Bravo à Vincent Delsol pour ses belles initiatives !
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J’avais beaucoup apprécié « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » ainsi que « Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie » de Raphaëlle Giordano. J’ai tout autant aimé lire et relire - même adoré - son « Cupidon a des ailes en carton ».
C’est un beau livre d’été. Mais pas que ... Vraiment.
Un livre d’été, car cette histoire d’amour se lit facilement et, sans vous révéler l’histoire, se termine bien.
Typiquement le genre d’histoire dont nous avons besoin en cette période si anxiogène pour toutes et pour tous. Même si les jeux olympiques - si incroyables ! - de Paris nous ont remis bien du baume au cœur.
Mais ce livre est aussi utile, car il vous prodigue de nombreux conseils très concrets pour faire vivre et surtout faire durer une histoire d’amour.
Il oblige celles et ceux qui ont la chance d’aimer et d’être aimés à se poser de vraies questions. Les bonnes. Celles qui font avancer. A faire le bilan. Un bilan aussi utile qu’indispensable !
Vous l’aurez compris, je vous recommande ce bouquin, un exaltant roman d’été, mais aussi un véritable guide pour mieux aimer !
Quand vous lisez Raphaëlle Giordano, vous n’êtes jamais déçu. Jamais.
J’ai découvert cette auteure et peintre grâce au sublime livre au titre si évocateur « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. »|
Son livre « Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie », que je viens d’achever, est dans la même veine. Un roman plein de joie mais qui, aussi, vous fait réfléchir au sens de la vie. A vos priorités.
Le risque est grand lors que vous avez une vie professionnelle passionnante d’oublier le reste. C’est-à-dire la vie et vos proches… l’essentiel.
Ce roman met en scène une jeune femme, Joy (joie en français), qui donne tout à son activité professionnelle oubliant même qui elle est, une femme joyeuse et amoureuse de la vie.
Mais sa vraie nature reprend ses droits… C’est toute la saveur de ce roman.
Et comme tous les livres qui me font vibrer, je vous le recommande. Et surtout, à lire sans modération !
« La peau hors du placard - Asiatique et gay, une vie de lutte » de Jean-Baptiste Phou, pour comprendre le chemin d’obstacles d’un gay asiatique. Fort !
Je viens d’achever la lecture « La peau hors du placard - Asiatique et gay, une vie de lutte » de Jean-Baptiste Phou.
Ce livre est édifiant et bouleversant.
Né à Paris, Jean-Baptiste est donc Français, de parents sino-cambodgiens. Et pourtant…
Sa couleur de peau va le réduire très souvent - bien trop souvent ! - à ses origines familiales. En 2024, cela peut paraître étonnant mais le racisme anti asiatique est très fort dans notre pays.
Rappelons-nous un épisode récent : le rejet subi par les Chinois de France avec l’arrivée de la COVID-19, dont on les tenait injustement responsables, et au final par tous les Asiatiques qui sont, la plupart du temps, assimilés aux Chinois, même s’ils proviennent de Thaïlande, du Cambodge, du Japon ou d’un autre pays de ce continent.
Avoir la double identité – Asiatique et gay - multiplie les risques de rejet. Et donc, le mal être…Rejeté par les siens et par les autres…
Car, même au sein de la communauté gay, qui fait, elle-même, l’objet de stigmatisations, les personnes d’origines asiatiques y sont trop souvent bannies. Rejetées.
Elles sont victimes de préjuges qui ont la vie tellement dure : l’Asiatique serait faible, efféminé et doté d’un petit sexe. La liste de préjugés que vous narre l’auteur est édifiante. Accablante même.
Ce livre nous raconte donc un double coming out : celui du chemin de Jean-Baptiste pour accepter ses origines set son homosexualité.
Et surtout en faire des atouts pour sa vie personnelle et professionnelle.
A lire !
Nouvelle lecture de ce mois, « A prendre ou à laisser » de l’écrivaine Lionel Shriver.
Le pitch est assez simple.
Après avoir dépassé la cinquantaine, un couple anglais se fait le serment de se donner la mort à l’anniversaire de leurs 80 ans.
Ils ne veulent ni être un poids pour leurs proches, ni pour le système de santé anglais dont on connait les terribles défaillances…
Évidemment, la date arrivant, les choses ne vont pas être aussi simples qu’ils l’avaient envisagé. C’est quand même un roman… L’écrivaine va justement fait feu de tout bois et échafauder douze fins potentielles. Toutes aussi incroyables les unes que les autres.
A lire, car sur nos fins de vie, il faut savoir douter et sortir des certitudes qu’on entend d’ailleurs si souvent de la part de certains soignants ou religieux en cette période de débat sur la fin de vie en France. Jubilatoire…
Celles et ceux qui ont vu et aimé Philadelphia, it’s a sin, The normal heart ne pourront qu’être sensibles à cette nouvelle et exceptionnelle série diffusée sur Canal Plus : « Fellow travelers ».
Cette série est inspirée du magnifique roman de Thomas Mallon, un voyage à travers quatre décennies.
Années 50, le Mc Carthysm fait rage.
Si chacun a forcément en tête la chasse aux communistes (la peur rouge) que mènera ce sénateur, on connait moins ce qu’on appela « the lavender scare », la peur violette ! C’est à dire la chasse aux homosexuels dans les administrations américaines !
Ce film commence par cette terrible histoire de « witch hunt » de gays, trop rarement évoquée et cela à travers l’histoire d’amour de Hawkins et Tim, incroyablement interprétés par Matt Bomer, déjà formidable dans The normal heart, et Jonathan Bailey.
La série revient aussi sur la libération sexuelle, le développement de l’usage festif des drogues dans les années 70 avec l’avènement du disco.
Elle se termine enfin par les terribles années 80 et l’arrivée fatale du sida pour la communauté gay.
Celles et ceux qui, comme moi, ont connu ces années de cendre et ont perdu la plupart de leurs amis jusqu’aux années 95, vont être particulièrement touchés par cette série.
Cette merveilleuse série de 8 épisodes se termine en effet sur l’un des plus grands drames contemporains que ma génération a connu et vécu. Près de 40 millions de morts à ce jour…
Je ne vous cache pas que le dernier épisode vous remue tout particulièrement.
A découvrir absolument pour les survivants de cette époque, mais aussi et surtout pour les plus jeunes d’entre vous qui n’imaginent sûrement pas ce que fut de voir, à 20 ans, disparaître nos amis de 20, 25 ou 30 ans dans des souffrances atroces. Ce sont ces fins de vie tragiques qui me conduiront d’ailleurs au combat pour une fin de vie digne et libre.
En résumé, une série à voir absolument et j’oserai même le dire, et je ne le fais pas souvent, un véritable chef d’œuvre…
Je connais l’écrivaine belge à succès Nadine Monfils depuis longtemps. Nous avions eu la même maison d’édition dans le passé et nous nous étions retrouvés au très couru salon du livre de Brive.
Au stand de notre maison d’édition, j’étais assis à côté d’elle et sidéré de voir la queue immense qui s’allongeait au fil de la journée pour obtenir une dédicace de sa part. Nous sympathiserons immédiatement et elle m’offrit le livre qu’elle défendait à l’époque.
Je découvrais une star éclectique de l’édition : de la poésie, aux livres grivois en passant par le roman noir. Sans oublier sa facette d’actrice ou même de cinéaste.
Une femme à l’image de ses romans, déjantée, drôle et touchante.
Sa série les folles enquêtes de Magritte et Georgette, son épouse contiennent déjà six titres parus cher Robert Laffont.
La passion de Nadine Monfils pour le peintre René Magritte, belge comme elle, l’a poussé à ces romans qui décoiffent littéralement.
« Leffe-toi et marche ! » nous entraine dans une enquête comme seule Nadine Monfils sait les imaginer et les mettre en scène. Rien ne se passe jamais avec elle comme on pourrait le supposer.
Une jeune femme qui effectuait des recherches historiques dans l’abbaye de Leffe disparait et voici notre peintre et son épouse menant en parallèle de la police une enquête. Qu’ils vont bien sûr résoudre.
Mais je ne vous révèle pas ce livre qu’il vous faut absolument découvrir.
Du bon temps en perspective… Un must read.
En ouvrant le roman autobiographique de la cinéaste Maria Larrea « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent », je ne m’attendais pas à vivre une histoire aussi touchante que palpitante.
Une jeune femme découvre tardivement grâce à un cartomancien qu’elle n’est pas la fille naturelle de ses parents. Le choc. L’incrédulité.
Et pourtant, ses parents adoptifs lui avouent.
Faisant fi de sa vie personnelle - un mari et des enfants -, de ses parents adoptifs qui vieillissent, elle entre dans une course effrénée pour connaître ses origines.
Tout est bon pour cela : des sites internet aux autorités locales en passant par un détective privé.
On lit ce livre aussi vite que l’on saute d’un évènement a un autre.
Une course aux origines qui vous envoute et vous émeut.
A lire. Vraiment.
En un peu plus de 100 pages, tout est dit et bien dit sur le débat sur la fin de vie dans ce petit livre remarquablement écrit par Martine Lombard sur le droit de mourir dans la dignité.
Professeure émérite de droit public, Martine Lombard écrit à la fois un livre académique démontrant l’évolution du droit en France et dans le monde sur la fin de vie et un plaidoyer convaincant.
L’auteure, en professeure d’université réputée qu’elle demeure, fait un vrai travail d’analyse poussé : tous les arguments favorables et opposés à ce qu’elle qualifie d’ultime demande sont examinés et commentés.
Elle n’hésite pas à disséquer tous les fake news des adversaires de la légalisation de l’aide active à mourir, notamment ceux de la présidente de la SFAP, société soi-disant non religieuse, mais dont Martine nous rappelle que sa présidente écrit dans la revue jésuite Christus.
Pour mémoire, elle fait aussi des conférences dans des églises sur le thème : Mon corps m’appartient-t-il ? J’imagine que vous devinez sa réponse.
Son livre nous rappelle que c’est cette même pseudo association savante qui préconise un modèle français sur la fin de vie, exactement ce que recommande un certain… Emmanuel Macron.
Comme beaucoup, elle démontre qu’il n’est pas besoin d’inventer. Nos voisins ont déjà tout créé.
Un livre que je vous recommande vivement…
J’ai retrouvé un livre sous une vieille pile de bouquins pleine de poussière dans ma maison d’enfance de Béthune. Connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme, mon ancien éditeur et ami Florent Massot me l’avait envoyé à sa publication en 2009 :« Bardo, le passage » de Bruno Portier.
De prime abord, le sujet ne parait pas très approprié pour les fêtes de Noël. Il s’agit, en effet, du périple d’une jeune femme, morte dans un tragique accident de moto, dans un voyage intemporel, durant ces périodes de doute que l’on traverse entre la mort et la vie selon le livre tibétain des morts.
Je dis souvent dans les réunions ou les dédicaces que j’anime sur la fin de la vie et mon combat pour une loi d’ultime liberté que parler de la mort c’est d’abord parler de la vie…
Ce livre en est un merveilleux exemple. C’est une ode à la vie, à nos vies….
Il est inspirant.
Utile en ces temps de doute.
J’ai lu successivement les trois livres de Maud Ankaoua, « Kilomètre zéro », « Respire ! » et son dernier, paru récemment, « Plus jamais sans moi ! »
L’univers de Maud Ankaoua est si envoutant que lorsqu’on entre dans un de ses livres, on n’en sort pas indemne.
C’est encore le cas avec ce nouvel opus. « Plus jamais sans moi ! », nous rappelle que pour pouvoir aimer les autres, il faut d’abord savoir s’aimer.
Simple, me diriez-vous. La vie nous démontre pourtant le contraire.
Comme ce livre qui nous narre l’histoire de Constance, jeune avocate prometteuse, mais qui se noie dans une histoire d’amour impossible avec un homme marié qui se joue d’elle et de ses sentiments. Elle en finit par perdre le respect d’elle-même.
Un pèlerinage sur le chemin de Compostelle va l’aider à maitriser ses peurs et à s’aimer.
Un livre que je vous recommande et qui, comme les deux autres livres de Maud Ankaoua nous recentre sur les vraies valeurs de la vie et nous en redonne le sens.
A lire sans modération !