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grande bretagne

  • Le suppléant du Prince Harry, des Mémoires rares et d’une incroyable vérité et sensibilité !

    Je viens d’achever les Mémoires du Prince Harry, Le suppléant : plus de 770 pages que j’ai presque lues d’une traite.
    Que l’on soit pauvre ou riche, d’un milieu aristocratique ou ouvrier, comme moi, l’enfance peut être un chemin de croix.
    La lecture des mémoires du courageux et sensible Prince Harry ne peut que convaincre celles et ceux qui en doutent à quel point être bien né ne garantit pas de vivre une jeunesse et une adolescence heureuses, légères et sans soucis.
    Celles de Harry, à la fin de l’été 1997, après la mort accidentelle, à Paris, de sa mère, la lumineuse princesse Diana, vont basculer et devenir infiniment tristes.
    « J’étais un gamin de dix-sept ans profondément malheureux, prêt à essayer presque tout et n’importe quoi pour m’extraire de cette torpeur. »
    Lire le livre du Prince, - Harold, Haz, Spike, pour ses amis - c’est entrer dans la grande et la petite histoire de la famille royale britannique.
    Si la reine Élisabeth II en sort grandie, ce n’est pas le cas de son fils, l’actuel roi, et surtout de William, le frère aîné de Harry et héritier de la couronne.
    Le rôle du suppléant, dans une monarchie, est ingrat.
    Particulièrement si celui-ci devient le bouc-émissaire de la presse britannique. Pire encore quand on lit, ébahi et stupéfait, ce que la presse a osé écrire sur Meg, l’épouse du Prince, à cause de ses origines métisses.
    Le manque de soutien de sa famille et la peur que le drame de sa maman, Diana, ne se reproduise, ont conduit le couple à fuir ce pays pour lequel Harry a risqué sa vie, notamment en Afghanistan.
    Harry se montre d’une sincérité incroyable ne fuyant jamais ses côtés obscurs : sa consommation excessive d’alcool et parfois de cannabis, sans oublier l’essai de la cocaine.
    Au final, ses Mémoires, outre être une contribution à la connaissance contemporaine de l’histoire britannique, est un cri et une lettre d’amour.
    Un cri à son père et à son frère qu’il avoue aimer tendrement malgré le rejet dont il s’estime victime.
    Une lettre d’amour à sa femme, à ses enfants, au Botswana et, au final, en la vie.
    Des Mémoires rares et d’une incroyable vérité et sensibilité !

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  • Pride, un film à visionner sans modération !

    Été 1984. Nous sommes durant la terrible et longue grève des mineurs en Grande-Bretagne.
    Margaret Thatcher, alors premier ministre, est engagée dans un terrible bras de fer avec les mineurs et ne veut pas céder un seul pouce à leurs légitimes revendications.
    À Londres, un groupe de gays et de lesbiennes décident de lancer une souscription pour les mineurs en grève. Ils ont compris que ces derniers avaient les mêmes adversaires et subissaient les mêmes brutalités policières.
    Ils mettent alors tous leurs moyens pour aider les courageux grévistes. Pourtant, cette initiative crée des réactions hostiles chez une partie des syndicalistes qui ne veulent pas être associés au mouvement de libération LGBTQI. Rappelons-nous : nous sommes dans les années 80...
    Mais la générosité des militants LGBT finira par convaincre les plus réticents des syndicalistes de la sincérité de ces militants 1985, après un an, les mineurs, épuisés, sont contraints d’arrêter leur grève. Ils n’ont rien obtenu. A part de nouveaux alliés !
    Les gays continuent leur route mais le sida est aussi là...

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    Le 29 juin 1985 se déroule la gay Pride de Londres et des syndicats de mineurs viennent en remerciement et gonflent les rangs de la Gay Pride. Un hommage pour faire aussi oublier les réticences de certains...
    Et, un an plus tard, le parti travailliste adopte une motion sur les droits des gays et des lesbiennes. Elle passera notamment grâce au soutien indéfectible du syndicat national des mineurs...
    Pride, ce film anglais de 2014 réalisé par Matthew Warchus raconte cette étonnante et merveilleuse histoire. C’est en plus une comédie hilarante et jamais vulgaire. Toute en émotion. A visionner sans modération !

  • Escapade à Londres

    Un petit saut à Londres.
    Le temps d'aller voir une comédie musicale et de ... vivre un peu !
    Bon dimanche à toutes et à tous !

    Londres chris jl avril 2009 - 8 avril 2009 046.jpg