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aids - Page 18

  • Pour une France qui vit avec son temps, c’est Hollande maintenant !

    Dimanche un choix déterminant va être fait par les Français. Un choix entre deux sociétés.
    Le candidat sortant défend une société ultra conservatrice refusant d’entendre les évolutions de notre pays et les aspirations de nombreux Français.
    De l’autre côté, François Hollande propose de tenir compte de la société dans laquelle on vit, refusant aussi tout diktat des responsables religieux.
    En effet, celles et ceux qui aspirent à une société plus libre et plus égalitaire ne peuvent faire le choix de l’UMP qui a décidé d’être plus attentive aux oukases religieux qu’aux aspirations laïques de notre société contemporaine. C’est particulièrement vrai dans deux des combats que je mène depuis longtemps.
    Ainsi pour l’égalité homos/hétéros, le candidat sortant refuse catégoriquement toute mesure allant dans ce sens : pas d’ouverture du mariage aux conjoints de même sexe, pas d’adoption pour les LGBT, pas de PMA pour les lesbiennes et refus de donner un peu de sécurité aux 200 000 enfants qui vivent dans des familles homoparentales par l’abandon du statut de beaux-parents.
    Pour la question de la fin de vie, la réponse est tout aussi claire : non à toute évolution de la loi Leonetti, cette loi faite par des médecins pour des médecins et qui permet - grand progrès ! - de laisser mourir de faim et de soif les patients !
    Rien que pour ces deux combats, mais aussi pour le droit de vote aux élections locales pour les étrangers, comme la moitié de l’Europe le permet ; la révision des lois bioéthiques ; une autre politique de lutte contre le sida et des addictions et plus globalement de la santé, il ne reste qu’un choix aux militants laïques : François Hollande, maintenant !

  • Retour nostalgie en photos sur mon déplacement à Béthune

     

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    Gare2012.JPGLire aussi La Voix du Nord (ici)

  • Mon itw sur l’essai "Ipergay" au NouvelObsPlus

    Médicament antisida : pour qu’un traitement de prévention existe, cessons la polémique !
    Les volontaires sont trop peu nombreux. L’étude, pourtant révolutionnaire, pourrait bien tomber à l’eau.
    Se protéger du sida en avalant un comprimé, un rêve qui pourrait devenir réalité ? Le Truvada, un antirétroviral utilisé jusqu’à présent lorsque le patient est séropositif, est aujourd’hui testé comme médicament de prévention de la transmission du virus. Pour certains, on ferait ainsi des gays de la chair à canon. Décryptage des polémiques par Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, du CRIPS Ile-de-France et membre du Conseil national du sida.

    Ma réponse : Je soutiens depuis le début l’essai Ipergay mené par l’Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Oui, cette expérimentation ne concerne que les gays, mais il ne faut pas la percevoir comme une discrimination. C’est une réalité : en France, la communauté homosexuelle est touchée très fortement par le VIH. Près de 15 à 20% des gays sont séropositifs. Il est donc naturel que cette enquête soit menée sur une des populations les plus vulnérables.
    Les recherches de ces dernières années sont porteuses d’espoir : si tous les séropositifs bénéficiaient d’un traitement, dans 30 ans, le sida aurait disparu. Il est donc important de poursuivre les recherches, d’explorer toutes les pistes. Dans cette période compliquée pour la lutte contre le sida – on ne peut que constater que la recherche sur le VIH, et même la santé en général, ont été des thèmes peu traités lors de cette campagne présidentielle –, et alors que des fonds ont été trouvés, il serait plus que dommage de faire tomber à l’eau, à force de polémiques, un si beau projet.

    Gays et cobayes ?
    En effet, des polémiques mettent à risque la survie de l’essai Ipergay. Pour l’instant, on est loin des 300 participants escomptés : on en compte une petite cinquantaine seulement. D’abord parce que le Truvada, ce médicament antirétroviral (ARV), est associé à des effets secondaires très lourds. Bien sûr, ça ne revient pas à avaler un petit bonbon. Mais si je conçois les craintes, il faut savoir que les effets secondaires des médicaments pris en trithérapie sont moindres qu’ils ne le furent.
    Cela fait 25 ans que je vis avec le sida. J’ai pris mon premier traitement le 1er décembre 1987, et les médicaments avaient alors une violence qu’ils n’ont plus aujourd’hui. Sans compter que le Truvada est pris dans cette expérimentation en prévention : les volontaires prendront deux comprimés avant un rapport sexuel, puis un comprimé 24 et 48 heures après. Cela n’a rien à voir avec l’absorption de trois à cinq molécules différentes par jour comme lors d’une trithérapie voire d’une pentathérapie.
    S’il est si difficile de trouver des volontaires, c’est aussi parce que l’étude est menée en double aveugle, c’est-à-dire que la moitié des participants auront un placebo, et l’autre moitié le Truvada. Or cela donne l’impression que la prévention est mise de côté, le préservatif délaissé et les gays qui se sont portés volontaires utilisés comme des cobayes.
    Je m’inscris en faux contre cette analyse. Un comité associatif sans précédent, dont le rôle est d’être vigilant et de dénoncer les éventuelles dérives, a été regroupé autour de cet essai Ipergay. Y sont réunis par exemple Act Up et Warning, deux associations qui émettent souvent des opinions divergentes. C’est une garantie éthique !

    Pratiques à risques
    Quant au fait que les volontaires ne sont pas incités à porter un préservatif, c’est faux. Certes, l’étude tend à inclure des homosexuels qui ont des pratiques à risques. Mon propre compagnon, qui n’est pas séropositif, a souhaité se porter volontaire mais, après avoir dit qu’il utilisait le préservatif pour 100% de ses relations sexuelles, il n’a pas été accepté.
    Pour autant, le message de prévention de base, celui du port du préservatif, est toujours présent. Et le Truvada n’est pas là pour remplacer le préservatif, mais bien pour être en complément : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un et l’autre. D’ailleurs, le fait que l’étude soit menée en double aveugle conforte cette précaution : n’oublions pas que les volontaires ne savent pas s’ils avalent le placebo ou le Truvada. Ils font donc davantage attention.
    Il ne faudrait pas que ces polémiques conduisent à la mort de cette étude dont le principe est révolutionnaire. Alors que 7000 nouveaux cas de personnes séropositives sont diagnostiqués chaque année, il faut continuer la recherche sur le VIH. Il ne s’agit plus d’un traitement d’urgence, après une éventuelle contamination, mais bien d’un traitement en amont du risque.
    La France, qui a longtemps été à la pointe de la lutte contre le sida, doit continuer à mener ce genre de recherches. C’est maintenant aux associations de mener le travail de promotion nécessaire à l’existence de ce projet.
    Lire aussi sur le site du NouvelObs (ici).

  • Mon message de soutien au @ProjetZ de Senlis

    Bonjour à toutes et à tous

    Tout d'abord je veux apporter mon soutien plein et entier à l'initiative de Jérôme Miralles. Il est extrêmement important que ce type de journée puisse se tenir dans un esprit, comme c’est le cas aujourd’hui, de participation et d’interactivité.
    En tant que président du Centre régional d'information et de prévention sur le sida d'Ile-de-France, d'ELCS et membre du Conseil national du sida, je pourrai vous tenir un grand discours épidémiologique et sociologique. Je pourrai vous écrire un message moralisateur, après tout nous sommes tous d'accord: le sida touche aux tabous de notre société: le sexe, la mort ... Si ce discours était moralisateur, nul doute qu'il ne servirait à rien; vous en avez assez dans notre société !
    Je vais simplement vous dire les choses en tant que personne touchée par le VIH depuis près de près de 25 ans. En tant que personne qui a perdu de très nombreux proches, en tant que personne qui vit avec des traitements lourds au quotidien.
    Responsabilité et respect, voilà les deux mots que je voudrais vous livrer. Je vais vous expliquer ce que ça recouvre pour moi.
    Responsabilité, pour moi, cela veut dire savoir et s'informer. Cela veut dire savoir pourquoi on se protège - pour soi et pour l’autre - et connaître les modes de contamination : non, on ne peut être contaminé par le VIH par une piqûre de moustique ou aux toilettes publiques ! Ne pas rester dans le doute. C’est un proverbe que l’on utilise souvent mais je crois qu’il est totalement vrai: il n’y a pas de question bête, seules les réponses le sont !
    Respect: respect de la personne avec qui on a une relation sexuelle. Respect de nos différences liées à l'orientation sexuelle : je vous livre ce chiffre terrible, un jeune homosexuel a treize fois plus de risque de faire une tentative de suicide qu’un jeune hétérosexuel. Respect également pour les personnes touchées. Aujourd'hui, on a presque l'impression que le malade fait plus peur que la maladie ! Sachez quand même jusqu’où ça va : un séropositif n’a pas le droit de s’installer en Chine ou en Russie par exemple. Et je connais bon nombre de personnes qui se sont faites expulser du Canada à cause de leur séropositivité ! Incroyable non ? Sachez également qu’en France, en 2012, quand une personne séropositive décède, elle est mise directement en cercueil sans qu’un dernier hommage puisse lui être rendu par ses proches ou sa famille !
    Je ne vais pas assommer de données et de chiffres ! Ce que je voudrais vous dire, c'est que tous les messages qui vont vous être données, toutes les informations qui vont vous être apportées, ce ne sont pas des vérités que l'on voudrait vous imposer par tous les moyens. Si c'est cette démarche qu'on souhaitait adopter on irait dans le mur ! Imposer, voilà bien un mot qui ne sert à rien quand on parle information et prévention! L'idée est de vous donner les moyens de vous faire votre propre opinion. Parce que c'est bien à vous et à vous seul de vous créer votre opinion.
    Je vous souhaite une journée très constructive et riche en débats.
    Jean-Luc Romero

  • "Mon jour où" dans La Voix du Nord

    Le Jour ou dans la Voix du Nord 08 avril 2012 JL ROMERO.jpgLire sur le site (ici)

  • Trouver 10 milliards d’euros pour sauver 2 millions d’êtres humains !

    La semaine dernière se déroulait la conférence francophone sur le sida à Genève. Le constant est terrible. La crise frappe d’abord les plus faibles puisque les crédits dans la lutte contre le sida s’effondrent.
    Pour éviter la mort de près de 2 millions d’êtres humains, il ne faudrait que 25 milliards de dollars : on n’en trouve que 15 ! Sans vouloir faire de comparaisons hasardeuses, on a quand même trouvé 3000 milliards de dollars pour sauver les banques.
    Alors que 34 millions de personnes vivent avec le sida, il est urgent que les gouvernements se ressaisissent. On ne peut sauver des banques, des pays et laisser mourir dans une indifférence glacée des millions d’êtres humains.

  • Mon discours sur le "Sport et Vih"

    Colloque « Sport et VIH »
    Discours de Jean-Luc Romero
    Conseiller régional d’Ile-de-France
    Président du Crips Ile-de-France
    CNOSF – 4 avril 2012

     

     

    Mesdames, Messieurs, Chers amis,

    Avant tout, je voudrais excuser l’absence de Jean-Paul Huchon, président de la RégionIle-de-France, qui comme vous le savez a toujours voulu que la région Ile-de-France soit très mobilisée dans la lutte contre le sida. Il ne peut être des nôtres pour l’ouverture de ce colloque et m’a demandé de le représenter ce que je fais bien sûr avec grand plaisir.
    Aux côtés d'Alain Calmat et du professeur Sobel, j’ai le plaisir d’ouvrir cette journée d’études sur Sport et VIH/sida, sujet extrêmement intéressant, trop peu traité jusqu’à alors. C’est pour cela que l’étude de l’équipe de recherches SANTESIH est vraiment très intéressante.
    Alors, je ne vais pas vous parler des bienfaits du sport en population générale. Ils sont bien connus. Qu’en est-il pour les personnes touchées par le VIH/sida ? La pratique régulière d’un sport a bien sûr des effets physiques évidents reconnus par tous ; si je ne dois citer qu’une source, ce serait bien sûr le rapport Yeni qui détaille les bienfaits du sport pour les personnes séropositives notamment en cas d’anomalies lipidiques ou glucidiques mais pas seulement. La pratique régulière d’un sport permet une prévention efficace du risque cardio-vasculaire, car, je cite ce rapport, « elle améliore les paramètres glycémiques et lipidiques, et est susceptible de réduire les signes de lipodystrophie ». De même, puisque le sport favorise la minéralisation osseuse, sa pratique permet également la prévention des complications osseuses.

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  • Ouverture de la Journée « Sport et VIH/sida »

    Aux côtés d’Alain Calmat et d’Alain Sobel, ce mercredi, à 8h30, j’ouvrirai au nom du président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, la journée de réflexion « Sport et VIH/sida » au Comité national olympique et sportif français à Paris. Des travaux ont montré l’importance du sport et de l’activité physique pour les personnes séropositives et certaines études seront présentées à l’occasion de cette journée de réflexion.
    Vivant avec le sida depuis 25 ans, j’ai pu constater l’intérêt sur mes résultats biologiques d’une pratique sportive régulière…

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  • Sidaction : le sida se soigne aussi par la politique

    Alors que le Sidaction permet de médiatiser la lutte contre le sida ce week-end, il faut bien reconnaître que ce combat est quasi absent de la campagne électorale. Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) a interrogé les candidats et nous attendons avec impatience leurs réponses.Sidaction 2.jpg
    Jamais autant de gens n’ont vécu dans le monde et en France avec le VIH/sida - respectivement 34 millions et 160 000 – et cette question n’est plus dans les agendas politiques nationaux et internationaux.
    La situation est notamment alarmante au niveau mondial car la crise a freiné brutalement l’accès universel aux traitements. Près de 2 millions de personnes sont mortes en 2010 du VIH alors qu’on pourrait éviter cette terrible hécatombe.
    Plus que jamais, le sida se soigne aussi par la politique. En attendant, n’hésitez pas à faire un don au 110.

  • 6ème Conférence francophone du VIH/Sida à Genève

    genève,jean-luc romero,sida,aids,politique,santé,suissePas le temps de souffler après ce 24 mars et notre mobilisation pour notre Ultime Liberté, une autre des causes qui m’anime, la lutte contre le sida, m’appelle… En effet, en fin d’après-midi, j’assisterai à l’ouverture de la 6ème conférence francophone du VIH/sida qui se déroule, dès ce soir, à Genève. De nombreuses personnalités y interviennent, notamment le Professeur Bernard Hirschel, président de la Conférence, Pierre-François Unger, ministre dela Santé du canton de Genève, Michel Sidibé, directeur Exécutif ONUSIDA ou encore la Professeure Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008. A quelques mois de la conférence internationale du sida qui se déroule à Washington, une occasion d’échanger avec bien des acteurs internationaux de ce combat pour la vie.

  • Mon itw dans Nice Matin

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  • A Nice contre le sida !

    Ce vendredi 9 mars, à 17h00, j’animerai une réunion de travail d’Elus Locaux Contre le Sida, salle Matisse à l’hôtel de ville de Nice. Aux côtés de mon amie Michelle Voisin, nous ferons le pont sur la situation du VIH dans une région très touchée par la pandémie.
    Une nouvelle occasion d’interpeller les élus sur une maladie qui n’a jamais autant concerné de gens en France et où 50 000 personnes séropositives ignorent leur statut sérologique…

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  • A Toulouse contre le sida !

    Ce vendredi 24 février, à 17h00, j’animerai une réunion de travail sur le sida organisée par ELCSà la salle de la commanderie de Toulouse. Dans le cadre de mon 16ème tour de France contre le sida, ce sera l’occasion de faire le point sur la situation à Toulouse et de rappeler la nécessaire implication des élus contre ce virus.

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  • A Bordeaux contre le sida !

    A l’invitation du maire de Bordeaux, Alain Juppé, et de l’adjoint au maire et délégué d’ELCS, Fabien Robert, je déjeunerai avec les acteurs de la lutte contre le sida. Une nouvelle occasion de faire le point sur la situation de l’épidémie et des personnes touchées à Bordeaux et en Gironde et de rappeler aux acteurs locaux, notamment aux élus, que la question du sida est loin d’être résolue. Particulièrement quand il n’y a jamais eu autant de personnes vivant avec le sida dans notre pays et aussi peu de moyens pour la prévention et l’aide aux malades...

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  • Article dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace

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  • Article dans l'Alsace

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  • A Strasbourg contre le sida !

    Ce vendredi, je serais à Strasbourg au nom d’ ELCS aux côtés d’Elisabeth Ramel, conseillère municipale et membre du bureau national d’ELCS. A 15h30, nous animerons une réunion de travail sur la situation du sida en Alsace. Même s’il est difficile de mobiliser autour de la lutte contre le sida, je poursuis mon 16ème tour de France pour rappeler aux élus que le sida se soigne aussi par la politique et que derrière le mot sida on oublie trop souvent qu’il y a des femmes et des hommes souvent rejetés à cause de cette maladie considérée trop souvent comme honteuse.

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  • Sortie d’ELCS Infos 31

    Cette semaine, le 31ème numéro d’ELCS Infos est disponible. Vous y retrouvez des informations sur le label « Ville engagée contre le sida », sur le combat pour les soins de conservation actuellement interdits aux personnes séropositives et de longs extraits des interventions faites aux XVIèmes Etats généraux d’ELCS qui se sont déroulés en novembre dernier à la mairie de Paris.
    Vous pouvez recevoir cette lettre sur demande auprès d’ELCS : 01.42.72.36.46 ou par e-mail (ici).

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  • Communiqué d'ELCS sur l'interdiction du don du sang aux gays

    Communiqué de presse du 24 janvier 2012
    Déclarations de Xavier Bertrand sur les soins funéraires
    et l’interdiction du don du sang pour les gays
    Jean-Luc Romero entre satisfaction et prudence !


    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, salue les prises des positions de Xavier Bertrand qui a publiquement déclaré qu’il comptait faire, rapidement, évoluer les législations sur l’interdiction des soins funéraires pour les personnes décédées séropositives et sur le don du sang refusé aux gays.
    Le président d’ELCS se dit satisfait mais extrêmement prudent quant à la suite donnée et à la réalisation effective des promesses faites. En effet, à plusieurs reprises déjà, Xavier Bertrand et, par la suite, Roselyne Bachelot s’étaient clairement et publiquement déclarés pour la fin de l’interdiction du don du sang pour les gays. Les acteurs de la lutte contre le sida attendaient et rien n’est venu …
    De même, la fin de l’interdiction des soins funéraires est un combat porté déjà de plusieurs années par ELCS et il a fallu qu’un front associatif uni se forme et bouscule les choses pour que les politiques s’intéressent enfin à la question !
    Alors que la période préélectorale est propice aux promesses, les acteurs de la lutte contre le sida seront extrêmement attentifs à la réalisation de celles-ci. Aujourd’hui les promesses ont été faites, elles doivent être tenues. C’est, selon Jean-Luc Romero, une question d’égalité et de dignité.

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  • Mon discours "Vivre et vieillir avec le VIH/sida"

    Vivre et vieillir avec le VIH/sida
    Intervention de Jean-Luc Romero
    Président d’Elus Locaux Contre le Sida
    23 janvier 2012 - Mairie du 9ème arrondissement de Paris

     

    Mesdames, Messieurs, Chers amis,

    Un tiers des personnes vivant avec le VIH/sida ont plus de 50 ans et 10% plus de 60 ans. Voilà, c’est cela la réalité en France en 2012. C’est la réalité, plus de 30 ans après que le sida ait été découvert.
    30 ans … c’est bref et long à la fois. Bref, si l’on regarde les extraordinaires progrès thérapeutiques. Dans très peu de pathologies, les avancées ont été aussi rapides. Aujourd’hui, même si le sida reste une maladie obstinément mortelle, on peut vivre avec le virus, on peut faire des projets, chose complètement impossible il y a quelques années où le seul horizon imaginable était simplement le lendemain. Les multithérapies permettent aujourd’hui de vivre, de vieillir avec le VIH, d’espérer. Ce droit, ce droit à l’espoir, il y a quelques années, nous était interdit. Aujourd’hui, globalement, l’espérance de vie d’une personne touchée se rapproche de celle d’une personne séronégative.
    Vivre et vieillir oui, c’est possible biologiquement, mais dans quelles conditions? La question que je vais poser, elle est bien sûr au cœur de cette rencontre: quelle qualité de vie pour les personnes contaminées depuis longtemps et qui donc vieillissent avec la maladie? Qui dit qualité de vie sous-entend aussi : quelle insertion dans la société, quelle prise en compte des besoins des personnes par les pouvoirs publics ? Quelles structures d’accueil pour ces personnes, notamment en maison de retraite, surtout quand on connaît le manque de formation du personnel de ces structures au VIH ? Les différentes études dont les intervenants vont sûrement vous parler dressent un constat assez négatif tant sur la précarité des personnes que sur la stigmatisation dont elles font l’objet.

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