Ma Vie De Militant ! - Page 8
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Encore un message déchirant d'une personne qui n'en peut plus de souffrir ! J'ai envie de le partager avec vous pour vous rappeler l'inhumanité de nos lois sur la fin de vie.Il faut que ça change !Cher Monsieur Romero-Michel,Quelque chose d'inexpliqué m'a décidé, en vous voyant il y a quelques semaines dans un reportage télévisé sur une drogue de synthèse qui fait des ravages chez les jeunes, à reprendre contact avec vous pour essayer de relancer une conversation que j'avais tenté d'entamer Il y a maintenant une quinzaine d'années (voir messages ci-dessous).J'étais parvenu à l'époque à entrer en contact avec Mme Marie Humbert après quelques recherches sur Internet, qui m'avait gentiment appelé pour une conversation qui avait finalement duré une bonne heure. Vous m'étiez apparu à l'époque comme un bon point de continuation pour discuter de l'aspect légal de la question de la fin de vie. Comme vous pouvez le constater ci-dessous, j'avais fini par renoncer votre emploi du temps très occupé. J'imagine que cette situation n'a pas vraiment changé vu les fonctions que vous occupez, mais je vais cette fois me contenter de vous envoyer quelques remarques en espérant simplement qu'elles soient lues et trouvent un jour leur place dans le débat national.Je fait partie de la catégorie de personnes que j'appelle les laissés pour compte des lois sur la fin de vie. Ces personnes qui ne sont pas mourantes, mais vivent un calvaire au quotidien qui peut se prolonger indéfiniment. Je ne voudrais pas vous ennuyer avec l'histoire de ma vie, mais quelques informations sur mon passé vous donneront peut-être une meilleure idée de ce que je ressens au quotidien.J'ai passé toute mon enfance en Côte d'Ivoire où je suis né, avant de finir ma terminale et de passer une année en faculté de médecine à Nice. Je me suis tout de suite rendez compte que ce n'était pas vocation, et je suis parti aux États-Unis pour continuer mes études, en finance et comptabilité. J'ai eu la chance d'être diplômé de bonnes écoles (Wharton et Columbia Business School) et de pouvoir commencer une carrière professionnelle à Philadelphia, New York puis Washington. En tout, un séjour d'une douzaine d'années qui s'est terminé après un accident en 2002.Depuis l'enfance, j'ai mené une vie faite d'activités physiques, en extérieur, ou les deux. Judo, tennis, planche à voile, aviation, moto... Malgré ce que pourrait suggérer mes diplômes, je n'ai jamais vraiment été quelqu'un stimulé par l'activité intellectuelle. Mes loisirs à l'âge adulte étaient essentiellement l'aviation (j'ai une licence de pilote professionnel) et la course moto en amateur, que je pratiquais en alternance l'hiver et à la belle saison. C'est lors d'une compétition sur un circuit en Virginie Occidentale que j'ai subi un grave accident en 2002 auquel j'ai eu la malchance de survivre. Je mesure bien le poids de mes mots.Cet accident est pour moi l'équivalent de la peine capitale telle qu'elle est pratiquée aux États-Unis, avec des procédures d'appel à répétition s'étalant sur des décennies. Lors de mon premier séjour hospitalier à Washington après l'accident, un médecin m'a informé qu'une personne dans mon état avait une espérance de vie moyenne d'environ 7 ans. Je trouvais déjà que cela faisait 7 ans e trop pour une personne en perte totale d'autonomie sur le plan moteur, incapable de tenir un verre d'eau ou un morceau de pain. J'étais prêt à partir le jour même si l'option m'était présentée, et mon avis n'a pas changé en 22 ans.Je suis revenu en France un an après l'accident à l'insistance de mes parents pour des opérations chirurgicales et de la rééducation, et j'attends depuis que les lois changent et permettent à des personnes comme moi de mourir dignement. Lors de mon premier séjour hospitalier en France en 2003, ma famille s'inquiétait de mon état d'esprit et m'a fait évaluer par mon médecin rééducateur à Berck. Celui-ci est rapidement parvenu à la conclusion que j'étais parfaitement rationnel et que mon désir à ne pas vivre avec une forme lourde de tétraplégie n'était en aucun cas lié à une quelconque forme de dépression.Beaucoup de personnes lourdement handicapées trouvent des raisons personnelles de s'accrocher à la vie, quelque soit sa qualité. Je les admire et les envie. Ce n'est simplement pas mon cas. Je ne souscris pas à la croyance que toute vie est sacrée et vaut mieux que la mort. Dans un sens, c'est un peu comme la foi. Certains l'ont, d'autres pas. Ça n'en fait ni de meilleures, ni de plus mauvaises personnes. Les gens sont juste différents face à certaines situations et je pense qu'il faut respecter ces différences, à défaut de les comprendre. Personnellement, ma position sur le sujet a été forgée par une visite avec mon père chez mon arrière-grand-mère quand j'avais 15 ans, pour ce qui s'est révélé plus tard avoir été ma dernière occasion de la voir vivante. Je me souviens les avoir laissés tous les deux et être sorti de la chambre pour aller pleurer dans une autre pièce de la maison. Et j'ai ressenti pour la première fois de ma vie ce sentiment de préférer qu'elle ne soit plus de ce monde plutôt que de la voir dans cet état de fatigue et de démence mentale. Mon opinion sur la question de fin de vie n'a donc rien à voir avec ma situation personnelle et s'était déjà construite 15 ans auparavant.Incapable de produire quoi que ce soit, je ne suis d'aucune utilité à la société. Je représente juste un coût Imposé à des personnes qui travaillent et paient des impôts. Pourquoi donc cette société dans son ensemble s'oppose-t-elle par le biais de ses politiques à mon droit de disposer comme je l'entends de ma vie, en rendant illégaux des produits qui pourraient m'aider à mourir dignement sur mes propres termes, et en menaçant toute personne qui aurait la générosité de m'y aider? Comment peut-on justifier de traiter des animaux de compagnie avec plus de compassion que des personnes humaines? Pourquoi décide-t-on qu'un chien souffre trop pour continuer de vivre alors qu'il est impossible d'obtenir son consentement, alors que l'on refuse ce droit à une personne qui peut t'exprimer son choix ?La cause fondamentale de cette situation, que les personnes l'admettent ou pas, est enracinée dans l'histoire religieuse de nos sociétés modernes. Je ne suis pas fondamentalement opposé à toute influence religieuse dans l'écriture de textes loi de la vie civile, mais il faut savoir faire la part des choses. Dans "Tu ne tueras point", des personnes rationnelles devrait être capables de faire la différence entre un meurtre et une personne désireuse d'en finir avec une vie insoutenable. Faire du zèle en empêchant des personnes de choisir d'elles-mêmes de vivre ou non dépasse, à mon avis, le cadre de l'influence acceptable de convictions religieuses sur la vie des personnes qui ne les partagent pas. J'ai conscience d'assez mal exprimer mon opinion sur ce sujet. J'étais plutôt mauvais en philosophie au lycée, principalement parce que je trouvais cela subjectif et inutile, et c'est la seule matière où je n'ai pas eu la moyenne au baccalauréat. La piètre qualité de mes compositions reflétait de façon trop évidente mon manque de respect pour la matière. Mais j'ai toujours cru très fort au principe selon lequel la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.On pourrait me répondre que si je voulais vraiment mourir, il suffirait de me laisser aller sur le plan de l'hygiène et des soins, et d'arrêter de m'alimenter. Mais comme je l'ai expliqué au médecin qui avait été chargé de m'évaluer sur le plan psychologique à Berck, je n'ai pas le moindre désir de souffrir inutilement dans une agonie prolongée. Je ne suis pas suicidaire. Je suis juste fatigué d'une vie pénible passée sur un lit médicalisé. À cause de complications survenues très tôt sur lesquelles je ne me suis pas étendu ici, je ne sors de chez moi qu'en brancard, lorsque je dois me rendre à un rendez-vous médical à l'hôpital. Et parce que je fais le nécessaire pour rester en bonne santé, Il m'est arrivé à plusieurs reprises de passer plus de 5 ans sans mettre le nez dehors. D'une certaine façon, mon quotidien s'apparente à celui d'un nourrisson, fait du lever au coucher d'une succession de tâches humiliantes pour un adulte, contrairement au nourrisson qui n'est pas encombré par le fardeau du concept de dignité qu'il n'a pas encore connue.Je ne prétendrai pas que je serais intéressé par des sorties au musée ou dans des parcs floraux si je pouvais m'asseoir confortablement dans un fauteuil roulant, mais le fait est que ma vie se résume à rester vivant en évitant les escarres ou une septicémie. Cela est difficile à imaginer pour des personnes menant d'une vie normale, mais il y a là de quoi presque remplir une journée sans avoir rien accompli. Alors non, je ne suis pas mourant, mais j'aimerais que les politiciens m'expliquent la différence. Parce que le pire, c'est que je serai un jour non seulement dans mon état actuel, mais également mourant d'autre chose. Probablement quelque chose qui n'aura pas été diagnostiqué à temps parce que je ne ressens rien dans plus de 80% de mon corps. Et j'aurai passé des décennies à végéter inutilement pour en arriver au même point.Voilà donc, en gros, la perspective d'une personne non-mourante, mais pas vraiment vivante, laissée en marge du débat sur la fin de vie. Je n'attends pas forcément de réponse, et encore moins de solutions de votre part, mais j'espère que vous serez au moins arrivé au bout de ce message et que certaines de ces opinions seront intégrées à vos pensées lors de futurs débats dans le combat que vous menez. Si je croyais au Père Noël, je vous demanderais d'imprimer et envoyer ce courrier au président Macron et à son ministre de la santé. Mais je suis conscient qu'il existe de nombreuses personnes en plus grande souffrance immédiate qui méritent la priorité dans ce combat.Je reste néanmoins à votre disposition pour toute information supplémentaire ou témoignage que je pourrais vous apporter. Je vous souhaite de joyeuses fêtes une très bonne année 2025.Bien cordialement,
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Interview engagée avec Judy Tseng, de l’agence de presse de Taïwan.
Interview engagée avec Judy Tseng, de l’agence de presse de Taïwan.Taïwan est un exemple de démocratie qu’il faut féliciter dans une région du monde aux multiples défis.Taïwan fut, comme aujourd’hui l’est aussi la Thaïlande, un exemple dans l’égalité des droits en ayant été les premiers à favoriser l’égalité entre toutes et tous dans cette région du monde.Face aux destructeurs des droits fondamentaux, face à l’autoritarisme et aux privations de la liberté des peuples partout autour du globe, nous devons nous rassembler pour défendre nos valeurs démocratiques. - 
Notre détermination face à l’augmentation alarmante des actes antisémites (+192 % en 2024)
Au Conseil de Paris, j’ai réaffirmé notre détermination face à l’augmentation alarmante des actes antisémites (+192 % en 2024) et racistes (+32 % en 2023).À Paris notre mobilisation totale :Sécurisation renforcée des lieux de culte, écoles et espaces fréquentés par les communautés.Prévention et éducation avec des dispositifs comme les Collèges pour l’égalité.Commémorations, hommages et travail de mémoireInvestissement dans la recherche avec les bourses de la Ville de Paris sur l’antisémitisme et la xénophobie et notamment la bourse Gil Taïeb.Des événements majeurs comme le Festival Paris Ciné contre les discris’ et les Semaines parisiennes de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (7e édition en mars 2025).Soutien aux associationsUn plan ambitieux pour 2025 : en conformité avec la promesse républicaine, ce plan viendra intensifier nos actions et inscrire cette lutte au cœur de nos priorités.Et malgré un contexte budgétaire national incertain, la Ville de Paris fait le choix d’augmenter de 50 000 € les financements dédiés à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.Paris, ville d’accueil et de diversité, agit pour protéger notre vivre-ensemble et contre toutes les formes de discrimination. - 
Honoré d’avoir remis la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris à Oleg Orlov.
Honoré d’avoir remis, au nom de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris à Oleg Orlov.Alors qu’il était dans les prisons de Poutine il y a quelques mois pour s’être opposé à l’invasion de l’Ukraine, sa présence à Paris est un soulagement et un grand honneur.Comme Oleg Orlov l'a rappelé aujourd’hui devant nous, la décision du #ConseildeParis de lui remettre la citoyenneté d’honneur ainsi qu’à Ilya Yashin, deux prisonniers politiques russes, était notre cri de soutien à tous les prisonniers politiques injustement enfermés en Russie.Paris est une ville-refuge, un port d’attache pour celles et ceux qui, partout dans le monde, luttent contre l’oppression et défendent les droits humains.Et nous continuerons de dénoncer ces injustices et de soutenir, avec toutes nos forces, celles et ceux qui luttent pour la liberté, que ce soit en Russie ou ailleurs. - 
Je ne veux plus qu’il y ait d’autres Christophe qui meurent.
Dans le JT de France 2 de 20h, j’ai rappelé que je ne veux plus qu’il y ait d’autres Christophe qui meurent.On ne peut plus fermer les yeux sur l’augmentation des morts dues aux drogues de synthèse, liées notamment au chemsex.L’absence de mobilisation des pouvoirs publics et la politique répressive qui n’est plus adaptée à la situation ne font qu’aggraver la situation.D’où d’ailleurs la pétition que j’ai lancée avec Elus Locaux Contre le Sida et que je vous invite à signer : t.co/w31AfXaKNh - 
Le VIH ne disparaîtra pas en silence !
Supprimer le groupe d’études VIH/sida à l’Assemblée nationale, c’est dire que la lutte contre cette épidémie n’est plus une priorité.À Paris, nous refusons ce désengagement. Notre combat pour atteindre zéro transmission d’ici 2030 reste plus vivant que jamais.Le VIH ne disparaîtra pas en silence !Retrouvez notre tribune avec Anne Souyris et Arthur Delaporte dans Libé : liberation.fr/idees-et-debat… - 
Conseil Territorial de Santé à la Mairie du 12e
Ce matin, j’ai participé au Conseil Territorial de Santé à la Mairie du 12e, un moment clé avec l’@ARS_IDF pour renforcer la coordination entre les acteurs de santé et rappeler l’engagement historique de Paris dans la lutte contre le VIH/sida.Un grand merci à @EPierreMarie pour son accueil chaleureux, ainsi qu’à @annesouyris et @anneclaire_boux pour leur engagement sans relâche auprès des populations les plus vulnérables.Paris, ville pionnière, reste en première ligne sur le #chemsex et sur le VIH : 23 % des nouvelles infections en France se concentrent dans notre capitale.Prévention, dépistage et accompagnement : Paris continuera à porter haut l’objectif de #zérotransmission, #zérodiscrimination, et un accès universel aux soins pour toutes et tous. - 
Réunion préparatoire de la 7e édition de la Semaine parisienne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme 2025.
J’ai eu l’honneur d’ouvrir mercredi après-midi la réunion préparatoire de la 7e édition de la Semaine parisienne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme 2025.Alors qu’on observe une explosion de 32% des actes racistes pour 2023 et de 192% des actes antisémitismes au premier semestre 2024, il est urgent d’échanger avec les associations, coordonner les actions et renforcer notre engagement commun à Paris. - 
La défense des droits humains et celle des droits de la nature sont indissociables.
En cette Journée internationale des droits humains, j’ai eu l’honneur d’intervenir lors de la conférence « Protéger la nature et ses défenseurs » organisée à l’Hôtel de Ville de Paris.À Paris, sous l’impulsion de la Maire, Anne Hidalgo, nous réaffirmons une conviction forte : la défense des droits humains et celle des droits de la nature sont indissociables. Protéger la nature, c’est protéger l’humanité.Ce matin, la Maire de Paris, @Anne_Hidalgo, a remis la citoyenneté d’honneur de la Ville à Paul Watson, militant écologiste et fondateur de Sea Shepherd. Cet hommage témoigne de notre engagement indéfectible à soutenir celles et ceux qui défendent la biodiversité, souvent au péril de leur vie.Face aux défis climatiques et aux menaces pesant sur les défenseur·es de la planète, Paris, ville des libertés, s’affirme comme un refuge et un acteur global de la justice climatique. - 
Au Théâtre de la Concorde le procès fictif de la Seine.
Hier soir s’est tenu au Théâtre de la Concorde le procès fictif de la Seine.Voulu par la Maire de Paris, @Anne_Hidalgo, ce nouvel exercice de démocratie a su démontrer la nécessité d’avancer sur les droits de la nature, et notamment de la Seine, car il s’agit bien évidemment de droits humains.C’est pourquoi la Maire de Paris a annoncé le lancement d’une convention citoyenne à partir de février qui va travailler pendant 3 mois dans le but de faire une proposition concrète au législateur pour permettre à la Seine d’avoir un statut juridique et des droits associés. - 
Tribu Move : Il ne faut rien lâcher sur la question du chemsex !
Il ne faut rien lâcher sur la question du chemsex !Je le rappelle dans cette interview pour Tribu Move : depuis des années, je me bats pour que les pouvoirs publics prennent enfin ce fléau au sérieux. 1 overdose tous les 12 jours à Paris, des vies brisées, des suicides… et pourtant, rien ne bouge.Face à l’inaction des ministres de la Santé qui se succèdent, Elus Locaux contre le Sida a lancé un manifeste pour exiger des réponses concrètes : prévention, réduction des risques, accès à des seringues propres, testing des produits…change.org/urgencechemsexLien permanent Catégories : Adjoint à la maire de Paris, Chemsex, Christophe Michel-Romero, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, LGBTQI+, Livre "SurVivant - Mes 30 ans avec le sida", Livre Le Serment de Berne, Livre Plus Vivant Que Jamais !, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, Lutte contre les discriminations, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Ma Vie Sans Chris, Medias, Mes Livres, Paris Autrement, Politique française 0 commentaire - 
« D’un bord à l’autre » de Armistead Maupin, jubilatoire et si humain
Il y a quelques mois, j’ai repris la lecture des chroniques de San Francisco et je viens d’achever le cinquième tome de la saga qui en compte désormais dix.
Comment de simples chroniques écrites dans le San Francisco Chronicle ont-elles pu devenir des livres iconiques ?
Mais surtout des livres qui aident à vivre. Vraiment.
Ces livres m’ont incontestablement aidé à me construite en tant que gay et ont soulagé souvent mon parcours tortueux de personne séropositive.
Ce tome est particulier car Mouse, auquel je me suis tant identifié, y évoque beaucoup le VIH dont il est atteint. Le virus est un peu le fil rouge de cet épisode.
Merci Armistead Maupin qui aide tant des personnes à avancer grâce à ses romans.
Toujours caustique et émouvants, ses personnages sont tellement attachants qu’on a l’impression qu’ils sont les membres de notre famille.
Michael - Mouse-, Mary-Ann, Brian, Dee Dee ou encore la mystérieuse Mme Madrigal nous entrainent dans un univers fantasque, mais rempli d’amour.
Ce cinquième épisode vous emporte dans un tourbillon d’aventures inattendues et dans un débordement de sentiments.
A lire ou à relire… Absolument. - 
« La fin du Sida aujourd’hui c’est possible »
Sur Radio Orient avec François-Xavier de Calonne, j’ai rappelé que la fin du VIH d’ici 2030 est à notre portée, mais seulement si la volonté politique suit.En France, 25 000 personnes ignorent qu’elles sont séropositives, un chiffre inacceptable à l’heure où le dépistage et les traitements peuvent sauver des vies.La lutte contre le VIH, c’est aussi un combat contre les #discriminations et la #sérophobie : 11 % des Français pensent qu’il faudrait isoler les personnes séropositives. Ces préjugés sont un frein à la prévention et à l’accès aux soins.Avec Elus Locaux Contre le Sida, nous le disons avec force : le VIH se soigne aussi par la politique. Cela passe par :Une prévention renforcée et accessible à toutes et tous.Un soutien accru aux associations, souvent seules à mener ce combat dans l’ombre.Une mobilisation collective pour mettre les droits humains et la lutte contre les discriminations au cœur de l’action publique.Les prochains maires doivent être ceux de la fin du sida. À l’approche des municipales, engageons-nous pour faire de cette ambition une réalité. - 
Faisons que ce rêve fou de l’élimination du sida devienne une réalité !
Alors que 2030 et l’objectif de la fin de la transmission du VIH-SIDA s’approchent, il est indispensable que les villes se mobilisent.Faisons que ce rêve fou de l’élimination du sida devienne une réalité !Lundi soir, j’étais heureux de remettre le label « Ville engagée contre le Sida » de Elus Locaux Contre le Sida à la Ville de #Dijon, au Théâtre des Feuillants.Merci à la maire @nkoenders pour son engagement et à mes amis Antoine HOAREAU, 1er Adjoint et @ChristopheJeanB, Adjoint en charge de la lutte contre les discriminations pour leur présence et leur implication sans failles. - 
Retrouvez-moi ce mercredi 4 décembre sur France Bleu Bourgogne à 6h32 et 8h32 !
Retrouvez-moi ce mercredi 4 décembre sur France Bleu Bourgogne à 6h32 et 8h32 à l’occasion de ma venue à Dijon pour le label ville engagée contre le sida de @ElusContreSida accordé à la mairie de Dijon.Lien permanent Catégories : Agenda, Chemsex, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, Lutte contre les discriminations, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Medias, Mes déplacements en province et DOM-TOM, Podcast et videos, Politique française, Politique internationale, Santé 0 commentaire - 
Sur Radio Orient à 12h00.
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Sur France Info TV á 19h40 ! (Annulé)
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1er décembre : une des journées les plus fortes en émotion pour moi.
Chaque année, le 1er décembre, est une des journées les plus fortes en émotion pour moi.Je suis rempli du souvenir de tous mes proches qui n’ont pas eu la chance de suVivre comme moi du #sida.Je me sens toujours si coupable d’être encore là.Tant de jeunes vies brisées, de talents à jamais disparus.Alors qu’un sondage Ifop-Opinion pour les 40 ans de AIDES nous rappelle que 11% des Français - 1 sur 10 !!! - veulent qu’on isole - !!! - les personnes séropositives, il faut plus que jamais combattre les discriminations qui nous touchent.En ce jour de solidarité, battons-nous contre les stigmatisations pour arriver à cet objectif merveilleux d’un monde sans transmission du VIH en 2030. - 
Sur France 2, à 20h, reportage sur le chemsex et les drogues de synthèse notamment la 3-MMC.
Ce soir, le Journal Télévisé de France 2 consacrera un reportage au chemsex et aux usages de drogues de synthèse notamment la 3-MMC.Depuis 2021, Paris est la seule ville au monde à s’être dotée d’un plan dédié au chemsex : informer, prévenir, accompagner les pratiques et les usagers, et construire une véritable politique de santé publique axée sur la réduction des risques et non pas sur la répression des usager·ères.Notre démarche va de pair avec une lutte constante contre toutes les formes de stigmatisation.Pour répondre à cette urgence, Elus Locaux Contre le Sida lance un manifeste pour que le gouvernement et la Ministre de la Santé, G. Darrieussecq, agissent enfin. - 
10 ans après l’appel de Paris, l’objectif reste le même : zéro transmission en 2030.
Pour 1er décembre et la Journée mondiale de lutte contre le Sida, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, entourée de Rémi Feraud, Anne-Claire Boux et Laurence Patrice, a réuni les acteur·rices engagé·es au quotidien pour un Paris sans sida. Élu·es, associations, militant·es de la première heure.Lien permanent Catégories : Adjoint à la maire de Paris, Agenda, Anne Hidalgo, Anne Hidalgo Paris 2020, Lutte contre le sida, ELCS, CNS et CRIPS, Lutte contre les discriminations, L'évolution de mon virus, Ma Vie De Militant !, Paris Autrement, Politique française, Politique internationale, Rémi Féraud, Santé, Soutiens 0 commentaire 


































