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elcs - Page 9

  • Paris reçoit le label, ville engagée contre le sida d'ELCS !

    Ce mercredi, je remettrai le label "ville engagée contre le sida" d'ELCS à la maire de Paris Anne Hidalgo. En effet, Paris est à la pointe de la mobilisation contre le sida avec son plan "Vers un Paris sans sida."
    Ce label, donné aux villes très engagée, était une évidence  pour notre capitale qui est une ville leader dans ce combat pour la vie !

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  • J-14 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon

    J-14 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon : dans ce livre, les candidats qui débattent ce soir pour la primaire de droite et du centre pourront y trouver de nombreuses propositions pour mener une politique de lutte contre le sida efficace et humaine...

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  • J-17 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon

    J-17 avant la sortie de "SurVivant - mes 30 ans avec le sida" chez Michalon.
    Dans mon nouveau - et 10ème - livre, j'y évoque toutes les personnalités qui ont osé dire qu'elles étaient séropositives ou atteintes du sida comme notamment Freddie Mercury le 23 novembre 1991. Ce fut un choc planétaire... Ces révélations ont donné une image à la maladie et ont souvent été plus efficaces que bien des campagnes de prévention.

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  • Mon itw sur LCI sur le don du sang et les gays

  • AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi... (ma tribune dans The Huffington Post)

    AIDS 2016 à Durban : La honte et la révolte ! L'espoir aussi...
    Par Jean-Luc Romero-Michel
    Président d’Élus Locaux Contre le Sida
    Ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida »

     

    L’Afrique du Sud est un pays symbole dans la lutte contre le sida. Un pays a deux visages. Celui de la honte et de l’ignorance. Celui de la révolte.
    Ce visage de la honte et de l’ignorance, c’est celui du président de l’époque, Thabo Mbeki, et de sa ministre de la santé Manto Tshabalala-Msimang qui niait tout lien entre le VIH et le sida, retardant autant que possible l’arrivée des traitements anti-VIH pour les malades sud-africains, leur vantant l’efficacité d’un traitement à base d’ail, d’huile d’olive, de citron. A eux deux, ces deux personnages d’État sont responsables de plus de 300 000 morts… Stephen Lewis, envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida, n’a pas hésité à qualifier il y a quelques semaines l’action de l’ancien président de crime contre l’humanité. Et on ne peut qu’être d’accord ! Aujourd’hui, l’Afrique du sud est le pays au monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH : 19% de la population adulte y est séropositive. Et l’ex-président continue encore aujourd’hui, dans sa douce et meurtrière dérive, à nier tout lien entre le VIH et le sida …. Sans doute plus que dans n’importe quel autre pays, le slogan d’Act Up n’aura trouvé une réalité aussi dramatique : « Ignorance is your ennemy ».
    Ce visage de la révolte, il est incarné par Treatment Action Campaign (TAC) qui réussit, à force d’engagement et de preuves scientifiques, à faire plier le gouvernement sud-africain et à le faire sortir de son aveuglement. Ce visage, c’est aussi celui d’Edwin Cameron, juge à la Cour constitutionnelle, blanc, gay et qui a révélé publiquement sa séropositivité dès 1999, une personnalité immense en Afrique du Sud qui n’a jamais baissé la garde dans la lutte contre le sida, une personnalité que j’ai eue la chance de rencontrer. Ce visage, c’est aussi celui de Nelson Mandela, qui s’est engagé dans cette lutte. Sans nul doute, la révélation qu’il a souhaité faire de la séropositivité de son fils après son décès aura brisé une chape de plomb et aura permis de faire un bond en avant dans la visibilité des personnes séropositives et la question de leurs droits.
    En 2000, j’étais présent à la Conférence internationale sur le sida à Durban et j’y retourne 16 ans plus tard. En 16 ans, d’immenses progrès ont été accomplis dans la lutte contre le sida et les Objectifs du Millénaire pour le Développement atteints. Pourtant peu pariaient sur une telle réussite ! Les nouvelles infections à VIH ont baissé de 35% et le nombre de décès de 41%. Depuis 16 ans, 30 millions de nouvelles infections à VIH et près de 8 millions de décès liés au sida ont été évités.
    Aujourd’hui, nous savons comment en finir avec le sida. Cela passe par un accès au dépistage : plus de la moitié des personnes séropositives dans le monde ne connaissent pas leur statut sérologique. Cela nécessite un accès durable aux traitements : encore aujourd’hui, 17 millions de personnes séropositives - et 4 000 personnes continuent à mourir chaque jour faute d'antirétroviraux (ARV) -  n'y ont pas accès alors que l’Organisation mondiale de la santé a recommandé la mise sous traitement de toute personnes séropositive quel que soit son immunité et ce au regard du bénéfice tant individuel que collectif de l’accès précoce aux traitements. Cela suppose un accès beaucoup plus développé et une prise de conscience politique pour élargir les outils de prévention, au premier desquels la PrEP. En 2020, il faut atteindre absolument les objectifs fixés par l'ONUSIDA, c'est-à-dire 90 % de personnes séropositives dépistées en 2020, 90 % de ces dernières sous ARV, et enfin 90 % de ces personnes sous traitement sans charge virale pour aboutir à un monde dans sida en 2030. Pour y parvenir, cela nécessite aussi une réelle politique de promotion des droits de l’homme et une abolition des législations discriminatoires à l’encontre des usagers de drogues, des LGBTI, des travailleurs et travailleuses du sexe.

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    Ces questions seront au cœur de la 21e Conférence internationale de lutte contre le sida. J’y serai en tant que militant associatif. En tant qu'élu local d'une région très touchée par le VIH/sida. En tant qu’ambassadeur « Pour une Île-de-France sans sida ». En tant que personne séropositive depuis près de … 30 ans.

  • Serveur d'un soir pour "Un pot, une capote" au Banana Café !

    Comme tous les ans, le jour de la marche des Fiertés LGBTI, je serai serveur d'un soir au Banana Café chez mes amis Michel et Rudy.
    Cette opération de sensibilisation "Un pot, une capote" est importante en ce jour de grande célébration dans la communauté gay.
    Peut-être donc à samedi soir, à partie de 00h30, au Banana où j'aurai le plaisir de vous servir votre cocktail préféré !

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  • Sortie du guide API d'ELCS à 18h30 à la Concrète à Paris 12

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  • Sortie du guide API d'ELCS le 30 juin à 18h30 à la Concrète à Paris 12

    Le Guide API (Action, Prévention, Information) a été créé pour mieux informer les élus, les professionnels de santé, les associations de patients sur le VIH/sida, les IST, les hépatites virales et sur la lutte contre les discriminations.
    Il sera présenté au cours d'une manifestation conviviale ce jeudi 30 juin 2016 à 18 heures 30 à la Concrète Port de la Rapée, Paris 12e. (Métro Gare de Lyon)

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  • Toutes et tous aux Solidays !

    Dernier jour des Solidays...
    Une foule considérable se presse sur les pelouses de Longchamp pour assister aux concerts, mais aussi aux débats et rencontrer les associations solidaires qui sont nombreuses à être représentées.
    Ce festival, soutenu fortement par la région Ile-de-France depuis longtemps, est un moment fort du calendrier annuel des manifestation françaises contre le sida.
    Toutes et tous aux Solidays !

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  • Mon intervention pour "Une Ile-de-France sans sida" au conseil régional

  • Solidays 2016 : Fin du sida et lutte contre la sérophobie ! (ma tribune dans The Huffington Post)

    Les Solidays se déroulent tout ce week-end. Cette manifestation, qui concilie concerts et solidarité, demeure essentielle car 37 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde, 150.000 en France. Jamais autant d'hommes et de femmes n'auront vécu avec le VIH/sida ici et ailleurs et pourtant, alors que près de 4000 personnes continuent à en mourir quotidiennement dans le monde, on n'a jamais si peu parlé du VIH/sida. Pire, dans nos pays dits riches, cette maladie est devenue invisible car les personnes ont peur, encore et je dirai même plus que jamais en 2016, de dire leur séropositivité.
    Voilà le constat plus 30 ans après la découverte du virus. Croyez bien que je me sens souvent bien isolé en étant le seul élu de notre pays à avoir dit vivre avec ce virus. Et, en même temps, je comprends mes compagnons d'infortune. Dire son VIH conduit souvent aux discriminations. Toutes les études en attestent.
    Alors, à celles et à ceux qui banalisent le sida, je veux leur rappelle que plus de 20 millions de personnes touchées dans le monde n'ont pas accès aux traitements et meurent dans une indifférence glacée. Et dans notre pays où nous avons la chance d’avoir accès aux nouveaux traitements, la vie avec le VIH demeure une vie d'épreuves et d'embûches.
    Ces difficultés quelles sont-elles ?
    Difficulté, voire impossibilité, pour beaucoup de se construire une vie affective et sexuelle, tant les gens restent terrorisés face à cette maladie. Paradoxalement, on a plus peur des malades que de la maladie…
    Difficulté dans la vie professionnelle : le risque d’être sans emploi est 5 fois plus élevé pour une personne séropositive que pour la population générale. Et ce sont 62% des personnes séropositives qui ne disent pas ou ne peuvent pas dire leur séropositivité au travail.
    Difficulté, voire une quasi impossibilité de contracter un prêt pour acheter un appartement, créer une entreprise alors que nous avons presque la même espérance de vie que les personnes séronégatives ! Difficulté de voyager et s'installer à l'étranger car, tels des lépreux des temps modernes ou des terroristes, 35 pays nous interdisent encore leur territoire.
    Discriminées enfin jusqu'à la mort car en France, contre les avis de tous les organismes scientifiques ou éthiques, les personnes séropositives n'ont pas droit aux soins de conservation à leur mort et souvent mis dans un cercueil sans que leurs proches puissent leur rendre un ultime hommage.
    Malgré tout cela, l'espoir est aussi là… Un monde sans sida, c'est possible. C'est réalisable si nous nous y mettons tous, États, ONG, collectivités locales. D’ores et déjà des initiatives politiques fortes sont prises : Paris et la région Île-de-France ont ainsi voté d’ambitieux plans pour atteindre les objectif onusiens des « 90-90-90 » en 2020 et stopper les contaminations en Île-de-France à l’horizon 2030.
    Concrètement, la science a prouvé comment y arriver :
    En promouvant la prévention diversifiée, un accès au dépistage le plus large et le plus régulier possible au regard des situations d’exposition au VIH, une mise sous traitement immédiate en cas de découverte de séropositivité.
    En mettant en place une politique de lutte contre les discriminations et la précarité que subissent de plein fouet les personnes touchées par le VIH. Nous n’obtiendrons de vrais résultats qu’en mettant les personnes séropositives au cœur de la réponse, en tant qu’acteurs de prévention à part entière.
    En œuvrant avec les personnes, prioritairement celles et ceux qui sont plus exposées au VIH (HSH, migrants, transsexuels, travailleurs et travailleuses du sexe) et ce, sans dogmatisme ni déni de réalité.
    Un monde sans sida est possible.
    Une utopie qu’on n’osait à peine formuler il y a quelques années.
    Un rêve que je n'aurais pu imaginer possible, un jour de septembre 1987, où j'apprenais ma propre séropositivité.

  • A Rouen pour ELCS : le sida se soigne aussi par la politique...

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  • Sortie du Guide API 2016-2017 d'ELCS à la Concrète à Paris 12

    Ce mercredi soir, à 18h30, après le bureau national d'ELCS, se déroule la sortie du Guide API 2016-2017 d'Elus Locaux Contre le Sida à la Concrète dans le 12ème arrondissement de Paris.
    Le Guide API est un livre engagé réalise par ELCS. Ce guide permet d'appréhender les enjeux de la lutte contre le sida pour les élus. Il contient aussi les actes des 20èmes Etats Généraux d'ELCS qui se sont déroulés au ministère de la santé en novembre 2015.

  • Ma vidéo pour ONUSIDA - #HLMAIDS2016

  • Venez à la sortir du Guide d'ELCS

    Depuis 1996, ELCS publie chaque année les Actes des Etats Généraux des Elus Locaux Contre le Sida, avec depuis 2011 un guide d'information. Depuis juin 2013, ce livre porte le nom de "Guide API" : API pour Action, Prévention, Information. 
    Le Guide API 2016-2017 sortira le mercredi 1er juin 2016. Dans ce cadre, je serais heureux de vous retrouver à la soirée de présentation à 18 heures 30 à la Concrète à Paris 12. N'hésitez pas à vous inscrire à info@elcs.fr !

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  • Intervention au colloque de la FNH-VIH

    je me sauverai deux petites heures de la région Ile-de-France pour intervenir au colloque de la FNH-VIH qui se déroule ce vendredi à La Villette. J'interviendrai sur le thème : "De la participation à l'exercice de la citoyenneté, promouvoir les droits pour favoriser l'accès à la santé?"

  • NoHomophobes.fr : rendre visible l'homophobie sur Twitter (notre tribune avec Sylvain Girault, président de Mousse)

    NoHomophobes.fr : rendre visible l’homophobie sur Twitter !

     

    Signataires :

    • Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre le Sida
    • Sylvain Girault, président de Mousse

     

    Des coups, du sang, des passages à tabac et des visages tuméfiés : les agressions physiques à caractère homophobe alertent ponctuellement l’opinion sur le problème de l’homophobie. Mais cette violence ne représente qu’une faible partie des manifestations de la haine homophobe.

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    Selon le rapport annuel 2016 de SOS homophobie, 48% des actes homophobes se manifesteraient au moyen d’insultes. Les propos homophobes constitueraient la forme de discours de haine la plus couramment proférée sur internet, d’après une étude du Conseil de l’Europe. 80% des jeunes homosexuels et bisexuels rapporteraient en avoir déjà été la cible.

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    Afin de rendre perceptible cette violence invisible, l’association Mousse, en partenariat avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) et le Centre de recherche sur l’homophobie de Montréal, et avec le soutien de Deshoulières Avocats, a décidé de lancer le site NoHomophobes.fr à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie. Ce site web permet d’afficher en temps réel les insultes homophobes publiées sur Twitter.

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    Conçu comme un miroir social, le site www.nohomophobes.fr met en évidence la fréquence de l’emploi de propos homophobes dans le langage courant. Des termes et des expressions comme « pédé », « gouine », « je suis pas une tapette » ou « c’est pas un truc de tarlouze », sont traqués sur Twitter en temps réel, puis affichés sous forme de fils d’actualité.
    Durablement ancrée dans le langage, l’insulte homophobe est citée. Elle est reprise de conventions linguistiques passées pour être réexploitée dans une situation contemporaine. Au moment de son énonciation, l’homonégativité historique est invoquée. L’insulte agit ainsi comme un argument d’autorité. Elle manifeste du même coup la persistance des schèmes produits par la domination masculine, fonctionnant comme des matrices de perception et de représentation du monde social.
    L’injure homophobe révèle ainsi un système de dispositions dévalorisant la féminité et interdisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Cette ségrégation verbale déploie ses effets bien au-delà du langage. Les victimes de propos homophobes souffrent de symptômes physiologiques et de troubles émotionnels tels que honte, cauchemars, difficultés respiratoires, hypertension, psychose et, enfin, suicide. Pour échapper à cette violence, les victimes quittent leur travail, s’éloignent de leur famille, évitent certains lieux publics, dissimulent leur souffrance à leurs proches. Plus qu’une simple blessure passagère, le mépris homophobe induit une restriction de la liberté individuelle, une atteinte à la dignité et une menace pour la sécurité physique et mentale.
    Ce qui est finalement en jeu dans le débat sur les propos homophobes est une certaine vision de la société. Il ne s’agit pas seulement de mettre en balance la liberté d’expression et le droit de ne pas être injurié. Il s’agit d’un débat bien plus profond sur ce que nous comprenons du concept d’égalité.

  • Table-ronde d'ELCS sur la sida à Marseille

    Ce vendredi, en fin d'après-midi, aux côtés de Patrick Padovani, maire-adjoint, j'animerai une table-ronde sur la situation du VIH/sida à Marseille. Jamais autant de gens n'ont vécu avec le VIH et pourtant ,cela devient une maladie invisible. D'où l'importance des de se mobiliser. pour les élus

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  • Sidaction : Lutte contre le sida : prendre en mon main notre avenir ! (Tribune parue dans L'Humanité)

    Les 1er, 2 et 3 avril 2016 se déroulera,le Sidaction.
    Un événement majeur pour les acteurs de la lutte contre le sida car, sans l’aide du Sidaction et la générosité des français, beaucoup d’associations ne pourraient tout simplement pas continuer leurs actions de terrain ! C’est essentiel aussi pour nos concitoyens dans leur globalité : rappelons qu’en même qu’en France, près de 7.000 personnes sont infectées chaque année au VIH et que 20% des personnes séropositives l’ignorent !
    Le message que je veux faire passer pour ce Sidaction 2016 est un message de mobilisation, d’abord en direction des jeunes, rejoignant ainsi le slogan porté cette année. Attention pas de réflexe paternaliste à cela mais simplement la prise en compte de la réalité. Un chiffre, un seul chiffre : les contaminations chez les 15-24 ans ont bondi ces dernières années : +24% depuis 2007 ! 11% de l’ensemble des contaminations en France sont constatées dans cette tranche d’âge. Jeune, j’ai vu partir nombre de mes amis et même si aujourd’hui, la situation est radicalement différente avec le fait que le VIH/sida soit devenu une maladie chronique, il n’en reste pas moins j’ai envie de dire à ces jeunes : prenez en main votre avenir, tant individuel que collectif !
    Ce que je veux dire également, c’est que la lutte contre le sida ne se fera pas sans les personnes touchées elles-mêmes. Elles ont, nous avons, pendant de nombreuses années littéralement faits la lutte contre le sida, palliant ainsi la criminelle absence - ou si timide - réaction des pouvoirs publics. Alors, prendre en main notre avenir, c’est aussi sortir d’une image qui reste malgré tous les efforts des acteurs de cette lutte, encore très et trop répandue : celle de la personne séropositive comme contaminateur en puissance. Cette image blesse individuellement - combien de fois en ai-je été victime ! - autant qu’elle sape, de manière collective, les efforts faits tant de prévention que de promotion du dépistage. Aujourd’hui, la solution face à ce phénomène et bien, c’est la science. Concrètement, en prouvant qu’une personne séropositive sous traitement, avec une charge virale indétectable et sans IST est non-contaminante, la science est de fait devenue un levier essentiel pour casser les préjugés et lutte contre la sérophobie. La science a remis la personne séropositive au cœur de la politique de prévention, et ce comme acteur central !
    Prendre en main notre avenir, c’est aussi dire aux responsables politiques de ne pas détourner le regard face à une maladie dont on parle de moins en moins. Je connais fort bien la propension de certains responsables politiques à réagir plutôt qu’agir, à appuyer sur les sujets « chauds » plutôt que de fond. A nous, à vous, de faire en sorte que la lutte contre le sida reste au cœur des préoccupations tant étatiques car oui, le sida se soigne et se combat aussi par la politique !
    Prendre en main notre avenir, c’est être bien conscient que la fin du sida dont on parle de manière récurrente et pertinente depuis quelques mois - en tant que réalité atteignable et non plus utopique -, ne va pas de soi. Elle nécessite un investissement important : en termes d’innovation, en termes financiers, en termes de courage politique, en termes de prise de conscience, en termes de valeurs.
    Prendre en main notre destin, c’est être convaincu que la lutte contre le sida est une promesse et qu’une promesse est faite pour être tenue.

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  • Rencontre avec le maire de Tignes

    Ce vendredi, au lendemain de la Gay Pride, je rencontre le maire de Tignes pour évoquer la lutte contre l'homophobie mais aussi la lutte contre le sida et le nécessaire investissement des élus car comme on le dit à ELCS, le sida se soigne aussi par la politique...

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