Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Santé - Page 2

  • Trump saborde la lutte contre le sida !

    « Le gel de l’aide internationale américaine contre le sida préfigure un retour en arrière inacceptable, qui compromet l’objectif que nous nous sommes fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. »

    IMG_4147.jpeg

    1e1d03f5-7e0c-4a26-aa46-7e9c7acd2a9e.jpeg

    b71a3f7f-32aa-46dc-b69e-55363543e0ef.jpeg

    cf8ba1e0-25b2-40c2-9e89-f1cdb50399bf.jpeg

    c61a522d-3017-487c-97ab-c2d6b6f14ec9.jpeg

    e9ca90d7-d703-4787-9a02-b3e6790e3fde.jpeg

    95ff03f0-a2ef-407c-a64e-383ad93915d5.jpeg

  • Pour la règle du jeu : le cynisme de Donald Trump coute des vies !

    La décision du Président américain Donald Trump de geler l’aide internationale américaine pour la lutte contre le sida représente une catastrophe sans précédent pour des millions de personnes et met en péril la lutte internationale contre le virus. Cette annonce engendre par ailleurs un impact direct auprès de personnes vivant avec le VIH dans le monde se trouvant ainsi privées de leur traitement, et constitue une entrave au développement et aux progrès scientifiques menés pour la luttecontre le VIH.
    Cette stratégie de lutte contre l’inclusivité portée par Donald Trump porte atteinte aux décennies de progrès et combats réalisés dans la lutte contre cette pandémie. Cette conjoncture inquiète fortement les professionnels de santé qui assistent impuissants à la coupe budgétaire et au démantèlement des données de santé publiques du gouvernement américain devenus inaccessibles.
    Ce choix politique, cynique et irresponsable, met en péril des vies humaines et compromet l’objectif que nous nous sommes collectivement fixés : mettre fin à la transmission du VIH d’ici 2030. L’impact de cette décision est terrifiant et a des conséquences au niveau mondial.
    Lefinancement américain, via des initiatives comme le PEPFAR (P r esi d ent’ s E mer genc y P l an f or A I D S R el i ef ), a permis de sauver des millions de vies en assurant l’accès aux traitements antirétroviraux, aux outils de prévention et aux soins de base.
    Le retrait brutal de ces fonds signifie une interruption dramatique des traitements pour des millions de personnes, une recrudescence des nouvelles infections et un effondrement des infrastructures sanitaires dans les pays les plus touchés.
    Les menaces de ce retour en arrière du gouvernement américain sont d’autant plus dramatiques car elles interviennent à un moment clé de la lutte contre le VIH. Grâce aux progrès scientifiques et à l’engagement mondial, nous avons aujourd’hui les moyens d’éradiquer la transmission du virus. Mais sans ressources suffisantes, tous ces efforts risquent d’être anéantis. Ce n’est pas seulement une question de financement : c’est un choix politique qui reflète un mépris total pour les engagements internationaux en matière de santé publique et de droits humains.
    Comme la France, les États-Unis ont longtemps été un pilier de la réponse mondiale au VIH/sida. Les menaces d’aujourd’hui préfigurent des tragédies humaines et un retour en arrière inacceptable. En affaiblissant les dispositifs de prévention et d’accès aux soins, cette décision ne fera qu’aggraver la situation et coûtera, inévitablement, des vies.
    Nous ne pouvons rester silencieux face à ce recul catastrophique. Il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour lutter ensemble en faveur de la fin du VIH.. L’engagement contre le sida ne peut souffrir d’aucun relâchement. Si nous voulons atteindre notre objectif de zéro transmission d’ici 2030, nous devons refuser les reculs et défendre, avec force, le droit à la santé pour toutes et tous.
    Lire : ici

  • La fin de vie arrive largement en tête des préoccupations des Français !

    Alors que François Bayrou ne cesse de tergiverser sur la loi sur la fin de vie et réitère sa volonté de deux textes distincts pour, une fois de plus, satisfaire droite et extrême-droite, les Français lui rappellent dans un nouveau sondage leur attachement à une législation sur notre ultime liberté.
    Selon un sondage Ipsos-France pour la Tribunedu Dimanche, ils sont 88% à demander un référendum !
    La fin de vie arrive largement en tête des préoccupations et des sujets sur lesquels les Français voudraient être consultés !
    Même s’il paraît difficile d’avoir juste une réponse binaire sur un tel texte, les atermoiements des gouvernements successifs conduisent les Français à vouloir trancher enfin et eux-mêmes, puisque les gouvernements successifs en ont été incapables.
    Il serait temps que  le Premier ministre cesse ses fake news sur l’euthanasie et d’opposer le bien - soins palliatifs - et le mal -aide active à mourir - alors que les deux sont un soin ultime !
    Qu’il entende enfin une demande de 9 Français sur 10 favorables à une loi qui donne un droit, n’oblige personne et ne viole aucune conscience !

    IMG_3864.jpeg

    httpsstatic.latribune.fr2529245journal-la-tribune-dimanche-09-02-2025.pdf.jpeg

  • Sur LCI, je rappelai une fois de plus l’urgence de reprendre l’étude du texte sur la Fin De Vie.

    Sur LCI, je rappelai une fois de plus l’urgence de reprendre l’étude du texte sur la Fin De Vie. Nous ne pouvons plus attendre !
    La présidente de l’@AssembleeNat, @YaelBRAUNPIVET souhaitait que le texte soit étudié début février. Aussi, j’en appelle aux députés afin de reprendre le texte de loi d’@OlivierFalorni.
    Nous devons entendre les souffrances des patients comme le témoignage poignant de @Charles Bietry. Les Françaises et les Français attendent depuis trop longtemps. Le Premier ministre @bayrou ne peut pas imposer ses convictions religieuses dans un pays laïc.

    3bfe6e2c-bdb8-4ea8-82c6-d61aabbccc7f.jpeg

     

  • C’est à découvrir jeudi soir sur France 2 !

    Hier soir, nous avons eu la chance de découvrir en avant-première le reportage sur l’aide à mourir au Québec d’Anais Bard pour Envoyé Special : « Le Choix d’Odette ».
    Quel poignant et beau témoignage de cette Québecoise atteinte d’un cancer des poumons incurable qui a fait le choix de partir dignement entourée de ses proches. Les équipes d’Elise Lucet l’ont suivi dans ses 5 derniers jours de vie.
    C’est à découvrir jeudi soir sur France 2 !
    Un bel exemple de cette mort apaisée possible avec une vrai loi de liberté que tant de Françaises et Français attendent alors même que le Premier ministre ose encore mentir sur la #FinDeVie, notamment en Belgique.

    IMG_3492.jpeg

    IMG_3493.jpeg

    IMG_3491.jpeg

     

  • François Bayrou n’est pas Premier Ministre de la France pour imposer sa vision réligieuse de la société.

    La loi sur la fin de vie doit reposer sur ses deux jambes !
    D’un côté, l’accès universel aux soins palliatifs, qui concernera la majorité de nos concitoyens.
    De l’autre côté, l’aide active à mourir, car certaines souffrances ne peuvent être apaisées par les soins palliatifs.
    Cela doit être un droit, quand on souffre, d’éteindre la lumière et de ne pas être obligé de vivre une longue agonie.
    François Bayrou n’est pas Premier Ministre de la France pour imposer sa vision réligieuse de la société.
    Comme Valéry Giscard d’Estaing avait su, avec Simone Veil, dépasser ses convictions intimes pour permettre l’avortement, François Bayrou doit, dans une république laïque, entendre la majorité des Français qui veulent enfin une loi d’ultime liberté pour être maîtres de leurs derniers instants.

    IMG_3339.jpeg

  • Le Premier ministre ne peut faire passer ses convictions religieuses avant les considérations d’intérêt général

    Toujours heureux d’animer au Mans une réunion ADMD-FRANCE avec Rémi Marchand dont l’énergie militante est communicative !
    Nos adhérents Admd-Sarthe ont encore montré leur pugnacité pour obtenir une loi d’ultime liberté !
    Merci à Catherine Brulé d’avoir, une fois de plus, été présente !
    Nous ne pouvons accepter la proposition de François Bayrou de scinder le texte sur la fin de vie en deux.
    Les soins palliatifs et l’aide active à mourir sont complémentaires et doivent être traités par l’Assemblée-Nationale en même temps.
    Le Premier ministre ne peut faire passer ses convictions religieuses avant les considérations d’intérêt général d’une loi qui respecte en plus toutes les consciences !
    Assez de tergiversations : le texte de Olivier Falorni doit être discuté en février comme Yael BRAUN-PIVET s’y est engagée !

    cfe64b5d-3788-46af-b9e0-43a6d506619b.jpeg

    609ade0f-c4a8-42fd-8070-fd082df1a586.jpeg

    53a83b5f-91a0-45bf-844e-f2dbb5de8055.jpeg

  • Au Mans, le 25 janvier pour une fin de vie digne !

    f72d24ea-8211-4ba6-8e17-0071c887a72c.jpeg

  • Il y a 50 ans, nous consacrions le droit fondamental de chaque femme à disposer librement de son corps

    Il y a 50 ans, nous consacrions le droit fondamental de chaque femme à disposer librement de son corps et à accéder légalement à l’IVG.
    Fruit du courage inébranlable de militant·es et de médecins, leurs témoignages bouleversants nous rappellent les épreuves terribles endurées par de nombreuses femmes avant cette avancée historique : interventions clandestines dangereuses, maltraitances hospitalières, et stigmatisation permanente.
    Aujourd’hui, alors que nous rendons hommage à la loi Veil, nous réaffirmons notre engagement à protéger cette liberté précieuse, toujours menacée.
    La lutte continue !

    IMG_3235.jpeg

  • N’hésitez pas à interpeller le gouvernement en signant notre pétition #UrgenceChemsex

    Hier, à la mairie de Lyon, avec Celine Laurens et @ElusContreSida, nous organisions une table ronde : « #Chemsex : un défi collectif ! » en présence d’une centaine de personnes.
    Cet après-midi très dense a permis de montrer l’urgence de se mobiliser.
    Alors que l’Etat est aux abonnés absents, à leur niveau, les villes ont des moyens d’agir.
    C’est déjà la cas à Paris où, avec Anne Hidalgo, @anneclaire_boux et @annesouyris, nous sommes, depuis 2021, engagés dans un plan stratégique avec tous les acteurs.
    N’hésitez pas à interpeller le gouvernement en signant notre pétition #UrgenceChemsex :
    change.org/urgencechemsex !

    IMG_3223.jpeg

  • Monsieur Bayrou, laissez enfin les parlementaires discuter d’une loi d’ultime liberté !

    Monsieur Bayrou, laissez enfin les parlementaires discuter, en février, d’une loi d’ultime liberté !
    Au-delà de vos convictions intimes et religieuses que je respecte, vous devez écouter les Français qui n’en peuvent plus de ne pas être entendus sur la fin de vie.
    D’autant qu’une telle loi respecte TOUTES les consciences, notamment la vôtre d’opposant de longue date à une aide à mourir, puisqu’elle s’en tient à la seule décision du mourant : mourir le plus tard possible ou abréger des souffrances qu’il estime inutiles et insupportables !
    Alors, agissez enfin : vous avez clairement une majorité pour cette loi à l’Assemblee Nationale !

     

  • « Mon autre famille » de Armistead Maupin, ou le combat d’une vie pour être soi… Pour être fier !

    J’ai profité des fêtes de fin d’année pour relire « Mon autre famille » de Armistead Maupin ! Un livre si utile pour celles et pour ceux de ma génération qui ont eu un long chemin dans l’acceptation de l’homosexualité.
    Avec ses chroniques de San Francisco, dont je parle souvent dans mes posts pour les relire régulièrement, l’américain Armistead Maupin m’a incontestablement aidé à vivre mon homosexualité puis, à accepter ma séropositivité. Ses chroniques m’ont souvent servi de refuge dans mes heures sombres. Comme pour beaucoup de LGBTQIA+ de ma génération.
    D’ailleurs, ce livre fourmille d’informations sur l’origine des personnages vedettes de sa saga, Michael, Mary-Ann, Brian, Mona et bien sûr Anna Madrigal.
    Sa famille sudiste très conservatrice est le fil conducteur de ses mémoires qui ne seront consacrées qu’à la première partie de sa vie.
    On y devine ses souffrances face à l’absence de soutien de sa famille même si, au seuil de leur mort, ses parents sauront lui monter leur amour. Au point même d’assister anonymement à l’hommage à Harvey Milk le soir de son lâche assassinat.
    Mais c’est bien cette autre famille, celle de ses amis célèbres ou anonymes qu’il a constitué peu à peu dans sa ville d’adoption, San Francisco, qui l’entoure d’amour.
    Parmi ses amis célèbres, les plus anciens d’entre nous seront émus sur ses confidences concernant son ami Rock Hudson, dont on n’oubliera jamais qu’aucune compagnie aérienne n’accepta de le rapatrier de Paris à Los Angeles parce qu’il était séropositif. Et qu’il dut affréter un avion privé pour pourvoir rentrer chez lui… Et pour une somme astronomique…
    Petit bonus, en fin d’ouvrage, Armistead Maupin publie la lettre que Michael envoya à sa mère pour lui dire son homosexualité. Une lettre que des milliers d’homosexuels ont utilisée pour faire leur coming out familial comme mon propre mari, Chris. Lettre toujours aussi efficace en 2025…
    Vous l’avez compris, ce livre est utile. Je vous le recommande vivement…

    armistead maupin,jean luc romero michel,lgbtqia

  • La fin de vie est une question de liberté et de dignité.

    La fin de vie est une question de liberté et de dignité.
    Dans mon interview pour @lavoixdunord Hauts-de-France du 8 janvier, je souligne que le projet de loi actuel est une avancée, mais reste insuffisant. Personne ne devrait être forcé de quitter la France pour mourir dignement.
    En tant que président d'honneur de l'@ADMDFRANCE, je continuerai de me battre pour une loi qui respecte pleinement le droit de chacun à choisir les conditions de sa #findevie. C'est une question de justice et de droits humains.
    Une interview à retrouver sur le site de lavoixdunord.fr.

    4bd8f85b-c473-480e-a250-1c03ddf220cb.jpeg

    2b8bd11e-2b5d-418e-b9d5-8a58842a6a19.jpeg

    52227c13-c998-46a5-a393-5d3b20182d00.jpeg

    43c0d232-b11c-40af-9259-a29891177dda.jpeg

    efd81a4a-c558-4f1e-a59c-fdd8ba24f8fd.jpeg

    f4f39478-231c-46dc-8f5c-651eb828d32a.jpeg

     

  • Le nouveau variant Mpox détecté en France

    Le nouveau variant Mpox détecté en France nous rappelle l’importance d’une réponse sanitaire proactive.
    Avec Annec-Claire Boux, Paris se tient prête à agir, en collaboration avec les autorités, pour protéger la population et garantir un accès équitable aux soins et à la vaccination.

     

  • Le choix courageux de Jean-Claude et Maurie Mausner de « rejoindre les étoiles main dans la main » grâce au suicide assisté en Suisse.

    Dans La Voix-du-Nord, on pouvait lire le choix courageux qu'ont fait Jean-Claude et Maurie Mausner de « rejoindre les étoiles main dans la main » grâce au suicide assisté en Suisse.
    Un dernier acte d'amour et de dignité
    que la France refuse encore de permettre. Il est temps de briser ce tabou et d'offrir à chacun la liberté de choisir une fin de vie digne.
    Un article à retrouver en ligne sur le site de @lavoixdunord

     

  • Encore un message déchirant d'une personne qui n'en peut plus de souffrir !

    Encore un message déchirant d'une personne qui n'en peut plus de souffrir ! J'ai envie de le partager avec vous pour vous rappeler l'inhumanité de nos lois sur la fin de vie.
    Il faut que ça change !
     
    Cher Monsieur Romero-Michel,
     
    Quelque chose d'inexpliqué m'a décidé, en vous voyant il y a quelques semaines dans un reportage télévisé sur une drogue de synthèse qui fait des ravages chez les jeunes, à reprendre contact avec vous pour essayer de relancer une conversation que j'avais tenté d'entamer Il y a maintenant une quinzaine d'années (voir messages ci-dessous).
     
    J'étais parvenu à l'époque à entrer en contact avec Mme Marie Humbert après quelques recherches sur Internet, qui m'avait gentiment appelé pour une conversation qui avait finalement duré une bonne heure. Vous m'étiez apparu à l'époque comme un bon point de continuation pour discuter de l'aspect légal de la question de la fin de vie. Comme vous pouvez le constater ci-dessous, j'avais fini par renoncer votre emploi du temps très occupé. J'imagine que cette situation n'a pas vraiment changé vu les fonctions que vous occupez, mais je vais cette fois me contenter de vous envoyer quelques remarques en espérant simplement qu'elles soient lues et trouvent un jour leur place dans le débat national.
    Je fait partie de la catégorie de personnes que j'appelle les laissés pour compte des lois sur la fin de vie. Ces personnes qui ne sont pas mourantes, mais vivent un calvaire au quotidien qui peut se prolonger indéfiniment. Je ne voudrais pas vous ennuyer avec l'histoire de ma vie, mais quelques informations sur mon passé vous donneront peut-être une meilleure idée de ce que je ressens au quotidien.
    J'ai passé toute mon enfance en Côte d'Ivoire où je suis né, avant de finir ma terminale et de passer une année en faculté de médecine à Nice. Je me suis tout de suite rendez compte que ce n'était pas vocation, et je suis parti aux États-Unis pour continuer mes études, en finance et comptabilité. J'ai eu la chance d'être diplômé de bonnes écoles (Wharton et Columbia Business School) et de pouvoir commencer une carrière professionnelle à Philadelphia, New York puis Washington. En tout, un séjour d'une douzaine d'années qui s'est terminé après un accident en 2002.
    Depuis l'enfance, j'ai mené une vie faite d'activités physiques, en extérieur, ou les deux. Judo, tennis, planche à voile, aviation, moto... Malgré ce que pourrait suggérer mes diplômes, je n'ai jamais vraiment été quelqu'un stimulé par l'activité intellectuelle. Mes loisirs à l'âge adulte étaient essentiellement l'aviation (j'ai une licence de pilote professionnel) et la course moto en amateur, que je pratiquais en alternance l'hiver et à la belle saison. C'est lors d'une compétition sur un circuit en Virginie Occidentale que j'ai subi un grave accident en 2002 auquel j'ai eu la malchance de survivre. Je mesure bien le poids de mes mots.
    Cet accident est pour moi l'équivalent de la peine capitale telle qu'elle est pratiquée aux États-Unis, avec des procédures d'appel à répétition s'étalant sur des décennies. Lors de mon premier séjour hospitalier à Washington après l'accident, un médecin m'a informé qu'une personne dans mon état avait une espérance de vie moyenne d'environ 7 ans. Je trouvais déjà que cela faisait 7 ans e trop pour une personne en perte totale d'autonomie sur le plan moteur, incapable de tenir un verre d'eau ou un morceau de pain. J'étais prêt à partir le jour même si l'option m'était présentée, et mon avis n'a pas changé en 22 ans.
    Je suis revenu en France un an après l'accident à l'insistance de mes parents pour des opérations chirurgicales et de la rééducation, et j'attends depuis que les lois changent et permettent à des personnes comme moi de mourir dignement. Lors de mon premier séjour hospitalier en France en 2003, ma famille s'inquiétait de mon état d'esprit et m'a fait évaluer par mon médecin rééducateur à Berck.  Celui-ci est rapidement parvenu à la conclusion que j'étais parfaitement rationnel et que mon désir à ne pas vivre avec une forme lourde de tétraplégie n'était en aucun cas lié à une quelconque forme de dépression.
    Beaucoup de personnes lourdement handicapées trouvent des raisons personnelles de s'accrocher à la vie, quelque soit sa qualité. Je les admire et les envie. Ce n'est simplement pas mon cas. Je ne souscris pas à la croyance que toute vie est sacrée et vaut mieux que la mort. Dans un sens, c'est un peu comme la foi. Certains l'ont, d'autres pas. Ça n'en fait ni de meilleures, ni de plus mauvaises personnes. Les gens sont juste différents face à certaines situations et je pense qu'il faut respecter ces différences, à défaut de les comprendre. Personnellement, ma position sur le sujet a été forgée par une visite avec mon père chez mon arrière-grand-mère quand j'avais 15 ans, pour ce qui s'est révélé plus tard avoir été ma dernière occasion de la voir vivante. Je me souviens les avoir laissés tous les deux et être sorti de la chambre pour aller pleurer dans une autre pièce de la maison. Et j'ai ressenti pour la première fois de ma vie ce sentiment de préférer qu'elle ne soit plus de ce monde plutôt que de la voir dans cet état de fatigue et de démence mentale. Mon opinion sur la question de fin de vie n'a donc rien à voir avec ma situation personnelle et s'était déjà construite 15 ans auparavant.
    Incapable de produire quoi que ce soit, je ne suis d'aucune utilité à la société. Je représente juste un coût Imposé à des personnes qui travaillent et paient des impôts. Pourquoi donc cette société dans son ensemble s'oppose-t-elle par le biais de ses politiques à mon droit de disposer comme je l'entends de ma vie, en rendant illégaux des produits qui pourraient m'aider à mourir dignement sur mes propres termes, et en menaçant toute personne qui aurait la générosité de m'y aider? Comment peut-on justifier de traiter des animaux de compagnie avec plus de compassion que des personnes humaines? Pourquoi décide-t-on qu'un chien souffre trop pour continuer de vivre alors qu'il est impossible d'obtenir son consentement, alors que l'on refuse ce droit à une personne qui peut t'exprimer son choix ?
    La cause fondamentale de cette situation, que les personnes l'admettent ou pas, est enracinée dans l'histoire religieuse de nos sociétés modernes. Je ne suis pas fondamentalement opposé à toute influence religieuse dans l'écriture de textes loi de la vie civile, mais il faut savoir faire la part des choses. Dans "Tu ne tueras point", des personnes rationnelles devrait être capables de faire la différence entre un meurtre et une personne désireuse d'en finir avec une vie insoutenable. Faire du zèle en empêchant des personnes de choisir d'elles-mêmes de vivre ou non dépasse, à mon avis, le cadre de l'influence acceptable de convictions religieuses sur la vie des personnes qui ne les partagent pas. J'ai conscience d'assez mal exprimer mon opinion sur ce sujet. J'étais plutôt mauvais en philosophie au lycée, principalement parce que je trouvais cela subjectif et inutile, et c'est la seule matière où je n'ai pas eu la moyenne au baccalauréat. La piètre qualité de mes compositions reflétait de façon trop évidente mon manque de respect pour la matière. Mais j'ai toujours cru très fort au principe selon lequel la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
    On pourrait me répondre que si je voulais vraiment mourir, il suffirait de me laisser aller sur le plan de l'hygiène et des soins, et d'arrêter de m'alimenter. Mais comme je l'ai expliqué au médecin qui avait été chargé de m'évaluer sur le plan psychologique à Berck, je n'ai pas le moindre désir de souffrir inutilement dans une agonie prolongée. Je ne suis pas suicidaire. Je suis juste fatigué d'une vie pénible passée sur un lit médicalisé. À cause de complications survenues très tôt sur lesquelles je ne me suis pas étendu ici, je ne sors de chez moi qu'en brancard, lorsque je dois me rendre à un rendez-vous médical à l'hôpital. Et parce que je fais le nécessaire pour rester en bonne santé, Il m'est arrivé à plusieurs reprises de passer plus de 5 ans sans mettre le nez dehors. D'une certaine façon, mon quotidien s'apparente à celui d'un nourrisson, fait du lever au coucher d'une succession de tâches humiliantes pour un adulte, contrairement au nourrisson qui n'est pas encombré par le fardeau du concept de dignité qu'il n'a pas encore connue.
    Je ne prétendrai pas que je serais intéressé par des sorties au musée ou dans des parcs floraux si je pouvais m'asseoir confortablement dans un fauteuil roulant, mais le fait est que ma vie se résume à rester vivant en évitant les escarres ou une septicémie. Cela est difficile à imaginer pour des personnes menant d'une vie normale, mais il y a là de quoi presque remplir une journée sans avoir rien accompli. Alors non, je ne suis pas mourant, mais j'aimerais que les politiciens m'expliquent la différence. Parce que le pire, c'est que je serai un jour non seulement dans mon état actuel, mais également mourant d'autre chose. Probablement quelque chose qui n'aura pas été diagnostiqué à temps parce que je ne ressens rien dans plus de 80% de mon corps. Et j'aurai passé des décennies à végéter inutilement pour en arriver au même point.
    Voilà donc, en gros, la perspective d'une personne non-mourante, mais pas vraiment vivante, laissée en marge du débat sur la fin de vie. Je n'attends pas forcément de réponse, et encore moins de solutions de votre part, mais j'espère que vous serez au moins arrivé au bout de ce message et que certaines de ces opinions seront intégrées à vos pensées lors de futurs débats dans le combat que vous menez. Si je croyais au Père Noël, je vous demanderais d'imprimer et envoyer ce courrier au président Macron et à son ministre de la santé. Mais je suis conscient qu'il existe de nombreuses personnes en plus grande souffrance immédiate qui méritent la priorité dans ce combat.
    Je reste néanmoins à votre disposition pour toute information supplémentaire ou témoignage que je pourrais vous apporter. Je vous souhaite de joyeuses fêtes une très bonne année 2025.
     
    Bien cordialement,

  • Pensées attristées pour cette personne décédée suite à une soirée chemsex

    Pensées attristées pour cette personne décédée suite à une soirée chemsex, comme ce fut le cas pour mon mari  Christophe.
    Il est urgent que le gouvernement mette en place les préconisations du rapport @Prabenyamina : des années d’attente qui conduisent à tant de drames.
    @CaVautrin nous comptons sur vous pour prendre à bras le corps ce sujet de santé publique, comme vous me l’aviez promis lors de votre premier passage au ministère des solidarités et de la santé.
    Il y a urgence !
    Avec Anne Hidalgo Anne-Claire Boux et Anne Souyris, à Paris, nous sommes pleinement mobilisés !
    En attendant, n’hésitez pas à signer la pétition d’Elus Locaux Contre le Sida : change.org/p/urgence-chemsex

    chemsex,jean luc romero michel,paris

    chemsex,jean luc romero michel,paris

     

     

  • Les Français n’en peuvent vraiment plus d’attendre !

    L’épouse de Stéphane Hessel a dû fuir notre pays pour mourir paisiblement et dignement en Belgique, pays humaniste qui reçoit annuellement une centaine de Français qui n’en peuvent plus de leurs souffrances et qui n’ont pas le droit d’éteindre la lumière en France.
    Son texte est émouvant et digne.
    Elle appelle à un débat sur la fin de vie dans un esprit de tolérance et de respect.
    M. Le Premier ministre François Bayrou tiendrez-vous l’engagement de Michel Barnier de reprendre le débat sur une loi d’ultime liberté en février et saurez-vous être un homme d’Etat qui saura dépasser ses propres convictions religieuses opposées à l’euthanasie ?
    Les Français n’en peuvent vraiment plus d’attendre !

    IMG_2609.jpeg

  • Je ne veux plus qu’il y ait d’autres Christophe qui meurent.

    Dans le JT de France 2 de 20h, j’ai rappelé que je ne veux plus qu’il y ait d’autres Christophe qui meurent.
    On ne peut plus fermer les yeux sur l’augmentation des morts dues aux  drogues de synthèse, liées notamment au chemsex.
    L’absence de mobilisation des pouvoirs publics et la politique répressive qui n’est plus adaptée à la situation ne font qu’aggraver la situation.
    D’où d’ailleurs la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida et que je vous invite à signer : t.co/w31AfXaKNh

    france 2,jean luc romero michel,paris,chemsex

    france 2,jean luc romero michel,paris,chemsex

     

  • Le VIH ne disparaîtra pas en silence !

    Supprimer le groupe d’études VIH/sida à l’Assemblée nationale, c’est dire que la lutte contre cette épidémie n’est plus une priorité.
    À Paris, nous refusons ce désengagement. Notre combat pour atteindre zéro transmission d’ici 2030 reste plus vivant que jamais.
    Le VIH ne disparaîtra pas en silence !
    Retrouvez notre tribune avec Anne Souyris et Arthur Delaporte dans Libé : liberation.fr/idees-et-debat…

    IMG_2577.jpeg