not concern the European nationals and the delivery of short-term visas is not restricted by the fact of being -positive. However a completely different picture arises for stays exceeding 3 months in 13 of the 27 member nations.
So very clearly, Austria, Bavaria (one of Germany´s "Länder"), Cyprus and Slovenia have legislations prohibiting HIV-infected people to stay for a longer period of time. Many testimonies from Belgium and Great Britain show that there are discriminations for people working in the field of public health ad for students. Generally speaking, many member countries of the EU have extremely ambiguous legislations on the subject, such as for instance Bulgaria, Greece, Hungaria, Lithuania, Poland, Slovakia and Sweden .
Même au sein de l’Union européenne, des restrictions existent. Il est vrai que ces limitations ne concernent pas les ressortissants de l’Union européenne et que l’octroi des visas court séjour ne souffre d’aucune restriction liée à la séropositivité mais la situation est bien différente pour les séjours de plus de trois mois pour 13 Etats sur 27.
Ainsi, de façon claire, l’Autriche, la Bavière (un Land allemand), Chypre et la Slovénie ont des législations permettant d’interdire l’installation pour un long séjour aux personnes touchées par le VIH/sida. De même, de nombreux témoignages laissent à penser que la Belgique et la Grande-Bretagne appliquent, en pratique, des discriminations quant à l’octroi de titre de séjour concernant les personnes travaillant dans le domaine de la santé et les étudiants. Plus généralement, de nombreux pays de l’Union européenne ont mis en place des législations très ambigües sur le sujet, notamment la Bulgarie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie et la Suède.
Sur les marchés auxquels j’ai participé ce week-end, plusieurs personnalités ont signé notre pétition pour un débat sur la fin de vie et une loi autotisant l’aide active à mourir. A Rennes, Françoise Olivier-Coupeau, députée du Morbihan (photo avec la délguée Jane Chaussy), est venue spécialement me rencontrer pour m’assurer de son soutien. Daniel Delaveau, candidat socialiste et favori pour l’élection municipale de Rennes, a signé la pétition que je lui tendais , tout comme d’autres candidats présents sur le marché des Lices dans la capitale bretonne.
A Paris, le conseiller vert Christophe Nadjovski, tête de liste dans le 12ème ardt, a signé la pétition tout comme Jean-Marie Cavada lors de son rapide passage au marché de la Porte Dorée.
Enfin, j’ai essuyé un seul échec avec Jean Tibéri, maire et candidat dans le Vème ardt, que j’ai rencontré sur le marché Monge qui a estimé que tout son parti est opposé à la légalisation de l’euthanasie…