Interview sur RFO-Réunion à 12h45 sur ELCS et la lutte contre le sida
Deuxième volet de mon interview pour la radio RFO-Réunion aujourd’hui à 12h45. Aujourd’hui, j’évoquerai la lutte contre le sida et le rôle qu’y joue Elus Locaux Contre le Sida.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Deuxième volet de mon interview pour la radio RFO-Réunion aujourd’hui à 12h45. Aujourd’hui, j’évoquerai la lutte contre le sida et le rôle qu’y joue Elus Locaux Contre le Sida.
Les 15èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), que je préside, se dérouleront au Sénat le vendredi 19 novembre de 16h00 à 19h00.
Cette manifestation annuelle permet de rappeler aux élus à quel point il est nécessaire de se mobiliser car le sida se soigne aussi par la politique. Plus que jamais, cette maladie reste honteuse et taboue, d’où l’importance de se mobiliser pour les 160.000 Français qui vivent avec ce virus.
Vous pouvez vous inscrire auprès d’ ELCS par téléphone au 01.42.72.36.46 ou par e-mail en cliquant ici.
Jeudi 21 octobre, Sida Info Service fête ses 20 ans.
A cette occasion, l’association - je suis membre de son conseil d'administration - organise une journée de colloque. J’interviendrai comme grand témoin dans la séquence « Etre séropositif au VIH aujourd’hui en France. » Un sujet que je connais bien comme vous l’imaginez. Presque un quart de siècle avec le sida…
Communiqué de presse du 16 octobre 2010
Le sida est une sorte de justice immanente
selon Mgr André Léonard, chef de l'Eglise catholique belge …
Des propos insultants, pathétiques et dangereux selon Jean-Luc Romero
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et du CRIPS Ile-de-France, qui vit lui-même avec le sida, depuis près de 25 ans, se dit très choqué et blessé par les propos de Mgr André Léonard, chef de l'Eglise catholique belge, tenu dans son livre paru très récemment où il qualifie le sida de justice immanente.
Mgr André Léonard y affirme que « quand on malmène l'environnement, il finit par nous malmener à son tour. Et quand on malmène l'amour humain, peut-être finit-il par se venger, sans qu'il faille y faire intervenir une cause transcendante » et termine par cette affirmation : « Malmener la nature profonde de l'amour humain finit toujours par engendrer des catastrophes à tous niveaux ».
Jean-Luc Romero qualifie les propos Mgr André Léonard d’insultants, pathétiques et surtout dangereux. En effet, par ces propos, Mgr André Léonard participe activement à une désinformation sur le VIH/sida et encourage indirectement à la discrimination envers les personnes séropositives.
Traditionnel rendez-vous médical avec le professeur Willy Rozenbaum à l’hôpital Saint-Louis. Depuis longtemps, je vous fais un petit point sur mes résultats biologiques et je ne peux encore que confirmer que vivre avec le sida, ce n’est pas simplement prendre trois ou quatre petits cachets… D’où ma volonté de continuer à faire le point.
A la vue de mes résultats biologiques, je constate que mes rendez-vous avec la diabétologue et la nutritionniste ont eu quelques effets positifs sur mon diabète. Globalement, tout va mieux. Mais c’était sans compter sur mon immunité. Mes Lymphocytes T4 sont passées de 430 à 247/mm3. Une mauvaise nouvelle : il y avait bien longtemps qu’elle n’était pas tombée si vite sachant que le seuil critique est 200. Celui auquel j’étais d’ailleurs quand j’ai découvert en 1987 ma séropositivité !
Quelques données rapidement : 140.000 plaquettes/mm3 pour une moyenne entre 150.000 à 450.000. La protéinurie des urines est passée de 235 à 304 mg/l pour une moyenne qui devrait être inférieure à 150… Et la Glycosurie à 0,51 g/l.
Quand même une bonne nouvelle : même si les T4 s’effondrent, la charge virale reste indétectable. L’avenir dure toujours…
Pour la troisième fois cette année, je retournerai ce soir à l’association Basiliade qui organise tous les soirs un dîner pour les personnes séropositives isolées. J’y viendrai avec Pénélope Komités, conseillère du président Huchon sur les questions de santé et sociales.
Je suis très admiratif de ce que fait cette association et notamment son président Didier Arthaud.
CEREMONIE DE LANCEMENT DE SOLIDARITE INFO SANTE AFRIQUE, CENTRE DE RESSOURCES SUR LA RELATION D’AIDE A DISTANCE
HOTEL DE VILLE DE DAKAR
MARDI 28 SEPTEMBRE 2010 A 18H30
Monsieur le Maire de Dakar, Monsieur le 1er Vice-Président du conseil régional de Dakar, cher partenaire, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Monsieur le représentant du Bureau régional de l’ONUSIDA en résidence à Dakar, Mesdames et Messieurs les Présidents d’associations, Mesdames et Messieurs, chers invités,
C’est un honneur et un grand plaisir pour moi de pouvoir être parmi vous ce soir pour participer à cette grande aventure qu’est la création de SIS Afrique et d’y représenter le président Jean-Paul Huchon. C’est une première, ça a déjà été dit, sur le continent. L’explosion de la téléphonie mobile, l’excellente couverture des réseaux et l’accès à tous de ce nouvel outil qui permet de s’informer de manière anonyme et gratuite est un immense progrès dans la prévention et le traitement du VIH, mais aussi d’autres pandémies.
La relation d’aide à distance dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, si elle devient indispensable, ne peut malgré tout être improvisée. Les écoutants doivent être formés, les réponses doivent être adaptées. C’est tout le travail d’expertise et d’observation que mène l’association francilienne Sida Info Service, sur le territoire d’Île-de-France – et de France – et je tiens à lui rendre hommage et notamment à son président Amédée Thevenet.
Parce que, contrairement à ce que certains affirment de façon malhonnête, le débat sur l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque (SCMR) n’a rien à voir avec une position idéologique sur la question de la dépénalisation de l’usage de drogues. L’expérimentation des SCMR est uniquement une question de santé publique !
Parce que nous savons que la réduction des risques est une des politiques de santé les plus efficaces qu’il soit. Elle a ainsi permis une baisse très importante du nombre de contaminations au VIH/sida des usagers de drogues : moins de 2 % aujourd’hui contre près de 30% dans les années 90. Dans ce cadre, les SCMR seront un outil complémentaire au panel déjà existant d’outils de réduction des risques, sans que les politiques d’éducation et de prévention soient négligées, au contraire !
Parce que les SCMR sont des lieux de prévention et d’accompagnement (et en aucun cas des lieux
d’incitation !) où les usagers de drogues sont informés sur les pratiques sûres en matière d’injection. Grâce à la présence de personnels médicaux, les surdoses et les contaminations par le VIH ou le VHC pourront être évitées et une démarche vers le sevrage envisagée et concrètement mise en place,
Parce que les SCMR sont un outil de santé déjà adopté par 6 de nos voisins européens et que l’INSERM, organisme d’expertise reconnu, a conclu, après l’étude de plus de 700 publications nationales et internationales, à l’utilité et à l’efficience de ces structures,
Parce que le coût de création et de fonctionnement d’une SCMR est bien moins important que les coûts engendrés par la prise en charge des traitements liés aux contaminations au VIH et au VHC, contaminations qui auraient pu être évitées.
Parce que nous sommes contre l’hypocrisie : on distribue des seringues aux usagers de drogues et ensuite on laisse les usagers s’injecter dans la rue, dans les parcs ou dans les cages d’escalier, faisant ainsi peser un risque sur les riverains à cause de la dissémination des seringues dans l’espace public,
Parce que, conscient des désordres que peuvent provoquer les usagers de drogues, il est de notre devoir de réagir ; dans ce cadre, les salles de consommation à moindre risque apparaissent comme un outil de médiatino sociale.
Parce qu’être élu, c’est prendre ses responsabilités, apporter des réponses concrètes et efficaces à un problème et agir avec comme but unique la satisfaction de l’intérêt général,
Nous sommes favorables à l’ouverture, à titre expérimental
et sous le contrôle d’un comité de suivi rendant régulièrement compte,
d’une salle de consommation à moindre risque en France.
Pour signez l'appel: cliquez ici.
Lire aussi AFP (ici), TV5Monde (ici), Citegay (ici), L'Express (ici), Le Parisien (ici).
Elus Locaux Contre le Sida a 15 ans. Pour célébrer cet engagement dans la lutte contre le sida, l’association que j’ai créée et que je préside, prépare la réalisation d’un ouvrage de témoignages original, basé sur la rencontre entre des personnes séropositives et des élus politiques.
15 ans et 15 rencontres illustrées par des photographies et témoignages écrits. L’association entend ainsi remobiliser l’ensemble des acteurs politiques ainsi que les médias sur la vie quotidienne avec le VIH et la prise en charge des personnes atteintes.
Si vous souhaitez apporter votre témoignage sur l’impact social de la maladie, la sexualité, vieillir avec le virus… et participer à l’une de ces rencontres, vous pouvez appeler le 01 42 72 36 46 ou écrire à info@elcs.fr afin d’obtenir toutes les informations utiles pour prendre votre décision.
Ce matin, dès 8h30, je visiterai le centre de traitement ambulatoire de l’hôpital de Fann et de la ligne d’écoute nationale. Le midi, j’inaugurerai les locaux de l’association Solidarité Info Santé Afrique puis rencontrerai différents associations de lutte contre le sida au Sénégal durant l’après-midi.
A peine rentré d’Aix-en-Provence, je reprends un avion pour Dakar cet après-midi. Je vais en effet représenter Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, à l’inauguration d’une ligne d’écoute pour le sida mise en place par Sida Info Service. Je séjournerai deux jours au Sénégal.
A l’invitation du présentateur du Soir 3, Francis Letellier, je débattrai de l’importance d’expérimenter des salles d’injection en France. Je serai opposé à l’ultra conservateur Jacques Myard, député UMP des Yvelines. Ca promet !
Notre débat devrait avoir lieu vers 22h30 sur France 3.
J’interviendrai ce matin, en ma qualité de président d’ELCS et du CRIPS mais aussi au nom du président Jean-Paul Huchon, aux 20 ans de l’association Diagonale qui se dérouleront à Juvisy dans l’Essonne.
Diagonale mène un travail remarquable dans l’accueil et le soutien des personnes séropositives et de celles atteintes de pathologies lourdes.
Dans quelques mois, le président brésilien, Luiz Inacio Lula de Silva va quitter la présidence de son pays. Arrivant à l’échéance de son deuxième mandat, la constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
Il est rare qu’un président en fin de mandat fasse autant l’unanimité. Chez lui. Mais aussi dans le monde.
Le départ de Lula, même s’il est normal démocratiquement, laissera un vrai vide. Une figure internationale manquera pour défendre les plus modestes. En ce qui me concerne, je n’oublie pas le rôle considérable qu’il a joué dans la lutte contre le sida – souvent de concert avec Jacques Chirac – et sa sensibilité aux 33 millions de malades à travers la planète fera défaut car aujourd’hui, aucun chef d’état ne semble emboîter son pas dans ce combat.
A peine rentré de mes réunions à Perpignan, je rejoindrai le forum des associations du 12ème arrondissement de Paris, puis je représenterai, ce samedi soir, le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, au Grand Zapping Show contre le sida qui se déroule au Champ de Mars depuis hier.
Cette manifestation de solidarité est organisée par Solidarité Sida dont le président d’honneur est Antoine de Caunes.
Communiqué de presse du 07 septembre 2010
Salles de consommation à moindre risque :
après le OUI de Bachelot, le NON de Fillon, le OUI des français, le « A VOIR » des parlementaires …
Vraie avancée ou tentative d’étouffer le débat ?
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit satisfait mais prudent quant à l’annonce de la création d’une mission d'information parlementaire sur les toxicomanies, qui réfléchira notamment à la question de l'ouverture en France de salles de consommation à moindre risque.
Le président d’ELCS rappelle que ces structures, déjà mises en place avec succès notamment en Espagne, en Suisse, en Allemagne - sont des lieux de prévention et d’accompagnement : les toxicomanes accueillis dans ces lieux sont informés sur les bonnes pratiques en matière d’injection afin d’éviter les surdoses et les contaminations par le VIH ou le VHC, encore trop fréquentes chez les usagers de drogues. Par ailleurs, les usagers de drogues qui fréquentent ces lieux se voient également proposer un sevrage.
Jean-Luc Romero se dit très prudent par rapport à cette annonce : en effet, alors qu’une majorité de français se déclarait pour l’expérimentation de telles structures, le gouvernement s’était dit opposé à toute avancée dans le domaine !
Concrètement, quelle pourra être la marge de manœuvre effective d’une mission parlementaire alors que la question semble déjà entendue pour le gouvernement ?
Jean-Luc Romero espère que la création de cette mission d’information ne soit pas une tentative d’étouffer une débat aussi important mais bel et bien une volonté de réfléchir sur une question aussi importante de santé publique.
J’ai rendez-vous, ce soir, avec la secrétaire d’état chargée de la politique de la ville, Fadela Amara, pour évoquer la lutte contre le sida et contre l’homophobie dans les banlieues. Je la rencontrerai en fin d’après-midi alors qu’elle doit poser bientôt avec un malade du sida dans le cadre du livre de photos et de témoignages que publiera ELCS en fin d’année à l’occasion des 15 ans de l’association. Un livre qui montrera les mille visages de la maladie puisque pour la 1ère fois, des malades et des séropositifs poseront à côté d’élus et évoqueront la vie avec le sida en 2010.