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Lettre à Roselyne Bachelot

Après avoir écrit à l’ensemble des parlementaires - députés et sénateurs - pour leur préciser les raisons du lancement de l’opération « 100.000 cartes pour Notre Dernière Liberté », j’ai envoyé la semaine dernière la lettre reproduite ci-dessous à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.9b1f13fd16995ef0c3bbb882ef03266b.jpg
Je lui dis à quel point, elle marquerait notre législation si elle faisait adopter une loi légalisant l’euthanasie. A l’instar du combat courageux qu’elle avait menée, seule contre son camp, en faveur du PaCS…

 

Lettre à Roselyne Bachelot [suite]

Madame la Ministre,

            Vous le savez sans doute, nous avons lancé une grande campagne de mobilisation des parlementaires pour demander que s’ouvre enfin en France un grand débat sur la fin de vie , pluraliste et sans aucun tabou. Vous avez certainement été interrogée, soit oralement soit par écrit, par des députés et des sénateurs. 

            Si je vous écris une nouvelle fois , madame la Ministre, c’est pour que vous ne laissiez pas passer cette chance qui consiste à faire progresser la France dans le sens de plus d’humanité. Comme Simone Veil a su le faire en son temps à propos de l’IVG. Comme vous avez su le faire dans votre combat si courageux faveur du PaCS.

            D’autres pays, avant nous, ont légiféré pour plus de libertés individuelles en matière de fin de vie. Les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, sont-ils des pays de bourreaux, livrés à des brutes sanguinaires ? Non ! Ce sont des pays où chacun, en conscience et dans le respect de ses convictions, décide pour lui-même. 

            Madame la Ministre, je souhaite vous rencontrer pour, une nouvelle fois, essayer de vous convaincre de la justesse de notre demande et de l’avantage qui serait le vôtre à dépasser certains conservatismes en ce qui concerne la fin de vie.

            Je vous prie de recevoir, madame la Ministre, l’assurance de mon amical et toujours fidèle hommage.

Jean-Luc Romero
Directeur de la World Federation of Right to Die Societies

Commentaires

  • Cher Jean-Luc, votre éloignement ne vous a pas empêché d'intervenir de manière admirable. Avec Danièle, nous vous avons lu et écouté avec beaucoup d'attention. Vos propos ont été comme d'habitude pleins de bon sens.
    Nous avons pu aujourd'hui, conversé avec Chantal Sebire. Que d'émotion à son écoute. Nous avons échangé nos numéros de téléphone et elle a formulé le souhait d'une rencontre.
    Nous vous embrassons affectueusement.

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