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1er décembre 2014 et Lutte contre le sida : les villes au cœur du combat ! (tribune parue dans The Huffington Post le 1er décembre)
Ce matin, Anne Hidalgo, maire de Paris et Michel Sidibé, directeur de l’ONUSIDA, accompagnés d’une vingtaine de représentants de grandes villes dans le monde, ont lancé l’initiative mondiale « Villes actrices de la transformation sociale », initiative très impactante et qui est appelée à devenir un maillon essentiel de la réponse mondiale au VIH/sida.
Concrètement, les villes signataires s’engagent à tout mettre en œuvre pour la concrétisation du nouvel objectif stratégique de l’ONUSIDA : « 90 – 90 – 90 », c’est-à-dire l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l’augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
Moi qui en suit à mon 19e tour de France contre le sida en tant que président d’Elus Locaux Contre le Sida, avec donc des déplacements dans les villes pratiquement toutes les semaines depuis bientôt 20 ans, je ne peux qu’être très heureux et satisfait de cette initiative. Car oui, indéniablement, les villes ont une responsabilité toute particulière du fait de leurs capacités d’action et de leur proximité avec les populations. La limitation voulue quelques fois par les textes doit céder le pas devant le volontarisme politique de s’engager dans ce combat pour la vie, la dignité, l’égalité. Comme j’ai l’habitude de le dire, l’inaction tue !
Alors bien sûr, au regard de la diversité des villes, des contextes sociétaux et épidémiologiques, il n’y a pas de recette miracle mais, tout au moins, quelques grands axes peuvent être mis en exergue sur la politique à mener.
La politique mise en place doit débloquer des moyens suffisants pour aider les acteurs de cette lutte et permettre un réel déploiement des dispositifs de prévention et de dépistage du VIH, pierre angulaire d’une réponse efficace au VIH/sida. De manière très concrète, il peut être décidé la mise à disposition des préservatifs masculins et féminins dans tous les lieux publics de la ville ainsi que l’organisation d’opérations de dépistage rapide.
La politique de la ville doit aussi participer de manière engagée au respect et la promotion des droits des personnes vulnérables : jeunes filles, prisonniers, LGBTI, personnes usagères de drogues ; concrètement, les villes peuvent mettre en place des campagnes de communication locales de lutte contre la stigmatisation ou organiser des séances d’information, des conférences sur la thématique.
Les élus doivent également soutenir les personnes touchées par le VIH, que ce soit dans l’accès aux droits et au logement par exemple. Ils peuvent décider de former le personnel municipal, notamment le personnel accueillant, à la thématique du VIH et des discriminations ; les villes peuvent également prioriser l’accès aux logements sociaux pour les personnes séropositives. Beaucoup de malades sont touchés de plein fouet par la précarité et je vous le demande : comment gérer et la maladie et la précarité en même temps ?
Enfin, pour agir efficacement dans la lutte contre le sida, le politique ne doit pas être seul. Les villes doivent œuvrer avec la société civile, être à leurs côtés, pas seulement en tant que soutien financier ou logistique
Fort des ses 16.000 élus, Elus Locaux Contre le Sida soutient très fortement cette initiative mondiale « Villes actrices de la transformation sociale ». Comme je le dis, comme je le martèle depuis bientôt 20 ans à la tête d’Elus Locaux Contre le Sida : le sida se soigne et se combat aussi par la politique ! -
Au Mans contre le sida !
Ce vendredi 28 novembre, à 18h00, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville du Mans.
A trois jours du 1er décembre, journée mondiale contre le sida, il s’agira de rappeler la nécessaire mobilisation des élus locaux dans ce combat pour la vie. -
Mon discours aux 19èmes Etats Généraux d'ELCS
Madame la ministre,
Mesdames, messieurs les élus,
Mesdames, messieurs,
Chers amis,Une nouvelle fois, je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour ces 19e Etats généraux des Elus Locaux Contre le Sida. Comme à chaque fois, je vois de nombreux visages connus ou des visages que je connais bien, des élus, des institutionnels, des associatifs, je ne peux évidemment pas tous vous citer mais sachez que je suis sincèrement heureux de vous voir toutes et tous réunis ici, convaincus que nous sommes que le sida se soigne et se combat aussi par la politique, même si nous sommes de moins en moins à l’affirmer.
Nous sommes dans un beau lieu, un lieu dans lequel nous avons toujours été particulièrement bien reçus, par Bertrand Delanoë par le passé et, aujourd’hui, par Anne Hidalgo. Chère Anne, tu nous as fait l’honneur d’ouvrir ces Etats généraux et je n’oublie pas que, depuis de très nombreuses années, tu as été de tous les combats avec notre association, à nos côtés.
Oui, le sida se soigne et se combat par la politique. Oui mais de quel politique je parle ? Celle qui divise, qui discrimine, qui, pour des raisons électoralistes, malheureusement électoralistes, accepte de s’abaisser et de s’asseoir, oui de s’asseoir, sur nos valeurs démocratiques et notre devise républicaine : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Celle qui préfère les freins idéologiques aux progrès pragmatiques, celle qui pointe du doigt les malades responsables de tous les maux, coupables de tout. Celle qui considère la personne séropositive comme une bombe virale, un contaminateur en puissance, celle qui pénalise par principe. Celle qui refuse l’éducation et l’information notamment des plus jeunes.
Alors cette politique ou l’autre politique ? Oui, celle qui regarde la réalité telle qu’elle est, non déformée par un prisme idéologique, celle qui agit en fonction d’un seul intérêt : l’intérêt général, celle qui croit que nous devons tous pouvoir regarder le fronton de nos mairies sans rougir, celle qui considère que l’information est la solution, que l’éducation est une chance. Celle qui croit en l’humain et qui agit pour lui. Vous le savez déjà, de mon côté, j’ai fait mon choix, et votre présence ici laisse supposer également du vôtre ! Concrètement, du travail, il y en a, croyez-le bien ! Le constat de crispations, de divisions et de tensions dans notre société, nous pouvons tous objectivement le faire. Il suffit de regarder les débats sur les salles de consommation à moindre risque, sur les programmes scolaires et l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école ou sur le mariage pour tous. Du travail, nous en avons beaucoup !
Alors, l’année 2014 a été particulièrement riche en matière d’élections ; deux élections majeures ont redessiné la France : les élections municipales et sénatoriales. Est-ce que nous sommes contents ou mécontents des résultats ? A vrai dire, on s’en fiche à ELCS. Pour être totalement honnête à ELCS, nous ne nous posons évidemment pas la question : le sida n’est ni de droite ni de gauche, voilà ce que nous défendons énergiquement ! Et ça fait bientôt 20 ans que cela dure ! Et oui, déjà 20 ans, cela ne nous rajeunit pas. En 1995, je créais l’association … Il m’est ainsi donné l’occasion de remercier avec beaucoup de sincérité et d’affection Philippe, Philippe Lohéac, trésorier d’ELCS, qui est de l’aventure d’ELCS depuis le début mais aussi beaucoup d’autres que je vois dans la salle. Je ne peux tous citer mais sincèrement un grand, un très grand merci à vous. A ce propos, je tenais à vous informer du lancement d’un projet de spot TV sur l’histoire d’ELCS et les combats portés depuis 20 ans. Ce projet, nous souhaitons le concrétiser via le site Ulule et un appel au financement participatif. En somme, ce projet ne verra le jour que si vous le souhaitez. Sincèrement, je compte sur vous !
Revenons désormais sur le paysage politique actuel. Les élections municipales et sénatoriales créent pour ELCS un potentiel réservoir de nouveaux élus qui peuvent s’engager, avec nous, dans ce combat pour la vie, la dignité et l’égalité pour la prévention, l’information, le soutien aux personnes, l’aide aux associations, la liste est longue ! Je ne cesse de le marteler depuis longtemps, l’échelon local est particulièrement pertinent, légitime et efficace dans ces combats. Et je veux voir dans l’annonce d’Anne Hidalgo une consécration du rôle de l’échelon local : clairement l’initiative « Villes actrices de la transformation sociale », présentée par la maire de Paris, met les villes au cœur de la lutte ! -
19èmes Etats Généraux d’ELCS à la mairie de Paris
Je n’aurai jamais cru assister un jour aux 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida… En créant cette association avec certains jeunes élus dont Philippe Lohéac, je pensais que cette association disparaitrait rapidement grâce à la mobilisation des élus et surtout la disparition de ce virus.
Presque 20 ans plus tard, je dois constater qu’il n’est pas facile de mobiliser sur une pathologie qui reste taboue voire honteuse. Et que le sida n’a jamais concerné autant d’êtres humains dans le monde et en France.
Heureusement des milliers d’élus nous ont accompagnés au cours de ces années et continuent de le faire.
Ces 19èmes Etats Généraux sont placés sous le haut patronage du président de la République et la présidence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, fidèle militante de la lutte contre le sida. Ils se déroulent dès 16h00 à l’Hôtel de ville.
Sur le thème « VIH, hépatites » de nombreux élus et militants interviendront.
Pour toute inscription de dernière minute, téléphoner au 01.42.72.36.46. -
Mobilisation de la ministre des Outre-Mer contre le VIH/sida
Demain, mercredi 26 novembre, jour des Etats généraux d’ELCS, George Pau-Langevin recevra les associations de lutte contre le sida et dévoilera aussi un ruban rouge sur la façade de son ministère.
C’est important que la ministre en charge notamment des DFA où la pandémie est très importante s’engage fortement.
Plus que jamais, la mobilisation politique est nécessaire contre ce virus en solidarité avec les personnes touchées et concernées tout particulièrement en Guadeloupe, à Saint-Martin ou en Guyane. -
Inscrivez-vous aux 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida
Le mercredi 26 novembre, à 15h30, se dérouleront les 19èmes Etats-Généraux d’ELCS à la mairie de Paris.
Cette nouvelle édition sera placée sous le haut patronage de François Hollande et sous la présidence effective d’Anne Hidalgo, maire de Paris...
Le thème « VIH, hépatites, les nouveaux enjeux » sera décliné par de nombreuses personnalités dont les ministres Fioraso et Pau-Langevin. (Programme ici)
Vous pouvez toujours vous inscrire en envoyant un e-mail (ici) ou en téléphonant au 01.42.72.36.46.
Mobilisez-vous, car le sida se soigne aussi par la politique ! -
Mon itw dans Le Populaire du Centre
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Réunion ELCS à Limoges à 18h00
A 18h, salle des commissions de l’hôtel de ville de Limoges, j’animerai une réunion des élus locaux contre le sida.
Il s’agira de faire le point sur la situation du VIH dans le Limousin et d’évoquer la nécessaire implication des élus contre cette pandémie qui continue de faire, dans le monde, 4000 morts par jour … -
Rendez-vous avec Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges
Alors que je suis à Limoges pour deux jours, je rencontrerai le maire de Limoges ce vendredi 14 novembre en fin d’après-midi.
Il s’agira d’évoquer la mobilisation des élus locaux contre le sida. -
Entretien avec Patrick Klugman maire-adjoint de Paris chargé de l’international
Ce lundi, je rencontrerai Patrick Klugman, maire-adjoint de Paris, chargé de l’action internationale. J’évoquerai notamment avec lui la mobilisation de la capitale sur la question de la lutte contre le sida mais aussi la question du respect des droits humains.
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Débat sur le sida à Clermont-Ferrand
Ce mardi soir, à 18h30, je participerai à un débat sur le VIH/sida organisé par le Cadis de Clermont-Ferrand. Le débat réunira une représentante de l’ARS, un militant d’AIDES et un médecin.
Dans moins d’un mois aura lieu la journée mondiale contre le sida. -
La nouvelle campagne d'ELCS sur le sida
Plus que tout autre maladie, le VIH/sida est encore et toujours une maladie tabou, très largement porteuse de préjugés et de fausses idées tant sur les modes de contamination que sur les personnes séropositives.
A cause de ce manque flagrant d’information et de connaissances, plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année ; 30% des malades ne se savent pas séropositif ; près de la moitié des personnes touchées sont discriminées tant dans la sphère privée que sociale ou professionnelle… comment imaginer alors pouvoir dire sa séropositivité ?
C’est dans ce contexte qu’ELCS lance une nouvelle campagne destinée à promouvoir l’information en direction du grand public sur le VIH/sida. Pour casser le tabou, nous devons agir : agir pour une meilleure information de toutes et tous…et cela passe aussi par l’humour !
Ces 4 visuels sont des répliques bien évidemment inventées entre des personnages historiques ou de fiction, des répliques destinées à faire sourire tout qu’autant qu’à faire réfléchir tant elles sont représentatives des fausses croyances ou des préjugés les plus répandus : sur le dépistage, la prévention, les personnes touchées, les effets de la maladie… Le but est d’inciter le grand public à se connecter sur mieuxsinformer.fr pour, réellement, s’informer, comprendre, accepter.
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Inscrivez-vous pour les 19èmes Etats Généraux d’Elus Locaux Contre le Sida !
Déjà 19 ans qu’ELCS tente de mobiliser les élus contre le VIH/sida !
Je ne vous cache pas que ces dernières années, il devient très difficile de faire comprendre aux élus et aux Français qu’il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec le VIH en France et que la vie quotidienne est difficile pour ces malades tant la discrimination et la précarité augmentent.
ELCS continue donc son bruit de fond autour du sida et organise ses 19èmes Etats Généraux à la mairie de Paris sous le haut patronage de François Hollande et en présence notamment de Anne Hidalgo, les ministres George Pau-Langevin, Geneviève Fioraso ou encore les anciennes ministres de la santé Roselyne Bachelot et Dominique Gillot. Sans oublier Bernard Jomier, Jean-François Delfraissy ou Frédéric Dabi, etc...
Ces EG auront lieu le 26 novembre 2014 à 16h00 (ouverture dès 15h30) .
Pour vous inscrire, cliquez (ici). -
Mon mot d'introduction aux journées AFR
Mesdames, messieurs,
Chers amis,
Je suis très heureux d’être à vos côtés aujourd’hui pour ouvrir et animer cette dernière plénière intitulé « l’Adieu aux Armes », plénière au cours de laquelle deux experts que vous connaissez tous nous font le plaisir d’intervenir. Je vous les présente :
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Marie Nougier, consultante à l'IDPC, Consortium international sur les politiques des drogues, réseau regroupant plus de 120 organisations de la société civile à travers le monde,
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Olivier Weber, grand reporter, ancien ambassadeur de la France à l'ONU chargé de la lutte contre le crime organisé.
Cette plénière est bien sûr centrée sur la prochaine Session spéciale de l’Assemblée générale des Nations-Unies, à l’été 2016, session qui peut potentiellement révolutionner les choses.
Vous connaissez tous le cadre dans lequel nous évoluons, donc je ne vais pas être bien long. Rappelons tout de même que le slogan de la Session spéciale de 1998 était : « Un monde sans drogues – nous pouvons le faire ». Résultat constaté ? Il est éloquent ! Des sommes énormes englouties dans la répression pour une consommation qui est en constance augmentation. Dont act... Cette politique répressive, cette politique de la guerre à la drogue qui s’apparente bien souvent à la guerre aux usagers, à quoi a-t-elle conduit finalement ? A un marché criminel de centaines de milliards de dollars, à l’augmentation des violences et la stigmatisation des consommateurs, à des politiques de santé mises à mal et l’augmentation très nette des dommages sanitaires liés au VIH et à l’hépatite C, à une incarcération massive des consommateurs, à des vies gâchées, notamment pour les plus pauvres et les plus fragiles, qui sont celles et ceux qui ont à subir le plus ces politiques aussi coûteuses qu’inefficaces. C’est une des questions que j’aimerai d’ailleurs poser à nos intervenants : la guerre à la drogue a-t-elle plus tué que sauver des vies ? Tous ici nous sommes convaincus que cette session spéciale de 2016 peut, enfin, faire changer le curseur et rééquilibrer les choses.
Mais, avant de laisser la parole à nos deux éminents intervenants, permettez-moi de dire un mot en tant qu’élu sur la situation en France.
En France, en ce qui concerne le domaine des drogues, la décision politique ne se fait pas via un processus rationnel à la recherche de l’intérêt général; elle est, sans nul doute plus encore que pour d’autres domaines, intimement lié à l’opinion publique. Les élus sur-réagissent face aux drogues.
La bataille de l’opinion publique est, ce faisant, totalement essentielle. Il faut sortir le champ de la réduction des risques du cercle qui peut été intimidant des associations. Il faut sortir cette question de la sphère des acteurs des addictions, du VIH Oui, nous nous sommes convaincus car nous connaissons la réalité mais comment convaincre quelqu’un qui ne veut pas voir la réalité ? Il y a donc un réel effort à faire de dialogue, de compréhension, de déconstruction des stéréotypes, des préjugés, des fausses représentations. Un vrai effort de pédagogie. Oui de pédagogie. C’est ce qu’un nombre important d’acteurs font au quotidien notamment dans les conseils de quartier et réunions de riverain. J’aimerai dire que vous portez la bonne parole mais je craints qu’en ce moment, cela fasse un peu trop « Manif pour tous ». Mais vous faites tous un travail essentiel et je crois que les élus peuvent vous en remercier, réellement vous en remercier.
En fait, pour améliorer la politique de réduction des risques et innover, il faut donc informer le grand public sur ses résultats, travailler sur l’image de l’usager de drogues et ainsi convaincre nos concitoyens de sa pertinence et de son utilité, aussi bien pour les usagers que pour la société dans son ensemble. Je veux ici mettre en exergue la nouvelle campagne d’information du Crips, une campagne interassociative que l’AFR a d’ailleurs signé, une campagne qui se base sur l’humour et qui a ouvert cette plénière.
En fait, selon moi, c’est l’opinion publique qui favorisera les évolutions politiques. C’est donc aussi aux acteurs de la RDR de créer le moment politique propice à la prise de décision, j’en veux pour preuve le débat sur les salles de consommation à moindre risque, sujet technique, très « casse-gueule ». Grâce à un vrai travail de fourmi, c’est en train de payer. Aujourd’hui, grâce aux efforts des acteurs de ce combat, peut-être même que le fait de se demander de celui qui se drogue ou de celui qui refuse la politique de réduction des risques, qui est le criminel des deux, peut-être que cette question légitime se posera concrètement.
Je conclus là-dessus et laisse la parole à nos deux intervenants.
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Table-ronde contre le sida vendredi 10 octobre à Bastia à 18h00
A l’initiative du maire de Bastia et d’ELCS, je participerai à une table-ronde sur le sida ouverte aux élus de Bastia demain vendredi 10 octobre à 18h00, à l’Hôtel de ville de Bastia.
Plus que jamais, il est important que les élus se mobilisent contre le VIH/sida qui tue chaque jour 4000 personnes dans le monde. -
Rencontre avec le maire-adjoint à la santé de Strasbourg sur le sida
Je profiterai de mon passage à Strasbourg pour rencontrer le nouveau maire-adjoint de la santé. Ce sera l’occasion de parler du sida car je souhaiterai que Strasbourg devienne ville engagée contre le sida, le label d’ELCS…
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Mon lundi consacré à la lutte contre le sida : bureaux d'ELCS et du CRIPS
Ce lundi, hormis un passage rapide à l'ADMD, sera largement consacré à la lutte contre le sida.
En effet, je réunirai les bureaux du CRIPS puis d'ELCS ce lundi.
Plus que jamais la mobilisation est nécessaire face au désintérêt général pour ce virus qui tue pourtant et toujours plus de 4000 personnes par jour... -
100 000 signataires pour les soins funéraires pour tous, et toujours rien !
Au fil des mois, tous les avis autorisés ont été rendus estimant qu’interdire les soins de conservation aux personnes mortes atteintes du VIH ou des hépatites était inutile pour la sécurité des professionnels et bien sûr discriminatoire.
100 000 d’entre vous ont même signé une pétition sur change.org pour que la ministre de la santé change au plus vite cette législation d’un autre temps.
Après avoir annoncé que cette interdiction serait levée en 2016, nous n’avons jamais réussi à avoir une réponse de la ministre nous expliquant les raisons de cette date éloignée et cela malgré nos relances, notamment à Elus Locaux Contre le Sida (ELCS).
Je sais qu’il est difficile de vous demander de toujours continuer à vous mobiliser, mais il le faut tant que nous n’aurons pas de réponses à nos questions.
Je compte donc sur vous pour relayer notre pétition auprès de vos contacts (ici) et à sensibiler vos élus. Merci… -
Ultime escapade d’été !
Pour des raisons personnelles et militantes, j’ai dû interrompre mes vacances après une petite semaine de repos.
Un peu léger avec la rentrée qui m’attend et une santé qui n’est pas non plus des meilleures.
Je profiterai donc de ces derniers jours d’août pour prendre quelques jours de vacances supplémenatires et ainsi aborder en bonne forme l’automne 2014 qui sera chargé que ce soit à la région Ile-de-France, à la marie du 12ème mais aussi pour mes combats sur la fin de vie, l’égalité ou encore le sida.
Bonne fin de vacances à ceux qui y sont encore et bonne rentrée aux autres !