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sida - Page 54

  • Le gouvernement devra rendre compte de son irresponsabilité sur la santé publique !

    Dans un sondage Ifop pour La lettre de l’Opinion, rendu public aujourd’hui, 53% des Français sont favorables à l’ouverture de salles de consommation supervisées pour usagers de drogue.
    Dans le détail, 11% sont “très favorables” et 42% “plutôt favorables”, tandis que parmi les 47% d’opposants, 23% y sont “plutôt opposés” et 24%“ très opposés”.
    Pour mémoire, des salles de consommation existent dans plus de 45 villes de 8 pays, (Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Norvège, Suisse, Canada, Australie,…), destinés aux toxicomanes les plus précarisés.
    L’étude de l’Inserm, publiée cet été, a montré l’intérêt indiscutable de ces salles pour la santé publique. Malgré cela, le gouvernement continue a refusé de prendre en compte les éléments scientifiques pour revenir sur sa décision de refuser l’expérimentation des salles d’injection. Sa décision est lourde conséquence pour la santé publique. Un jour, il devra rendre compte de son irresponsabilité dans ce domaine.

  • Refus de l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque : non assitance à personnes en danger !

     

    Communiqué de presse du 12 août 2010

     

    A l’heure où le gouvernement choisit de stigmatiser les populations émigrées et les populations défavorisées, il ajoute à sa triste liste les malades.

     

     

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, déclare trouver incompréhensible la déclaration de Matignon qui clôt - pour le moment il l’espère - le débat sur l’expérimentation des salles de consommations à moindre risque et ce contre l’avis de l’INSERM, de Roselyne Bachelot, ministre de la santé.

    Selon lui, Matignon se trompe totalement de débat : il n’est pas de se demander si l’on est pour ou contre les drogues mais bel et bien de prendre en charge ou non des personnes en situation d’extrême précarité et par là-même d’améliorer ou non la santé et la sécurité publique. Manifestement, Matignon a préféré l’immobilisme idéologique à un pragmatisme efficace …

    Le président d’ELCS affirme que ne pas expérimenter ces structures en France relève de l’hypocrisie la plus complète : en France, on donne des seringues à des usagers de drogues en leur disant d’aller se piquer on ne sait où, dans la rue ou dans les halls d’immeuble. On donne des traitements de substitution mais on sait très bien que certains se les injectent. La mise en place de ces structures innovantes serait un vrai gain en termes de  santé pour les usagers de drogues mais aussi en termes de sécurité et d’ordre public.

    Jean-Luc Romero rappelle également que les salles de consommation à moindre risque existent déjà chez nos voisins européens notamment en Espagne, en Suisse, en Allemagne. Les résultats obtenus sont à chaque fois très bons et les structures totalement acceptées par les riverains.

    Jean-Luc Romero regrette vivement que Matignon ait choisi une position populiste inefficace et dangereuse pour la santé et la sécurité publique plutôt qu’une approche humaine et scientifique, dégagée d’arrières pensées idéologiques. Cette décision constitue une non-assistance à personne en danger comme ce fut le cas quand la France a tardé à permettre la vente libre de seringues ce qui entraîna des milliers de contaminations qu’on aurait pu éviter.

    A l’heure où le gouvernement choisit de stigmatiser les populations émigrées et les populations défavorisées, il ajoute à sa triste liste les malades.
    Lire aussi France 24 (ici), Le Parisien (ici), Afrique Actu (ici), Nousvousils (ici), Paperblog (ici).

  • Les capotes doivent être gratuites, notamment pour les séropos !

    Communiqué de presse du 11 août 2010

     

    Face à la crise, il n’y a pas que les banques qui ont besoin d’aide …

    la prévention doit être une priorité !

     

    Les capotes doivent être gratuites,

    notamment pour les personnes séropositives !

     

     

     

    Face à la crise et la précarisation grandissante de nos concitoyens, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, réclame que l’Etat prenne ses responsabilités d’acteur de santé publique : il demande donc aux pouvoirs publics la gratuité totale des préservatifs masculins et féminins !

    Il est bien évident que face aux difficultés financières des Français, même si des efforts importants ont été faits quant au coût des préservatifs, comme par exemple la campagne des préservatifs à 20 cents, l’achat de préservatifs masculins peut malheureusement devenir une dépense secondaire. Il en est de même pour les préservatifs féminins qui coûtent plus de 1 euro !

    L’Etat doit donc prendre en charge le coût des préservatifs. Ce faisant, il joue son rôle d’acteur de santé mais également de bon gestionnaire des dépenses publiques : en effet, il est évident que, sur le plan économique, prévenir coûte bien moins cher que traiter.

    Concrètement, l’espérance de vie d’une personne contaminée par le VIH/sida à 20 ans étant aujourd’hui de 69,4 ans et le coût moyen mensuel d’un traitement de 1500 euros, cette personne « coûtera » à la société 900.000 euros. Le coût global de la gratuité totale des préservatifs serait bien moins important ! Au-delà de l’intérêt premier patient qui doit primer et sans tomber dans le cynisme, cela prouve bien, sur le plan économique et financier la justification d’une prévention généralisée.

    Concrètement, plusieurs systèmes peuvent être envisagés :

    - mise en place de la gratuité totale via des contrats passés entre Etat et fabricants et mise à disposition dans les lieux publics (mairies, gymnases, hôtels des impôts, centres de la sécurité sociale…) comme dans les cafés, les restaurants et, bien sûr, les pharmacies.

    - remboursement des préservatifs via une prescription faite par un médecin pour les personnes séropositives et pour ceux pour qui le coût est un réel obstacle comme les jeunes de moins de 25 ans et les personnes vivant avec les minima sociaux.

    Une multitude de circuits peuvent être imaginé, le tout étant une question de volontarisme politique. Les banques ont été aidées de façon massive, pourquoi pas la prévention et notamment les personnes séropositives ?

    Le débat mérite d’être enfin lancé !
    Lire aussi CiteGay (ici).

  • Dîner avec les séropositifs isolés à Basiliade car la maladie ne prend pas de vacances !

    Lors de la campagne électorale, nous étions allés, avec mon amie Anne Hidalgo, dîner à Basiliade, seule association qui organise tous les soirs, près de République, un dîner pour les personnes séropositives.logoBasiliade.JPG

    J’avais promis d’y revenir. Je tiens ma promesse et j’irai ce soir dîner avec les séropositifs isolés qui trouvent, grâce à Basiliade, non seulement un repas mais aussi un peu de chaleur humaine. C’est pour eux d’autant plus important à cette époque de l’année où Paris est désert et où bien des institutions d’accompagnement sont fermées.

    Ce sera la quatrième fois que je vais à ce dîner mais je sais d’avance à quel point ce moment sera fort. Merci à Didier Arthaud et ses bénévoles de Basiliade d’être là même quand tout le monde est parti. Car pour les malades, la maladie ne prend pas de vacances.

  • Pour la mise en place de salles d’injection en France !

    Cela fait bien des années que je réclame la mise en place de salles d’injection pour les usagers de drogue. J’avais longuement développé les raisons, notamment de santé publique, d’une telle ouverture comme la délivrance de l’héroïne sous contrôle médical dans mon livre « Lette à une droite maladroite » en mars 2003.

    Depuis, je vais chaque année à Genève pour constater l’évolution de ces programmes qui ont près de 10 ans et qui donnent des résultats spectaculaires. Et sont même plébiscités par les riverains !

    Roselyne Bachelot a annoncé à Vienne qu’elle lancerait une expérimentation.  C’est une excellente nouvelle même si on a beaucoup perdu de temps. Désormais, il faudra que le président de la MILDT porte enfin cette politique de santé publique innovante mais avec l’actuel titulaire de ce poste on peut douter de sa bonne volonté et de son empressement…

  • Préparer la rentrée pour ELCS et le combat contre le sida

    Ce soir, j’ai une réunion de travail avec les collaborateurs d’Elus Locaux Contre le Sida pour préparer la rentrée de cet automne. Elle sera chargée.
    Après une quinzaine de jours de vacances, je reprendrai dès début septembre mes réunions en province pour continuer ce bruit de fond autour de la lutte contre le sida et en solidarité avec les personnes touchées.
    Nous aurons bien sûr les 15èmes états généraux d’ELCS en fin d’année et la sortie d’un livre de photos et de témoignages de personnes séropositives. J’avais annoncé dans « Virus de vie », le livre où je révélé ma séropositivité, que je voulais publier un livre qui montre à chacun que tout le monde peut être touché par le sida. Le livre que nous préparons permettra à chacun de se dire : cette personne cela pourrait être moi. Si tout se passe bien, ce livre de témoignages et de photos sera prêt pour la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre prochain et marquera ainsi solennellement le 15ème anniversaire d’ELCS.

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  • Pour la taxe Robin des bois !

    Durant la dernière conférence internationale sur le sida à Vienne, l’idée d’une taxe sur les transactions financières pour financer la lutte contre le sida a été soutenue par de nombreux militants, mais aussi par Philippe Douste-Blazy, président d’Unitaid, qui gère la taxe sur les billets d’avion.taxe robindesbois.JPG

    Cette taxe que les militants appellent avec humour « Robin Hood », « Robin des bois » consisterait en un micro prélèvement de 0,005% sur les transactions financières sachant que 97% sont de nature spéculative. Une telle taxe pourrait ramener 33 milliards de dollars par an, ce qui permettrait de donner des médicaments anti rétroviraux aux 10 millions de malades qui n’ont pas de traitement et qui en besoin d’urgence.

    La décision est entre les mains des décideurs politiques qui ont ainsi l’occasion de respecter l’engagement du millénaire qui prévoyait un accès universel aux traitements.

  • Communiqué de presse d'ELCS

    Communiqué de presse du 30 juillet 2010

     

    Pas un mot de Nicolas Sarkozy sur les discriminations imposées par Andorre aux séropositifs …

    Nicolas Sarkozy ne peut avoir un discours humaniste en France et discriminatoire en Andorre! 

     

     

     

    Suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Andorre, Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit très déçu de l‘absence de prise de parole du président de la République française et coprince d’Andorre quant aux restrictions imposées, par cette principauté, à la liberté d’établissement des personnes séropositives.

    Le président d’ELCS rappelle que ce sont près de 17 des 53 pays constituant la région Europe de l'OMS qui pratiquent des restrictions à l'entrée ou au séjour sur leur territoire des personnes séropositives. Cette liste de pays ne comporte pas la France - respectant ainsi un engagement historique de promotion des droits de l’homme - mais la principauté d’Andorre y figure notamment en ce qui concernant le volet de la liberté d’établissement.

    Alors que son intervention avait été réclamée, Jean-Luc Romero dénonce l’absence de prise de position de Nicolas Sarkozy : en tant que coprince, ce dernier a bien évidemment le pouvoir de faire changer les choses face à une discrimination inhumaine, injustifiable et intolérable.

    Nicolas Sarkozy ne peut avoir un discours humaniste en France et discriminatoire en Andorre!
    Alire aussi la dépêche AFP sur Romandie.com (ici). 

  • La scandaleuse et indigne attitude de l’Autriche sur le sida !

    L’Autriche a souhaité recevoir du 18 au 23 juillet dernier la 18ème conférence internationale sur le sida qui a réuni de 20 à 30.000 congressistes. On la comprend : la manne pour Vienne s’élève à 40 millions d’euros !

    On aurait pu penser qu’en recevant l’événement phare de la lutte contre le sida, l’Autriche se sentirait responsable de la lutte contre le sida à l’international. Et bien, on se trompait.

    Alors que l’Autriche n’a donné à ce jour que 775.000 euros au fonds mondial contre le sida, ce pays a annoncé, à quelques jours de la conférence internationale, qu’elle ne ferait aucun don à la conférence de reconstitution du fonds qui se tiendra cet automne.

    Cette position est scandaleuse car les pays riches s’étaient engagés à permettre l’accès universel des malades des pays pauvres dès 2010. On en est loin car aujourd’hui seuls 5,2 millions de malades sur les 15 millions qui en ont besoin d’urgence bénéficient d’un traitement. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on condamne à mort 10 millions de personnes alors qu’avec 25 milliards de dollars, on pourrait soigner toutes les personnes qui en ont besoin. Et 25 milliards de dollars, c’est peu comparé à ce qui a été dépensé pour sauver les banques.

    Au-delà du fait que les pays riches ne sont pas à la hauteur, le cynisme de l’Autriche qui vient d’empocher 40 millions d’euros grâce à la lutte contre le sida fait froid dans le dos.

    Ok pour prendre l’argent du sida. Pas d’accord pour redonner un peu pour sauver des vies ! L’attitude de l’Autriche est autant scandaleuse qu’indigne.

  • Escapade à Londres !

    Un air de vacances plane.

    Le congrès international contre le sida était mon dernier déplacement militant avant la rentrée. Les vacances approchent. Avant de partir réellement pour un congé attendu - il ne viendra pas avant la mi août -, je vais retourner ce week-end à Londres. Air France a eu la bonne idée de faire une promo exceptionnelle - 80 euros pour un AR en A380 pour Londres -,  ce sera l’occasion de retourner dans une de mes villes préférée… Bon week-end à vous tous !

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  • La révélation du sida dans L'Hebdo (grand hebdo suisse)

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  • La Déclaration de Vienne

    A l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, la Déclaration de Vienne est uneLogoaids2010.png déclaration officielle qui vise à améliorer la santé et la sécurité communautaires par le biais de l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues illicites. De nombreux scientifiques, professionnels de la santé et des citoyens appuient ce document afin de porter ces enjeux à l’attention des gouvernements et des organismes internationaux, et de montrer que la réforme des politiques sur les drogues est une question d’importance primordiale à l’échelle mondiale.

    La déclaration a été rédigée par une équipe de spécialistes internationaux et mise de l’avant par plusieurs des plus importants organismes scientifiques qui œuvrent en politiques sur le VIH et le sida à l’échelle mondiale: la Société internationale sur le sida, le Centre international pour la science dans les politiques sur les drogues (ICSDP) et le Centre d’excellence de la C. B. en VIH/sida. Pour lire et surtout signer la Déclaration, cliquez (ici).

  • 25.000 participants à la conférence internationale sur le sida à Vienne

    La 18ème conférence internationale sur le sida, qui se déroule à Vienne du 18 au 23 juillet 2010, réunitLogoaids2010.png plus de 25.000 participants : médecins, chercheurs, militants associatifs, personnes vivant avec le sida, responsables politiques et d’ONG. Cette conférence, à laquelle je participe en qualité de président du CRIPS, qui gère le stand France, et de président d’Elus Locaux Contre le Sida se veut, cette année, la « conférence des sans voix ». Cela veut dire que les organisateurs ont choisi sous le thème « Des droits ici et maintenant » de mettre l’accent sur les droits des malades des populations marginalisées.

    La conférence sur le sida est devenue l’une des plus grandes conférences au monde et un moment politique particulièrement fort même si cette année peu de responsables politiques de premier plan sont présents.
    Pour mémoire, le sida, c'est 33 millions de séropositifs dans le monde, 2 millions de mort par an. Seuls 5,2 millions sur 15 millions de personnes qui en ont besoin bénéficient de traitements. Il faudrait 25 milliards de dollars pour soigner tous les maldes en 2010 : on ne dispose que de 13,7 milliards cette année...

  • Interview sur France 24

    Vous pouvez retrouver l’interview que j’ai donnée à Julien Peyron pour France 24 en cliquant ici. Elle concerne la XVIIIème conférence internationale, qui se déroule à Vienne, et bien sûr les grands enjeux dans la lutte contre le sida. J’ai par ailleurs répondu aux questions de BFM TV, France Culture et Europe 1.

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    Aujourd’hui, j’ai regretté que le plan national de lutte contre le sida 2010-2014 soit reporté à l’automne comme l’a annoncé la ministre. Déjà 7 mois de perdus… Bonne nouvelle quand même, Roselyne Bachelot s’est prononcée en faveur de l’expérimentation des salles d’injection lors de son passage à Vienne.
    Lire aussi ma réaction à Yagg sur l'itw de R. Bachelot à Libération (ici).

  • Invité du JT d’Europe 1 à 12H40

    Logoaids2010.pngA l’occasion de la 18ème conférence internationale sur le sida, qui se tient à Vienne, et à laquelle je participe, je serai l’invité du JT d’Europe 1 en direct de 12h40 à 13 heures. Ce sera pour moi l’occasion de revenir sur les grands enjeux de cette conférence, notamment les inquiétudes concernant le financement des traitements pour les malades des pays pauvres. En 2010, il faudrait 25 milliards de dollars pour soigner les 15 millions de malades qui en ont besoin actuellement et … d’urgence. On a à peine 13,7 milliards…
    Alors que lors de la crise bancaire, on a su trouver plusieurs milliers de milliards de dollars, on est aujourd’hui incapable d’en trouver une dizaine supplémentaire pour éviter qu’en 2010, 2 millions d’êtres humains meurent !

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    J’évoquerai aussi la France. Aujourd’hui, la ministre de la santé vient à Vienne mais il semble qu’elle n’annoncera pas le plan de lutte contre le sida 2010-2014 attendu. Ce retard est grave car il s’agit aujourd’hui de faire évoluer notre prévention en intégrant les traitements et notre politique de dépistage sachant que sur les 160.000 personnes vivant avec le sida en France, 40 à 50.000 ne connaissent pas leur statut.

     

  • Vienne aux couleurs de la lutte contre le sida !

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  • AFP : « Séropositif, une vie pas comme tout le monde »

    LOGOafp.JPGAvant l’ouverture de la 18ème conférence internationale sur le sida, j’ai donné une interview à Christine Courcol de l’AFP sur la vie avec le sida. Une longue dépêche est sortie dans laquelle, la journaliste de l’AFP spécialisée dans les questions de santé reprend mes propos. Cette dépêche que je vous reproduis a aussi été traduite en anglais (ici).

    Vous pouvez la lire sur Google (ici), Romandie.com (ici), Actu politique (ici), L'Hebdo (ici), Atlas Info (ici), The Gazette-Montréal (ici).

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  • HAART truth: Life with AIDS drugs (AFP)

    PARIS — HIV may be dismissed by some as a treatable disease, but as middle-aged Frenchman Jean-Luc Romero can attest, living with antiretroviral drugs means a daily battle with queasiness.
    Side effects are an often-overlooked downside of highly active antiretroviral therapy (HAART), the drugs that have turned HIV from a death sentence to a manageable illness.
    If the media chirpily dub HAART a drug "cocktail", HAART is definitely not a fun experience, Romero said.
    The powerful drugs can have toxic side effects and, unless a cure for AIDS is found some day, have to be taken for the rest of one's life.LOGOafp.JPG
    "They are like tiny bombs which prevent the AIDS virus from replicating, but also they destroy a host of other things," the 51-year-old councillor for the Paris region said an interview.
    In his long litany of woes, Romero suffers from aching muscles, acute diarrhoea and lipodystrophy, a notorious HAART-related condition in which fat can accumulate on the belly or as a "buffalo hump" on the back of the neck, yet disappear from the face, leaving a patient looking sunken-eyed.
    He is haunted especially by exhaustion, a never-ending feeling of being unwell and of "premature ageing", that his body and a mind have become old before their time.
    "I don't know what it's like to sleep for more than three hours in one go," said Romero. "Even when I come back from holiday, I can't say, 'I feel really relaxed.'"
    Life for Romero is dictated by the pill box. He takes six HAART tablets a day, four tablets for diabetes -- another HAART risk -- and throughout the day takes quantities of medication for the diarrhoea.
    Even so, Romero, as president of an association gathering local officials in the fight against AIDS, is the first to praise HAART as a lifesaver.
    In 1987, at the age of 27, he learned that he had the human immunodeficiency virus (HIV).
    At that time, such news heralded a long, painful and inevitable descent towards death. The only medication was AZT, which had "horrifying" side effects and had to be taken every four hours.
    "We lived from day to day. There was no point planning beyond that. We saw people dying all around us, and we would say, 'That will be us one day.' We didn't think about the future, because the present was all we had. I remember thinking, 'I won't live beyond 30'."
    All that changed in 1996, when HAART became available -- in rich countries at least, for it would take another decade for the lifeline to be cast to poorer nations in Africa.
    Today, millions of people are not only kept alive by HAART but able to hold down jobs, have a social life or a family.
    The drug regimen, initially a punishing 27 pills a day, has been hugely simplified -- some take a single pill a day -- and some of its side effects, including lipodystrophy, are not as bad as before.
    In the light of this success, experts at the six-day International AIDS Conference opening in Vienna on Sunday will debate whether treatment guidelines should be overhauled, so that HAART is given to patients when their infection is at a lower threshold. Reducing mortality will have to be balanced against side effects.Logoaids2010.png
    If HIV has been reduced in the public's mind to the status of a chronic illness, many people have still not placed it on the same footing as routine conditions such as cancer or heart disease, said Romero.
    In France, shame, stigma and discrimination, especially in employment, are deeply rooted, he said.
    "At the time when I found out I was infected, there was compassion. Today, the notion of blame is even stronger," said Romero.
    Living with HIV "is something that you never get used to", he said.
    "For nearly 25 years I have had to live in the consciousness of death, and that has forced me to squeeze every single drop out of life."

  • Ouverture de la 18ème conférence internationale sur le sida à Vienne

    C’est ce dimanche 18 juillet que s’ouvre la 18ème conférence internationale sur le sida à Vienne en Autriche. Elle s’achèvera le 23 juillet.LOGO aids2010Logo.png
    J’assisterai aux premiers jours de cette grande conférence en ma qualité de tout nouveau président du CRIPS-Ile-de-France – Le CRIPS gère le stand France – et bien sûr de président d’Elus Locaux Contre le Sida. Cette conférence réunit des milliers de soignants, chercheurs, politiques, militants associatifs, labos tous les deux ans. C’est le plus grand événement international de la lutte contre le sida.

  • Des immeubles de Vienne arborent leur solidarité avec les sidéens

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